Recherche et analyse d'étoiles naines blanches chimiquement stratiées dans le Sloan Digital Sky Survey

Ce mémoire présente une recherche détaillée et une analyse des étoiles naines blanches hybrides chimiquement stratifiées dans le Sloan Digital Sky Survey (SDSS). Une seule étoile stratifiée, PG 1305-017, était connue avant notre recherche. L'objectif principal est de confirmer l'existence de plusieurs nouvelles étoiles stratifiées. Pour ce faire, il a fallu dans un premier temps développer une nouvelle génération de modèles d'atmosphère à partir de ceux de Bergeron et al. (1991) et Tremblay & Bergeron (2009). Nous y avons ajouté l'opacité de toutes les raies d'hélium et les calculs nécessaires pour tenir compte de la stratification chimique de l'atmosphère, où une mince quantité d’hydrogène flotte en équilibre diffusif au-dessus d’une enveloppe massive d’hélium. En parallèle, nous avons aussi calculé des modèles standards, chimiquement homogènes. Ensuite, nous avons sélectionné des naines blanches chaudes (Teff > 30,000 K) de type spectral hybride (traces d'hélium et d'hydrogène) parmi les ~38,000 naines blanches répertoriées dans le SDSS. Un total de 52 spectres d'étoile a été retenu dans notre échantillon final. La technique spectroscopique, c'est-à-dire l'ajustement des raies spectrales des modèles sur un spectre observé, a été appliquée à toutes les étoiles de notre échantillon. Nous avons ainsi mesuré la température effective, la gravité de surface et la composition chimique de l'atmosphère de ces étoiles. Par l'ajustement simultané de modèles stratifiés et homogènes, nous avons aussi pu déterminer si les étoiles étaient stratifiées ou non. Nous identifions ainsi 14 naines blanches stratifiées. Nous tirons de ces résultats plusieurs conclusions sur les processus physiques expliquant la présence d'hélium dans l'atmosphère.

Recherche et analyse d'étoiles naines blanches chimiquement stratiées dans le Sloan Digital Sky Survey

Ce mémoire présente une recherche détaillée et une analyse des étoiles naines blanches hybrides chimiquement stratifiées dans le Sloan Digital Sky Survey (SDSS). Une seule étoile stratifiée, PG 1305-017, était connue avant notre recherche. L'objectif principal est de confirmer l'existence de plusieurs nouvelles étoiles stratifiées. Pour ce faire, il a fallu dans un premier temps développer une nouvelle génération de modèles d'atmosphère à partir de ceux de Bergeron et al. (1991) et Tremblay & Bergeron (2009). Nous y avons ajouté l'opacité de toutes les raies d'hélium et les calculs nécessaires pour tenir compte de la stratification chimique de l'atmosphère, où une mince quantité d’hydrogène flotte en équilibre diffusif au-dessus d’une enveloppe massive d’hélium. En parallèle, nous avons aussi calculé des modèles standards, chimiquement homogènes. Ensuite, nous avons sélectionné des naines blanches chaudes (Teff > 30,000 K) de type spectral hybride (traces d'hélium et d'hydrogène) parmi les ~38,000 naines blanches répertoriées dans le SDSS. Un total de 52 spectres d'étoile a été retenu dans notre échantillon final. La technique spectroscopique, c'est-à-dire l'ajustement des raies spectrales des modèles sur un spectre observé, a été appliquée à toutes les étoiles de notre échantillon. Nous avons ainsi mesuré la température effective, la gravité de surface et la composition chimique de l'atmosphère de ces étoiles. Par l'ajustement simultané de modèles stratifiés et homogènes, nous avons aussi pu déterminer si les étoiles étaient stratifiées ou non. Nous identifions ainsi 14 naines blanches stratifiées. Nous tirons de ces résultats plusieurs conclusions sur les processus physiques expliquant la présence d'hélium dans l'atmosphère.

