930 resultados para NON-PRESCRIPTION DRUGS


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Le biais de confusion est un défi majeur des études observationnelles, surtout s'ils sont induits par des caractéristiques difficiles, voire impossibles, à mesurer dans les banques de données administratives de soins de santé. Un des biais de confusion souvent présents dans les études pharmacoépidémiologiques est la prescription sélective (en anglais « prescription channeling »), qui se manifeste lorsque le choix du traitement dépend de l'état de santé du patient et/ou de son expérience antérieure avec diverses options thérapeutiques. Parmi les méthodes de contrôle de ce biais, on retrouve le score de comorbidité, qui caractérise l'état de santé d'un patient à partir de médicaments délivrés ou de diagnostics médicaux rapportés dans les données de facturations des médecins. La performance des scores de comorbidité fait cependant l'objet de controverses car elle semble varier de façon importante selon la population d'intérêt. Les objectifs de cette thèse étaient de développer, valider, et comparer les performances de deux scores de comorbidité (un qui prédit le décès et l’autre qui prédit l’institutionnalisation), développés à partir des banques de services pharmaceutiques de la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) pour leur utilisation dans la population âgée. Cette thèse vise également à déterminer si l'inclusion de caractéristiques non rapportées ou peu valides dans les banques de données administratives (caractéristiques socio-démographiques, troubles mentaux ou du sommeil), améliore la performance des scores de comorbidité dans la population âgée. Une étude cas-témoins intra-cohorte fut réalisée. La cohorte source consistait en un échantillon aléatoire de 87 389 personnes âgées vivant à domicile, répartie en une cohorte de développement (n=61 172; 70%) et une cohorte de validation (n=26 217; 30%). Les données ont été obtenues à partir des banques de données de la RAMQ. Pour être inclus dans l’étude, les sujets devaient être âgés de 66 ans et plus, et être membres du régime public d'assurance-médicaments du Québec entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2009. Les scores ont été développés à partir de la méthode du Framingham Heart Study, et leur performance évaluée par la c-statistique et l’aire sous les courbes « Receiver Operating Curves ». Pour le dernier objectif qui est de documenter l’impact de l’ajout de variables non-mesurées ou peu valides dans les banques de données au score de comorbidité développé, une étude de cohorte prospective (2005-2008) a été réalisée. La population à l'étude, de même que les données, sont issues de l'Étude sur la Santé des Aînés (n=1 494). Les variables d'intérêt incluaient statut marital, soutien social, présence de troubles de santé mentale ainsi que troubles du sommeil. Tel que décrit dans l'article 1, le Geriatric Comorbidity Score (GCS) basé sur le décès, a été développé et a présenté une bonne performance (c-statistique=0.75; IC95% 0.73-0.78). Cette performance s'est avérée supérieure à celle du Chronic Disease Score (CDS) lorsqu'appliqué dans la population à l'étude (c-statistique du CDS : 0.47; IC 95%: 0.45-0.49). Une revue de littérature exhaustive a montré que les facteurs associés au décès étaient très différents de ceux associés à l’institutionnalisation, justifiant ainsi le développement d'un score spécifique pour prédire le risque d'institutionnalisation. La performance de ce dernier s'est avérée non statistiquement différente de celle du score de décès (c-statistique institutionnalisation : 0.79 IC95% 0.77-0.81). L'inclusion de variables non rapportées dans les banques de données administratives n'a amélioré que de 11% la performance du score de décès; le statut marital et le soutien social ayant le plus contribué à l'amélioration observée. En conclusion, de cette thèse, sont issues trois contributions majeures. D'une part, il a été démontré que la performance des scores de comorbidité basés sur le décès dépend de la population cible, d'où l'intérêt du Geriatric Comorbidity Score, qui fut développé pour la population âgée vivant à domicile. D'autre part, les médicaments associés au risque d'institutionnalisation diffèrent de ceux associés au risque de décès dans la population âgé, justifiant ainsi le développement de deux scores distincts. Cependant, les performances des deux scores sont semblables. Enfin, les résultats indiquent que, dans la population âgée, l'absence de certaines caractéristiques ne compromet pas de façon importante la performance des scores de comorbidité déterminés à partir de banques de données d'ordonnances. Par conséquent, les scores de comorbidité demeurent un outil de recherche important pour les études observationnelles.

