971 resultados para Anthropology, Prehistoric
Resumo:
Réalisé en collaboration avec Arkéos Inc.
Resumo:
Le site de la carrière du mont Royal (BjFj-97), découvert en 1993 par Yvon Codère et inventorié en 1997 par l’équipe d’Ethnoscop Inc., constitue une énigme archéologique intéressante pour quiconque s’intéresse à la préhistoire de l’île de Montréal et de sa région adjacente. Lors des activités archéologiques de 1997, quelques idées furent émises quant à son affiliation chronologique et sa nature, suggérant une occupation remontant à l’Archaïque terminal (4000 à 3000 AA) orientée vers l’extraction et la transformation de la cornéenne, une pierre métamorphique résultant de la transformation du substrat rocheux en place suite à des intrusions magmatiques lors du Crétacé qui ont créé les Montérégiennes. Le matériel, comprenant plus de 10 000 déchets de taille et un peu plus de 70 artéfacts divers, ne fît pas l’objet d’analyses poussées hormis la datation approximative du site par un examen sommaire des pointes de projectile. Ce mémoire reprend les données de 1997 et apporte une perspective nouvelle au site en décrivant morphologiquement et technologiquement le débitage de la pierre de façon à comprendre la chaîne opératoire de la cornéenne, une matière peu étudiée, mais fort commune au Québec méridional, appréhender les possibilités de la matière et aborder les questions de datation. L’ensemble du matériel lithique fît l’objet d’une analyse lithique poussée axée sur le débitage et les produits finis et propose la prépondérance de la taille bifaciale, ponctuée par un débitage sur éclat conséquent. L’ensemble des étapes de la chaîne opératoire est présent sur le site de la carrière du mont Royal. La cornéenne est une matière difficile à tailler en raison de son imprévisibilité, liée à la structure même de la matière, menant à un fort taux d’échecs lors de l’élaboration des outils. La datation de l’occupation principale du site pointe vers l’Archaïque terminal, mais le caractère équivoque des diverses classes d’objets rend difficile sa définition absolue, faute d’objets parfaitement diagnostiques. Le site BjFj-97 ressemble grandement à un site homologue en Nouvelle-Angleterre où la cornéenne fût travaillée suivant le même schéma opératoire, suggérant un apparentement culturel possible. La cornéenne abonde et domine dans les assemblages archéologiques de la région montréalaise, substituant ainsi des matières de meilleure qualité absentes régionalement. Leurs correspondances chronologiques transcendent celles établies lors de l’analyse du matériel de la carrière et montrent un étalement chronologiquement plus étendu, de l’Archaïque laurentien au Sylvicole supérieur. La cornéenne se retrouve habituellement sous forme d’outils bifaciaux fonctionnels (bifaces, couteaux et pointes de projectile) de piètre facture et d’outils sur éclats (grattoirs et racloirs) rudimentaires, suggérant une signification strictement utilitaire, le propre des matières de basse qualité. Les modes d’extraction de la cornéenne restent inconnus sur le mont Royal. Le mont Royal est plus qu’un vulgaire point défensif, il constitue la base de la subsistance des populations préhistoriques de jadis où se trouvent les matériaux nécessaires à la taille d’outils de prédation liés à un mode de vie mobile où domine la chasse.
Resumo:
Les assemblages lithiques dominent la plupart des sites archéologiques du Nunavik et constituent ainsi une véritable mine d’informations. Le nombre limité de travaux sur les matériaux de la côte est de la baie d’Hudson, nous a amené à nous pencher sur une source présente dans ce secteur. Notre objectif était alors de caractériser la matière première provenant de cette formation géologique, le chert Nastapoka. Pour ce faire, nous avons choisi la technique de fluorescence aux rayons X. Les résultats ont permis de constater, en plus des observations macroscopiques, la nature très variable de ce chert présentant une signature chimique complexe. Pour compléter le portrait, nous avons évalué l’utilisation du chert Nastapoka par les Paléoesquimaux par une comparaison d’analyses technologiques déjà effectuées sur les sites GhGk-4, GhGk-63 et IcGm-5. Cet examen a révélé que l’évolution des stratégies d’exploitation des matériaux lithiques dans cette région appui le continuum culturel Prédorsétien-Dorsétien observé ailleurs.
