940 resultados para apport de forces génétiques
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BACKGROUND: Human saphenous vein grafts are one of the salvage bypass conduits when endovascular procedures are not feasible or fail. Understanding the remodeling process that venous grafts undergo during exposure to arterial conditions is crucial to improve their patency, which is often compromised by intimal hyperplasia. The precise role of hemodynamic forces such as shear stress and arterial pressure in this remodeling is not fully characterized. The aim of this study was to determine the involvement of arterial shear stress and pressure on vein wall remodeling and to unravel the underlying molecular mechanisms. METHODS: An ex vivo vein support system was modified for chronic (up to 1 week), pulsatile perfusion of human saphenous veins under controlled conditions that permitted the separate control of arterial shear stress and different arterial pressure (7 mm Hg or 70 mm Hg). RESULTS: Veins perfused for 7 days under high pressure (70 mm Hg) underwent significant development of a neointima compared with veins exposed to low pressure (7 mm Hg). These structural changes were associated with altered expression of several molecular markers. Exposure to an arterial shear stress under low pressure increased the expression of matrix metalloproteinase (MMP)-2 and MMP-9 and tissue inhibitor of metalloproteinase (TIMP)-1 at the transcript, protein, and activity levels. This increase was enhanced by high pressure, which also increased TIMP-2 protein expression despite decreased levels of the cognate transcript. In contrast, the expression of plasminogen activator inhibitor-1 increased with shear stress but was not modified by pressure. Levels of the venous marker Eph-B4 were decreased under arterial shear stress, and levels of the arterial marker Ephrin-B2 were downregulated under high-pressure conditions. CONCLUSIONS: This model is a valuable tool to identify the role of hemodynamic forces and to decipher the molecular mechanisms leading to failure of human saphenous vein grafts. Under ex vivo conditions, arterial perfusion is sufficient to activate the remodeling of human veins, a change that is associated with the loss of specific vein markers. Elevation of pressure generates intimal hyperplasia, even though veins do not acquire arterial markers. CLINICAL RELEVANCE: The pathological remodeling of the venous wall, which leads to stenosis and ultimately graft failure, is the main limiting factor of human saphenous vein graft bypass. This remodeling is due to the hemodynamic adaptation of the vein to the arterial environment and cannot be prevented by conventional therapy. To develop a more targeted therapy, a better understanding of the molecular mechanisms involved in intimal hyperplasia is essential, which requires the development of ex vivo models of chronic perfusion of human veins.
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We describe the design, calibration, and performance of surface forces apparatus with the capability of illumination of the contact interface for spectroscopic investigation using optical techniques. The apparatus can be placed in the path of a Nd-YAG laser for studies of the linear response or the second harmonic and sum-frequency generation from a material confined between the two surfaces. In addition to the standard fringes of equal chromatic order technique, which we have digitized for accurate and fast analysis, the distance of separation can be measured with a fiber-optic interferometer during spectroscopic measurements (2 Å resolution and 10 ms response time). The sample approach is accomplished through application of a motor drive, piezoelectric actuator, or electromagnetic lever deflection for variable degrees of range, sensitivity, and response time. To demonstrate the operation of the instrument, the stepwise expulsion of discrete layers of octamethylcyclotetrasiloxane from the contact is shown. Lateral forces may also be studied by using piezoelectric bimorphs to induce and direct the motion of one surface.
