949 resultados para Tradition populaire
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Voici rassemblées en un ouvrage les philosophies, les origines et les filiations du Yoga, plus particulièrement du Raja-Yoga, dans une vision plurielle et chronologique. Le lecteur au fil des textes sélectionnés prend conscience des moyens extraordinaires et exigeants développés par les sages de l'Inde pour répondre aux questions universelles du sens de la vie et de sa finalité. À l'opposé de l'esprit occidental, qui s'appuie sur la dialectique pour explorer le monde, le Yoga se défie du seul intellect, et privilégie l'expérience de soi. Les témoignages et les révélations d'êtres spirituels, tels que Patanjali, Vivekananda ou Ram Chandra, montrent que le chemin de la connaissance passe par soi, le chercheur étant à la fois l'objet de l'expérience, l'observateur et la conscience transformée. S'adressant à chacun de nous dans sa quête de sens et de vérité, le Raja-Yoga est une science, une méthode de réalisation de soi vivante qui, tout en s'inscrivant dans une tradition religieuse et philosophique, reste libre d'évoluer et de répondre aux besoins de l'homme à chaque époque. Ce coffret a eu pour désir de mettre à disposition d'un public occidental la spiritualité de l'Inde vue par elle-même, sous l'angle du Raja-Yoga. L'intérêt porté par des universitaires occidentaux à cette démarche a contribué à mettre en valeur l'apport remarquable des chercheurs indiens, praticiens et érudits, autour d'un sujet sur lequel il n'existait pas d'étude approfondie. Pour la première fois, le Raja-Yoga révèle sa noblesse et son efficacité dans sa dimension de science spirituelle ouverte à tous.
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According to Literature and Film studies and from the point of view of the influence of Classical Tradition on Western Culture -Classical Greek Tradition, in this case-, this article is an accurate analysis of the inevitable -to a certain degree- screenwriters betrayals regarding the literary texts that they adapt. However, in spite of being practically inevitable, Dr. Pau Gilabert Barberà indicates which are in his opinion the limits beyond which Ivory/Hesketh-Harvey should have not gone in order not to dilute the Hellenic temper of E. M. Forster's Maurice.
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The title of this brief article quite clearly illustrates its aims and evident limitations. In principle, a search for a Greek basis of the misogynist content of Andreas Capellanus's De amore is likely to lead researchers to focus on analysis of the sources -Greek sources, of course. However, there is no doubt that Ovid, the most frequently quoted ancient author, in this case the structural source, above all his Ars Amatoria, Remedia Amoris and Heroides, which is quite logical in light of the remarkable presence and influence of Ovid's works throughout that time. There was also a good knowledge of the works of Cicero, Virgil, Horace and Juvenal. However, other classical authors, even the Greeks -those who were known then-, were undoubtedly read in the schools, but the knowledge of their works was certainly superficial. Furthermore, given the scholastic method followed in De amore, it would be absurd not to consider the use of many quotations that appeared in the Compendia and in handbooks of religious instruction.
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Avant-propos : Cette étude a pour objet la rémunération du notaire suisse indépendant (notaire latin) sous ses différentes formes. L'organisation suisse de la fonction notariale est telle que tous les cantons ne connaissent pas nécessairement une organisation comparable à celle que l'on retrouve en Romandie, à savoir une délégation de l'activité ministérielle (activité officielle du notaire) à une personne physique indépendante qui exerce le ministère notarial pour son propre compte et sous sa propre responsabilité. Ainsi, certains cantons de Suisse alémanique ont-ils confié l'instrumentation des actes authentiques à des fonctionnaires (notariat d'Etat) ou ont-ils partagé les fonctions ministérielles entre des fonctionnaires d'une part, et des indépendants, d'autre part (notariat mixte). Une minorité de cantons n'ont pas même de corps notarial organisé. Nous concentrons notre examen sur la rémunération des notaires indépendants et laissons volontairement de côté les autres systèmes d'organisation de la fonction notariale. Celui du notariat d'Etat en particulier, où l'officier public n'est pas le créancier de la prétention pécuniaire découlant de l'exercice du ministère ; cette qualité appartient à la collectivité publique qui l'emploie et le rémunère au moyen d'un salaire. Les règles applicables à la rémunération du notaire d'Etat se confondent alors avec celles des autres fonctionnaires et ne justifient probablement pas d'examen particulier en dehors des études qui seraient consacrées à la rémunération des membres de la fonction publique. Par ailleurs, notre étude comparative se limite aux législations cantonales ayant adopté un notariat purement latin, bien que l'on retrouve également des officiers publics exerçant de manière indépendante dans