294 resultados para Pote


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Originally presented as the author's doctoral dissertation to the University of Algiers.

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The PotE protein is a putrescine-ornithine antiporter found in many gram-negative bacteria. It is a member of the APA family of transporters and has 12 predicted alpha-helical transmembrane spanning segments (TMS). While the substrate binding site has previously been mapped to a region near the surface of the cytoplasmic lipid layer, no structural feature within the periplasmic domains of PotE have been shown to be important for function. We examined the role of the only large outer loop, situated between transmembrane spanning segment 7 and 8, in putrescine uptake. Deletion of the highly conserved amino acids in the region closest to transmembrane spanning segment 7 produced a protein with little activity. Glycine-scanning mutagenesis of this region showed that Val(249) and Leu(254) were required for optimal transporter function. The V249G mutant transported putrescine at a lower maximal rate compared to wild-type (WT) but with the same substrate binding affinity. In contrast, the L254G mutant had a higher substrate affinity. A series of Val(249) mutants indicated that the hydrophobicity of this residue, which is located at or near the membrane surface, is important for PotE function. Secondary structure predictions of the large outer loop indicated the presence of a hydrophobic alpha-helix in the centre with a hydrophobic region at each end suggesting that the loop was not entirely exposed to the aqueous periplasmic space. The study shows that loop 7-8 is important for PotE function, possibly by forming a re-entrant loop in the channel of the transporter. (C) 2003 Elsevier Ltd. All rights reserved.

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ABSTRACT - Jean Cocteau, French cinema auteur avant la lettre, has consecrated his uniqueness to the defense of the “poet” and the promotion of its artistic ideals, before the French Nouvelle Vague inspired the break away from the filmic tradition and ahead of the eulogistic tendency to consider the director the undisputed creative entity of the filmmaking process. The Orphic trilogy expresses Cocteau’s cinematic philosophy in action. In other words, it reveals the way by which the creative entity affirms itself as the major filmic enunciator, through an allegorical relationship with vision. Therefore, Cocteau’s self-reflexive metacinema conjoins, in a fertile attunement, the starting point and the ultimate goal, the creation and the reception. Without being exactly a cinema about the cinema, this artistic practice is, nonetheless, very much with the cinema, feeding as it does on its essence. The films Le Sang d’un poète (“The Blood of a Poet”, 1932), Orphée (“Orpheus”, 1950) and Le Testament d’Orphée, ou ne me demandez pas pourquoi! (“Testament of Orpheus”, 1960) recreate, in allegorical form, the double creative function: the look of the directing entity reflects the gaze of the observer, just as this one always restores the presence of the creator. In short: Cocteau’s films, more than anyone else’s, deliberately reflect its auteur as enunciator.

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Trabalho de Projeto apresentado para cumprimento dos requisitos necessários à obtenção do grau de Mestre em Gestão do Território – Área de Especialização em Deteção Remota e Sistemas de Informação Geográfica

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As frases de Luís Filipe Thomaz (THOMAZ, 1999, p.10), embora aplicadas às especiarias, poderiam sê-lo à própria palavra martabã. Desde o primeiro momento em que nos dedicámos ao estudo dos potes martabã, o seu termo constituiu objecto de grandes interrogações, ao mesmo tempo que sempre nos pareceu ser ponto de chegada a muitas dessas mesmas interrogações. A palavra martabã deriva do nome do porto de Martabão, no antigo Reino do Pegu, ponto de convergência de rotas comerciais no Extremo Oriente, local de passagem obrigatória de mercadores e navegadores europeus desde o século XVI. Desde então esta cidade portuária era conhecida pelo seu intenso comércio e famosa pelas grandes jarras de barro (LINCHOSTEN, 1997, p.112) cuja memória ficou impressa em muitos relatos de viajantes que visitaram essas paragens. Foi assim que o porto de Martabão deu nome aos potes que aqui estudamos, conhecidos como martabãs. Todavia, o nome alargou-se, passando a ser aplicado a diversos tipos de potes e chegando aos nossos dias envolto em várias dúvidas quanto ao processo de evolução do termo e, consequentemente, das peças que podemos considerar, de facto, um martabã. Mas para tal, teríamos que procurar fazer uma história do próprio nome, procurar perceber de que modo evoluiu até aos nossos dias, de certa forma desmontar ideias préconcebidas e, então, perceber que características um pote deverá ter para que o possamos designar de martabã. E assim chegámos à dissertação que aqui apresentamos, sob o título Os potes martabã – contributo para o seu estudo, realizada no âmbito do Mestrado de Arqueologia, sob orientação científica da Prof.ª Doutora Rosa Varela Gomes.

