992 resultados para chirurgie, hépato-biliaire, hépatectomie, complication, embolie
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1.1. La greffe de rein La greffe d'organes a révolutionné la médecine. De tout le temps elle a suscité les fantasmes et les rêves : la pratique est ancestrale ; elle remonte au 3ème siècle lorsque Saint Côme et Saint Damien réalisent pour la première fois une greffe de jambe de Maure sur un patient. Il faudra néanmoins attendre le 20ème siècle pour voir la transplantation se réaliser plus concrètement avec succès et se généraliser. A Vienne, en 1902, le Dr. Ulmann (1861-1937) pratique la toute première autogreffe de rein sur un chien. Il replace le rein de l'animal au niveau du cou, pratiquant une anastomose vasculaire. Depuis, les tentatives se multiplient et peu après le Dr. Von Decastello, pratique la première transplantation chien-chien. Par la suite, en associa- tion avec le Dr. Ulmann la première greffe entre un chien et une chèvre aura lieu, avec un certain succès. En effet, elle a permis à l'animal receveur de produire de l'urine. L'avancée majeure durant ce début de siècle fut le développement d'une nouvelle technique de suture vasculaire par le Dr. Carrel, qui obtiendra le prix Nobel en 1912. Son élève, le Dr. Jaboulay (1860-1913) a réalisé plusieurs tentatives de xénogreffes rénales. Il pratiquera en 1906 les deux premières xénogreffes en utilisant un cochon et une chèvre comme donneurs. Le greffon fut respectivement placé au niveau de la cuisse et du bras des patients. La fonction rénale durera une heure. En 1909 Ernest Unger (1875-1938) transplanta un rein de fox-terrier sur un boxer, avec une production d'urine pendant 14 jours. Durant la même année le Dr. Unger a pratiqué une xénogreffe en transplantant un rein de nouveau né sur un babouin, cette intervention se terminant par la mort de l'animal. Un autre essai de greffe singe à humain, pratiqué sur une femme mourant de défaillance rénale, a fait comprendre à Unger qu'il y a des barrières biologiques dans la transplantation, mais que la greffe rénale est techniquement faisable. En 1914, J.B. Murphy découvre l'importance de la rate et de la moelle osseuse dans la réponse immune. En 1933 et 1949 en Ukraine, les premières allogreffes humaines de reins sont pratiquées par le chirurgien soviétique Yu Yu Voronoy. Malheureuse- ment aucune fonction rénale des greffons n'a été observée. Après une période de « stagnation scientifique » générale qui durera à peu près 10 ans, l'intérêt pour la transplantation refait surface dans les années 1950. Deux équipes de chirurgien se forment : une à Boston et l'autre à Paris. De nombreux cas d'allogreffes humaines sans immunosuppression sont documentés de 1950 à 1953. Malheureusement chaque opération aboutit à un échec, ceci dû aux phénomènes du rejet. M. Simonsen et WJ. Dempster découvrent qu'un mécanisme immun est à la base du rejet. Ils établissent aussi que la position pelvienne était meilleure que la position plus superficielle. Grâce aux découvertes dans le domaine du rejet et les nombreux progrès techniques, une allogreffe entre vrais jumeaux est pratiquée à Boston en 1954. L'opération est un succès total et permet de contrer toutes les hypothèses négatives avancées par certains groupes de travail. Depuis 1948, de nombreux travaux dans le domaine de l'immunosuppression ont été entrepris. La découverte de l'action immunosuppressive de la cortisone permet son instauration dans le traitement anti-rejet, malheureusement avec peu de succès. En effet, l'irradiation totale reste la méthode de choix jusqu'en 1962, date de l'apparition de l'Azaothioprine (Imuran®). La découverte de l'Azaothioprine, permet d'avancer de nouvelles hypothèses concernant le rejet : en évitant le rejet post-opératoire aigu, une protection et une adaptation au receveur pourraient être modulées par l'immunosuppression. Dans les années 1960, l'apparition des immunosuppresseurs de synthèse permet de développer de nouvelles lignes de traitement. Le Dr.Starzl et ses collègues, découvrent l'efficacité d'un traitement combiné de Prednisone et d'Azathioprine qui devient alors le standard d'immunosuppression post greffe durant cette période. Les années 60 et 70 sont des années d'optimisme. La prise en charge des patients s'améliore, le développement de la dialyse permet de maintenir en vie les patients avant la greffe, les techniques de conservation des organes s'améliorent, la transplantation élargit son domaine d'action avec la première greffe de coeur en 1968. Le typage tissulaire permet de déterminer le type d'HLA et la compatibilité entre le re- ceveur et le donneur afin de minimiser les risques de rejet aigu. Les années 1970 se caractérisent par deux amélioration majeures : celle du typage HLA-DR et l'apparition des inhibiteurs de la calcineurine (Cyclosporine A). Ce dernier restera l'agent de premier choix jusqu'aux alentours des années 1990 où apparaissaient de nouveaux immunosuppresseurs, tels que les inhibiteurs mTOR (siroli- mus) et les inhibiteurs de l'inosine monophosphate déshydrogénase (mycophénolate mofétil), par exemple. En conclusion, la transplantation rénale a été une des premières transplantations d'organes solides pratiquées sur l'homme avec de nombreux essais cliniques impliquant une multitude d'acteurs. Malgré des périodes de hauts et de bas, les avancements techniques ont été notables, ce qui a été très favorable en terme de survie pour les patients nécessitant une greffe. 