970 resultados para AI Definition
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La durée de psychose non traitée (Duration of Untreated Psychosis, DUP) est définie par le temps écoulé entre l'émergence d'un trouble psychotique et le début de son traitement. La réduction de la DUP est un des objectifs principaux des programmes spécialisés dans le traitement de la psychose émergente, de nombreux travaux de recherche suggérant qu'une DUP longue est associée à une évolution défavorable de la maladie. Ces résultats restent cependant controversés, certaines études ne démontrant pas une telle association. Cette contradiction dans les résultats pourrait être la conséquence d'un manque d'uniformité dans les définitions appliquées pour mesurer la DUP, plus particulièrement en ce qui concerne la définition de ce que l'on considère être « début » du traitement. En effet, si l'étude de la phase d'émergence de la pathologie psychotique a été le focus d'une attention considérable qui a conduit à un certain degré de consensus quant à sa définition, le concept de début du traitement n'est clairement pas défini de manière aussi homogène. Compte tenu de l'importance des enjeux relatifs à l'intervention précoce dans les troubles psychotiques, il nous a semblé utile d'explorer cette question de manière plus approfondie, considérant qu'un manque de consensus dans la définition de la DUP contribue certainement à troubler les résultats des études qui visent à évaluer son impact sur l'évolution de ces maladies. En conséquence, l'objectif premier de ce travail est d'explorer l'impact de l'application de diverses définitions de début de traitement sur l'estimation de la DUP. Dans un premier article, publié dans Acta Neuropsychiatrica en 2009 (Duration of untreated psychosis : What are we talking about ?), le focus a été placé sur une revue de littérature concernant les définitions utilisées pour caractériser la fin de la DUP ainsi que sur les conséquences possibles d'un manque de précision dans cette définition sur l'évaluation de l'impact d'un retard de traitement dans la psychose débutante. Ce travail nous a permis d'identifier trois groupes principaux de définition de fin de DUP (End of DUP ; E-DUP) parmi les multiples critères utilisés dans les études publiées. E-DUP-1 est définie par la mise en route d'un traitement antipsychotique, le plus souvent sans tenir compte ni du dosage prescrit, ni de l'adhérence au traitement. E-DUP-2 est définie par l'entrée dans un programme de traitement spécialisé, et E-DUP-3 enfin est définie par la conjonction de la prescription d'un traitement antipsychotique adapté, de l'adhérence à ce traitement, et de la mise en route d'une prise en charge dans un programme spécialisé. En conclusion, nous relevions que cette grande variété dans les définitions appliquées pour l'évaluation de la DUP avait probablement contribué à l'aspect contradictoire des résultats des études de son impact sur l'évolution des psychoses et qu'il était donc temps de proposer une définition de consensus. La deuxième étude a été conduite dans le cadre d'un suivi de cohorte mis en place dans le programme de Traitement et Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques (TIPP) établi dans le Département de Psychiatrie du CHUV à Lausanne depuis 2004. Les objectifs de cette seconde étude étaient au nombre de trois: (1) Exploration des variations de la DUP en fonction de l'application de trois principales définitions de fin de DUP (E-DUP) identifiées dans la littérature ; (2) Evaluation de la proportion de patients remplissant au moins une fois au cours des 18 mois de traitement la définition de E-DUP la plus compatible avec les directives de traitement proposées par l'International Early Psychosis Association (patient est à la fois engagé dans le traitement et se montre compliant à la médication, E-DUP-3); (3) Enfin, identification desfacteurs qui caractérisent les patients qui ne remplissent jamais les critères de cette dernière définition. L'exploration de différentes durées de DUP en utilisant les trois définitions d'E-DUP a donné les résultats suivants : La DUP1 médiane (2.2 mois) était significativement plus courte que la DUP2 (7.4 mois), et la DUP3 (13.6 mois) était significativement la plus longue des trois. De plus, 19.7% des patients n'avaient jamais rempli les critères de E-DUP-3 ; on peut donc considérer que près de 20% des patients traités dans ce programme spécialisé ne recevaient pas un traitement adéquat selon les directives intrernationales actuellement reconnues. Sur la base de ces chiffres, il apparaît clairement que, dans les études de l'impact de la DUP sur l'évolution de la psychose débutante, bon nombre des patients pour lesquels on considère que la DUP est terminée ne sont en fait pas adéquatement traités. Il est en conséquence très