331 resultados para Malpighian tubule
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Membrane lipid composition, which includes phospholipid (PL) headgroup, and fatty acid (FA) saturation, has been shown to affect cellular function. The sarcolemma (SL) membrane is integral to skeletal muscle function and health. Previous studies assessing SL lipid composition are limited as they have 1) restricted analysis to a PL level and neglected FA composition and 2) relied on aggressive membrane isolation procedures resulting in t-tubule and sarcoplasmic reticulum contamination and unknown levels of nuclear and mitochondrial contamination. Thus, to overcome these limitations, this study assessed a method of individually skinned skeletal muscle fibres as an alternative to analyze complete sarcolemmal membrane lipid composition. The major findings of this study were 1) complete SL lipid composition can be obtained 2) the SL had higher sphingomyelin content than previous studies and 3) the SL membrane had minimal nuclear and mitochondrial contamination and was void of contamination from sarcoplasmic reticulum and t-tubules.
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Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Pierre et Marie Curie, Paris VI, France
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Le myo-inositol (MI) est un soluté organique impliqué dans diverses fonctions physiologiques de la cellule dont la signalisation cellulaire. Il est également un osmolyte compatible reconnu. Trois co-transporteurs de type actif secondaire responsables de son absorption ont été identifiés. Deux d’entre eux sont couplés au transport du sodium (SMIT1 et SMIT2) et le troisième est couplé au transport de protons (HMIT). L’objectif de cette étude a été la caractérisation du transport du MI par SMIT2 dans des membranes en bordure en brosse (BBMv) issues du rein de lapin et de l’intestin de rat ainsi qu’après expression dans les ovocytes de Xenopus laevis. La quantification de l’ARNm de SMIT1 et de SMIT2 dans le rein nous a appris que SMIT1 est majoritairement présent dans la médullaire alors que SMIT2 est principalement localisé dans le cortex. Ces résultats ont été confirmés par immunobuvardage en utilisant un anticorps dirigé contre SMIT2. Grâce à l’inhibition sélective de SMIT1 par le L-Fucose et de SMIT2 par le D-chiro-inositol (DCI), nous avons démontré que SMIT2 semble le seul responsable du transport luminal de MI dans le tubule contourné proximal avec un Km de 57 ± 14 µM. Pour ce qui est de l’intestin, des études de transport de MI radioactif ont démontré une absence de transport de MI chez le lapin alors que l’intestin de rat présente un transport de MI très actif. Une quantification par qRT-PCR nous a permis de constater que l’intestin de lapin ne semble pas posséder les transporteurs de MI nécessaires. Comme pour le rein, SMIT2 semble le seul transporteur de MI présent au niveau du pôle apical des entérocytes intestinaux chez le rat. Il est chargé du prélèvement du MI de l'alimentation avec un Km de 150 ± 40 µM. Les analyses fonctionnelles exécutées sur SMIT2 de rat en électrophysiologie après expression dans les ovocytes de Xenopus laevis donnent sensiblement les mêmes résultats que pour les BBMv de rein de lapin et d’intestin de rat. Dans les ovocytes, SMIT2 présente une grande affinité pour le MI (270 ± 19 µM) et le DCI (310 ± 60 µM) et aucune affinité pour le L-fucose. Il est ii également très sensible à la phlorizine (16 ± 7 µM). Une seule exception persiste : la constante d’affinité pour le glucose dans les BBMv d’intestin de rat est 40 fois plus petite que celle observée sur les ovocytes de Xenopus laevis. Nous avons également testé la capacité de certains transporteurs de sucre présents à la surface des membranes apicales des entérocytes à prélever le MI. Vu que l'inhibition de ces transporteurs (SGLT1 et GLUT5) ne changeait rien au taux de MI radioactif transporté, nous en avons conclu qu'ils ne sont pas impliqués dans son transport. Finalement, l’efflux de MI à partir du pôle basolatéral des entérocytes n’est pas effectué par GLUT2 puisque ce dernier lorsqu'il est exprimé dans des ovocytes, est incapable de transporter le MI.