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L'intention de l'A. est d'analyser la répétition du Nom de Rāma chez Kabīr. Cette technique prend un sens particulier chez ce poète, étroitement lié au souvenir constant de Dieu, à une vision imprégnée à la fois de spéculations métaphysiques et d'une profonde dévotion amoureuse. L'A. tente d'évaluer l'impact des différents courants qui ont forgé la pensée de Kabir et de démontrer leur importance dans l'oeuvre du poète. Par cet effort, il espère contribuer à éclairer l'atmosphère religieuse de l'époque et de situer une des pratiques très importantes de mantra dans le contexte de la bhakti médiévale

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Cette thèse de doctorat traite de cinq traductions françaises des Tristes et des Pontiques d'Ovide parues depuis le second tiers du XXe siècle : celles d'Emile Ripert (1937), de Jacques André (1968-1977), de Dominique Poirel (1989), de Chantai Labre (1991) et de Marie Darrieussecq (2008).¦Les deux oeuvres latines, recueils de lettres élégiaques écrites à la première personne, semblent proposer une réflexion sur le statut du ego qui désigne leur protagoniste, poète romain exilé par Auguste. En effet, ce « je » peut se percevoir tantôt comme le reflet spontané de la personne du poète, dans la mesure où la visée d'Ovide est explicitement autobiographique, tantôt comme le produit d'une construction littéraire, inspiré d'oeuvres de fiction. Dans la critique des XXe et XXIe siècles, la question de savoir comment s'articule le rapport, dans les poèmes d'exil, entre l'oeuvre écrite et la réalité historique, entre le «je» textuel et le « je » de l'auteur, a donné Heu à des réponses très variées.¦Dans un premier temps, l'objectif de l'analyse est de montrer qu'un débat similaire se dessine dans les traductions de la même période, que chaque traducteur des Tristes et des Pontiques, à travers des choix lexicaux et stylistiques bien particuliers, par le biais de commentaires prenant place dans le paratexte de la traduction, fournit au lecteur une image différente du « je » ovidien.¦La seconde étape se concentre sur le processus d'appropriation qui sous-tend la traduction. Les caractéristiques du « je » ovidien, telles qu'elles transparaissent dans la traduction, sont mises en lien avec l'image d'auteur, la poétique ou l'approche interprétative qui ressortent de l'ensemble des productions du traducteur (traductions, oeuvres de commentaire, créations littéraires etc.).¦La troisième partie de l'analyse s'interroge sur la manière dont le traducteur envisage sa pratique et se représente lui-même, dans sa préface ou à travers sa poétique de la traduction, en tant que traducteur. En comparant l'image qu'il montre de lui-même avec celle que sa traduction renvoie de l'auteur du texte original, on observe des similitudes qui suggèrent la parenté de la traduction et de la création littéraire.

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Si le XXe siècle est l'une des époques les plus paradoxales de notre Histoire - à la fois générateur du progrès technique qui devait accroître la qualité de vie des hommes et triste berceau de deux guerres mondiales qui n'ont cessé de multi-plier ravages et victimes pendant presque trente ans -, il a produit un nombre considérable de poètes, qui continuent d'intéresser un large public. Au fil des quelque 580 pages qui constituent le présent volume, les auteurs ont tenté de présenter chacun un poète du siècle dernier, en essayant de mettre en évidence les parti-cularités de sa poétique. Ce livre n'est donc pas une anthologie de tombeaux, mais une approche intellectuelle dont le but est d'éclairer une partie de la vie et de l'oeuvre des 32 poètes traités.