probable que ceci ait faussé les résultats de ces études, et qu'une définition plus restrictive permettrait de répondre de manière plus précise à cette question. Les patients qui ne remplissaient pas les critères E-DUP3 au cours des 18 premiers mois de traitement étaient caractérisés par un moins bon niveau de fonctionnement au cours de leur vie (« lower lifetime SOFAS » ; p=0.017) et ils étaient plus susceptibles de consommer du cannabis à l'entrée du programme ???? (?2 (1, n=49)=4.241, p=0.039). Pour ceux qui avaient rempli les critères E-DUP-3 au cours des 18 mois, une longue DUP3 était associée avec un jeune âge au début des symptômes psychotiques (rs =-0.573, p<0.001), et avec un faible niveau de fonctionnement pré-morbide (score de PAS élevés (rs =0.373, p=0.001), niveau maximal au cours de la vie bas pour le GAF(rs =-0.367, p<0.001) et pour le SOFAS (rs =-0.314, p=0.003)). En conclusion, ce travail a permis de mettre en évidence une grande variabilité dans la définition de la fin de la DUP parmi les études publiées jusque à ce jour, et l'impact important que le choix d'une ou l'autre de ces définitions peut avoir sur l'estimation de la DUP. De plus, nous avons observé que malgré la mise en place d'un programme spécialisé, près de 20% des patients ne remplissent pas les critères d'exposition à un traitement adéquat au cours des 18 premiers mois de prise en charge. Il est donc probable que l'estimation de l'impact de la DUP ait été faussé par cette variabilité, et il semble important que la communauté scientifique s'accorde sur une définition plus rigoureuse de cette variable. Enfin, certaines caractéristiques permettent d'identifier les patients qui sont à risque de ne pas remplir les critères de traitement adéquat a cours des 18 premiers mois de prise en charge ; il est possible qu'une identification précoce de ceux-ci permette la mise en place de stratégies mieux adaptées pour les aider à s'engager dans les soins. Le futur développement de ce travail sera d'évaluer l'impact de la DUP sur l'évolution des patients au cours des 36 mois de traitement proposés dans le programme TIPP, en appliquant les divers critères E-DUP, afin de voir si notre hypothèse que la variation des définitions a effectivement faussé les résultats de telles études. Nous devons pour cela attendre qu'un nombre suffisant de patients ait complété les 36 mois de traitement, de manière à avoir une puissance statistique suffisante pour répondre clairement à cette question.
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L'article «Capacité de travail et assurance invalidité » [1] décrit le malaise actuel concernant la réhabilitation à la place de travail. Cette problématique n'est toutefois pas uniquement valable pour des incapacités de travail liées à des raisons psychiques, mais aussi pour des incapacités de travail dues à des troubles musculo-squelettiques. De plus, les difficultés de réhabilitation à la place de travail ne doivent pas être imputées uniquement à l'assurance invalidité. En effet, elles sont dues d'une part à des données structurelles de la Suisse (comme une faible implantation de la médecine du travail dans les entreprises et un accès peu développé à la médecine de réhabilitation) et d'autre part, à un manque de définition claire de répartition des coûts ou des responsabilités. Dans son article R. Conne décrit de façon pertinente le malaise existant en Suisse en ce qui concerne la question de la réhabilitation à la place de travail ou de la récupération de sa capacité de travail. Toutefois, cet article se base principalement sur des incapacités de travail dues à des causes psychiques. En temps que médecin du travail et médecin en réhabilitation, nous souhaitons nous emparer de la discussion et l'élargir. Cet élargissement comprend d'une part la prise en compte d'incapacités de travail pour des causes non psychiques et d'autre part, la situation générale des assurances en Suisse. En effet, plutôt que de se focaliser uniquement sur le problème de l'assurance invalidité, il nous semble utile d'étendre le débat à la situation générale des assurances. [Auteurs]
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Référence bibliographique : Weigert, 531
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Référence bibliographique : Weigert, 532
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Référence bibliographique : Weigert, 533
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Référence bibliographique : Weigert, 534-535
