995 resultados para Roman français contemporain
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Contient : 1° Le « Miserere », par « LE RECLUS DE MOLLENS » ; 2° Le Roman de « Charité », par « LE RECLUS DE MOLLENS »
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Contient : 1° Le Testament [de JEAN DE MEUNG] ; 2° « Le premier et le dernier Codicile de maistre JEHAN DE MEUN » ; 3° Traité des sacrements ; 4° Vision des peines d'enfer [extrait de VINCENT DE BEAUVAIS] ; 5° Traité contre le Roman de la Rose [par JEAN GERSON] ; 6° « Le Cours des ans, selon Ezechiel le bon prophecte » ; 7° « Le Dit du chien joieulx »
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Commençant par : « Aytant, alors, ou soudain, est ce pour atant. 39 col. A, 14 col. C, 14 col. B... » et finissant par : «... Us et maniere (selon son) 174. col. B » .
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Contient : 1° « Ystoire del Greal », par « ROBERT DE BORRON » ; 2° Le Roman de Merlin [par ROBERT DE BORRON]
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Contient : Charroi de Nîmes ; Bataille d'Aliscamps ; Les trois aveugles de Compiègne ; Roman de la Rose, de Jean de Meung, avec le Codicille ; Livre de Sydrac ; Poésie farcie sur la Salutation angélique ; Roman de Merlin, en prose (fig) ; Vie de St Alexis, strophes 111-130 ; Mystère de la Passion ; Fragment d'un censier de Corbie (XIIIe s.). — Fragment d'un registre d'actes, en provençal, du diocèse de Nîmes (XVIe s.) ; Voyages de Marco Polo, en français. — Etc
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Contient : Roman du Chevalier au cygne, par RENAUT ; Chanson d'Antioche et de Jérusalem, par « Grainsdor de Dijon » [GRAINDOR de Douai]. — Incomplet de la fin (cf. le ms. français 12569)
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Contient : « Li Fuerre des Gadres, » tiré du Roman d'Alexandre (Ms. U de M. P. Meyer, Romania, XI, 317) ; « Les Veus du Paon, « par JACQUES DE LONGUYON ; Restor du Paon, par JEAN BRISEBARRE »
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Incomplet du début. — Au commencement et à la fin, les signatures : « Jacqueline Raguier » et « Loyse Raguieres. »
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Contient : «... l'assemblée qui lors i fu la veille de Pantecouste. Explicit. Ci fenist mestre Gautier Map son livre et commance le Galaad. (Fol. 152.) A la veille de Pantecouste quant li compaignon de la Table ronde... » (Incomplet. de la fin.) — Miniatures
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Un résumé en anglais est également disponible.
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À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux genres au XVIIIe siècle.
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À l'aide des tout derniers modèles narratologiques développés entre autres par Ansgar Nünning, nous nous penchons sur l'oeuvre d'Eveline Hasler, une voix phare de la littérature alémanique contemporaine. À partir d’un corpus de six romans, nous examinons de façon systématique sa poétique du roman historique au regard 1) des techniques narratives, 2) de la marginalité de ses personnages en société, 3) de la conception de l’Histoire, 4) de l'image critique qu'elle présente de la Suisse. Il en ressort un portrait très nuancé de l'oeuvre de Hasler, puisqu’elle allie un récit principalement réaliste, plutôt traditionnel, mais aussi inspiré du langage cinématographique, à des passages métahistoriographiques postmodernes, où une narratrice assimilable à l’auteure fait part au « je » de ses réflexions sur l'Histoire. Même si ces brefs passages relativement rares rappellent sans contredit la posture de l’historien, ils s’inscrivent toutefois dans la fiction, laquelle actualise le passé dans la perspective historique d’un lecteur contemporain. De fait, l’œuvre de Hasler se présente comme un jeu habile avec la liberté poétique et le souci de véracité historique, ce à quoi concourt l’imbrication de documents originaux en italique dans le roman. Par ailleurs, la question de la marginalité en société joue un rôle prépondérant chez Hasler, car tous ses personnages principaux sont autant de marginaux, de Außenseiter. Cette problématique