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Plan du travail Nous traiterons de cet aspect historique et contextuel dans la première partie. Les trois premiers chapitres décrivent les fondements antiques et médiévaux de la philosophie naturelle seiziémiste et évoquent l'influence du De animalibus d'Albert le Grand sur les médecins naturalistes. Nous en arriverons alors aux liens qui unissent ces derniers (chapitre IV) et aux conditions matérielles et intellectuelles qui entourent et parfois entravent la parution des ouvrages (chapitre V). Nous nous pencherons ensuite sur l'identité des lecteurs susceptibles d'être intéressés par les traités d'histoire naturelle. Ces lecteurs ont des attentes qui méritent aussi un examen quant à leur origine, car elles conditionnent pour une part variable, mais importante, le contenu des oeuvres (chapitre VI). Confrontés à des critiques, à des obstacles institutionnels parfois séculaires, les médecins naturalistes se défendent pour une part en reprenant les arguments de leurs prédécesseurs médiévaux. Mais nous les verrons mettre en place de nouvelles stratégies, en relation étroite avec le renouveau bien connu de la dialectique et de la rhétorique, qui trouve ses racines en Italie du nord à la fin du XVe siècle. Ce point sera développé dans la seconde partie, qui servira de transition essentielle dans notre exposé. C'est là que nous découvrirons que la rhétorique ne s'impose pas uniquement comme un rituel renouvelé de la dispute médiévale : elle n'entre pas seulement en jeu lorsqu'il s'agit de défendre ses intérêts contre des rivaux ou des adversaires académiques (chapitre VII). Les médecins naturalistes mettent au contraire au point des instruments au service d'un processus heuristique qui s'inspire des nouveaux canons de la rhétorique, dont Rudolph Agricola est un des théoriciens principaux (chapitre VIII). Ces observations nous amèneront à repréciser ce qu'il faut entendre par philosophie naturelle au XVIe siècle, notamment au travers de l'autorité de personnages comme Théodore Gaza (chapitre IX) et à définir les fondements généraux de l'histoire naturelle seiziémiste, en adoptant des points de vue divers : examen des tables des matières d'ouvrages, des réflexions des médecins naturalistes, avec à leur tête Conrad Gesner, ou encore étude de la pénétration de l'histoire naturelle dans quelques récits des voyageurs aux Amériques (chapitre X et XI). Arrivé à ce point de l'exposé, le lecteur aura constaté que la solidité de l'histoire naturelle seiziémiste tient à une stratégie discursive soigneusement élaborée. Le développement détaillé et l'application de ce nouveau processus, qui s'ancre au plus profond du discours descriptif de la nature, seront décrits dans la troisième partie. Nous commencerons par y rappeler quels sont les instruments antiques de la description des particulares, l'accident et la différence, que les médecins naturalistes adaptent à leurs exigences heuristiques (chapitre XII). Nous verrons le rôle de "nota", outil discursif méconnu, qui désigne les éléments décisifs ou arguments par lesquels les médecins naturalistes identifient les espèces décrites par les anciens en les confrontant aux espèces réelles (chapitre XIII). Une fois présenté l'instrument descriptif, se pose la question de son utilisation par les médecins naturalistes et de son évaluation par rapport au fonctionnement de la taxonomie moderne (chapitre XIV). La différence entre les deux regards sur la nature apparaîtra comme fondamentale : les médecins naturalistes assignent à leurs investigations des limites, inhérentes à l'origine sacrée de leur quête, qui relève de la philosophie, elle-même subordonnée à la théologie. Cela se percevra par exemple dans la description des animaux du Nouveau Monde. Les conséquences de cette constatation sont considérables : elles remettent en cause le statut du "savant" du XVIe siècle, qui ne saurait être assimilé à l'observateur extérieur tel que l'érige la science des Lumières. Belon et ses collègues se disent plutôt des "contemplateurs" et des interprètes, ce qui les rapprochent de la figure du poète, avec qui ils entretiennent des rapports ambivalents. C'est la relation même du médecin naturaliste au langage de la nature qui s'en trouve affectée : le savant n'a pas la maîtrise du discours, dans la mesure où les signes qu'il interprète et, dans une certaine mesure, ordonne, du latin : les noms d'espèces, entre autres dans les titres de notices descriptives, pour mieux cerner la relation entre la langue antique et la vernaculaire, ainsi que la notion de langue originelle chez les médecins naturalistes (chapitre XVIII). Les points communs qui émergeront de cette confrontation feront disparaître le clivage anachronique entre langue latine et langue vernaculaire, de même que l'hypothèse de l'insuffisance lexicale de la seconde, dont les médecins naturalistes auraient en vain voulu faire l'instrument de la science moderne (chapitre XIX). Le chapitre XX aura pour but d'établir le lien et l'adéquation entre les caractéristiques du discours descriptif ainsi mises en évidence et les fondements véritables de l'histoire naturelle seiziémiste.

