944 resultados para Stress, cortisol
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Ce mémoire débute avec deux chapitres portant sur les problèmes des conduites et la régulation du stress, notamment sur l’axe hypothalamique-pituitaire-surrénal (HPS). Ensuite, la littérature est résumée et nous voyons que les études qui cherchent à établir un lien entre les problèmes des conduites et l’axe HPS ont trouvé des résultats différents et parfois contradictoires. Le chapitre suivant illustre les problèmes méthodologiques qui pourraient expliquer ces résultats différents. Vient ensuite l’étude présentée dans ce mémoire qui cherche à établir un lien entre la réponse cortisolaire à l’éveil (RCE), considérée comme un bon indice du fonctionnent de l’axe HPS, et les problèmes de conduites chez l’enfant. De plus, les émotions négatives ont été associées avec les problèmes des conduites ainsi qu’aux dysfonctions de l’axe HPS, notamment le RCE. L’étude présentée dans ce mémoire cherche aussi à établir si les émotions négatives pourrait être une variable médiatrice dans la relation potentielle entre la RCE et les problèmes des conduites. L’étude révèle que pour les garçons mais pas pour les filles, une RCE réduite est associée avec les émotions négatives, ce qui est successivement associé avec les problèmes des conduites. Le dernier chapitre du mémoire examine les implications théoriques de cette médiatisation et propose également des pistes psychobiologiques pour expliquer les différences sexuelles observées.
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RÉSUMÉ L’étiologie de la schizophrénie est complexe et le modèle de vulnérabilité-stress (Nuechterlein & Dawson, 1984) propose que des facteurs de vulnérabilité d’ordre génétique combinés à une histoire environnementale de stress particulier pousseraient l’individu vers un état clinique de psychose. L’objectif principal de cette thèse est de mieux comprendre la réaction physiologique des personnes schizophrènes face à un stress psychologique, tout en conceptualisant les symptômes psychotiques comme faisant partie d’un continuum, plutôt que de les restreindre sur un plan catégoriel. Afin de faire la différence entre les patients schizophrènes et les individus de la population générale, au-delà de la sévérité de leurs symptômes psychotiques, leur réaction au stress est comparée et le phénomène de seuil critique dans la réaction de cortisol est exploré en tant que point décisif pouvant distinguer entre les deux groupes. La première étude de cette thèse (Brenner et al., 2007) examine la fiabilité, la validité et la structure factorielle du Community Assessment of Psychic Experiences (CAPE) (Stefanis et al., 2002), avec un échantillon francophone et anglophone de la population nord américaine, un questionnaire auto-administré de 42 items qui évalue les expériences quasi-psychotiques présentes dans la population générale : des symptômes positifs (ou psychotiques), négatifs (ou végétatifs) et dépressifs. Ce questionnaire a été complété par un échantillon de 2 275 personnes de la population montréalaise. Les résultats appuient la consistance interne des 3 sous-échelles originales. De plus, l’analyse factorielle exploratoire suggère des solutions de 3-5 facteurs, où les solutions à 4 et 5 facteurs proposent de séparer les symptômes positifs en sous-catégories plus spécifiques. Finalement, cette étude suggère une version plus courte du CAPE, avec seulement 23 items, tout en préservant les mêmes trois échelles originales. La toile de fond de cet article confirme l’existence du phénomène du continuum de la psychose, où une variation de symptômes psychotiques peut se retrouver aussi bien dans la population générale que dans la population clinique. Dans une deuxième étude (Brenner