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Introduction :¦Les fistules artério-veineuses distales, principalement adjointes à des pontages fémoro-distaux prothétiques, sont décrites dans la littérature depuis le début des années 80. Cette méthode adjonctive a été développée dans le but d'améliorer la perméabilité des pontages prothétiques et d'augmenter le taux de sauvetage de membre, mais son utilité reste controversée dans la littérature.¦Présentation de cas :¦Un homme de 68 ans, connu pour une maladie artérielle périphérique occlusive, ancien tabagique et traité pour une hyperlipidémie, comptabilise depuis 1992 de nombreuses interventions de revascularisation. En¦raison de l'occlusion à répétition d'un pontage aorto-fémoral profond, une 3ème thrombectomie est réalisée avec l'adjonction d'une FAV distale. Cela permettra de préserver le membre pendant plus de trois ans et une amputation finira par être pratiquée à mi-cuisse.¦Revue de la littérature :¦La littérature se rapportant à l'adjonction d'une fistule artério-veineuse à l'anastomose distale d'un pontage a été recherchée dans Pubmed. Les 12 articles parus depuis 1995 et qui concernent notre propos ont été consultés.¦Résultats :¦Le nombre de patients inclus dans les études comparatives est limité car la majorité des patients qui se présentent avec une ischémie critique de membre bénéficient d'une opération de revascularisation par pontage veineux ou de manière endovasculaire. C'est souvent dans le cas de patients ayant déjà subi de¦nombreuses interventions vasculaires et qui ne disposent plus de veines autologues adéquates pour un pontage que l'on utilise l'adjonction d'une fistule artério-veineuse. Selon notre revue de la littérature et les recommandations TASC I et II, l'addition d'une fistule artério-veineuse à l'anastomose distale d'un pontage n'offre pas d'avantage significatif en termes de perméabilité et de sauvetage de membre sur le¦long terme.¦Discussion :¦Néanmoins c'est une technique à retenir dans certaines situations¦d'ischémie critique, lorsque la perfusion distale (run-off) est mauvaise. Elle permet de reculer l'échéance de l'amputation majeure mais, elle ne prévient pas la répétition d'interventions vasculaires nécessaires pour sauver le membre sur le long terme, comme l'illustre notre cas.¦Conclusions :¦On peut dire que l'addition d'une fistule artério-veineuse à l'anastomose distale d'un pontage n'offre pas d'avantage significatif en termes de perméabilité et de sauvetage de membre sur le long terme. Néanmoins, c'est une bonne alternative à l'amputation primaire à considérer au cas par cas. Mais elle ne prévient pas la répétition d'interventions vasculaires nécessaires pour sauver le membre sur le long terme.
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Les parasites jouent un rôle clef dans l'évolution des comportements et des traits d'histoire de vie de leurs hôtes. Le parasitisme s'avère parfois dévastateur à l'échelle de population d'hôtes, et peut également altérer certains traits associés à la valeur sélective d'un individu infecté, tels que son succès reproducteur ou encore son taux de mortalité. La coévolution hôte/parasite, qui représente l'une des forces sélectives les plus puissantes dans l'évolution des organismes, peut également conduire les partenaires de l'association parasitaire à s'adapter localement à des environnements hétérogènes. Cette thèse porte sur l'étude de parasites aviaires, du genre Plasmodium, Haemopro- teus et Leucocytozoon (Haemosporidae), naturellement associés à différentes populations de mésanges charbonnières (Parus major) et d'hirondelles des fenêtres (Delichon ur- bicum). Dans un premier temps, nous avons cherché à déterminer comment se distribuent ces parasites au sein de différentes populations hôtes et si ces communautés de parasites sont structurées. Par la suite, la principale question à laquelle nous voulions répondre était de savoir comment ces parasites, et notamment après coexistence de plusieurs lignées génétiques d'Haemosporidae au sein dun même-individu (i.e. co-infection), affectent la physiologie et le succès de reproducteur des hôtes. Nos résultats suggèrent que la distribution des Haemosporidae est principalement gouvernée par la présence d'insectes vecteurs et que la persistance de l'infection chez les hôtes varie en fonction du genre d'Haemosporidae (Chapitre 1-2). Par ailleurs, nous avons trouvé que des lignées de parasite génétiquement distinctes peuvent avoir des effets contrastés sur leurs hôtes. Par exemple, les hôtes exhibent des différences de parasitémie marquées en fonction des lignées de parasites responsable de l'infection. De plus, le succès reproducteur ainsi que la charge parasitaire des mésanges infectées par Plasmodium ou Haemoproteus n'étaient pas affecté par l'infection simultanée avec Leucocytozoon (Chapitre 2-3). Dans le Chapitre 4, j'ai examiné la capacité immunitaire de mésanges charbonnières infectées par des hémosporidies. Les résultats n'ont pas été concluant, et je suggère fortement une réévaluation de ceux-ci dans de futures études. Les mésanges charbonnières ne semblent pas