1.2. Le lymphocèle La greffe rénale, comme toute autre acte chirurgical, comporte des risques et une morbidité spécifique. Le lymphocèle a la prévalence la plus élevée, qui peut aller de 0.6 à 51% 1-3 avec des variations entre les études. Le lymphocèle est défini comme une collection post opératoire de liquide lymphatique dans une cavité non épithélialisée et n'est pas causée par une fuite urinaire ou une hémorragie1, 4. Historiquement, le lymphocèle a été décrit pour la première fois dans la littérature médicale dans les années 1950, par Kobayashi et Inoue5 en chirurgie gynécologique. Par la suite Mori et al.6 en 1960 documentent la première série d'analyse de lymphocèles. En 1969 le lymphocèle est décrit pour la première fois par Inociencio et al.7 en tant que complication de greffe rénale. Sa pathogénèse n'est pas complètement élucidée, cependant plusieurs facteurs de risque ont été identifiés tels que : la ligature inadéquate des vaisseaux lymphatiques lors de la dissection des vaisseaux iliaques du donneur et de la préparation du greffon, le BMI, les diurétiques, l'anticoagulation (héparine), les hautes doses de stéoïdes, certains agents immunosuppresseurs (sirolimus), le diabète, les problèmes de cicatrisation, une hypoalbuminémie, une chirurgie rétropéritonéale préalable et le rejet aigu de greffe. (Tableau 1) Une symptomatologie peut être présente ou absente : elle découle directement de la localisation et de la taille de la collection8, 9, 10. Lorsqu'on se trouve devant un tableau de lymphocèle asymptomatique, la découverte se fait de manière fortuite lors d'un contrôle de suivi de greffe11, 12 cliniquement ou par échographie. En cas de lymphocèle non significatif cela ne requiert aucun traitement. Au contraire, lorsqu'il atteint une certaines taille il provoque un effet de masse et de compression qui provoque la symptomatologie. Cette dernière est peu spécifique et apparait en moyenne entre 2 semaines et 6 mois 13 après la greffe. Le patient va se présenter avec un tableau pouvant aller de la simple douleur abdominale en passant par un oedème du membre inférieur ou, dans de plus rares cas, une thrombose veineuse profonde sera le seul signe consécutif au lymphocèle14, 15. La plupart du temps on observera des valeurs de créatinine élevées, signant une souffrance rénale. Le diagnostic du lymphocèle peut se faire selon plusieurs techniques. La plus utilisée est la ponction à l'aiguille fine sous guidage ultrasonographique4. L'analyse du liquide ponctionné permet de différencier un lymphocèle d'un urinome. Les autres techniques existantes sont : la ponction après injection de carmin d'indigo15, un pyelogramme intraveineux et un lymphangiogramme16, le CT-Scan ou l'IRM15. Le dosage sanguin d'IL6 et IL8 est parfois utilisé pour déterminer si le lymphocèle est infecté.15 Suite à l'apparition d'une collection symptomatique; le rein transplanté peut être dans une situation à risque pour laquelle un traitement doit être entrepris. A l'heure actuelle, il n'existe pas de solution universelle dans la prévention et le traitement de ce type de complication. Les solutions sont multiples et dépendent principalement de la localisation et de la taille de la collection. Pendant de nombreuses années, le seul traitement du lymphocèle a été celui de l'aspiration percutanée simple. Cette dernière conduit cependant à un taux de récidive de presque 100%.17 Cette technique reste une solution utilisée principalement à visée diagnostique18, 19, 20, 21 ou pour soulager les patients à court terme15. Pour améliorer l'efficacité de cette technique on a fait appel à des agents sclérosants comme l'éthanol, la povidone-iodine, la tétracycline, la doxycycline ou de la colle de fibrine. Des complications chirurgicales ont cependant été rapportées, pouvant aller jusqu'au rejet de greffe22. La fenestration par laparoscopie a été décrite pour la première fois en 1991 par McCullough et al.23 Cette technique reste, de nos jours, la technique la plus utilisée pour le traitement du lymphocèle. Elle a de nombreux avantages : un temps de convalescence court, des pertes de sang minimes et une réalimentation rapide24, 25. On constate en outre la