Resumo:
Des preuves archéopalynologiques directes appuient maintenant l’hypothèse d’une lente adaptation horticole durant la néolithisation amérindienne de la région de Montréal. Les sites archéologiques Hector-Trudel (BhFl-1a) de Pointe-du-Buisson et Séminaire de Saint-Sulpice (BjFj-18) dans le Vieux-Montréal ont été retenus pour élaborer une méthodologie archéopalynologique d’étude des sols archéologiques. Cela a permis de caractériser l’impact de la présence humaine sur l'environnement végétal des sites et d’identifier des indices de culture et de gestion de plantes allogènes et indigènes. Un complexe horticole de production à petite échelle de maïs (Zea mays), de tournesol (Helianthus annuus) et de petit tabac (Nicotiana rustica) et une forme de gestion des arbustes à petits fruits sont identifiés au site Hector-Trudel durant le Sylvicole moyen tardif (500 à 1000 A.D.). Ces cultigènes sont aussi identifiés au site du Séminaire pour la fin du Sylvicole supérieur ancien (1200 à 1300 A.D.), dans des proportions toutefois plus importantes, et une activité de gestion forestière au profit des arbres à noix et du tilleul d’Amérique (Tilia americana), reflet des pratiques d’entretien des champs cultivés, témoignent d’une évolution dans les comportements
Resumo:
Ce mémoire porte sur l’étude des macrorestes végétaux provenant du site villageois Droulers occupé durant la 2e moitié du XVe siècle par une communauté iroquoienne du Saint-Laurent. Il vise à vérifier les pratiques de ces habitants en ce qui a trait à la part végétale de leur alimentation à moins d’un siècle avant la fin de la préhistoire. Des vestiges découlant de la pratique de l’agriculture et de la cueillette sont présents sur différents contextes du site. L’analyse de ces derniers permet d’établir l’importance de ces activités dans la vie quotidienne des habitants du site. Ainsi, il est possible de valider l’importance du maïs dans le mode de subsistance de ce groupe par l’ubiquité de cette espèce sur le site. Le maïs est effectivement l’espèce végétale la plus présente dans les différents contextes étudiés. La présence de cette espèce jumelée à celle du haricot en quantité considérable et à celle de la courge démontre la pratique de l’agriculture des Trois Soeurs au site Droulers, une pratique documentée historiquement par les premiers chroniqueurs. Les macrorestes de fruits et de noix sont relativement bien représentés sur le site ce qui suggère la place importante de la cueillette dans la diète des habitants de Droulers. L’étude comparative synchronique et diachronique de ces macrorestes avec ceux recueillis ailleurs en Iroquoisie aide à mieux situer le degré d’importance des activités mentionnées ci-haut au site Droulers par rapport à celui sur d’autres sites plus anciens, contemporains et plus récents du même grand groupe culturel. La majorité des fruits présents sur ce site étaient également cueillis par les groupes proto-iroquoiens Glen Meyer et Princess Point et par d’autres groupes iroquoiens (préhistoriques et historiques). Le degré d’utilisation des fruits sauvages sur le site Droulers est en continuité avec celui des groupes apparentés plus anciens et plus récents. L’utilisation des cultigènes et des noix par les occupants du site Droulers est comparable à celle d’autres groupes iroquoiens.
Resumo:
Parmi la grande quantité de témoins culturels découverts sur le site Droulers/Tsiionhiakwatha (BgFn-1), la pierre taillée et polie forme un assemblage bien modeste. Les Iroquoiens de Droulers ont habité un village semi-permanent daté du Sylvicole supérieur, plus précisément entre l’an 1430 et 1500 ap. J.-C. Ils ont fabriqués des grattoirs, des pointes de flèches, des forets, des polissoirs et des meules à mains, en plus d’outils en quartz hyalin dont la fonction n’est pas bien définie. Parmi les 3595 objets lithiques, nous trouvons 18 outils et 1085 déchets de taille en cristal, ce qui représente près de 30% du total. Le quartz hyalin fut utilisé durant la préhistoire québécoise, mais jamais en aussi grande quantité que sur Droulers. Nous présentons la chaîne opératoire du quartz hyalin, de son extraction à son rejet sur les sites archéologiques. Nous explorons également son utilisation et sa symbolique chez les habitants du village Droulers, une enquête basée sur des données archéologiques et ethnographiques des Amérindiens actuels et de ceux de la période de Contact du nord-est de l’Amérique du nord.
Resumo:
Se presenta el poblado talay??tico de Ses Pa??ses ubicado en Art??, Mallorca. Se hace un repaso al surgimiento de este asentamiento, comentando los inicios de la cultura talay??tica y sus caracter??sticas. Tambi??n se reproduce el poblado mediante un plano en el que se se??alan las diferentes zonas que compon??an el talayot y, a continuaci??n, se comenta brevemente cada uno de estos lugares. Finalmente se incluye un peque??o plano del n??cleo urbano de Art?? en el que se presentan diversas zonas de inter??s patrimonial.
Resumo:
Describe la evolución de nuestro mundo, desde la formación de la Tierra hasta los inicios de la historia y estudia algunas de las criaturas que una vez habitaron nuestro planeta. Es la crónica de la aparición de la vida, de por qué los dinosaurios murieron y cómo las personas sobrevivieron a la última edad de hielo. Ofrece mapas que muestran la evolución de las formas de los continentes, el movimiento de población en todo el mundo y el desarrollo de la vida en la Tierra.Se presentan reconstrucciones detalladas de la vida en la prehistoria.