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Introduction : La douleur chronique non cancéreuse (DCNC) est prévalente, notamment en première ligne où l’on traite la plupart des maladies chroniques. Cette étude de cohorte vise à décrire l’usage des analgésiques, la prévalence et le traitement des effets secondaires des analgésiques utilisés, la satisfaction ainsi que les croyances et attitudes face à la douleur et son traitement chez des patients souffrant de DCNC et suivis en première ligne. Méthodologie : Des patients souffrant de DCNC (douleur qui dure depuis six mois et plus), ressentie au minimum deux fois par semaine avec une intensité d’au moins 4 sur une échelle de 0 à 10 (10 = la pire douleur possible) et qui possèdent une ordonnance active d’un médecin de famille pour un médicament contre la douleur, ont été recrutés à travers le Québec. Ils ont complété une entrevue téléphonique et un questionnaire auto-administré afin de documenter les caractéristiques de leur douleur, son impact psychosocial et émotionnel ainsi que leur satisfaction et croyances face à la douleur et son traitement. L’information concernant la pharmacothérapie reçue a été collectée en utilisant les banques de données administratives de la Régie d’assurance maladie du Québec et les dossierspatients des pharmacies communautaires. Résultats : Les 486 patients qui ont participé à l’étude avaient une moyenne d’âge de 58,4 ans. Ils ont rapporté une douleur qui dure en moyenne depuis 11,7 ans évaluée à 6,5 sur une échelle de 0 à 10. Sur la période d’une année, 52,9% des patients ont reçu des analgésiques prescrits par deux ou trois médecins de famille. Les analgésiques les plus dispensés étaient les anti-inflammatoires non stéroïdiens (72,2%) et les opioïdes (65,6%). Bien que 90% des patients ont rapporté des effets gastro-intestinaux, les proportions de ceux n’ayant pas reçu de médicaments pour soulager la constipation ou les nausées et/ou vomissements étaient respectivement 36,4% et 54,4%. Le niveau de satisfaction était faible, notamment face à l’information reçue concernant la douleur et son traitement. La peur des effets néfastes des analgésiques constitue la barrière face à l’optimisation de la pharmacothérapie de la douleur la plus souvent rapportée par les patients. Conclusion : En première ligne, la prise en charge de la douleur chronique non cancéreuse modérée à sévère paraît sous-optimale. Elle implique différents médecins de famille suggérant un manque de cohérence et de continuité. Les effets secondaires aux analgésiques sont prévalents et souvent non traités; la satisfaction est faible et les patients paraissent réticents à prendre les médicaments contre la douleur. Ces résultats indiquent clairement la nécessité d’optimiser la pharmacothérapie de ces patients.

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Cette thèse traite de la résistance du VIH-1 aux antirétroviraux, en particulier de l'activité antivirale de plusieurs inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) ainsi que des inhibiteurs de protéase (IP). Nous avons exploré l’émergence et la spécificité des voies de mutations qui confèrent la résistance contre plusieurs nouveaux INNTI (étravirine (ETR) et rilpivirine (RPV)) (chapitres 2 et 3). En outre, le profil de résistance et le potentiel antirétroviral d'un nouvel IP, PL-100, est présenté dans les chapitres 4 et 5. Pour le premier projet, nous avons utilisé des sous-types B et non-B du VIH-1 pour sélectionner des virus résistants à ETR, et ainsi montré que ETR favorise l’émergence des mutations V90I, K101Q, E138K, V179D/E/F, Y181C, V189I, G190E, H221H/Y et M230L, et ce, en 18 semaines. Fait intéressant, E138K a été la première mutation à émerger dans la plupart des cas. Les clones viraux contenant E138K ont montré un faible niveau de résistance phénotypique à ETR (3,8 fois) et une diminution modeste de la capacité de réplication (2 fois) par rapport au virus de type sauvage. Nous avons également examiné les profils de résistance à ETR et RPV dans les virus contenant des mutations de résistance aux INNTI au début de la sélection. Dans le cas du virus de type sauvage et du virus contenant la mutation unique K103N, les premières mutations à apparaître en présence d’ETR ou de RPV ont été E138K ou E138G suivies d’autres mutations de résistance aux INNTI. À l’inverse, dans les mêmes conditions, le virus avec la mutation Y181C a évolué pour produire les mutations V179I/F ou A62V/A, mais pas E138K/G. L'ajout de mutations à la position 138 en présence de Y181C n'augmente pas les niveaux de résistance à ETR ou RPV. Nous avons également observé que la combinaison de Y181C et E138K peut conduire à un virus moins adapté par rapport au virus contenant uniquement Y181C. Sur la base de ces résultats, nous suggérons que les mutations Y181C et E138K peuvent être antagonistes. L’analyse de la résistance au PL-100 des virus de sous-type C et CRF01_AE dans les cellules en culture est décrite dans le chapitre 4. Le PL-100 sélectionne pour des mutations de résistance utilisant deux voies distinctes, l'une avec les mutations V82A et L90M et l'autre avec T80I, suivi de l’addition des mutations M46I/L, I54M, K55R, L76F, P81S et I85V. Une accumulation d'au moins trois mutations dans le rabat protéique et dans le site actif est requise dans chaque cas pour qu’un haut niveau de résistance soit atteint, ce qui démontre que le PL-100 dispose d'une barrière génétique élevée contre le développement de la résistance. Dans le chapitre 5, nous avons évalué le potentiel du PL-100 en tant qu’inhibiteur de protéase de deuxième génération. Les virus résistants au PL-100 émergent en 8-48 semaines alors qu’aucune mutation n’apparaît avec le darunavir (DRV) sur une période de 40 semaines. La modélisation moléculaire montre que la haute barrière génétique du DRV est due à de multiples interactions avec la protéase dont des liaison hydrogènes entre les groupes di-tétrahydrofuranne (THF) et les atomes d'oxygène des acides aminés A28, D29 et D30, tandis que la liaison de PL-100 est principalement basée sur des interactions polaires et hydrophobes délocalisées à travers ses groupes diphényle. Nos données suggèrent que les contacts de liaison hydrogène et le groupe di-THF dans le DRV, ainsi que le caractère hydrophobe du PL-100, contribuent à la liaison à la protéase ainsi qu’à la haute barrière génétique contre la résistance et que la refonte de la structure de PL-100 pour inclure un groupe di-THF pourrait améliorer l’activité antivirale et le profil de résistance.