quasi absence de récidives après traitement11, 26. L'évaluation radiologique est très importante, car la marsupialisation par laparoscopie est limitée par l'emplacement et le volume de la collection. Ainsi, on évitera ce type de traite- ment lorsque la collection se situera postérieurement, à proximité de la vessie, de l'uretère ou du hile rénal. Dans ces situations, la laparotomie s'impose malgré l'augmentation de la morbidité liée à cette technique24. Actuellement on cherche à trouver une technique universelle du traitement des lymphocèles avec la chirurgie la moins invasive possible et le taux de récidive le plus faible possible. Malgré ses li- mites, la fenestration par laparoscopie apparaît comme une très bonne solution. Cette étude consiste en une évaluation rétrospective des traitements chirurgicaux de cette complication post-opératoire de la greffe rénale au CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) de 2003 à 2011. Le but est de recenser et analyser les différentes techniques que l'on observe actuellement dans la littérature et pouvoir ainsi proposer une technique idéale pour le CHUV.
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Résumé Introduction: La plupart des études disponibles sur la chirurgie colorectale par laparoscopie concernent des patients hautement sélectionnés. Le but de cette étude est d'analyser les résultats à court et à long terme de l'ensemble des patients traités dans un service de chirurgie générale. Méthodes: Il s'agit d'une analyse rétrospective d'un registre prospectif interne au service, dans lequel tous les patients consécutifs opérés pour la première fois du colon et du rectum entre mars 1993 et décembre 1997 ont été enregistrés. Les informations concernant le suivi ont été collectées par questionnaire. Résultats: Un total de 187 patients ont été opérés par laparoscopie et 215 patients par chirurgie ouverte durant la période d'étude. Les informations concernant le suivi ont pu être collectées dans 95% des cas avec une évolution de 1-107 mois (médiane 59 mois), respectivement de 1-104 mois (médiane 53 mois). Une conversion fut nécessaire dans 28 cas (15%) mais ceux-ci restent inclus dans le groupe laparoscopie pour l'analyse par intention de traitement. Dans le groupe laparoscopie, les opérations ont duré plus longtemps (205 vs 150 min, p<0.001) mais l'hospitalisation a été plus courte (8 vs 13 jours, p<0.001). La reprise du transit a été plus rapide après laparoscopie, mais uniquement après intervention sur le colon gauche (3 vs 4 jours, p<0.01). Cependant, la sélection préopératoire (nombre plus élevé d'urgences et de patients avec un risque anesthésiologique élevé dans le groupe de la chirurgie ouverte) a été favorable à la laparoscopie. Le taux de complications (global ainsi que pour chaque complication chirurgicale) a été similaire dans les deux groupes, avec un taux global de 20% environ. Conclusions: Malgré une sélection favorable des cas, uniquement très peu d'avantages à la laparoscopie sur la chirurgie ouverte ont pu être observés. Abstract Background: Most studies available on laparoscopic colorectal surgery focus on highly selected patient groups. The aim of the present study was to review short- and long-term outcome of everyday patients treated in a general surgery department. Methods: Retrospective review was carried out of a prospective database of all consecutive patients having undergone primary laparoscopic (LAP) or open colorectal surgery between March 1993 and December 1997. Follow-up data were completed via questionnaire. Results: A total of 187 patients underwent LAP resection and 215 patients underwent open surgery. Follow up was complete in 95% with a median of 59 months (range, 1-107 months) and 53 months (range, 1-104 months), respectively. There were 28 conversions (15%) in the LAP group and these remained in the LAP group in an intention-to-treat analysis. The LAP operations lasted significantly longer for all types of resections (205 vs 150 min, P<0.001) and hospital stay was shorter (8 vs 13 days, P<0.001). Recovery of intestinal function was faster in the LAP group, but only after left-sided procedures (3 vs 4days, P<0.01). However, preoperative patient selection (more emergency operations and patients with higher American Society of Anesthesiologists (ASA) score in the open group) had a major influence on these elements and favours the LAP group. Surprisingly, the overall surgical complication rate (including long-term complications such as wound hernia) was 20% in both groups with rates of individual complications also being comparable in both groups. Conclusion: Despite a patient selection favourable to the laparoscopy group, only little advantage in postoperative outcome could be shown for the minimally invasive over the open approach in the everyday patient.