signaler leur statut infectieux par la coloration de leur plumage (Chapitre 5); toutefois, la coloration noire des plumes reflète l'état de stress oxydatif des mésanges, qui dépend lui-même de l'infection parasitaire. La coloration verte pourrait également indiquer la qualité des soins paxentaux délivrés par les mésanges adultes femelles à leurs petits, comme le suggère la corrélation que nous avons observée entre la masse des jeunes d'une nichée et la coloration de leur mère. Les hirondelles capturées en Algérie souffrent plus de l'infection que celles échantillon¬nées en Europe (Chapitre 6). Les similitudes observées entre les communautés de par¬asites affectant les populations européennes et celles des populations nord-africaines suggèrent que la transmission des parasites a lieu lors de la migration vers le sud. A l'instar de nos observations sur les mésanges dans les chapitres 2 et 3, les hirondelles co-infectées ne montrent pas d'altérations de leur condition physique. Cette thèse démontre qu'il existe, au sein des populations de mésanges charbonnières, des interactions antagonistes entre, d'une part, les parasites et leurs hôtes et d'autre part, entre différent parasites. Le résultat de ces interactions antagonistes varie en fonction des espèces et de la zone géographique considérée. Nous avons démontré que les interactions ne suivent pas toujours la théorie, puisque la coevolution qui, en suivant le concept de la virulence, devrait augmenter la charge parasitaire et diminuer la condition physique des hôtes, ne montre pourtant pas d'impact négatif sur les populations de mésanges. Nous pouvons maintenant concentrer nos efforts à la caractérisation des interactions antagonistes. De plus, grâce aux avancées des méthodes moléculaires, nous pouvons suivre et étudier en détails comment ces interactions se manifestent et quels sont leurs effets sur la condition physique des hôtes. - Parasites are key in shaping various behavioural and life-history traits of their hosts. The influence of parasitism on host populations varies from slight to devastating and might influence such parameters as mortality rates or reproductive success. Host-parasite coevolution is one of the most powerful selective forces in evolution and can lead to local adaptation of parasites and hosts in spatially structured environments. In this thesis, I studied haemosporidian parasites in different populations of great tits (Parus major) and house martins (Delichon urbicum). Firstly, I wanted to determine how parasites are distributed and if parasite communities are structured. The main question I wanted to address hereafter was how parasites, and specifically infection with multiple genera of parasites (i.e. co-infection) influenced host physiology and reproductive success. I found that parasite distribution is environmentally driven and could therefore be closely linked to vector prevalence; and that the stability of parasite infection over time is genus-dependent (Chapter 1 - 2). I further found that different haemosporidian lineages might interact differently with their hosts as parasitaemia was strongly lineage-specific and that the presence of Leucocytozoon parasites showed no correlation to Plasmodium or Haemoproteus parasitaemia, nor to great tit reproductive success (Chapter 2-3). In Chapter 4 I examined immune capacity of haemosporidian-infected great tits. The results proved inconclusive, and I strongly suggest re-evaluation hereof in future work. Great tits do not appear to signal parasite infection through plumage colouration (Chapter 5); however, infection did have a link to oxidative stress resistance which is strongly signalled through the black breast stripe, with darker males being more resistant and darker females less resistant. Females might incur different costs associated with darker stripes. This would allow reversal of signaling function. Green colouration could also serve as a cue for female provisioning quality as indicated by the strong correlation between colouration and chick body mass. Breeding house martins caught in Algeria suffer greater haemosporidian infection than European populations (Chapter 6). Similar parasite communities in European and North-African populations suggest transmission of parasites may occur during southward migration. Similarly to what was observed in great tits in Chapter 2 and 3, no relationship was found between parasite co-infection and Swiss house martin body condition. This thesis demonstrates that host-parasite and inter-parasite antagonistic interac¬tions exist in great tit populations. How these interactions play out is species dependent and varies geographically. I have demonstrated that interactions do not always follow the theory, as co-infection - which under the concept of virulence should increase parasitaemia and decrease body condition - showed no negative impact on great tit populations. We can now concentrate our efforts on characterising these antagonistic interactions, and with the advance in molecular methods, track and investigate how these interactions play out and what the effect on host fitness is.