et al., 2009), cette thèse examine à quel point la réponse de l’hormone de stress, le cortisol, à un test de stress psychosocial nommé le Trier Social Stress Test (TSST) (Kirschbaum, Pirke, & Hellhammer, 1993), peut établir une différence entre les sujets témoins et les patients schizophrènes, tout en contrôlant des variables importantes. Un groupe de 30 personnes schizophrènes et un groupe de 30 sujets de la population générale, recrutés lors de la première étude de cette thèse, ont participé à cette recherche qui est construite selon un plan expérimental. Le groupe témoin inclut des personnes légèrement symptomatiques et un chevauchement des scores psychotiques existe entre les deux groupes. Suite au stresseur, les deux groupes démontrent une augmentation significative de leur rythme cardiaque et de leur pression artérielle. Cependant, leur réponse de cortisol a tendance à différer : les patients schizophrènes présentent une réponse de cortisol plus petite que celle des témoins, mais en atteignant un seuil statistique significatif seulement à la mesure qui suit immédiatement le stresseur. Ces résultats significatifs sont obtenus en contrôlant pour la sévérité des symptômes positifs, un facteur discriminant significatif entre les deux groupes. Ainsi, le niveau de cortisol mesuré immédiatement après le stresseur se révèle être un marqueur de seuil critique pouvant établir une distinction entre les deux groupes. Aussi, leur réponse de cortisol maximale a tendance à apparaître plus tard que chez les sujets témoins. De façon générale, la réaction au stress des deux groupes étudiés est un autre moyen d’observer la continuité d’un comportement présent chez les individus, jusqu’à ce qu’un seuil critique soit atteint. Ainsi, il est possible de trancher, à un moment donné, entre psychose clinique ou absence de diagnostic.
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Plusieurs études antérieures ont proposé que la ménarche pouvait représenter une vulnérabilité accrue au développement de la dépression en augmentant la réactivité au stress chez les filles ayant atteint leur cycle menstruel. Dans la présente étude, les symptômes dépressifs et les niveaux de cortisol salivaire ont été mesurés chez 198 garçons et 142 filles (11 - 13 ans), et ce, à quatre reprises au cours de leur première année de transition vers l’école secondaire, une période de stress chez les adolescents. Les résultats ont montré que les filles qui avaient atteint la ménarche au moment de la transition vers le secondaire avait des niveaux significativement plus élevés de symptômes dépressifs et de cortisol salivaire entre l’automne et le printemps, comparativement aux filles qui n'avaient pas encore atteint la ménarche. Ces dernières présentaient des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs que les filles sans et les garçons. Les filles sans ménarche présentaient d’avantages des niveaux de symptômes dépressives plus élevés que les garçons. En utilisant l’âge de ménarche comme variable catégorique, les résultats démontrent que les filles ayant eu leur ménarche plus jeunes présentent des symptômes dépressifs plus élevés tout au long de l'année scolaire, alors que les filles qui ont commencé leur cycle menstruel à l’âge dit ‘normal’ présentent des symptômes dépressifs transitoires. Globalement, ces résultats suggèrent que la ménarche est un indice significatif d’une vulnérabilité accrue pour les symptômes dépressifs et les niveaux de cortisol plus élevés chez les adolescentes qui font leur entrée au secondaire. Également, ces résultats suggèrent qu’un âge précoce de ménarche peut exposer à long-terme le cerveau en développement à des niveaux élévés de cortisol, rendant ainsi ce groupe d’adolescentes plus vulnérables à la dépression.