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This thesis examines the interplay between state regulation and the way organisations define performance. Performance is generally understood to be a multidimensional concept, but the extent to which its different facets are shaped by regulation remains an understudied question. This thesis aims to address this question and provide at least a partial answer to it. To do so, it examines whether the level of regulation amplifies or abates the multidimensionality of regulated entities' performance definition, i.e. the way they define the concept of performance. The leading question is whether an organisation's performance definition can be associated with the regulatory intensity its environment confronts it with. Moreover, the study explores whether the type of ownership-public or private-plays a role in regard to how a regulated entity defines performance. In order to undertake this investigation, the thesis focuses on the performance definitions of organisations in six different sport betting and lottery regulations. Qualitative data is gathered from primary and secondary documents as well as through semi-structured interviews with chief executive officers (CEO), members of executive management and gambling experts in each of these countries. The thesis concludes that the performance definitions of the organisations under study are indeed multidimensional, as well as clearly influenced by their respective regulatory environments. However, not all performance dimensions identified in the literature are present, nor can they all be estimated to be part of the performance definition. In addition, the public-private difference in defining performance-as conceptualised in the literature- seems to be abated in a regulated environment. The central role played by regulation in regard to the multidimensionality of the performance definition partially outweighs the effect of the nature of ownership.
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To investigate a recently developed lymphadenopathy can be simple or complex. The medical history, presence or not of symptoms, the general physical examination, and the localization and characteristics of the adenopathy, most often lead to a diagnosis and therapy when indicated. Among young adults, the etiology is either infectious or reactive, rarely tumoral, as opposed to elderly persons. The most important step is to look at signs of severity (or non banality) such as an increased size, hard consistency, supra-clavicular location, an immunocompromised host, a history of Tb exposition. If present, these signs will trigger a biopsy with cyto- or histopathological examination mostly to rule out a malignant tumor. This article reviews the practical steps of an investigation of an isolated adenopathy in an adult patient.
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This paper presents the recent history of a large prealpine lake (Lake Bourget) using chironomids, diatoms and organic matter analysis, and deals with the ability of paleolimnological approach to define an ecological reference state for the lake in the sense of the European Framework Directive. The study at low resolution of subfossil chironomids in a 4-m-long core shows the remarkable stability over the last 2.5 kyrs of the profundal community dominated by a Micropsectra-association until the beginning of the twentieth century, when oxyphilous taxa disappeared. Focusing on this key recent period, a high resolution and multiproxy study of two short cores reveals a progressive evolution of the lake's ecological state. Until AD 1880, Lake Bourget showed low organic matter content in the deep sediments (TOC less than 1%) and a well-oxygenated hypolimnion that allowed the development of a profundal oxyphilous chironomid fauna (Micropsectra-association). Diatom communities were characteristic of oligotrophic conditions. Around AD 1880, a slight increase in the TOC was the first sign of changes in lake conditions. This was followed by a first limited decline in oligotrophic diatom taxa and the disappearance of two oxyphilous chironomid taxa at the beginning of the twentieth century. The 1940s were a major turning point in recent lake history. Diatom assemblages and accumulation of well preserved planktonic organic matter in the sediment provide evidence of strong eutrophication. The absence of profundal chironomid communities reveals permanent hypolimnetic anoxia. From AD 1995 to 2006, the diatom assemblages suggest a reduction in nutrients, and a return to mesotrophic conditions, a result of improved wastewater management. However, no change in hypolimnion benthic conditions has been shown by either the organic matter or the subfossil chironomid profundal community. Our results emphasize the relevance of the paleolimnological approach for the assessment of reference conditions for modern lakes. Before AD 1900, the profundal Micropsectra-association and the Cyclotella dominated diatom community can be considered as the Lake Bourget reference community, which reflects the reference ecological state of the lake.