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Comment aider professionnellement tout en respectant l'autre, sans être intrusif, sans faire à la place de l'autre? Il ne suffit pas de maîtriser son art comme par exemple celui du soutien psychosocial ou neuropsychologique, il est aussi essentiel de maîtriser l'art de l'intervention aidante. Par exemple, aider l'autre consiste souvent à permettre à l'autre d'apprendre quelque chose de nouveau pour qu'il se sente mieux, que ce soit au plan physique, affectif ou cognitif. Comment favoriser chez son client l'envie d'apprendre et de changer? Dans cet ouvrage, nous montrons que le paradigme cognitivo-comportemental est intéressant pour développer cet art de l'intervention aidante. En effet, cette approche est pour l'essentiel construite autour des notions d'apprentissage et d'adaptation: en particulier l'apprentissage de nouvelles façons d'agir, de penser et de se représenter le monde (Ladouceur et al. 2001; Fontaine et al. 1984; Cottraux, 2004). Nous montrons comment les outils utilisés dans l'approche cognitivo-comportementale peuvent aisément s'adapter dans des cadres professionnels fondés sur une relation d'aide mais autres que la psychothérapie. Des exemples concrets documentent comment utiliser ces outils.
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In this study, several new cutting edges for removal of ice from the roadway were tested in a series of closed road tests. These new cutting edges consisted of a variety of serrated shapes. The study also included measurement of ice scraping forces by in-service trucks. These trucks were instrumented in a similar manner as the truck used in the closed-road tests. Results from the closed-road and in-service tests were analyzed by two parameters. The first parameter is the scraping effectiveness, which is defined as the average horizontal force experienced by a cutting edge. The amount of ice scraped from the roadway is directly proportional to the magnitude of the scraping effectiveness. Thus an increase in scraping effectiveness indicates an increase in the amount of ice being scraped from the roadway. The second parameter is force angle, which is defined as tan to the -1 power [vertical force/horizontal force]. A combination of a minimal force angle and a maximized scraping effectiveness represents a case in which the maximal amount of ice is being removed from the pavement without an exceptionally large vertical force. Results indicate that each cutting edge produced a maximal scraping effectiveness with a testing configuration of a 15 deg blade angle and a 23,000 lb. download force. Results also indicate that each cutting edge produced a minimal force angle with a testing configuration of a 15 deg blade angle and a 10,000 lb. download force. Results from the in-service trucks produced similar data and also similar trends within the data when compared to the results of the closed-road tests. This result is most important, as it suggests that the closed-road tests do provide an accurate measure of ice scraping forces for a given blade and configuration of that blade. Thus if the closed-road tests indicate that certain blades perform well, there is now excellent reason to conduct full scale tests of such blades.
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Phosphate (Pi) acquisition of crops via arbuscular mycorrhizal (AM) symbiosis acquires increasing importance due to the limited rock Pi reserves and the demand for environmentally sustainable agriculture. However, the symbiotic Pi uptake machinery has not been characterized in any monocotyledonous plant species. Among these, rice is the primary staple food for more than half of the human population and thus central for future food security. However, the relevance of the AM symbiosis for rice Pi nutrition is presently unclear. Here, we show that 70% of the overall Pi acquired by rice is delivered via the symbiotic route. To better understand this pathway we combined genetic, molecular and physiological approaches to determine the specific functions of the two rice Pi transporters, PT11 and PT13, which are expressed only during AM symbiosis. The PT11 lineage of proteins is present in mono- and dicotyledons whereas PT13, while found across the Poaceae, is absent from dicotyledons. Surprisingly, mutations in either PT11 or PT13 affected fungal colonization and arbuscule formation demonstrating that both genes are essential for AM symbiosis between rice and Glomus intra.rad.ices. Importantly, for symbiotic Pi uptake, only PT11 is necessary and sufficient. We found that mycorrhizal