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Noces est un film réalisé par Philippe Béziat. Issu d'une coproduction franco-suisse, il est sorti en France le 8 février 2012 et en Suisse romande le 26 septembre de la même année. Il met en scène, dans le Lavaux, une production contemporaine de l'oeuvre Les Noces, des répétitions à la présentation de la pièce dans son intégralité. La particularité de cette représentation, qui constitue l'aboutissement du film, réside dans le fait qu'elle n'est pas jouée devant un public, et était d'emblée prévue pour être exclusivement filmée1. Cette «cantate-ballet» a été composée par Igor Stravinsky lors de son séjour à Morges et le livret a été adapté en français par Charles-Ferdinand Ramuz à partir de contes et chansons populaires russes. La création du spectacle est encadrée par les Souvenirs sur Igor Strawinsky2, ouvrage dans lequel le poète vaudois évoque sa collaboration avec le compositeur et dépeint le lieu où ce projet a été développé. Constatant la diversité des discours critiques portés sur le film lors de sa sortie, le présent article cherche à identifier les logiques de réception ainsi que les aspects du film qui, parce que susceptibles de produire des lectures plurivoques, peuvent conduire à élaborer des avis opposés. 1Philippe Béziat revendique cette particularité de Noces dans l'interview qui figure dans le dossier de presse du film : « Mais le dispositif de représentation est absolument unique et ne peut être que cinématographique. On ne peut pas imaginer donner ces Noces comme ça dans une salle de concert ou dans une salle d'opéra. On n'entendrait pas ce que le spectateur du film entend, avec un son direct, spatialisé, et toujours du point de vue de la caméra. Un point de vue idéal parce qu'au centre de tout. ». 2Charles-Ferdinand Ramuz, Souvenirs sur Igor Strawinsky, Lausanne, Editions de l'Aire, 1978 [1929].

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This study characterized the fecal indicator bacteria (FIB), including Escherichia coli (E. coli) and Enteroccocus (ENT), disseminated over time in the Bay of Vidy, which is the most contaminated area of Lake Geneva. Sediments were collected from a site located at similar to 500 m from the present waste water treatment plant (WWTP) outlet pipe, in front of the former WWTP outlet pipe, which was located at only 300 m from the coastal recreational area (before 2001). E. coil and ENT were enumerated in sediment suspension using the membrane filter method. The FIB characterization was performed for human Enterococcus faecalis (E. faecalis) and Enterococcus faecium (E. faecium) and human specific bacteroides by PCR using specific primers and a matrix-assisted laser desorption ionization-time of flight mass spectrometry (MALDI-TOF MS). Bacterial cultures revealed that maximum values of 35.2 x 10(8) and 6.6 x 10(6) CFU g(-1) dry sediment for E. coil and ENT, respectively, were found in the sediments deposited following eutrophication of Lake Geneva in the 1970s. whereas the WWTP started operating in 1964. The same tendency was observed for the presence of human fecal pollution: the percentage of PCR amplification with primers ESP-1/ESP-2 for E. faecalis and E. faecium indicated that more than 90% of these bacteria were from human origin. Interestingly, the PCR assays for specific-human bacteroides HF183/HF134 were positive for DNA extracted from all isolated strains of sediment surrounding WWPT outlet pipe discharge. The MALDI-TOF MS confirmed the presence of general E. coli and predominance E. faecium in isolated strains. Our results demonstrated that human fecal bacteria highly increased in the sediments contaminated with WWTP effluent following the eutrophication of Lake Geneva. Additionally, other FIB cultivable strains from animals or adapted environmental strains were detected in the sediment of the bay. The approaches used in this research are valuable to assess the temporal distribution and the source of the human fecal pollution in aquatic environments. (C) 2011 Elsevier Inc. All rights reserved.

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Poème masnavī compose de deux parties, l’histoire (qiṣṣa) de la chute, puis de la mort, du vizir Sayyid ‛Alī Hān (f. 7v- 59), assassiné le 9 octobre 1720 et remplacé par Muḥ. Amīn Hān I‛timād al-Dawla. Cette partie compte 919 bayt. La seconde (f. 61- 102v) en compte 763 et raconte les circonstances de la mort de Lāla Laliyān Mal, fils de l’auteur (f. 62), survenue dix mois après, alors qu’il avait 30 ans, et les campagnes militaires de cette période. Cette qiṣṣ̣a aurait été rédigée vers 1723 (f. 102).Une préface en prose (dībāča), rédigée (f. 5v) par Zōrāvar Singh [comparer à Supplément persan 247] occupe les f. 1v à 6v. Celui-ci indique qu’il édita, après sa mort l’œuvre du poète Rāy Kirpārām (f. 3v), et dédie cette édition (f. 2v) au moghol Abū l-Fatḥ Nāṣir al-Dīn Muḥ. Šāh (m. en 1161H./1748). Ce serait Rāy Kirpārām l’auteur des deux qiṣṣa.

