983 resultados para Baberowski, Jörg
Resumo:
Les Suisses sont toujours plus nombreux à se distancer de la religion. Dans sa grande majorité, la population suisse entretient un rapport distant à la religion chrétienne et à la spiritualité. Elle estime cependant que les deux Eglises nationales jouent un rôle important auprès des personnes socialement défavorisée.Telle est la conclusion d'une étude menée dans le cadre du Programme national de recherche « Collectivités religieuses, Etat et société » (PNR 58).En quoi les habitants de Suisse croient-ils ? Jörg Stolz, Judith Könemann, Mallory Schneuwly-Purdie, Thomas Englberger et Michael Krueggeler, sociologues des religions, concluent que la grande majorité de la population helvétique affiche un rapport non pas indifférent ou négatif, mais distant à la religion et à la spiritualité. En d'autres termes, la plupart des habitants de notre pays ne croient pas en rien. Cette population de distants, identifiée ici pour la première fois par une recherche sociologique, va probablement continuer à augmenter à l'avenir, estiment les chercheurs.Toujours plus de personnes sans confession. Selon cette enquête représentative, au cours des dernières années, la part de chrétiens a continué à diminuer au sein de la population : 31% des habitants de Suisse sont catholiques, 32% protestants et 12% adeptes de religions non chrétiennes. C'est du côté des personnes sans confession que la mutation est la plus importante : ceux-ci constituent déjà près de 25% de la population. Mais le fait qu'un individu soit d'une confession donnée ou sans confession ne renseigne pas sur ses pratiques et ses représentations religieuses. Les sans confessions peuvent par exemple croire en Dieu ou pratiquer une spiritualité alternative.Les chercheurs distinguent quatre types de religiosité au sein de la population suisse : les distants (64%), les institutionnels (17%), les laïcs (10%) et les alternatifs (9%). Ces dernières décennies, le groupe formé par les institutionnels a fortement diminué. La proportion d'alternatifs n'a guère évolué, alors que les distants et les laïcs sont aujourd'hui plus nombreux.Les distants ne croient pas en rien. Les distants, qui constituent le groupe le plus important, ne croient pas en rien. Ils disposent de représentations religieuses et spirituelles, mais ces dernières ne jouent pas un rôle important dans leur vie et ils ne les activent que dans des situations exceptionnelles. La plupart d'entre eux sont membres de l'Eglise catholique ou protestante et s'acquittent d'impôts ecclésiastiques, mais leur appartenance confessionnelle ne leur apparaît pas importante. Ils se montrent également distants par rapport aux formes alternatives de religiosité, ainsi que vis-à-vis des personnes hostiles à la religion. Les institutionnels sont membres des deux Eglises nationales ou des Eglises évangéliques libres. Ils entretiennent une foi vivace en un Dieu unique, personnel et transcendant. Les alternatifs cultivent quant à eux des croyances holistiques et ésotériques, pratiquent l'astrologie, des techniques curatives de respiration et de mouvement, ainsi que d'autres rituels.Les laïcs, enfin, sont des personnes auxquelles toutes les formes de religiosité inspirent de l'indifférence, voire un refus. Les hommes plus hostiles à la religion que les femmes. Il est frappant de constater qu'au sein des personnes sans confession, ce ne sont pas les laïcs qui dominent (ils représentent seulement 20%), mais surtout les distants (68%). Les institutionnels affichent un niveau plutôt bas de formation, les distants et les laïcs un niveau moyen, et les alternatifs un haut niveau. Par ailleurs, on rencontre plus souvent des alternatifs chez les femmes (11%) que chez les hommes (4%). A l'inverse, les hommes présentent un taux plus élevé de laïcs (15%) que les femmes (5%).La Suisse est-elle un pays chrétien ?Indépendamment du type de religiosité, une nette majorité de la population considère que les Eglises jouent un rôle important pour les personnes socialement défavorisées. En revanche, ils leur attribuent une moindre importance pour ce qui les concerne personnellement. Les institutionnels sont fermement convaincus que la Suisse est marquée par la chrétienté. A l'inverse, les trois autres groupes - soit la majeure partie de la population - se montrent réservés sur cette question.Les chercheurs ont mené ce sondage représentatif en Suisse romande, alémanique et italienne auprès de 1'229 femmes et hommes. Le sondage a été complété par 73 entretiens semi standardisés et n'a pas pris en compte des adhérents d'autres religions.
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Die Situation der reformierten Kirchen in der Schweiz hat sich dramatisch verändert. Aufgrund von mehr als 50 Experteninterviews und der Analyse der verfügbaren wissenschaftlichen und kircheninternen Studien zeigen Jörg Stolz und Edmée Ballif, welche Auswirkungen die gesellschaftlichen Megatrends auf die Kantonalkirchen haben und wie unterschiedlich die Kirchen darauf reagieren. Insbesondere beschreiben sie erfolgreiche neue Gottesdienstformen, Öffentlichkeitsstrategien und Führungsmodelle, die in verschiedenen Gemeinden und Kirchen entstanden sind. Ein Buch für alle, die sich für die Zukunft der Religion und der Kirchen in der modernen Gesellschaft interessieren, ein Muss für kirchliche Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter sowie kirchliche Entscheidungsträgerinnen und Entscheidungsträger.
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This paper uses the ability to recall one s age correctly as an indicator of numeracy.We show that low levels of nutrition impaired numeracy in industrializing England, 1780-1850.Numeracy declined markedly among those born during the war years, especially where wheatwas dear. England s nascent welfare state mitigated the negative effect of high food prices oncognitive skills. Nutrition during early development mattered for labor market outcomes:individuals born in periods or countries with high age heaping were more likely to sort intooccupations with limited intellectual requirements.
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Age data frequently display excess frequencies at round or attractive ages, such as even numbers and multiples of five. This phenomenon of age heaping has been viewed as a problem in previous research, especially in demography and epidemiology. We see it as an opportunity and propose its use as a measure of human capital that can yield comparable estimates across a wide range of historical contexts. A simulation study yields methodological guidelines for measuring and interpreting differences in ageheaping, while analysis of contemporary and historical datasets demonstrates the existence of a robust correlation between age heaping and literacy at both the individual and aggregate level. To illustrate the method, we generate estimates of human capital in Europe over the very long run, which support the hypothesis of a major increase in human capital preceding the industrial revolution.
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Endogenous growth theory suggests that human capital formation plays a significant role for the wealth and poverty of nations. In contrast to previous studies which denied the role of human capital as a crucial determinant of for really long-term growth, we confirm its importance. Indicators of human capital like literacy rates are lacking for the period of 1450-1913; hence, we use per capita book production as a proxy for advanced literacy skills. This study explains how, and to what extent, growth disparities are a function of human capital formation.
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We employ a non-parametrical approach to growth accounting (Data Envelopment Analysis,DEA) to disentangle the proximate sources of labour productivity growth in 41 nationsbetween 1929 and 1950 by decomposing productivity growth into four components:technological change; efficiency catch-up (movements towards the production frontier),capital accumulation and human capital accumulation. We show that efficiency catch-upgenerally explains productivity growth, whereas technological change and factoraccumulation were limited and distorted by the effects of war. War clearly hamperedefficiency. Moreover, an unbalanced ratio of human capital to physical capital (a gap to thetechnological leader) was crucial for efficiency catching-up.