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Abnormal vascular smooth muscle cell (VSMC) proliferation plays an important role in the pathogenesis of both atherosclerosis and restenosis. Recent studies suggest that high-dose salicylates, in addition to inhibiting cyclooxygenase activity, exert an antiproliferative effect on VSMC growth both in-vitro and in-vivo. However, whether all non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) exert similar anti proliferative effects on VSMCs, and do so via a common mechanism of action, remains to be shown. In this study, we demonstrate that the NSAIDs aspirin, sodium salicylate, diclofenac, ibuprofen, indometacin and sulindac induce a dose-dependent inhibition of proliferation in rat A10 VSMCs in the absence of significant cytotoxicity. Flow cytometric analyses showed that exposure of A10 cells to diclofenac, indometacin, ibuprofen and sulindac, in the presence of the mitotic inhibitor, nocodazole, led to a significant G0/G1 arrest. In contrast, the salicylates failed to induce a significant G1 arrest since flow cytometry profiles were not significantly different from control cells. Cyclin A levels were elevated, and hyperphosphorylated p107 was present at significant levels, in salicylate-treated A10 cells, consistent with a post-G1/S block, whereas cyclin A levels were low, and hypophosphorylated p107 was the dominant form, in cells treated with other NSAIDs consistent with a G1 arrest. The ubiquitously expressed cyclin-dependent kinase (CDK) inhibitors, p21 and p27, were increased in all NSAID-treated cells. Our results suggest that diclofenac, indometacin, ibuprofen and sulindac inhibit VSMC proliferation by arresting the cell cycle in the G1 phase, whereas the growth inhibitory effect of salicylates probably affects the late S and/or G2/M phases. Irrespective of mechanism, our results suggest that NSAIDs might be of benefit in the treatment of certain vasculoproliferative disorders.

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Abnormal vascular smooth muscle cell (VSMC) proliferation is known to play an important role in the pathogenesis of atherosclerosis, restenosis and instent stenosis. Recent studies suggest that salicylates, in addition to inhibiting cyclooxygenase activity, exert an antiproliferative effect on VSMC growth both in vitro and in vivo. However, whether all non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAID) exert similar antiproliferative effects on VSMCs, and do so via a common mechanism of action, remains unknown. In the present study, we demonstrated that the NSAIDs, aspirin, ibuprofen and sulindac induced a dose-dependent inhibition of proliferation in rat A10 VSMCs (IC50 = 1666 mumol/L, 937 mumol/L and 520 mumol/L, respectively). These drugs did not show significant cytotoxic effects as determined by LDH release assay, even at the highest concentrations tested (aspirin, 5000 mumol/L; ibuprofen, 2500 mumol/L; and sulindac, 1000 mumol/L). Flow cytometric analyses showed that a 48 h exposure of A10 VSMCs to ibuprofen (1000 mumol/L) and sulindac (750 mumol/L) led to a significant G1 arrest (from 68.7 +/- 2.0% of cells in G1 to 76.6 +/- 2.2% and 75.8 +/- 2.2%, respectively, p < 0.05). In contrast, aspirin (2500 mumol/L) failed to induce a significant G1 arrest (68.1 +/- 5.2%). Clearer evidence of a G1 block was obtained by treatment of cells with the mitotic inhibitor, nocodazole (40 ng/ml), for the final 24 h of the experiment. Under these conditions, aspirin still failed to induce a G1 arrest (from 25.9 +/- 10.9% of cells in G1 to 19.6 +/- 2.3%) whereas ibuprofen and sulindac led to a significant accumulation of cells in G1(51.8% +/- 17.2% and 54.1% +/- 10.6%, respectively, p < 0.05). These results indicate that ibuprofen and sulindac inhibit VSMC proliferation by arresting the cell cycle in the G1 phase whereas the effect of aspirin appears to be independent of any special phase of the cell cycle. Irrespective of mechanism, our results suggest that NSAIDs might be of benefit to the treatment of vascular proliferative disorders.