rice, remarkably, received almost all Pi via the symbiotic route. Such dominating mycorrhizal Pi uptake was found in plants grown under controlled conditions as well as in field soils, suggesting that the AM symbiosis is relevant for the Pi nutrition of field grown rice. Development of smaller arbuscules in PT11 mutants suggested that symbiotic Pi signaling is required for fungal nourishment by the plant. However, co-culture of mutant with wild type nurse plants did not restore normal arbuscule size in mutant roots, indicating that other factors than malnutrition accounted for the altered arbuscule phenotype. Surprisingly, the loss of PT13 did not affect symbiotic Pi uptake although it impacted arbuscule morphology, suggesting that PT13 is involved in signaling during arbuscule development. However, induction of PT13 was not only monitored in arbusculated cells but also in inner cortex cells of non-inoculated roots of plants grown under high Pi fertilization conditions. According to preliminary observations, PT13 localized at the tonoplast in arbusculated and non-arbusculated cells, suggesting that it might be involved in transporting Pi into the vacuole, possibly for maintaining cellular Pi homeostasis. The further investigation showed that fungal colonization level was significantly affected in the crown roots of two ptlS mutant alleles, but not in large lateral roots, implying the possible role of PT13 for maintaining Pi homeostasis in the crown roots. - L'acquisition de phosphate (Pi) par les plantes cultivées s'effectue grâce à une symbiose mycorhizienne arbasculaire (AM). L'étude de cette symbiose devient fondamentale puisque d'une part, les réserves en phosphate minéral sont limitées, et, d'autre part, la demande pour une agriculture écologiquement soutenable se renforce. La machinerie d'absorption symbiotique du phosphate n'est cependant pas encore élucidée chez les plantes monocotylédones. Parmi celles-ci, le riz occupe une place primordiale. Aliment de base pour plus de la moitié de la population mondiale, il revêt de ce fait une dimension essentielle en termes de sécurité alimentaire. Pourtant, l'importance de la symbiose AM chez le riz dans le processus d'acquisition du phosphate n'est, encore de nos jours, que peu comprise. Dans cette étude, nous montrons que 70% du phosphate acquis par le riz est mis à disposition de la plante grâce à la symbiose AM. Afin de mieux comprendre ce mécanisme, nous avons employé des approches physiologiques et génétiques nous permettant de déterminer les fonctions spécifiques de deux transporteurs de Pi, PT11 et PT13, présents chez le riz et exprimés uniquement durant la symbiose AM. La famille de gènes à laquelle appartient PT11 est présente chez les monocotylédones ainsi que chez les dicotylédones tandis que PT13, bien que retrouvé au sein des Poaceae, est absent chez les dicotylédones. Etonnamment, des versions mutées de PT11 ou de PT13 affectent la colonisation par le champignon endo-mycorhizien ainsi que la formation d'arbuscules, démontrant l'importance de ces deux gènes dans la symbiose AM entre le riz et Glomus intraradices. Il est à noter que seul PT11 se révèle nécessaire et suffisant pour l'apport de Pi grâce à la symbiose. Nous avons observé que la presque totalité du phosphate dont dispose le riz lors d'une symbiose AM provient du champignon. De telles proportions ont été observées tant chez des plantes cultivées en conditions contrôlées que chez des plantes cultivées dans les champs. Cela suggère l'importance de la symbiose AM dans le processus d'acquisition du Pi chez le riz cultivé à l'extérieur. Le développement d'arbuscules plus petits chez le mutant PT11 tend à montrer qu'une voie signalétique impliquant le Pi symbiotique est nécessaire pour l'entretien du champignon par la plante. Toutefois, une co-culture du mutant avec des plantes sauvages ne permet pas de restaurer des arbuscules de taille normale dans les racines du mutant. Ce résultat indique le rôle de facteurs autres que la malnutrition aboutissant à la formation d'arbuscules altérés. Si la perte de PT13 n'affecte pas l'acquisition de phosphate symbiotique, la morphologie de l'arbuscule est, quant à elle, modifiée. Ceci suggère un rôle de PT13 durant le développement de l'arbuscule. Or, l'induction de PT13 est non seulement détectée dans des cellules contenant des arbuscules mais également dans des cellules du cortex, ceci chez des plantes cultivées sans champignon mais dans des conditions de fortes concentrations en engrais phosphaté. En accord avec des observations précédentes, PT13 est localisé au niveau du tonoplaste des cellules contenant