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Le testicule assure la production des spermatozoïdes et la sécrétion de la testostérone. Chaque fonction est assumée par un compartiment cellulaire distinct: l’épithélium séminifère et le tissu interstitiel. Le cholestérol, présent dans les deux compartiments, est un composé indispensable aux membranes cellulaires et un précurseur essentiel de la testostérone. Dans le compartiment interstitiel, environ 40 % du cholestérol utilisé pour la production hormonale est importé du sang à partir des lipoprotéines HDL et/ou LDL. Dans l’épithélium séminifère, la cellule de Sertoli assure le contrôle et le maintien de la spermatogenèse. Elle a la capacité de synthétiser du cholestérol à partir de l’acétate in vitro, néanmoins, il n’y a pas d’évidence qu’elle le fait in vivo. De plus il existe, au niveau des tubules séminifères, une barrière hémato-testiculaire qui empêche le libre passage de plusieurs composés sanguins, y compris le cholestérol. Nous avons testé l’hypothèse qu’il existe des moyens d’importation du cholestérol sanguin, mais aussi l’exportation du cholestérol intra-tissulaire, qui contourneraient cette barrière et qui contribueraient au maintien du taux intratubulaire du cholestérol compatible avec le bon déroulement de la spermatogenèse. Nous avons comparé les taux de variation de l’expression de l’ARNm et de la protéine des transporteurs sélectifs de cholestérol SR-BI, SR-BII, CD36 et ABCA1 aux taux de variation du cholestérol libre et estérifié au cours de la spermatogenèse chez les souris normales durant le développement postnatal. Afin de mieux apprécier le niveau d’implication de chacun de ces récepteurs, nous avons examiné comment la suppression du gène d’une enzyme comme la lypase hormono-sensible (HSL) ou de celui d’un transporteur de cholestérol comme SR-BI, CD36 ou NPC1 était compensée et comment cette suppression affectait le taux de cholestérol libre et estérifié dans chacun des deux compartiments cellulaires du testicule. Nous avons dans un premier temps mis au point une nouvelle technique d’isolation des testicules en fraction enrichie en tissu interstitiel (ITf) et en tubules séminifères (STf) qui a l’avantage de mieux préserver l’intégrité des formes phosphorylées et glycosylées des protéines comparée aux techniques préexistantes. Les résultats de nos analyses ont montré que l’expression de SR-BI et CD36 étaient maximales dans les ITf au moment où les souris ont complété leur maturité sexuelle et où le niveau de synthèse de la testostérone était maximal. Dans les tubules séminifères, l’expression maximale de SR-BI et le taux le plus élevé de cholestérol estérifié étaient mesurés de façon concomitante à 35 jours après la naissance, au moment où la première vague de l’activité spermatogénétique était complétée. L’expression de l’ABCA1 était maximale au moment où le taux de cholestérol était élevé et minimale au moment où le taux de cholestérol était le plus bas, alors que le niveau d’expression de CD36 était maximal chez l’adulte au moment où le taux de spermiation était le plus élevé. L’expression de SR-BII variait peu dans les deux compartiments cellulaires durant le développement. La suppression génétique de la HSL et de NPC1, qui cause une infertilité chez les souris mâles, était accompagnée d’une accumulation de cholestérol libre et estérifié dans les tubules séminifères. Par contre, la suppression génétique de SR-BI et CD36, qui ne causent pas d’infertilité chez les souris mâles était sans impact significatif sur le taux de cholestérol intratubulaire. Nous avons montré que l’invalidation génétique d’un transporteur sélectif ou d’une enzyme du métabolisme du cholestérol était accompagnée d’un ensemble de mécanismes de compensation visant à maintenir le taux de cholestérol libre aux niveaux semblables à ceux mesurés dans les fractions tissulaires de souris normales. Ensemble, nos résultats ont montré que l’expression des transporteurs sélectifs de cholestérol SR-BI, SR-BII, CD36 et ABCA1 variait en fonction de la spermatogenèse et du taux intratesticulaire du cholestérol suggérant leur contribution au maintien de l’homéostasie du cholestérol intratesticulaire.