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[Ru-2(dNSAID)(4)Cl] and novel [Ru-2(dNSAID)(4)(H2O)(2)]PF6 complexes, where dNSAID = deprotonated carboxylate from the non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSIDs), respectively: ibuprofen, Hibp (1) and aspirin, Hasp (2); naproxen, Hnpx (3) and indomethacin, Hind (4), have been prepared and characterized by optical spectroscopic methods. All of the compounds exhibit mixed valent Ru-2(II, III) cores where metal-metal bonds are stabilized by four drug-carboxylate bridging ligands in paddlewheel type structures. The diruthenium complexes and their parent NSAIDs showed no significant effects for Hep2 human larynx or T24/83 human bladder tumor. In contrast, the coordination of Ru-2(II,III) core led to synergistic effects that increased significantly the inhibition of C6 rat glioma proliferation in relation to the organic NSAIDs naproxen and ibuprofen, The possibility that the complexes Ru-2-ibp and Ru-2-npx may exert effects (anti-angiogenic and anti-matrix metalloprotease) that are similar to those exhibited by NAMI-A opens new horizons for in vivo C6 glioma model studies. (C) 2007 Elsevier Ltd. All rights reserved.

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The phenotypic pressure exerted by non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) on autochthonous and pathogenic microbiota remains sparsely known. In this study, we investigated if some NSAIDs increment or diminish the secretion of aspartyl-proteases (Sap) by Candida albicans grown under different phenotypes and oxygen availability using a set of SAP knock-out mutants and other set for genes (EFG1 and CPH1) that codify transcription factors involved in filamentation and protease secretion. Preconditioned cells were grown under planktonic and biofilm phenotypes, in normoxia and anoxia, in the presence of plasma concentrations of acetylsalicylic acid, diclofenac, indomethacin, nimesulide, piroxicam, ibuprofen, and acetaminophen. For diclofenac, indomethacin, nimesulide, and piroxicam the secretion rates of Sap by SAP1-6, EFG1. and CPH1 mutants were similar or, even, inferior to parental wildtype strain. This suggests that neither Sap 1-6 isoenzymes nor Efg1/Cph1 pathways may be entirely responsible for protease release when exposed to these NSAIDs. Ibuprofen and acetaminophen enhanced Sap secretion rates in three environmental conditions (normoxic biofilm, normoxic planktonic and anoxic planktonic). In other hand, aspirin seems to reduce the Sap-related pathogenic behavior of candidal biofilms. Modulation of Sap activity may occur according to candidal phenotypic state, oxygen availability, and type of NSAID to which the cells are exposed. (C) 2010 Elsevier Ltd. All rights reserved.

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The release of reactive oxygen specie (ROS) by activated neutrophil is involved in both the antimicrobial and deleterious effects in chronic inflammation. The objective of the present investigation was to determine the effect of therapeutic plasma concentrations of non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) on the production of ROS by stimulated rat neutrophils. Diclofenac (3.6 µM), indomethacin (12 µM), naproxen (160 µM), piroxicam (13 µM), and tenoxicam (30 µM) were incubated at 37ºC in PBS (10 mM), pH 7.4, for 30 min with rat neutrophils (1 x 10(6) cells/ml) stimulated by phorbol-12-myristate-13-acetate (100 nM). The ROS production was measured by luminol and lucigenin-dependent chemiluminescence. Except for naproxen, NSAIDs reduced ROS production: 58 ± 2% diclofenac, 90 ± 2% indomethacin, 33 ± 3% piroxicam, and 45 ± 6% tenoxicam (N = 6). For the lucigenin assay, naproxen, piroxicam and tenoxicam were ineffective. For indomethacin the inhibition was 52 ± 5% and diclofenac showed amplification in the light emission of 181 ± 60% (N = 6). Using the myeloperoxidase (MPO)/H2O2/luminol system, the effects of NSAIDs on MPO activity were also screened. We found that NSAIDs inhibited both the peroxidation and chlorinating activity of MPO as follows: diclofenac (36 ± 10, 45 ± 3%), indomethacin (97 ± 2, 100 ± 1%), naproxen (56 ± 8, 76 ± 3%), piroxicam (77 ± 5, 99 ± 1%), and tenoxicam (90 ± 2, 100 ± 1%), respectively (N = 3). These results show that therapeutic levels of NSAIDs are able to suppress the oxygen-dependent antimicrobial or oxidative functions of neutrophils by inhibiting the generation of hypochlorous acid.

