938 resultados para SCHIZOPHRENIA-LIKE PSYCHOSIS
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RÉSUMÉ L’étiologie de la schizophrénie est complexe et le modèle de vulnérabilité-stress (Nuechterlein & Dawson, 1984) propose que des facteurs de vulnérabilité d’ordre génétique combinés à une histoire environnementale de stress particulier pousseraient l’individu vers un état clinique de psychose. L’objectif principal de cette thèse est de mieux comprendre la réaction physiologique des personnes schizophrènes face à un stress psychologique, tout en conceptualisant les symptômes psychotiques comme faisant partie d’un continuum, plutôt que de les restreindre sur un plan catégoriel. Afin de faire la différence entre les patients schizophrènes et les individus de la population générale, au-delà de la sévérité de leurs symptômes psychotiques, leur réaction au stress est comparée et le phénomène de seuil critique dans la réaction de cortisol est exploré en tant que point décisif pouvant distinguer entre les deux groupes. La première étude de cette thèse (Brenner et al., 2007) examine la fiabilité, la validité et la structure factorielle du Community Assessment of Psychic Experiences (CAPE) (Stefanis et al., 2002), avec un échantillon francophone et anglophone de la population nord américaine, un questionnaire auto-administré de 42 items qui évalue les expériences quasi-psychotiques présentes dans la population générale : des symptômes positifs (ou psychotiques), négatifs (ou végétatifs) et dépressifs. Ce questionnaire a été complété par un échantillon de 2 275 personnes de la population montréalaise. Les résultats appuient la consistance interne des 3 sous-échelles originales. De plus, l’analyse factorielle exploratoire suggère des solutions de 3-5 facteurs, où les solutions à 4 et 5 facteurs proposent de séparer les symptômes positifs en sous-catégories plus spécifiques. Finalement, cette étude suggère une version plus courte du CAPE, avec seulement 23 items, tout en préservant les mêmes trois échelles originales. La toile de fond de cet article confirme l’existence du phénomène du continuum de la psychose, où une variation de symptômes psychotiques peut se retrouver aussi bien dans la population générale que dans la population clinique. Dans une deuxième étude (Brenner et al., 2009), cette thèse examine à quel point la réponse de l’hormone de stress, le cortisol, à un test de stress psychosocial nommé le Trier Social Stress Test (TSST) (Kirschbaum, Pirke, & Hellhammer, 1993), peut établir une différence entre les sujets témoins et les patients schizophrènes, tout en contrôlant des variables importantes. Un groupe de 30 personnes schizophrènes et un groupe de 30 sujets de la population générale, recrutés lors de la première étude de cette thèse, ont participé à cette recherche qui est construite selon un plan expérimental. Le groupe témoin inclut des personnes légèrement symptomatiques et un chevauchement des scores psychotiques existe entre les deux groupes. Suite au stresseur, les deux groupes démontrent une augmentation significative de leur rythme cardiaque et de leur pression artérielle. Cependant, leur réponse de cortisol a tendance à différer : les patients schizophrènes présentent une réponse de cortisol plus petite que celle des témoins, mais en atteignant un seuil statistique significatif seulement à la mesure qui suit immédiatement le stresseur. Ces résultats significatifs sont obtenus en contrôlant pour la sévérité des symptômes positifs, un facteur discriminant significatif entre les deux groupes. Ainsi, le niveau de cortisol mesuré immédiatement après le stresseur se révèle être un marqueur de seuil critique pouvant établir une distinction entre les deux groupes. Aussi, leur réponse de cortisol maximale a tendance à apparaître plus tard que chez les sujets témoins. De façon générale, la réaction au stress des deux groupes étudiés est un autre moyen d’observer la continuité d’un comportement présent chez les individus, jusqu’à ce qu’un seuil critique soit atteint. Ainsi, il est possible de trancher, à un moment donné, entre psychose clinique ou absence de diagnostic.