The relationship between changes in cardiovascular function and changes in VO2peak following SIT

Thesis (Master, Kinesiology & Health Studies) -- Queen's University, 2016-09-27 19:34:16.86

The J1030 field: a new window on early large scale structures and faint radio-galaxy populations

The correlations between the evolution of the Super Massive Black Holes (SMBHs) and their host galaxies suggests that the SMBH accretion on sub-pc scales (active galactice nuclei, AGN) is linked to the building of the galaxy over kpc scales, through the so called AGN feedback. Most of the galaxy assembly occurs in overdense large scale structures (LSSs). AGN residing in powerful sources in LSSs, such as the proto-brightest cluster galaxies (BCGs), can affect the evolution of the surrounding intra-cluster medium (ICM) and nearby galaxies. Among distant AGN, high-redshift radio-galaxies (HzRGs) are found to be excellent BCG progenitor candidates. In this Thesis we analyze novel interferometric observations of the so-called "J1030" field centered around the z = 6.3 SDSS Quasar J1030+0524, carried out with the Atacama large (sub-)millimetre array (ALMA) and the Jansky very large array (JVLA). This field host a LSS assembling around a powerful HzRG at z = 1.7 that shows evidence of positive AGN feedback in heating the surrounding ICM and promoting star-formation in multiple galaxies at hundreds kpc distances. We report the detection of gas-rich members of the LSS, including the HzRG. We showed that the LSS is going to evolve into a local massive cluster and the HzRG is the proto-BCG. we unveiled signatures of the proto-BCG's interaction with the surrounding ICM, strengthening the positive AGN feedback scenario. From the JVLA observations of the "J1030" we extracted one of the deepest extra-galactic radio surveys to date (~12.5 uJy at 5 sigma). Exploiting the synergy with the X-ray deep survey (~500 ks) we investigated the relation of the X-ray/radio emission of a X-ray-selected sample, unveiling that the radio emission is powered by different processes (star-formation and AGN), and that AGN-driven sample is mostly composed by radio-quiet objects that display a significant X-ray/radio correlation.

Cross-population radio galaxies as a test of the jet-accretion relationship

Radio galaxies (RGs) are extremely relevant in addressing important unknowns concerning the interaction among black hole accretion, radio jets, and the environment. In the classical scheme, their accretion rate and ejection of relativistic jets are directly linked: efficient accretion (HERG) is associated with powerful edge-brightened jets (FRIIs); inefficient accretion (LERG) is associated with weak edge-darkened jets (FRIs). The observation of RGs with an inefficient engine associated with edge-brightened radio emission (FRII-LERGs) broke this scheme. FRII-LERGs constitute a suitable population to explore how accretion and ejection are linked and evaluate the environment's role in shaping jets. To this aim, we performed a multiwavelength study of different RGs catalogs spanning from Jy to mJy flux densities. At first, we investigated the X-ray properties of a sample of 51 FRIIs belonging to the 3CR catalog at z<0.3. Two hypotheses were invoked to explain FRII-LERGs behavior: evolution from classical FRIIs; the role of the environment. Next, we explored the mJy sky by studying the optical-radio properties of hundreds of RGs at z<0.15 (Best & Heckman 2012 sample). FRII-LERGs appear more similar to the old FRI-LERGs than to the young FRII-HERGs. These results point towards an evolutive scenario, however, nuclear time scale changes, star population aging, and kpc-Mpc radio structure modification do not agree. The role of the Mpc environment was then investigated. The Wen et al. 2015 galaxy clusters sample, built exploiting the SDSS survey, allowed us to explore the habitat of 7219 RGs at z<0.3. Most RGs are found to live in outside clusters. For these sources, differences among RG classes are still present. Thus, the environment is not the key parameter, and the possibility of intrinsic differences was reconsidered: we speculated that different black hole properties (spin and magnetic field at its horizon) could determine the observed spread in jet luminosity.