Resumo:
A los comienzos de la historia del ser humano se le denomina 'prehistoria' pues el hombre no habia desarrollado aún la forma de escribir y, por tanto, solamente existen hallazgos arqueológicos como testimonio para conocer su más remoto pasado. Durante este largo período de tiempo, que abarca las Edades de Piedra, Bronce y Hierro, las primeras comunidades humanas vivian protegidas en cuevas, se alimentaban de los animales que cazaban y la piel de éstos servia para vestirse, sus herramientas eran de madera y piedra y no existian las ciudades ni grandes construcciones.
Resumo:
La prehistoria es un extenso período de tiempo que abarca desde los orígenes de la vida sobre la Tierra hasta la aparición de nuestros antepasados humanos. La historia de la vida sobre nuestro planeta es, pues, larga y compleja. Desde las primeras formas de vida microscópicas, los procesos de evolución han originado una gran diversidad de plantas y animales.
Resumo:
The Proceedings of the Ninth Annual Conference of the British Association for Biological Anthropology and Osteoarchaeology (BABAO) held at the University of Reading in 2007. Contents: 1) A life course perspective of growing up in medieval London: evidence of sub-adult health from St Mary Spital (London) (Rebecca Redfern and Don Walker); 2) Preservation of non-adult long bones from an almshouse cemetery in the United States dating to the late nineteenth to the early twentieth centuries (Colleen Milligan, Jessica Zotcavage and Norman Sullivan); 3) Childhood oral health: dental palaeopathology of Kellis 2, Dakhleh, Egypt. A preliminary investigation (Stephanie Shukrum and JE Molto); 4) Skeletal manifestation of non-adult scurvy from early medieval Northumbria: the Black Gate cemetery, Newcastle-upon-Tyne (Diana Mahoney-Swales and Pia Nystrom); 5) Infantile cortical hyperostosis: cases, causes and contradictions (Mary Lewis and Rebecca Gowland); 6) Biological Anthropology Tuberculosis of the hip in the Victorian Britain (Benjamin Clarke and Piers Mitchell); 7) The re-analysis of Iron Age human skeletal material from Winnall Down (Justine Tracey); 8) Can we estimate post-mortem interval from an individual body part? A field study using sus scrofa (Branka Franicevec and Robert Pastor); 9) The expression of asymmetry in hand bones from the medieval cemetery at Écija, Spain (Lisa Cashmore and Sonia Zakrezewski); 10) Returning remains: a curator’s view (Quinton Carroll); 11) Authority and decision making over British human remains: issues and challenges (Piotr Bienkowski and Malcolm Chapman); 12) Ethical dimensions of reburial, retention and repatriation of archaeological human remains: a British perspective (Simon Mays and Martin Smith); 13) The problem of provenace: inaccuracies, changes and misconceptions (Margaret Clegg); 14) Native American human remains in UK collections: implications of NAGPRA to consultation, repatriation, and policy development (Myra J Giesen); 15) Repatriation – a view from the receiving end: New Zealand (Nancy Tayles).
Resumo:
The Bronze to Iron Age transition in Crete, a period of state collapse and insecurity, saw the island's rugged, high-contrast topography used in striking new ways. The visual drama of many of the new site locations has stimulated significant research over the last hundred years, with explanation of the change as the main focus. The new sites are not monumental in character: the vast majority are settlements, and much of the information about them comes from survey. Perhaps as a result, the new site map has not been much studied from phenomenological perspectives. A focus on the visual and experiential aspects of the new landscape can offer valuable insights into social structures at this period, and illuminate social developments prefiguring the emergence of polis states in Crete by c. 700 BC. To develop, share and evaluate this type of integrated study, digital reconstructive techniques are still under-used in this region. I highlight their potential value in addressing a regularly-identified shortcoming of phenomenological approaches-their necessarily subjective emphasis.
Resumo:
This article, which is based on the fourteenth McDonald Lecture, considers two tensions in contemporary archaeology. one is between interpretations of specific structures, monuments and deposits as the result of either 'ritual' 'practical' activities in the past, and the other is between an archaeology that focuses on subsistence and adaptation and one that emphasizes cognition, meaning, and agency. It suggests that these tensions arise from an inadequate conception of ritual itself. Drawing on recent studies of ritualization, it suggests that it might be more helpful to consider how aspects of domestic life took on special qualities in later prehistoric Europe. The discussion is based mainly on Neolithic enclosures and other monuments, Bronze Age and Iron Age settlement sites and the Viereckschanzen of central Europe. it may have implications for field archaeology as well as social archaeology, and also for those who study the formation of the archaeological record.