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Avec Cendrars, la vie et l'oeuvre se confondent en formant ce que Henry Miller a nommé « une masse poétique étincelante, dédiée à l'archipel de l'insomnie ». Voilà ce qui, aux yeux de son ami américain, faisait de lui rien de moins que l'écrivain du siècle. Un écrivain trop « distraitement reconnu », au dire de Malraux, qui déplorait que le poète ait été souvent négligé au profit du bourlingueur, dont Cendrars lui-même a largement contribué à sculpter la figure. Au miroir déformant de la légende, le romancier, le mémorialiste, le cinéaste ou encore l'homme de radio et le reporter se sont effacés, ne laissant trop longtemps persister de Cendrars qu'un cliché, celui de l'aventurier au visage buriné prêt à raconter ses voyages : sans doute la meilleure façon pour lui de prendre le large. Dès 1912 avec le poème Les Pâques et jusqu'en 1956 avec le roman baroque Emmène-moi au bout du monde !..., chaque publication ressemble à l'une des pièces d'un vaste puzzle où se dessine la modernité du XXe siècle. C'est peu dire que Cendrars fut un novateur de formes et de genres : son oeuvre, élaborée dans l'effervescence et le tumulte est hétiques, offre aujourd'hui plus que jamais des échos puissants à nos questionnements contemporains : elle ne cesse de commencer. Ce volume rassemble les contributions au colloque international « Aujourd'hui Cendrars. 1961-2011 » organisé, à l'occasion du cinquantenaire du décès de Blaise Cendrars, par l'Université de Lausanne, l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense, le Centre d'Études Blaise Cendrars (CEBC) et l'Association internationale Blaise Cendrars (AIBC), qui s'est déroulé à Dorigny-Lausanne du 4 au 6 mai 2011.

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La thèse est articulée en trois grandes sections, consacrées respectivement: (I) à la traduction poétique en Italie à partir des années 1540 jusqu'à la fin du XVIème siècle (II), à la réception des Métamorphoses d'Ovide à travers la réflexion théorique et les réécritures en italien (III), à la plus célèbre des versions italiennes du poème latin, celle de Giovanni Andrea dell'Anguillara (1507-1570 env.), parue à Venise en 1561. Le premier chapitre (La traduzione poetica nel Cinquecento) prend en considération plus d'une trentaine de traductions d'auteurs classiques parues en Italie entre 1540 et 1580. L'examen détaillé du péritexte qui accompagne les éditions (préfaces, commentaires, dédicaces) montre l'existence d'un riche débat autour de la traduction littéraire ainsi que la présence d'un public vaste et diversifié comme destinataire de ces oeuvres. Dans ce contexte, la traduction en langue vulgaire de l'oeuvre d'Ovide, et particulièrement des Métamorphoses, constitue un cas fort intéressant. Le deuxième chapitre (Aspetti della ricezione delle Metamorfosi nel Cinquecento) offre un ample aperçu sur la réception du poème latin à travers ses principales éditions, commentaires et interprétations. En s'appuyant sur les travaux de A. Moss et D. Javitch, ce chapitre (II. 2 Usi e funzioni delle Metamorfosi in ambito teorico e poetico) montre les contradictions existant dans les jugements sur les Métamorphoses au XVIème siècle, partagés entre l'admiration pour la virtuosité du poète latin et l'écho des préjugés moraux et stylistiques hérités de la critique ancienne. La poétique du Cinquecento en effet devait faire face à deux problèmes majeurs posés par le texte d'Ovide: au niveau structurel son caractère polycentrique et digressif, inconciliable avec le modèle épique virgilien chéri par le siècle; au niveau thématique la présence de récits de phénomènes jugés invraisemblables, comme notamment celui de la métamorphose. L'analyse des traductions des Métamorphoses en italien entre 1530 et 1570 prend en considération autant les réécritures partielles (dues aux poètes Luigi Alamanni, Bernardo Tasso, Girolamo Parabosco) que les versions intégrales du poème. Parmi ces dernières, une attention particulière a été réservée à l'adaptation du vénitien Ludovico Dolce, Le Trasformationi (1553), libre réécriture sur le modèle du Roland Furieux. La dernière partie du travail est entièrement consacrée à la célèbre version de Giovanni Andrea dell'Anguillara, poète et traducteur dans le cercle du cardinal Alessandro Farnese. Comme le démontre l'analyse comparée du texte italien et de l'original latin, cette «belle infidèle» (qui supplanta la version de Dolce et fut réimprimée maintes fois jusqu'au XIX siècle) doit son succès à son parfait équilibre entre fidélité à la structure du poème et une attitude très libre dans la narration, qui n'hésite pas à actualiser et «contaminer» le texte ovidien avec des auteurs modernes tels que l'Arioste ou Bandello. L'appendice comprend une bibliographie exhaustive des éditions de la traduction d'Anguillara parues au XVIème siècle.