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La voie mésocorticolimbique est constitutée d’un ensemble d’éléments nerveux issus de l’aire tegmentaire ventrale mésencéphalique et projettant vers des régions corticales et sous-corticales. Les neurones à dopamine (DA) qui en font partie modulent plusieurs fonctions cognitives dont l’attention, l’apprentissage et la récompense. L’activité nerveuse des cellules à DA augmente lorsque l’organisme anticipe et reçoit une récompense, ainsi qu’au cours de la phase d’apprentissage des comportements d’appétence. Or, si l’activité dopaminergique de la voie mésocorticolimbique est désordonnée, voire aberrante, des stimuli neutres deviennent saillants et prennent une signification erronée. Cette anomalie fonctionnelle du système dopaminergique pourrait être à l’origine des symptômes psychotiques observés dans la schizophrénie. Cette hypothèse est renforcée par le fait que les médicaments antipsychotiques efficaces ont tous une activité antagoniste aux récepteurs à DA de type 2 (D2); les antipsychotiques dits classiques (i.e. halopéridole) possèdent une forte affinité pour les récepteurs D2 tandis que les antipsychotiques dits atypiques (i.e. clozapine) présentent une plus forte affinité pour les récepteurs à sérotonine de type 2a (5-HT2a) que pour les récepteurs D2. Les antipsychotiques atypiques semblent plus efficaces contre les symptômes négatifs (i.e. anhédonie) de la schizophrénie et induisent moins d’effets moteurs extrapyramidaux et de dysphorie que les antipsychotiques classiques. Il a été proposé que l’efficacité des antipsychotiques atypiques soit expliqué par leur double action antagoniste aux récepteurs 5-HT2a et D2. Afin de mieux comprendre les mécanismes de ces médicaments, nous avons étudié leurs effets sur la récompense en utilisant le modèle d’autostimulation intracérébrale (ASI) chez le rongeur. Le but de la première étude était d’évaluer l’effet d’un antagoniste sélectif des récepteurs 5-HT2a, le M100907, sur la récompense et sur l’atténuation de la récompense induite par l’halopéridole. L’hypothèse était que l’atténuation de la récompense induite par l’ajout du M100907 à l’halopéridole serait similaire à celle induite par la clozapine. Dans une seconde étude, l’effet sur la récompense d’un agoniste partiel aux récepteurs D2, l’OSU-6162, a été caractérisé sous deux conditions : i) en condition de base et ii) lorsque la neurotransmission dopaminergique est altérée par l’administration systémique de quinpirole, un agoniste des récepteurs D2/D3. Les hypothèses étaient que l’OSU-6162 i) atténuerait la récompense induite par la stimulation et ii) empêcherait l’atténuation et la facilitation de la récompense induites par le quinpirole. Les données obtenues montrent que le M100907 n’altère pas la récompense par lui-même mais réduit l’atténuation de la récompense induite par l’halopéridole. La co-administration du M100907 et de l’halopéridole induit une atténuation de la récompense d’amplitude similaire à celle induite par la clozapine, ce qui suggère que l’activité antagoniste aux récepteurs 5-HT2a de la clozapine contribue à son efficacité. Les données de la seconde étude montrent que l’OSU-6162 atténue la récompense, de manière dose-dépendante, ainsi que la facilitation, mais pas l’atténuation de la récompense induite par le quinpirole. Cette dernière observation suggère que l’OSU-6162 agit comme un antagoniste fonctionnel aux récepteurs D2 post-synaptiques. Un ensemble de données suggèrent que le comportement d’ASI constitue un modèle valide permettant d’évaluer l’efficacité antipsychotique potentielle de nouvelles molécules. Le comportement d’ASI est atténué par les antipsychotiques cliniquement efficaces mais est peu ou pas modifié par des molécules dépourvues d’activité antipsychotique. Les données obtenues dans cette thèse permettent de supposer que l’OSU-6162 possède une activité antipsychotique de nature atypique, et cela sans altérer la neurotransmission sérotoninergique.