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Histamine release from guinea pig heart treated with compound 48/80 was potentiated by the cyclooxygenase inhibitors indomethacin and piroxicam but not by aspirin or phenylbutazone. This differential effect suggests that the potentiation is not merely due to an inhibition of prostaglandin synthesis. Piroxicam potentiated the histamine release induced by cardiac anaphylaxis whereas indomethacin reduced this effect. The SRS-A antagonist FPL 55712 inhibited histamine release induced by cardiac anaphylaxis, but not that evoked by compound 48/80, and also prevented the potentiation due to indomethacin and piroxicam. In total, these data suggest that the potentiation of histamine release by piroxicam and indomethacin is probably due to a diversion of arachidonic acid metabolism from the cyclooxygenase to the lipoxygenase pathways. The resulting lipoxygenase products may then regulate histamine release, with the secretion due to antigen being more sensitive to such modulation than that evoked by compound 48/80.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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We aimed to assess whether the use of non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) is associated with an increased risk of cardiovascular (CV) events in stable patients with established atherothrombosis or multiple risk factors.

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Objective To analyse the available evidence on cardiovascular safety of non-steroidal anti-inflammatory drugs. Design Network meta-analysis. Data sources Bibliographic databases, conference proceedings, study registers, the Food and Drug Administration website, reference lists of relevant articles, and reports citing relevant articles through the Science Citation Index (last update July 2009). Manufacturers of celecoxib and lumiracoxib provided additional data. Study selection All large scale randomised controlled trials comparing any non-steroidal anti-inflammatory drug with other non-steroidal anti-inflammatory drugs or placebo. Two investigators independently assessed eligibility. Data extraction The primary outcome was myocardial infarction. Secondary outcomes included stroke, death from cardiovascular disease, and death from any cause. Two investigators independently extracted data. Data synthesis 31 trials in 116 429 patients with more than 115 000 patient years of follow-up were included. Patients were allocated to naproxen, ibuprofen, diclofenac, celecoxib, etoricoxib, rofecoxib, lumiracoxib, or placebo. Compared with placebo, rofecoxib was associated with the highest risk of myocardial infarction (rate ratio 2.12, 95% credibility interval 1.26 to 3.56), followed by lumiracoxib (2.00, 0.71 to 6.21). Ibuprofen was associated with the highest risk of stroke (3.36, 1.00 to 11.6), followed by diclofenac (2.86, 1.09 to 8.36). Etoricoxib (4.07, 1.23 to 15.7) and diclofenac (3.98, 1.48 to 12.7) were associated with the highest risk of cardiovascular death. Conclusions Although uncertainty remains, little evidence exists to suggest that any of the investigated drugs are safe in cardiovascular terms. Naproxen seemed least harmful. Cardiovascular risk needs to be taken into account when prescribing any non-steroidal anti-inflammatory drug.

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The Medicare Catastrophic Coverage Act (MCCA) would have mandated federal assistance for Medicare beneficiaries who have high annual prescription medication costs, High national expenditures for such drugs have encouraged the development of private and state insurance programs to help with these costs. Ten state pharmaceutical assistance programs (SPAPs), designed to help certain elderly, low income, or disabled people, exist for those ineligible for Medicaid or unable to purchase coverage privately. Coordination of state and federal benefits was a consideration for established programs, and programs being planned needed to determine the feasibity of integration of federal assistance. But the enactment and subsequent appeal of the Act affected both planning and policy implications for these SPAPs. All U.S. states and territories were surveyed before the bill's repeal to collect data on the effects of MCCA for those with prescription drug programs and those without. The repeal of the federal program places pressure on the nonprogram states to proceed, perhaps more cautiously, to initiate program; for their own residents, given increasing out-of-pocket and insurance costs, and no federal program.