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Quality of life has been extensively discussed in acute and chronic illnesses. However a dynamic model grounded in the experience of patients in the course of transplantation has not been to our knowledge developed. In a qualitative longitudinal study, patients awaiting solid organ transplantation participated in semi-structured interviews: Exploring topics pre-selected on previous research literature review. Creative interview was privileged, open to themes patients would like to discuss at the different steps of the transplantation process. A qualitative thematic and reflexive analysis was performed, and a model of the dimensions constitutive of quality of life from the perspective of the patients was elaborated. Quality of life is not a stable construct in a long lasting illness-course, but evolves with illness constraints, treatments and outcomes. Dimensions constitutive of quality of life are defined, each of them containing different sub-categories depending on the organ related illness co-morbidities and the stage of illness-course.
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BACKGROUND AND OBJECTIVES: Evaluation of glomerular hyperfiltration (GH) is difficult; the variable reported definitions impede comparisons between studies. A clear and universal definition of GH would help in comparing results of trials aimed at reducing GH. This study assessed how GH is measured and defined in the literature. DESIGN, SETTING, PARTICIPANTS, & MEASUREMENTS: Three databases (Embase, MEDLINE, CINAHL) were systematically searched using the terms "hyperfiltration" or "glomerular hyperfiltration". All studies reporting a GH threshold or studying the effect of a high GFR in a continuous manner against another outcome of interest were included. RESULTS: The literature search was performed from November 2012 to February 2013 and updated in August 2014. From 2013 retrieved studies, 405 studies were included. Threshold use to define GH was reported in 55.6% of studies. Of these, 88.4% used a single threshold and 11.6% used numerous thresholds adapted to participant sex or age. In 29.8% of the studies, the choice of a GH threshold was not based on a control group or literature references. After 2004, the use of GH threshold use increased (P<0.001), but the use of a control group to precisely define that GH threshold decreased significantly (P<0.001); the threshold did not differ among pediatric, adult, or mixed-age studies. The GH threshold ranged from 90.7 to 175 ml/min per 1.73 m(2) (median, 135 ml/min per 1.73 m(2)). CONCLUSION: Thirty percent of studies did not justify the choice of threshold values. The decrease of GFR in the elderly was rarely considered in defining GH. From a methodologic point of view, an age- and sex-matched control group should be used to define a GH threshold.
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OBJECTIVES: This study aimed to characterize myocardial infarction after percutaneous coronary intervention (PCI) based on cardiac marker elevation as recommended by the new universal definition and on the detection of late gadolinium enhancement (LGE) by cardiovascular magnetic resonance (CMR). It is also assessed whether baseline inflammatory biomarkers are higher in patients developing myocardial injury. BACKGROUND: Cardiovascular magnetic resonance accurately assesses infarct size. Baseline C-reactive protein (CRP) and neopterin predict prognosis after stent implantation. METHODS: Consecutive patients with baseline troponin (Tn) I within normal limits and no LGE in the target vessel underwent baseline and post-PCI CMR. The Tn-I was measured until 24 h after PCI. Serum high-sensitivity CRP and neopterin were assessed before coronary angiography. RESULTS: Of 45 patients, 64 (53 to 72) years of age, 33% developed LGE with infarct size of 0.83 g (interquartile range: 0.32 to 1.30 g). A Tn-I elevation >99% upper reference limit (i.e., myocardial necrosis) (median Tn-I: 0.51 μg/l, interquartile range: 0.16 to 1.23) and Tn-I > 3× upper reference limit (i.e., type 4a myocardial infarction [MI]) occurred in 58% and 47% patients, respectively. LGE was undetectable in 42% and 43% of patients with periprocedural myocardial necrosis and type 4a MI, respectively. Agreement between LGE and type 4a MI was moderate (kappa = 0.45). The levels of CRP or neopterin did not significantly differ between patients with or without myocardial injury, detected by CMR or according to the new definition (p = NS). CONCLUSIONS: This study reports the lack of substantial agreement between the new universal definition and CMR for the diagnosis of small-size periprocedural myocardial damage after complex PCI. Baseline levels of CRP or neopterin were not predictive for the development of periprocedural myocardial damage.