ou non des arbuscules. Ceci suggère que PT13 pourrait être impliqué dans le transport du Pi vers la vacuole, éventuellement pour maintenir une certaine homéostasie du phosphate. Dans cette étude, nous démontrons également que le niveau de colonisation par le champignon est affecté de manière significative dans les racines principales des deux allèles du mutants ptl3, mais pas dans les grosses racines latérales. Cela impliquerait un rôle possible de PT13 dans le maintien de l'homéostasie du phosphate dans les racines principales. RESUME POUR UN LARGE PUBLIC Le phosphate (Pi), l'un des éléments minéraux essentiel au développement des plantes, se trouve généralement en faible quantité dans le sol, limitant ainsi la croissance des plantes. Le rendement de la production agricole dépend dès lors de l'addition d'engrais contenant du phosphate inorganique (Pi), obtenu à partir de ressources minières riches en phosphate. Or, ces ressources devraient être épuisées d'ici la fin du siècle. Les racines des plantes possèdent des transporteurs de phosphate efficaces leur permettant d'acquérir rapidement le Pi présent dans le sol. Comme le Pi s'avère immobile dans le sol, l'absorption rapide par les racines crée des zones pauvres en Pi autour des systèmes racinaires. Pour surmonter cet obstacle, les plantes ont développé une symbiose avec des champignons endomycorhiziens, la symbiose mycorhizienne arbusculaire (AM). Cette association leur donne accès à d'autres ressources en phosphate puisque le mycélium de ces champignons se développe sur une surface 100 fois supérieure à celle des racines. Cela augmente considérablement la surface de nutrition, dépassant ainsi la zone appauvrie en Pi. Le phosphate, transporté grâce au champignon jusqu'à l'intérieur des racines, est fourni à la plante par le biais de structures établies à l'intérieur des cellules végétales, appelées arbuscules. De leur côté, les plantes possèdent des transporteurs spécifiques afin de recevoir le Pi fourni par les champignons. A l'heure actuelle, la machinerie nécessaire à cette absorption a été uniquement décrite chez des plantes dicotylédones. Or, comprendre l'apport de phosphate par les champignons mycorhiziens s'avère particulièrement pertinent dans le cas des espèces monocotylédones cultivées telles que les céréales. Ces dernières constituent en effet la majeure partie de l'alimentation humaine. Parmi les céréales, le riz demeure l'aliment de base de la population mondiale, d'où son importance en terme de sécurité alimentaire. Durant mon travail de thèse, j'ai identifié et caractérisé le transporteur du riz impliqué dans l'apport de phosphate par ce type de symbiose AM. J'ai également démontré que le riz, lorsqu'il vit en symbiose, bénéficie de la presque totalité du Pi transporté par le champignon. Environ 40% de la production globale de riz est cultivée dans des conditions permettant la symbiose avec des mycorhizes arbusculaires. Les variétés de riz adaptées à ces conditions aérobiques deviennent des alternatives favorables aux cultivars actuels nécessitant une forte irrigation. Elles se révèlent en effet plus tolérantes aux pénuries d'eau et permettent l'utilisation de pratiques agricoles moins intensives. Les données présentées dans cette étude enrichissent nos connaissances concernant l'absorption du phosphate chez le riz grâce à la symbiose AM. Ces connaissances peuvent s'avérer décisives pour le développement de cultivars du riz plus adaptés à une agriculture écologiquement soutenable.
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SYNERCID ALONE IN A RAT MODEL OF EXPERIMENTAL ENDOCARDITIS: Trials conducted using 2 injections daily showed that animals infected with meti-R resistant Staphylococcus aureus strains sensitive to erythromycin were cured in 3 days. The same is not true for infections caused by C-MLSB-R staphylococci. The daily dose cannot be increased due to the venous toxicity of Synercid, leading to the idea of testing Synercid in combination with other antibiotics. IN VITRO STUDIES: Several antibiotics have been tested in combination with Synercid. Several beta-lactams have been shown to exhibit an additive or synergetic effect on a collection of meti-R and meti-S S. aureus strains. IN VIVO STUDIES: In animals infected with C-MLSB-R meti-R S. aureus, the combination Synercid + cefepime increases the activity of cefipime and prevents selection of beta-lactam highly resistant strains. The results obtained with the Synercid + cefpirome combination are even more eloquent. Finally, Synercid, alone or in combination with these 2 cephalosporins, does not select resistant strains.