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Contexte Autant dans une population schizophrène que non schizophrène, l‘abus de substance a pour conséquence la manifestation de symptômes psychiatriques et neurologiques. Dans les présentes études cas-témoins, nous avons examiné les différences initiales ainsi que les changements suite au traitement de 12 semaines à la quetiapine au niveau de la sévérité de la toxicomanie et des symptômes psychiatriques et neurologiques chez 3 groupes distincts. Ces 3 groupes sont: des patients schizophrènes avec une toxicomanie (double diagnostic: DD), des patients schizophrènes sans toxicomanie concomittante (SCZ) et finalement, des toxicomanes non schizophrènes (SUD). Parallèlement, afin de nous aider à interpréter nos résultats, nous avons mené deux revues systématiques: la première regardait l‘effet d‘antipsychotiques dans le traitement de troubles d‘abus/dépendance chez des personnes atteintes ou non de psychoses, la deuxième comparait l‘efficacité de la quetiapine et sa relation dose-réponse parmi différents désordres psychiatriques. Méthodes Pour nos études cas-témoins, l‘ensemble des symptômes psychiatriques et neurologiques ont été évalués via l‘Échelle du syndrome positif et négatif (PANSS), l‘Échelle de dépression de Calgary, l‘Échelle des symptômes extrapyramidaux (ESRS) ainsi qu‘avec l‘Échelle d‘akathisie de Barnes. Résultats À la suite du traitement de 12 semaines avec la quetiapine, les groupes SCZ et DD recevaient des doses de quetiapine significativement plus élevées (moyenne = 554 et 478 mg par jour, respectivement) par rapport au groupe SUD (moyenne = 150 mg par jour). Aussi, nous avons observé chez ces mêmes patients SUD une plus importante baisse du montant d‘argent dépensé par semaine en alcool et autres drogues, ainsi qu‘une nette amélioration de la sévérité de la toxicomanie comparativement aux patients DD. Par conséquent, à la fin de l‘essai de 12 semaines, il n‘y avait pas de différence significative dans l‘argent dépensé en alcool et drogues entre les deux groupes de toxicomanes iv or, les patients DD présentait, comme au point de départ, un score de toxicomanie plus sévère que les SUD. Étonnamment, aux points initial et final de l‘étude, le groupe DD souffrait de plus de symptômes parkinsoniens et de dépression que le groupe SCZ. Par ailleurs, nous avons trouvé qu‘initiallement, les patients SUD présentaient significativement plus d‘akathisie, mais qu‘en cours de traitement, cette akathisie reliée à l‘abus/dépendance de cannabis s‘est nettement améliorée en comparaison aux patients SCZ. Enfin, les patients SUD ont bénéficié d‘une plus grande diminution de leurs symptômes positifs que les 2 groupes atteints de schizophrénie. Conclusions Bref, l‘ensemble de nos résultats fait montre d‘une vulnérabilité accentuée par les effets négatifs de l‘alcool et autres drogues dans une population de patients schizophrènes. Également, ces résultats suggèrent que l‘abus de substance en combinaison avec les états de manque miment certains symptômes retrouvés en schizophrénie. De futures études seront nécessaires afin de déterminer le rôle spécifique qu‘a joué la quetiapine dans ces améliorations.
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L’aire tegmentaire ventrale (VTA) contient une forte densité de terminaisons neurotensinergiques ainsi que des récepteurs à la surface des neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques. Le VTA a été impliqué dans des maladies comme la schizophrénie, les psychoses et l’abus de substance. Les drogues d’abus sont connues pour induire le phénomène de sensibilisation - un processus de facilitation par lequel l’exposition à un stimulus produit une réponse augmentée lors de l’exposition subséquente au même stimulus. La sensibilisation se développe dans le VTA et implique mécanismes dopaminergiques et glutamatergiques. Il a été montré que les antagonistes neurotensinergiques bloquaient le développement de la sensibilisation et certains mécanismes de récompense et ces effets pourraient être médiés indirectement par une modulation de la neurotransmission glutamatergique. Cependant, on connaît peu les mécanismes de modulation de la transmission glutamatergique par la neurotensine (NT) dans le VTA. Le but de la présente thèse était d’étudier la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA. Pour ce faire, nous avons utilisé la technique du patch clamp dans la cellule entière dans des tranches horizontales du VTA pour étudier les effets de différents agonistes et antagonistes neurotensinergiques. Les neurones ont été identifié comme Ih+ (présumés dopaminergiques) ou Ih- (présumés non-dopaminergiques) selon qu’ils exprimaient ou non un courant cationique activé par l’hyperpolarisation (Ih). Des techniques d’immunocytochimie ont été utilisées pour marquer les neurones et vérifier leur localisation dans