montre entre autres les limites de l’Aufklärung, étant donné que ses tenants, les adversaires des marginaux, se targuent le plus souvent d’être motivés par la pensée éclairante pour mieux la pervertir. Il en résulte la mise à l’écart des individus dérangeants — la prétendue sorcière, le géant et les femmes qui remettent en cause l’organisation patriarcale. Or, certains marginaux de Hasler parviennent à s’arracher un espace de liberté dans la marge, au prix de leurs racines helvétiques. Ainsi, ces marginaux peinent à s’inscrire dans l’Histoire dite officielle, ce que Hasler tente de rectifier en leur redonnant une voix. Sur le plan individuel, la plupart d’entre eux expérimentent une évolution circulaire, puisqu’ils ne parviennent pas à sortir de la marge (sauf peut-être Henry Dunant). Cette impression de tourner en rond s’oppose à une conception de l’Histoire humaine qui se déroule en continuum, puisque les exclusions d’hier préfigurent celles d’aujourd’hui. Au-delà de cette mesure humaine du temps, l’horizon temporel de la nature s’inscrit pour sa part dans la permanence. Ainsi, Hasler développe une conception historique qui varie selon des points de vue coexistants. Cet amalgame est le plus souvent marqué par un certain pessimisme, comme le dénote la vie d’Emily Kempin associée au mythe d’Icare. Finalement, tous les acteurs historiques de Hasler appartiennent au contexte helvétique et en présentent une image assez rétrograde, laquelle se dévoile non seulement à travers la fictionnalisation des lieux, mais aussi par des références à trois symboles nationaux : les Alpes, le réduit helvétique et la légende de Guillaume Tell. Hasler fait le procès de ces mythes, associés à la liberté et à la sauvegarde de ce « peuple de bergers », en montrant que la Suisse n’apporte pas de solution originale aux défis de l’Occident.
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Dans la première partie du présent mémoire, l’essai Entre poésie, réalisme magique et postmodernisme : Madman Claro, je tente d’abord de définir les concepts du réalisme magique, de la littérature postmoderne et de la « mi-fiction » (qui englobe peut-être les deux premiers) afin de situer l’oeuvre de l’écrivain et traducteur français Claro au sein du spectre réflexif-mimétique que je propose. Je décris ensuite sa vision de l’écriture et de la littérature avant d’analyser la dissolution des personnages principaux du roman CosmoZ entraînée par le mauvais traitement qu’ils reçoivent aux mains des médecins et du Magicien d’Oz. J’essaie de montrer en quoi ces devenirs-autres sont liés au début et à la fin du monde (qui, lui, ne cesse de recommencer) dans cet ouvrage fabuleusement réaliste où Claro rend des personnages fictifs réels et les fait vivre des aventures rocambolesques et tragiques au début du XXe siècle en Europe et en Amérique. La deuxième partie du mémoire, intitulée Les Fleurs compliquées, est un recueil de nouvelles surréalistes qui demeurent toutefois ancrées dans le monde contemporain et qui mettent parfois en scène des versions diffractées de figures réelles. Alors que le premier récit mêle des contraintes formelles à des questions ontologiques et généalogiques, la deuxième nouvelle, davantage marquée par l’oralité, porte sur une expérience extracorporelle dans une boîte de nuit montréalaise. S’ensuit alors une version satirique et cauchemardesque de la désastreuse tournée 777 de la chanteuse Rihanna, rebaptisée La Reina, qui culmine en un combat inspiré des légendes amérindiennes. La dernière nouvelle comporte six courtes parties enchâssées racontant un même récit de façon non linéaire. Globalement, je vise une certaine saturation baroque : le travail sur l’image, les élans imaginatifs débridés et le rythme jouent donc un rôle important dans ces récits. Sur le plan thématique, je consacre autant mon attention aux silences éloquents du quotidien qu’au legs du colonialisme occidental sur la culture populaire d’aujourd’hui, le tout présenté d’un point de vue féministe et volontairement « ex-centrique ». Enfin, j’essaie, sur un fond d’humour tirant sur le noir, d’accorder une place aux voix marginalisées tout en évitant l’écueil du sentimentalisme et du moralisme sermonneur.