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Plusieurs expériences et études cliniques ont démontré que l’activation du système rénine-angiotensine (RAS) peut induire l’hypertension, un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires et rénales. L’angiotensinogène (Agt) est l’unique substrat du RAS. Cependant, il n’a pas encore été démontré si l’activation du RAS intrarénal peut à elle seule induire des dommages rénaux, indépendamment de l’hypertension systémique, et ainsi jouer un rôle prépondérant dans la progression de la néphropathie diabétique. Afin d’explorer le rôle du RAS intrarénal dans les dommages rénaux, un diabète a été induit par l’injection de streptozotocin chez des souris transgéniques (Tg) surexprimant l’Agt de rat dans les cellules des tubules proximaux du rein (RPTC). Les souris Tg diabétiques ont été traitées soit avec des inhibiteurs du RAS (perindopril et losartan), de l’insuline ou une combinaison des deux pour 4 semaines avant d’être euthanasiées. Pour une autre étude, des souris Tg non-diabétiques ont été traitées soit avec des inhibiteurs du RAS, l’hydralazine (vasodilatateur) ou l’apocynine (inhibiteur de la NADPH oxydase) pour une période de 8 semaines avant l’euthanasie. Des souris non-Tg ont été utilisées comme contrôles. Des cellules immortalisées de tubule proximal de rat (IRPTC) transfectées de manière stable avec un plasmide contenant l’Agt ou un plasmide contrôle ont été employées comme modèle in vitro. Nos résultats ont démontré que les souris Tg présentaient une augmentation significative de la pression systolique, l’albuminurie, l’apoptose des RPTC et l’expression de gènes pro-apoptotiques par rapport aux souris non-Tg. Les mêmes changements ont été observés chez les souris Tg diabétiques par rapport aux souris non-Tg diabétiques. L’insuline et/ou les inhibiteurs du RAS ont permis d’atténuer ces changements, sauf l’hypertension qui n’était réduite que par les inhibiteurs du RAS. Chez les IRPTC transfectées avec l’Agt in vitro, les hautes concentrations de glucose augmentent l’apoptose et l’activité de la caspase-3 par rapport aux cellules contrôles et l’insuline et/ou les inhibiteurs du RAS empêchent ces augmentations. En plus des changements physiologiques, les RPTC des souris Tg présentent aussi une augmentation significative de la production des espèces réactive de l’oxygène (ROS) et de l’activité de la NADPH oxydase, ainsi qu’une augmentation de l’expression du facteur de croissance transformant-beta 1 (TGF-β1), de l’inhibiteur activateur du plasminogène de type 1 (PAI-1), des protéines de la matrice extracellulaire, du collagène de type IV et de la sousunité p47 de la NADPH oxydase. Le traitement des souris Tg avec l’apocynine et le perindopril a permis d’améliorer tous ces changements, sauf l’hypertension qui n’était pas corrigée par l’apocynine. D’autre part, l’hydralazine a prévenu l’hypertension, sans modifier l’albuminurie, l’apoptose des RPTC ou l’expression des gènes pro-apoptotiques. Ces résultats montrent bien que l’activation du RAS intrarénal et l’hyperglycémie agissent de concert pour induire l’albuminurie et l’apoptose des RPTC, indépendamment de l’hypertension systémique. La génération des ROS via l’activation de la NADPH oxydase induit en partie l’action du RAS intrarénal sur l’apoptose des RPTC, la fibrose tubulo-interstitielle et l’albuminurie chez les souris Tg. D’autre part, une expérience en cours a tenté d’encore mieux délimiter les effets de l’activation du RAS intrarénal, tout en éliminant la néphrotoxicité du STZ. Pour cette étude, les souris Tg surexprimant l’Agt de rat dans leurs RPTC ont été croisées aux souris Ins2Akita, un modèle spontané de diabète de type I, afin de générer des souris Akita-rAgt-Tg. Les résultats préliminaires indiquent que le RAS intrarénal est activé dans les souris Akita et que la combinaison avec l’hyperglycémie induit du stress du réticulum endoplasmique (ER) dans les RPTC in vivo. Le stress du ER contribue à l’apoptose des RPTC observée dans le diabète, à tout le moins dans le modèle Akita. Le traitement avec des inhibiteurs du RAS permet d’atténuer certains des dommanges rénaux observés dans les souris Akita-rAgt-Tg.