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Objectif : Cette thèse a pour objectif de mieux comprendre l’effet du stress sur la douleur aiguë et chronique. Devis expérimental : 16 patients souffrant de douleur chronique lombalgique et 18 sujets contrôles ont participé à une étude d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et ont collecté des échantillons de salive afin de quantifier les niveaux d’hormone de stress (i.e. cortisol) la journée de l’étude (réponse réactive) et durant les sept jours consécutifs suivants (réponse basale). Étude 1 : Une première étude a examiné le lien entre les niveaux de cortisol basal, le volume de l’hippocampe et l’activité cérébrale évoquée par la douleur thermique chez des patients souffrant de douleur chronique et les sujets contrôles. Les résultats révèlent que les patients souffrant de douleur chronique avaient des niveaux de cortisol plus élevés que ceux des sujets contrôles. Chez ces patients, un niveau élevé de cortisol était associé à un plus petit volume de l'hippocampe et à davantage d’activation dans le gyrus parahippocampique antérieure (une région impliquée dans l'anxiété anticipatoire et l'apprentissage associatif). De plus, une analyse de médiation a montré que le niveau de cortisol basal et la force de la réponse parahippocampique explique statistiquement l’association négative entre le volume de l'hippocampe et l'intensité de la douleur chronique. Ces résultats suggèrent que l’activité endocrinienne plus élevée chez les patients ayant un plus petit hippocampe modifie le fonctionnement du complexe hippocampique et contribue à l’intensité de la douleur chronique. Étude 2 : La deuxième étude a évalué la contribution de la réponse de stress réactif aux différences interindividuelles dans la perception de la douleur aiguë chez des patients souffrant de douleur chronique et chez des sujets normaux. Les deux groupes ont montré des augmentations significatives du niveau de cortisol en réponse à des stimulations nocives administrées dans un contexte d’IRM suggérant ainsi que la réactivité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est préservée chez les patients lombalgiques. De plus, les individus présentant une réponse hormonale de stress plus forte ont rapporté moins de douleur et ont montré une réduction de l'activation cérébrale dans le noyau accumbens, dans le cortex cingulaire antérieur (CCA), le cortex somatosensoriel primaire, et l'insula postérieure. Des analyses de médiation ont indiqué que la douleur liée à l'activité du CCA explique statistiquement la relation entre la réponse de stress et le désagrément de la douleur rapportée par les participants. Enfin, des analyses complémentaires ont révélé que le stress réduit la connectivité fonctionnelle entre le CCA et le tronc cérébral pendant la douleur aiguë. Ces résultats indiquent que le stress réactif module la douleur et contribue à la variabilité interindividuelle de l'activité cérébrale et la réponse affective à la douleur. Discussion : Conjointement, ces études suggèrent dans un premier temps que la douleur chronique peut être exacerbée par une réponse physiologique inadéquate de l'organisme exposé à un stress récurrent, et en un second temps, que le CCA contribuerait à l'analgésie induite par le stress. Sur le plan conceptuel, ces études renforcent le point de vue prédominant suggérant que la douleur chronique induit des changements dans les systèmes cérébraux régissant les fonctions motivationnelles et affective de la douleur.
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Directeur(s) de thèse : Alain Marchand. M. Sc. Université de Montréal 2015. Comprend un résumé en anglais et en français. Disponible en format Adobe PDF.
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L’objectif principal de ce mémoire est d’approfondir les connaissances à propos de l’impact des stresseurs organisationnels sur la concentration du cortisol salivaire. Plus précisément, nous étudierons la contribution des modèles demande-contrôle de Karasek (1979) et demande-contrôle-soutien de Karasek et Theorell (1990) à la variation du cortisol salivaire chez les individus. Les associations entre les composantes principales de chacun des modèles (demandes psychologiques, latitude décisionnelle et soutien social), mais également les effets d’interaction inclus dans ces modèles, c’est-à-dire de l’effet modérateur de la latitude décisionnelle et du soutien social, seront étudiés. L’axe HPS a été associé aux symptômes de la santé mentale (Abelson et al., 2007; Havermans et al., 2011; Vreeburg et al., 2009b, 2010, 2013; Staufenbiel, 2013) ainsi qu’aux stresseurs en milieu de travail (Chida et Steptoe, 2009). À l’heure actuelle, le cortisol salivaire serait un indicateur de l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (HPS) le plus prometteur pour mesurer la réponse physiologique face à un événement stressant ou à un stress chronique (Maïna et al., 2009). Les données proviennent de l’étude SALVEO, menée par l’Équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal. Les résultats des analyses multiniveaux ne soutiennent pas l’implication du modèle demande-contrôle-soutien sur la concentration de cortisol. En effet, elles ne permettent pas de conclure que les effets, autant principaux que d’interaction, du modèle demande-contrôle-soutien expliquent la variation dans les concentrations de cortisol. La consommation de tabac est significativement reliée à la concentration de cortisol salivaire et doit être prise en considération dans les études futures. Par conséquent, ces résultats suggèrent que d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre comment les stresseurs du travail s’incorporent à l’individu au niveau physiologique. Des connaissances approfondies de ces associations permettraient de mieux comprendre les associations entre le stress à long terme et les effets sur la santé, c’est-à-dire, comment les tensions au travail affectent la santé mentale à long terme (Karhula et al., 2015).