les cantons à notariat mixte. Nous avons en effet considéré que les comparaisons réalisées, notamment s'agissant des tarifs des émoluments notariaux, se prêtaient mal à un examen lorsque le notariat n'est pas exercé de manière uniforme sur l'ensemble du canton et où la charge ministérielle est largement partagée entre des particuliers et des autorités étatiques. Outre son activité principale consistant à exercer le ministère notariale, le notaire latin est fréquemment amené à agir sur une base privée, notamment comme mandataire. Il assume souvent d'autres tâches telles celles d'exécuteur testamentaire, de tuteur ou d'expert nommé par le juge. Nous devons ainsi appréhender la rémunération du notaire, non sous un seul angle, mais bien à la lumière des différents régimes juridiques qui lui sont applicables. Nous avons donc choisi de diviser notre travail en trois parties (Titres I à III) : - une première partie introductive qui traite de l'organisation du notariat, des droits et devoirs généraux du notaire et de sa responsabilité ; - une deuxième partie consacrée au régime juridique de l'émolument de droit public que le notaire perçoit lorsqu'il exerce son ministère ; - une troisième partie relative aux honoraires du notaire pour ses activités relevant du droit privé ou pour certains mandats spéciaux (exécuteur testamentaire, administrateur d'office, expert judiciaire, tuteur, curateur, etc.) ainsi qu'à divers autres aspects liés à sa rémunération : applicabilité des législations fédérales économiques, facturation, garanties de la créance (solidarité, droit de rétention, provision) avec quelques remarques relatives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la procédure de recouvrement de la créance du notaire et les obligations de l'officier public dans le domaine de la comptabilité commerciale. Nous avons tenté d'orienter notre réflexion vers certaines considérations d'ordre pratique afin que cette étude puisse - nous l'espérons du moins - rendre quelques services aux praticiens. Nous précisions encore que nous avons volontairement évité d'aborder les questions économiques et politiques liées à la rémunération du notaire indépendant pour nous cantonner à un examen strictement juridique du sujet.
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Référence bibliographique : Rol, 55001
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Référence bibliographique : Rol, 55002
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Titre original : Meine Wasserkur
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Résumé Avant même son premier écrit, le philologue Nietzsche parle de sa philosophie en termes de « platonisme inversé ». Il se présente par là aux antipodes de Platon et de la pensée initiée par ce dernier. Platon lui-même, Nietzsche le lit comme accomplissement d'une longue tradition inspirée par les Muses - en ce sens "musicale", artistique - à dire la phetsis ou vie tragique (qui sont chez lui le même). Selon elle, la vie réside dans le double mouvement d'éclosion productrice à partir des profondeurs cachées et de retour destructeur dans les ressources de celles-ci. Nietzsche y voit l'oeuvre de Dionysos : l'abyssal et surabondant dieu artiste du jeu de la vie et de la mort. Or ne pouvant souffrir cette vie dionysiaque, Platon en serait venu à en imaginer une autre, dénuée d'ombre et de destruction, où tout apparaît en son éclosion suprême : le monde métaphysique, intelligible, des idées morales qui, depuis, guide tout homme occidental qui se respecte. Dionysos est banni de la pensée, contraint de se réfugier dans les profondeurs de la mer. Quelques deux millénaires plus tard, la figure divine ré-émerge chez certains prédécesseurs de Nietzsche, puis se montre au grand jour dans La naissance de la tragédie (1871), le premier livre du philologue-philosophe. Dionysos y apparaît dans une double opposition : ambiguë face à Apollon, le représentant de la belle apparence venant voiler le sombre fond dionysiaque ; et radicale face à Socrate (le maître de Platon) qui, en Apollon outré, initie le tournant philosophico-scientifique et moral hostile à la vie tragique. Puis Dionysos redisparaît durant plus de douze ans de la surface de l'oeuvre de Nietzsche. Or s'il se retire, c'est pour se nettoyer de ses ambiguïtés initiales (liées au dualisme métaphysique) et poursuivre sa lutte contre Socrate à partir des profondeurs, le visage masqué. Lorsque, dès 1883, il fait retour pour devenir la figure centrale des derniers écrits, il se trouve alors confronté à un nouvel adversaire, plus coriace et plus dangereux encore que Socrate : le Crucifié, représentation populaire et absolutisée des idées socratiques. Inspiré, poussé, porté et tourmenté par son dieu, Nietzsche fait dès lors littéralement équipe avec Dionysos pour promouvoir la libération de la vie phusico-tragique en train d'étouffer dans les filets socratico-chrétiens. Cette libération se joue notamment dans la figure d'Ariane : dans les Dithyrambes de Dionysos (1890) - le dernier texte (poétique) de Nietzsche -, elle incarne si bien la phetsis dionysiaque qu'elle provoque in fine l'épiphanie du dieu tragique, amoureux et jubilant de s'y reconnaître comme dans un miroir.