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Is surgery for primary hyperparathyroidism easier when methylene blue (MB) is given preoperatively? This retrospective study compares the durations of interventions for primary hyperparathyroidism carried out after i.v. MB administration to those when no MB was given. Over a period of 20 years (June 1976 to December 1996), 175 consecutive patients (56 men and 119 women, with ages ranging from 16 to 92, mean 59.6) were operated upon for primary hyperparathyrodism; 55 were operated before February 1986--the period when BM was introduced routinely, and 120 after. Thirty-two other patients were excluded from the study: 14 had had a previous cervicotomy and 18 another procedure in addition to the parathyroidectomy (usually on the thyroid gland), two conditions which prolonged the time devoted to parathyroid identification and excision. Preoperative calcemia averaged 2.97 mmol/L (2.34 to 4.59) and mean preoperative PTH was equal to 2.6 times the upper normal limit (0.5 to 24.1). Both groups were similar for as age, sex, preoperative calcium and PTH, and histologies. Methylene blue was administered intravenously (5 mg/kg diluted in 500 cc of 5% glucose) over a period of time of one hour starting two hours prior to surgery. All 175 procedures were performed by two surgeons and duration of surgery was recorded from the anesthesiologist's notes. There were 149 adenomas (85%), 24 hyperplasias (14%), a combination of both in two, and unspecified in two others. Except for a case of acute lower back pain synchronous to the injection of the dye (which was immediately stopped), MB was well tolerated. Mean duration for the 55 interventions performed without MB was 68 minutes (35 to 140, median 60), compared to 49 minutes for the 120 procedures carried out after MB had been given (20 to 155, median 45). Differences in operative, times were highly significant (p < 10(-6) and represented a gain of time of 27%. Surgery for primary hyperparathyroidism was significantly shorter when it was preceded by the administration of MB, a dye which facilitates the identification of pathologic parathyroid gland(s).
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In 2012, an innovative approach for staged in situ liver transection was proposed that could allow for even more aggressive major hepatectomies. Otherwise, after 25 years, laparoscopy became "traditional" and other minimally invasive techniques continue to be developed but their indications deserve further investigation. Less aggressive treatment in non-complicated diverticulitis becomes more popular, and even antibiotic treatment has been challenged by a randomized study. In colorectal oncology, local resection or observation only seems to become a valuable approach in selected patients with complete response after neo adjuvant chemoradiation. Finally, enhanced recovery pathways (ERAS) have been validated and is increasingly accepted for colorectal surgery and ERAS principles are successfully applied in other surgical fields.
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Introduction: L'évaluation de la fonction de l'épaule à l'aide de capteurscinématiques embarqués produit des mesures discriminatives etsensibles au changement. Cependant, la réalisation pratique reste tropcomplexe pour l'utilisation courante. L'objectif de cette étude était dedévelopper une méthode d'évaluation cinématique simplifié et efficace.Méthode : Une analyse secondaire a été effectuée sur les donnéesd'un score de référence, basé sur la réalisation de 7 mouvements.Trente-cinq patients ont été mesurés à l'aide d'accéléromètreset de gyroscopes en préopératoire, ainsi qu'à 3, 6 et 12mois après chirurgie de l'épaule. Les mouvements essentiels ontété identifiés à l'aide une analyse en composantes principales(ACP). Une méthode d'évaluation simplifiée a ensuite été élaboréeen effectuant des régressions multiples des mouvementssélectionnées versus le score de référence à 3 mois. Les résultatsdu score simplifié ont été comparés au score de référence paranalyse statistique (ANOVA à mesure double répétées, régressionlinéaire, taille de l'effet, limite de l'agrément et corrélationaux échelles cliniques).Resultats : Une composante d'élévation et une composante de rotationreprésentant plus de 62 % de la variance ont été identifiées.Des modèles simplifiés d'évaluation ont donc été calculés avec desrégressions multiples incluant des combinaisons de mouvementsde rotation et d'élévation : dos-tête, dos-abduction, dos-épaule, dosplafond.La comparaison du score de référence et des scores simplifiésmontrait à tous les stades : une relation fortement linéaire (R2> 0,96), une taille de l'effet comparable (d de Cohen 1,33 à 1,51 versus1,33 pour le score de référence) et une corrélation comparable avecles scores cliniques (r = 0,22 à 0,8). La différence entre les scoresse situait entre - 6,28 et + 2,78. La limite de l'agrément variait de 13à 24 %. Parmi les scores simplifiés, seul le score « dos-plafond » nemontrait pas de différence avec le score de référence pour l'interactiontemps*score (p > 0,5).Discussion-Conclusion : Un score cinématique de l'épaule comprenantuniquement deux mouvements a été développé. Plusieursmodèles de score simplifiés produisent des résultats comparablesau score de référence pour l'évaluation de groupes de patients. Lescore moyen « dos-plafond » présente un profil d'évolution dans letemps en relation étroite avec le score de référence. Par contre, ladiscordance des résultats entre le score de référence et les scoressimplifiés lors de mesures individuelles doit être prise en considérationavant une éventuelle application à des études de cas clinique.Implications : Cette nouvelle méthode d'évaluation présente desavantages pratiques pour l'évaluation objective de l'épaule. Cecipourrait favoriser l'utilisation de méthodes d'analyse informatiséedu mouvement en clinique et pour la recherche. Les résultats confirmentégalement que l'on peut obtenir une bonne appréciation de lafonction de l'épaule en demandant au patient de mettre la main dansle dos, puis de lever le bras.
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The evolution of visceral surgery is characterized by defining with ever increasing precision the real role of new techniques. Hernia repair, abdominal compartment syndrome, pancreatic and colorectal cancers, as well as haemorrhoids, confirm this reality. Although laparoscopy has clear indications in hernia repairs, many still prefer open approach. The abdominal compartment syndrome, now better understood thanks to laparoscopy, is increasingly important in intensive care. The role of laparoscopy for pancreatic and colorectal cancers is still limited. The development of minimally invasive techniques has led to a reduced morbidity of surgery for haemorrhoids and better results. The economic impact of new technologies must remain a primary concern.
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Steadily increasing since 1990, the use of psychoactive substances was expanded to new designer drugs (bath salts, spice) with so original still unknown pharmacological effects. At the beginning, the pleasure, first feeling, turns sometimes, in acute medical emergency and then, in some cases, in chronic diseases. Side expected or not desired effects, seen in emergency departments could be necrotizing gangrene among consumers Krokodil or dystonic reactions in consumers of Spice. Moreover, adulterants could increase the dangerosity of the substances. Searching a toxidrome helps to find the incrimining substance.
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Introduction : Il essentiel pour les patients, mais aussi pour l'utilisation appropriée des ressources médicales et financières, que les centres pédiatriques oncologiques de moindre envergure répondent de manière adéquate aux normes de soins et atteignent des résultats comparables à ceux des grands centres. Étant donné que l'impact économique des soins de santé est devenu un important modulateur des décisions politiques, il est urgent que les institutions abordent le sujet de la qualité en chirurgie pédiatrique oncologique, et fournissent des éléments pour appuyer ou modifier les lignes directrices existantes Patients et méthode : Par cette étude monocentrique rétrospective de 13 ans, nous avons analysé la qualité de la chirurgie pédiatrique de tumeurs abdominales ou thoraciques du Département Médico-Chirurgical du CHUV pratiquée sur 48 enfants. Afin d'y parvenir, nous avons choisi et analysé deux indicateurs de la qualité de ces soins. Le premier est la conformité de la pratique de ce service, avec les directives des protocoles de traitements internationaux. Le second paramètre étudié est la mesure du taux d'événements indésirables liés à la chirurgie du cancer observés dans notre population de patients. Résultats : La conformité avec les protocoles de traitement est très élevée avec un taux de 96%. L'incidence des événements indésirables liés à la chirurgie est de 34 patients sur 48 (66%). Les complications graves sont rares, avec 85% ne nécessitant pas plus qu'un traitement médical simple. Aucune mortalité chirurgicale n'a été identifiée. Conclusion : Nos données suggèrent que la planification méticuleuse de la chirurgie et l'exécution de celle-ci par des chirurgiens dédiés à l'oncologie pédiatrique, ainsi qu'une étroite collaboration avec des oncologues pédiatres sont des conditions essentielles à la qualité des soins apportés à ces patients. Dans ces conditions, même un centre d'oncologie pédiatrique de moindre envergure peut répondre aux normes établies par les grands centres internationaux.