le VTA. Dans une première étude nous avons trouvé que la neurotensine indigène (NT1-13) ou son fragment C-terminal, NT8-13, induisait une augmentation comparable des courants postsynaptiques excitateurs glutamatergiques (CPSEs) dans les neurones Ih+ ou Ih- du VTA. L'augmentation induite dans les neurones Ih+ par la NT8-13 a été bloquée par le SR48692, un antagoniste des récepteurs NTS1, et par le SR142948A, un antagoniste des récepteurs NTS1 et NTS2, suggérant que l'augmentation était médiée par l’activation des récepteurs NTS1. Dans les neurones Ih- l'augmentation n’a été bloquée que par le SR142948A indiquant une implication des récepteurs NTS2. Dans une deuxième étude, nous avons testé les effets de la D-Tyr[11]NT (un analogue neurotensinergique ayant différentes affinités de liaison pour les sous-types de récepteurs neurotensinergiques) sur les CPSEs glutamatergiques dans les neurones Ih+ et Ih- en parallèle avec une série d’expériences comportementales utilisant un paradigme de préférence de place conditionnée (PPC) menée dans le laboratoire de Pierre-Paul Rompré. Nous avons constaté que la D-Tyr[11]NT induisaient une inhibition dépendante de la dose dans les neurones Ih+ médiée par l'activation de récepteurs NTS2. En revanche, la D-Tyr[11]NT a produit une augmentation des CPSEs glutamatergiques médiée par des récepteurs NTS1 dans les neurones Ih-. Les résultats des expériences comportementales ont montré que des microinjections bilatérales de D-Tyr[11]NT dans le VTA induisait une PPC bloquée uniquement par la co-injection de SR142948A et SR48692, indiquant un rôle pour les deux types de récepteurs, NTS1 et NTS2. Cette étude nous a permis de conclure que i) la D-Tyr[11]NT agit dans le VTA via des récepteurs NTS1 et NTS2 pour induire un effet de récompense et ii) que cet effet est dû, au moins en partie, à une augmentation de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones non-dopaminergiques (Ih-). Dans une troisième étude nous nous sommes intéressés aux effets de la D-Tyr[11]NT sur les réponses isolées médiées par les récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) et acide α-amino-3- hydroxy-5-méthyl-4-isoxazolepropionique (AMPA) dans les neurones du VTA. Nous avons constaté que dans les neurones Ih+ l’amplitude des CPSEs NMDA et AMPA étaient atténuées de la même manière par la D-Tyr[11] NT. Cette modulation des réponses était médiée par les récepteurs NTS1 et NTS2. Au contraire, dans les neurones Ih-, l’amplitude des réponses NMDA et AMPA étaient augmentées en présence de D-Tyr[11]NT et ces effets dépendaient de l’activation des récepteurs NTS1 localisés sur les terminaisons glutamatergiques. Ces résultats fournissent une preuve supplémentaire que le NT exerce une modulation bidirectionnelle sur la neurotransmission glutamatergique dans les neurones du VTA et met en évidence un nouveau type de modulation peptidergique des neurones non-dopaminergiques qui pourrait être impliqué dans la sensibilisation. En conclusion, la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA se fait en sens opposé soit, respectivement, par une inhibition ou par une excitation. De plus, ces effets sont médiés par différents types de récepteurs neurotensinergiques. En outre, nos études mettent en évidence une modulation peptidergique de la neurotransmission glutamatergique dans le VTA qui pourrait jouer un rôle important dans les mécanismes de lutte contre la toxicomanie.
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A new wave of computerised therapy is under development which, rather than simulating talking therapies, uses bias modification techniques to target the core psychological process underlying anxiety. Such interventions are aimed at anxiety disorders, and are yet to be adapted for co-morbid anxiety in psychosis. The cognitive bias modification (CBM) paradigm delivers repeated exposure to stimuli in order to train individuals to resolve ambiguous information in a positive, rather than anxiety provoking, manner. The current study is the first to report data from a modified form of CBM which targets co-morbid anxiety within individuals diagnosed with schizophrenia. Our version of CBM involved exposure to one hundred vignettes presented over headphones. Participants were instructed to actively simulate the described scenarios via visual imagery. Twenty-one participants completed both a single session of CBM and a single control condition session in counter-balanced order. Within the whole sample, there was no significant improvement on interpretation bias of CBM or state anxiety, relative to the control condition. However, in line with previous research, those participants who engage in higher levels of visual imagery exhibited larger changes in interpretation bias. We discuss the implications for harnessing computerised CBM therapy developments for co-morbid anxiety in schizophrenia.