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La rumeur publique joue un rôle-clé dès les plus anciens textes français : elle motive les héros à la guerre et assure la renommée du saint auprès du bon peuple. Quand les auteurs vernaculaires délaissent les chansons de geste ou de saints (genres marqués par l’oralité) au profit d’une forme narrative bientôt appelée roman (genre défini d’abord par son rapport à l’écriture), la rumeur – qui fait et défait les héros – se voit concurrencée par l’écrit, auquel est attribuée une valeur de vérité supérieure. Le roman met ainsi en abyme sa propre quête de légitimité. Le statut ambigu de la narration médiévale, au carrefour de l’oralité et de l’écriture, se reflète dans la situation ambivalente de la rumeur, clairement associée au peuple et en position d’infériorité manifeste, mais demeurant néanmoins le véritable moteur de la narration. À ce titre, la rumeur, ou plus exactement la nouvelle « qui court et vole », devient un sujet autonome qui relance le récit, dans un apparent parallèle avec à la voix du narrateur. Au début du XIIIe siècle, l’opposition entre roman et chanson se double d’une séparation entre vers et prose. Le roman en vers prend ses distances avec la rumeur en adoptant des accents parodiques, mais la prose est le lieu où la rumeur est mise en cause de la manière la plus systématique. Le roman en prose élabore ainsi un système complexe où la lettre et la voix se répondent. Par exemple, le grand cycle du Lancelot-Graal se clôt avec un roman, La Mort du roi Arthur, où la vérité vient de la lettre (missives révélatrices, inscriptions funéraires), alors même que la rumeur se révèle mortifère, depuis la rumeur de la fausse mort, qui a poussé Lancelot et Guenièvre au bord du suicide, jusqu’à celle qui condamne injustement la reine du meurtre de Gaheris de Karaheu. Le roman oppose ainsi à la voix de Merlin, le prophète à l’origine de ce royaume déchu, la permanence de la lettre, seule capable d’assurer la pérennité du royaume dans la mémoire et dans les lettres. La rumeur qui traverse les premières entreprises romanesques porte avec elle la question fondamentale du roman : celle de la vérité et du statut de la fiction, dans un monde où la langue vulgaire quitte la sphère de l’oralité et cherche à s’imposer comme langue d’écriture.
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En raison d’un décloisonnement et d’une diffraction critiques manifestes, il n’est pas aisé de tracer les contours de la recherche québécoise portant sur la littérature française du xxe siècle. Il appert néanmoins que la recherche au Québec présente des lignes de forces, des « tangentes », que peut révéler une étude attentive tant des parcours des chercheurs, des problématiques qui les intéressent et des principaux lieux de collaboration, que des oeuvres et des corpus qui retiennent leur attention. Ainsi, tout en problématisant la pertinence qu’il y a à faire du xxe siècle la mesure d’un découpage disciplinaire, cet article propose un examen à la fois scrupuleux et subjectif de la recherche québécoise afin d’établir quels sont les points de convergence ou de démarcation susceptibles de mieux définir son apport spécifique. L’observation d’une répartition très nette entre la « littérature du xxe siècle » et celle du « contemporain » (allant des années 1980 jusqu’à aujourd’hui) permet par ailleurs de mettre en parallèle « deux » lectures du xxe siècle, mais aussi « deux » littératures relativement distinctes ayant leurs enjeux critiques spécifiques