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Le stress chronique en milieu de travail est lié à une variété d’effets négatifs tant physiologiques que psychologiques tels l’anxiété, la dépression et l’épuisement professionnel (Taylor et al., 1997). Les professionnels de la santé et les travailleurs sociaux étant les plus touchés (Felton, 1998), les intervenants des centres de réadaptation de jeunes tels le Centre-Jeunesse de Montréal-Institut Universitaire (CJM-IU) sont donc une population particulièrement vulnérable. L’objectif principal de la présente étude était de tester auprès de 70 intervenants du CJM-IU l’effet d’un programme web de gestion de stress chronique auto-administré sur le stress psychologique et physiologique puisque nous le savons, le stress implique la sécrétion d’hormones et l’activation du système nerveux. Nous avions pour hypothèse que cet effet si présent, aura un impact subséquent sur la dépression, l’anxiété et l’épuisement professionnel. Le programme testé, Stress et Compagnie, développé par le Centre d’Études sur le Stress Humain de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal est basé sur des récentes découvertes en psychoneuroendocrinologie. L’évaluation a été faite par un devis expérimental avec groupe expérimental et témoin avec un pré-test et deux post-test dont un directement après le programme et un autre un mois plus tard. Les résultats sans être significatifs tendent à suggérer que le programme permet de réduire le stress chronique psychologique chez un sous groupe d’intervenants, notamment ceux n’ayant pas été exposés à un évènement potentiellement traumatisant lors de la dernière année. Les effets sur le stress physiologique sont plus instables.
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Driving while impaired (DWI) is a grave and persistent high-risk behavior. Previous work demonstrated that DWI recidivists had attenuated cortisol reactivity compared to non-DWI drivers. This suggests that cortisol is a neurobiological marker of high-risk driving. The present study tested the hypothesis that this initial finding would extend to first-time DWI (fDWI) offenders compared to non-DWI drivers. Male fDWI offenders (n = 139) and non-DWI drivers (n = 31) were exposed to a stress task, and their salivary cortisol activity (total output and reactivity) was measured. Participants also completed questionnaires on sensation seeking, impulsivity, substance use, and engagement in risky and criminal behaviors. As hypothesized, fDWI offenders, compared to non-DWI drivers, had lower cortisol reactivity; fDWI offenders also showed lower total output. In addition, cortisol activity was the most important predictor of group membership, after accounting for alcohol misuse patterns and consequences and other personality and problem behavior characteristics. The findings indicate that attenuated cortisol activity is an independent factor associated with DWI offending risk at an earlier stage in the DWI trajectory than previously detected.