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The efficacy of family interventions in psychosis is well documented. UK and USA schizophrenia treatment guidelines advocate the practice of family interventions within routine clinical services. However, less attention has been paid to the study of treatment fidelity and the tools used in its assessment. This study reports the inter-rater reliability of a new scale: Family Intervention in Psychosis-Adherence Scale (FIPAS). This measure is designed to assess therapist adherence to the Kuipers et al. (2002) family intervention in psychosis treatment manual. Reliability ratings were based on a sample of thirteen audiotapes drawn from a randomized controlled trial of family intervention. The results indicated that the majority of items of the FIPAS had acceptable levels of inter-rater reliability. The findings are discussed in terms of their implications for the training and monitoring of the effectiveness of practitioners for family interventions in psychosis.
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This review highlights the importance of right hemisphere language functions for successful social communication and advances the hypothesis that the core deficit in psychosis is a failure of segregation of right from left hemisphere functions. Lesion studies of stroke patients and dichotic listening and functional imaging studies of healthy people have shown that some language functions are mediated by the right hemisphere rather than the left. These functions include discourse planning/comprehension, understanding humour, sarcasm, metaphors and indirect requests, and the generation/comprehension of emotional prosody. Behavioural evidence indicates that patients with typical schizophrenic illnesses perform poorly on tests of these functions, and aspects of these functions are disturbed in schizo-affective and affective psychoses. The higher order language functions mediated by the right hemisphere are essential to an accurate understanding of someone's communicative intent, and the deficits displayed by patients with schizophrenia may make a significant contribution to their social interaction deficits. We outline a bi-hemispheric theory of the neural basis of language that emphasizes the role of the sapiens-specific cerebral torque in determining the four-chambered nature of the human brain in relation to the origins of language and the symptoms of schizophrenia. Future studies of abnormal lateralization of left hemisphere language functions need to take account of the consequences of a failure of lateralization of language functions to the right as well as the left hemisphere.
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Objectives To evaluate the effectiveness of integrated motivational interviewing and cognitive behaviour therapy in addition to standard care for patients with psychosis and a co-morbid substance use problem. Design Two-centre, open, rater-blind randomised controlled trial Setting UK Secondary Care Participants 327 patients with clinical diagnoses of schizophrenia, schizophreniform or schizoaffective disorder and DSM-IV diagnoses of drug and/or alcohol dependence or abuse Interventions Participants were randomly allocated to integrated motivational interviewing and cognitive behaviour therapy or standard care. Therapy has two phases. Phase one – “motivation building” – concerns engaging the patient, then exploring and resolving ambivalence for change in substance use. Phase two –“Action” – supports and facilitates change using cognitive behavioural approaches. Up to 26 therapy sessions were delivered over one year. Main outcomes The primary outcome was death from any cause or admission to hospital in the 12 months after therapy. Secondary outcomes were frequency and amount of substance use (Timeline Followback), readiness to change, perceived negative consequences of use, psychotic symptom ratings, number and duration of relapses, global assessment of functioning and deliberate self harm, at 12 and 24 months, with additional Timeline Followback assessments at 6 and 18 months. Analysis was by intention-to-treat with robust treatment effect estimates. Results 327 participants were randomised. 326 (99.7%) were assessed on the primary outcome, 246 (75.2%) on main secondary outcomes at 24 months. Regarding the primary outcome, there was no beneficial treatment effect on hospital admissions/ death during follow-up, with 20.2% (33/163) of controls and 23.3% (38/163) of the therapy group deceased or admitted (adjusted odds-ratio 1.16; P= 0.579; 95% confidence interval 0.68 to 1.99). For secondary outcomes there was no treatment effect on frequency of substance use or perceived negative consequences, but a statistically significant effect of therapy on amount used per substance-using day (adjusted odds-ratios: (a) for main substance 1.50; P=0.016; 1.08 to 2.09, (b) all substances 1.48; P=0.017; 1.07 to 2.05). There was a statistically significant treatment effect on readiness to change use at 12 months (adjusted odds-ratio 2.05; P=0.004; 1.26 to 3.31), not maintained at 24 months. There were no treatment effects on assessed clinical outcomes. Conclusions Integrated motivational interviewing and cognitive behaviour therapy for people with psychosis and substance misuse does not improve outcome in terms of hospitalisation, symptom outcomes or functioning. It does result in a reduction in amount of substance use which is maintained over the year’s follow up. Trial registration Current Controlled Trials: ISRCTN14404480
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There is a high prevalence of traumatic events within individuals diagnosed with schizophrenia, and of auditory hallucinations within individuals diagnosed with posttraumatic stress disorder (PTSD). However, the relationship between the symptoms associated with these disorders remains poorly understood. We conducted a multidimensional assessment of auditory hallucinations within a sample diagnosed with schizophrenia and substance abuse, both with and without co-morbid PTSD. Results suggest a rate of co-morbid PTSD similar to those reported within other studies. Patients who suffered co-morbid PTSD reported more distressing auditory hallucinations. However, the hallucinations were not more frequent or of longer duration. The need for a multidimensional assessment is supported. Results are discussed within current theoretical accounts of traumatic psychosis.
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An abnormality in neurodevelopment is one of the most robust etiologic hypotheses in schizophrenia (SZ). There is also strong evidence that genetic factors may influence abnormal neurodevelopment in the disease. The present study evaluated in SZ patients, whose brain structural data had been obtained with magnetic resonance imaging (MRI), the possible association between structural brain measures, and 32 DNA polymorphisms,located in 30 genes related to neurogenesis and brain development. DNA was extracted from peripheral blood cells of 25 patients with schizophrenia, genotyping was performed using diverse procedures, and putative associations were evaluated by standard statistical methods (using the software Statistical Package for Social Sciences - SPSS) with a modified Bonferroni adjustment. For reelin (RELN), a protease that guides neurons in the developing brain and underlies neurotransmission and synaptic plasticity in adults, an association was found for a non-synonymous polymorphism (Va1997Leu) with left and right ventricular enlargement. A putative association was also found between protocadherin 12 (PCDH12), a cell adhesion molecule involved in axonal guidance and synaptic specificity, and cortical folding (asymmetry coefficient of gyrification index). Although our results are preliminary, due to the small number of individuals analyzed, such an approach could reveal new candidate genes implicated in anomalous neurodevelopment in schizophrenia. (c) 2007 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved.
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Early psychiatry investigated dreams to understand psychopathologies. Contemporary psychiatry, which neglects dreams, has been criticized for lack of objectivity. In search of quantitative insight into the structure of psychotic speech, we investigated speech graph attributes (SGA) in patients with schizophrenia, bipolar disorder type I, and non-psychotic controls as they reported waking and dream contents. Schizophrenic subjects spoke with reduced connectivity, in tight correlation with negative and cognitive symptoms measured by standard psychometric scales. Bipolar and control subjects were undistinguishable by waking reports, but in dream reports bipolar subjects showed significantly less connectivity. Dream-related SGA outperformed psychometric scores or waking-related data for group sorting. Altogether, the results indicate that online and offline processing, the two most fundamental modes of brain operation, produce nearly opposite effects on recollections: While dreaming exposes differences in the mnemonic records across individuals, waking dampens distinctions. The results also demonstrate the feasibility of the differential diagnosis of psychosis based on the analysis of dream graphs, pointing to a fast, low-cost and language-invariant tool for psychiatric diagnosis and the objective search for biomarkers. The Freudian notion that ‘‘dreams are the royal road to the unconscious’’ is clinically useful, after all.
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Early psychiatry investigated dreams to understand psychopathologies. Contemporary psychiatry, which neglects dreams, has been criticized for lack of objectivity. In search of quantitative insight into the structure of psychotic speech, we investigated speech graph attributes (SGA) in patients with schizophrenia, bipolar disorder type I, and non-psychotic controls as they reported waking and dream contents. Schizophrenic subjects spoke with reduced connectivity, in tight correlation with negative and cognitive symptoms measured by standard psychometric scales. Bipolar and control subjects were undistinguishable by waking reports, but in dream reports bipolar subjects showed significantly less connectivity. Dream-related SGA outperformed psychometric scores or waking-related data for group sorting. Altogether, the results indicate that online and offline processing, the two most fundamental modes of brain operation, produce nearly opposite effects on recollections: While dreaming exposes differences in the mnemonic records across individuals, waking dampens distinctions. The results also demonstrate the feasibility of the differential diagnosis of psychosis based on the analysis of dream graphs, pointing to a fast, low-cost and language-invariant tool for psychiatric diagnosis and the objective search for biomarkers. The Freudian notion that ‘‘dreams are the royal road to the unconscious’’ is clinically useful, after all