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Introducción: La relación entre el sistema inmune y el estrés ha sido motivo de debate en los últimos años. Los cambios neurohormonales generan variaciones en la respuesta inmunológica, con cambios importantes en los niveles de citoquinas lo que causa a su vez, en algunos casos, depresión de la respuesta citotóxica debida a la disminución de la población de células asesinas naturales (NK) (1). El estrés académico constituye un buen modelo para estudiar los cambios asociados en la secreción de algunas hormonas del eje Hipotalámico- Pituitario-Adrenocortical -HPA- (2, 3). Materiales y métodos: En el presente estudio se evaluó el comportamiento de las hormonascortisol y prolactina, así como su incidencia en la respuesta adaptativa a Herpes Simple tipo I, en una población de estudio constituída por 26 estudiantes de la Facultad de Medicina, con edades comprendidas entre 14 y 27 años, con mayor frecuencia de género masculino (80.8%). Se realizó un estudio de intervención longitudinal en tres momentos, donde se midieron los niveles de cortisol, prolactina y anticuerpos contra Herpes Simple tipo I. Así mismo, se realizó una medición 15 días antes de la exposición al estresor, durante la aplicación del estresor (semana de exámenes trimestrales), y quince días después de la exposición al estresor Todas las muestras fueron tomadas entre las 8:00 a.m. y las 10:00 a.m. Resultados y discusión: Se encontraron diferencias significativas (p < 0.001) en los valores promedio de prolactina, pues hubo una tendencia secular al aumento en los tres momentos evaluados. Para el cortisol, los cambios estuvieron cerca de mostrar diferencias significativas (p = 0.098), con un aumento en el momento del estresor y una disminución después del estresor. También hubo diferencias significativas (p = 0.043) en los niveles de anticuerpos para Herpes Simple tipo I, con una tendencia secular al aumento en los tres momentos evaluados. La respuesta adaptativa a Herpes Simple tipo I aumentó notoriamente como resultado de los cambios en la concentración de prolactina, la que, a su vez, aumentó de manera significativa después de la exposición al estresor. Aunque los niveles de cortisol no aumentan significativamente durante la semana del estresor, podrían ser suficientes para mantener niveles basales de prolactina, sin que haya un aumento de la respuesta adaptativa. Se podría inferir que el cortisol regula la síntesis de prolactina, pues en los resultados se observa que, a medida que disminuye la concentración de cortisol, los niveles de prolactina aumentan significativamente.
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Objective: To evaluate cortisol suppression following 0.5 mg of dexamethasone (DEX) in trauma survivors (N = 52),with posttraumatic stress disorder (PTSD), major depressive disorder (MDD), both, or neither disorder, and in subjects never exposed to trauma (N = 10), in order to examine interactions between diagnosis and trauma history on cortisol negative feedback inhibition. Method: Lifetime trauma exposure and psychiatric diagnoses were assessed and blood samples were obtained at 8:00 a.m. for the determination of baseline cortisol. Participants ingested 0.5 mg of DEX at 11:00 p.m. and blood samples for determination of cortisol and DEX were obtained at 8:00 a.m. the following day. Results: PTSD was associated with enhanced cortisol suppression in response to DEX Among trauma survivors, the presence of a traumatic event prior to the "focal" trauma had a substantial impact on cortisol suppression in subjects with MDD. Such subjects were more likely to show cortisol alterations similar to those associated with PTSD, whereas subjects with MDD with no prior trauma were more likely to show alterations in the opposite direction, i.e. relative non-suppression. Conclusions: Cortisol hypersuppression in PTSD appears not to be dependent on the presence of traumatic events prior to the focal trauma. However, prior trauma exposure may affect cortisol suppression in MDD. This finding may have implications for understanding why only some depressed patients show non-suppression on the DST. Published by Elsevier Ltd.
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Background. Animal research shows that early adverse experience results in altered glucocorticoid levels in adulthood, either raised basal levels or accentuated responses to stress. If a similar phenomenon operates in humans, this suggests a biological mechanism whereby early adversity might transmit risk for major depression, glucocorticoid elevations being associated with the development of this disorder. Methods. We measured salivary cortisol at 8:00 Am and 8:00 Pm over 10 days in 13-year-old adolescents who had (n = 48) or bad not (n = 39) been exposed to postnatal maternal depression. Results: Maternal postnatal depression was associated with higher, more variable morning cortisol in offspring, a pattern previously found to predict major depression. Conclusions. Early adverse experiences might alter later steroid levels in humans. Because maternal depression confers added risk for depression to children, these alterations might provide a link between early events and later psychopathology.
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Background: The importance of understanding which environmental and biological factors are involved in determining individual differences in physiological response to stress is widely recognized, given the impact that stress has on physical and mental health. Methods: The child-mother attachment relationship and some genetic polymorphisms (5-HTTLPR, COMT and GABRA6) were tested as predictors of salivary cortisol and alpha amylase concentrations, two biomarkers of hypothalamic-pituitary-adrenocortical (HPA) axis and sympathetic adrenomedullary (SAM) system activity, during the Strange Situation (SS) procedure in a sample of more than 100 healthy infants, aged 12 to 18 months. Results: Individual differences in alpha amylase response to separation were predicted by security of attachment in interaction with 5-HTTLPR and GABRA6 genetic polymorphisms, whereas alpha amylase basal levels were predicted by COMT x attachment interaction. No significant effect of attachment, genetics and their interaction on cortisol activity emerged. Conclusions: These results help to disentangle the role played by both genetic and environmental factors in determining individual differences in stress response in infancy. The results also shed light on the suggestion that HPA and SAM systems are likely to have different characteristic responses to stress.
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Background: Research on depression has identified hyperactivity of the HPA axis as a potential contributory factor to the intergenerational transmission of affective symptoms. However, this has not yet been examined in the context of social phobia. The current study compared HPA axis activity in response to a universal social stressor (starting school) in children of 2 groups of women: one with social phobia and one with no history of anxiety (comparison group). To determine specificity of effects of maternal social phobia, a third group of children were also examined whose mothers had generalised anxiety disorder (GAD). Method: Children provided salivary cortisol samples in the morning, afternoon and at bedtime across 3 time-blocks surrounding the school start: a month before starting school (baseline), the first week at school (stress response), and the end of the first school term (stress recovery). Child behavioural inhibition at 14 months was also assessed to explore the influence of early temperament on later stress responses. Results: All children displayed an elevation in morning and afternoon cortisol from baseline during the first week at school, which remained elevated until the end of the first term. Children in the social phobia group, however, also displayed an equivalent elevation in bedtime cortisol, which was not observed for comparison children or for children of mothers with GAD. Children in the social phobia group who were classified as 'inhibited' at 14 months displayed significantly higher afternoon cortisol levels overall. Summary: A persistent stress response to school in the morning and afternoon is typical for all children, but children of mothers with social phobia also display atypical elevations in evening cortisol levels when at school - signalling long-term disruption of the circadian rhythm in HPA axis activity. This is the first study to report HPA axis disruption in children at risk of developing social phobia, and future research should aim to determine whether this represents a pathway for symptom development, taking early temperament into account.
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Eudaimonic well-being—a sense of purpose, meaning, and engagement with life—is protective against psychopathology and predicts physical health, including lower levels of the stress hormone cortisol. Although it has been suggested that the ability to engage the neural circuitry of reward may promote well-being and mediate the relationship between well-being and health, this hypothesis has remained untested. To test this hypothesis, we had participants view positive, neutral, and negative images while fMRI data were collected. Individuals with sustained activity in the striatum and dorsolateral prefrontal cortex to positive stimuli over the course of the scan session reported greater well-being and had lower cortisol output. This suggests that sustained engagement of reward circuitry in response to positive events underlies well-being and adaptive regulation of the hypothalamic-pituitary-adrenal axis.
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Recent research indicates gender differences in the impact of stress on decision behavior, but little is known about the brain mechanisms involved in these gender-specific stress effects. The current study used functional magnetic resonance imaging (fMRI) to determine whether induced stress resulted in gender-specific patterns of brain activation during a decision task involving monetary reward. Specifically, we manipulated physiological stress levels using a cold pressor task, prior to a risky decision making task. Healthy men (n = 24, 12 stressed) and women (n = 23, 11 stressed) completed the decision task after either cold pressor stress or a control task during the period of cortisol response to the cold pressor. Gender differences in behavior were present in stressed participants but not controls, such that stress led to greater reward collection and faster decision speed in males but less reward collection and slower decision speed in females. A gender-by-stress interaction was observed for the dorsal striatum and anterior insula. With cold stress, activation in these regions was increased in males but decreased in females. The findings of this study indicate that the impact of stress on reward-related decision processing differs depending on gender.