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Le diabète est une maladie chronique dont la principale caractéristique est un niveau plasmatique élevé de glucose, qui est causé soit par un défaut dans la production d’insuline, l’action de l’insuline, ou les deux à la fois. Plusieurs études ont démontré que l’hyperglycémie chronique peut mener à la dysfonction et même la défaillance de plusieurs organes, dont le coeur, le système vasculaire, les yeux et les reins, se traduisant par des infarctus du myocarde, des accidents cérébro-vasculaires et des complications rétinales et rénales, respectivement. La néphropathie diabétique (DN) est la principale cause de déficience rénale et affecte près de 25-40% des patients diabétiques. La DN est invariablement associée à un risque élevé d’accident cérébrovasculaire et de dysfonction cardivasculaire. L’angiotensinogène (Agt) est l’unique précurseur de tous les types d’angiotensines. En plus du système rénine-angiotensine (RAS) sytémique, le rein possède son propre système intrarénal et exprime tous les composants du RAS. L’Agt est fortement exprimé dans les cellules du tubule proximal rénal (RPTC) et y est converti en angiotensine II (AngII), le peptide biologiquement actif du RAS. Les patients diabétiques présentent de hauts niveaux d’AngII et une augmentation de l’expression des gènes du RAS, suggérant que l’activation du RAS intrarénal joue un rôle important dans la progression de la DN. Les mécanismes qui contrôlent la régulation du niveau rénal d’Agt par l’hyperglycémie et l’insuline demeurent mal compris. Le but global de cette thèse est de mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui contrôlent l’expression du gène Agt chez la souris Akita (un modèle murin de diabète de type 1). Dans cette optique, la première partie de la thèse se concentre sur deux facteurs de transcription de la famille des ribonucléoprotéines nucléaires hétérogènes (hnRNP). Chan et collaborateurs ont déjà identifié 2 protéines nucléaires hnRNP F et hnRNP K, de 48kD et 70kD respectivement. HnRNP F et hnRNP K forment un hétérodimère et se lient à l’élément de réponse à l’insuline (IRE) présent dans le promoteur du gène Agt du rat et inhibent la transcription du gène Agt in vitro. Afin de déterminer si hnRNP F / K sont responsables de l’inhibition de l’expression rénale de Agt par l’insuline in vivo, nous avons étudié des souris Akita males traités ou non avec des implants d’insuline pour une période de 4 semaines. Des souris non-Akita males ont été employées comme contrôles. Les souris Akita développent de l’hypertension et de l’hypertrophie rénale. Le traitement à l’insuline rétablit les niveaux de glucose plasmatiques et la pression systolique (SBP), et atténue l’hypertrophie rénale, l’albuminurie (ratio albumine/créatinine urinaire, ACR) et les niveaux urinaires d’Agt et AngII chez les souris Akita. De plus, le traitement à l’insuline inhibe l’expression rénale du gène Agt, tout en augmentant l’expression des gènes hnRNP F, hnRNP K et ACE2 (enzyme de conversion de l’angiotensine-2). Dans des RPTC in vitro, l’insuline inhibe Agt, mais stimule l’expression de hnRNP F et hnRNP K en présence de hautes concentrations de glucose, et ce via la voie de signalisation MAPK p44/42 (protéine kinase activée par un mitogène). La transfection avec des petits ARN interférents (siRNA) contre hnRNP F et hnRNP K prévient l’inhibition de l’expression d’Agt par l’insuline dans les RPTC. Cette étude démontre bien que l’insuline prévient l’hypertension et atténue les dommages rénaux observés chez les souris Akita diabétiques, en partie grâce à la suppression de la transcription rénale de Agt, via une augmentation de l’expression de hnRNP F et hnRNP K. La seconde partie de cette thèse change de focus et se tourne vers le facteur Nrf2 (nuclear factor erythroid 2-related factor 2). Nrf2 est un facteur de transcription qui contrôle les gènes de la réponse antioxydante cellulaire en réponse au stress oxydant ou aux électrophiles. Le but de cette étude est d’examiner l’impact de la surexpression de la catalase (Cat) dans les RPTC sur l’expression du gène Agt via Nrf2 et sur le développement de l’hypertension et des dommages rénaux résultants chez les souris diabétiques Akita transgéniques (Tg). Nos études ont démontré que la surexpression de Cat dans les souris Akita Cat-Tg normalise la SBP, atténue les dommages rénaux et inhibe l’expression des gènes Nrf2 et Agt dans les RPTC. In vitro, le glucose élevé (HG) et l’oltipraz (un activateur de Nrf2) stimulent l’expression de Nrf2 et Agt, et cet effet peut être bloqué par la trigonelline (inhibiteur de Nrf2), des siRNA contre Nrf2, des antioxydants ou des inhibiteurs pharmacologiques NF-κB et MAPK p38. La suppression de sites de réponse à Nrf2 présents dans le promoteur du gène Agt du rat abolit la stimulation par l’oltipraz. Finalement, des souris males adultes non-transgéniques traitées avec l’oltipraz montrent une augmentation de l’expression de Nrf2 et Agt dans leurs RPTC et cette augmentation peut être normalisée par la trigonelline. Ces données permettent d’identifier un nouveau mécanisme d’action de Nrf2, par la stimulation du gène Agt intrarénal et l’activation du RAS, qui induisent l’hypertension et les dommages rénaux par le glucose élevé et les espèces réactives de l’oxygène chez les souris diabétiques. Nos conclusions permettent de démontrer que l’insuline induit l’expression de hnRNP F et hnRNP K, qui jouent ensuite un rôle protecteur en prévenant l’hypertension. La surexpression de la catalase dans les RPTC vient quant à elle atténuer l’activation de Nrf2 et ainsi réduit la SBP chez les souris Akita.
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L’aquaporine-2 (AQP2) est le canal responsable de la réabsorption finale d’eau au niveau du tubule collecteur du rein. À la base, contenue dans des vésicules internes, l’AQP2 est acheminée à la membrane apicale des cellules principales du tubule collecteur suite à une stimulation par l’hormone antidiurétique (ADH). L’incapacité à accomplir cette fonction entraîne le diabète insipide néphrogénique (DIN), une maladie caractérisée par l’inhabileté du rein à concentrer l’urine, entraînant une production de volumes urinaires élevés. Alors que les mutations récessives génèrent des protéines mal structurées et incapables de former des tétramères, les mutations dominantes sont capables de s’associer à leurs homologues sauvages, engendrant ainsi un DIN même chez les patients hétérozygotes. Ce mémoire présente l’analyse biochimique et fonctionnelle d’une nouvelle mutation naturelle de l’AQP2, la mutation T179N, aussi responsable du DIN. Cette dernière est particulièrement intéressante de par son génotype qui implique un caractère dominant, et sa position extracellulaire habituellement réservée aux mutations récessives. Les études comparatives de T179N à deux modèles de mutation récessive et dominante démontrent, tant en ovocytes de Xenopus laevis qu’en lignée cellulaire mpkCCDc14, le caractère récessif de cette nouvelle mutation. Les tests d’immunobuvardage de lysats d’ovocytes en membranes totales et membranes plasmiques purifiées ont révélé que seule la forme sauvage atteint la membrane plasmique alors que le mutant T179N est séquestré dans la cellule. En accord avec ce résultat, les analyses de perméabilité fonctionnelle démontrent aussi une absence d’activité pour T179N. En cellule mpkCCDc14, le mutant T179N exprimé seul n’atteint pas la membrane plasmique suite à l’action de la forskoline, contrairement à la forme sauvage. Cependant, ce mutant peut s’associer à son homologue sauvage en coexpression tant dans les ovocytes qu’en lignée mpkCCDc14 sans toutefois engendrer l’effet typique de dominance négative. En fait, dans ce contexte de coexpression, on remarque une augmentation de la Pf de 83±7 % et une récupération d’adressage à la membrane plasmique en cellule (immunofluorescence). En conclusion, T179N serait un mutant récessif fonctionnellement récupérable lorsqu’en présence de l’AQP2 sauvage.
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We have studied testicular function in the biotin- deficient rat biochemically and morphologically. Serum testosterone and luteinizing hormone (LH) levels were decreased significantly in the deficient rats. Administration of biotin or gonadotropins to the deficient rats reversed this decrease in serum testosterone. There was no difference in the serum cholesterol level between the control and biotin-deficient rats. A significant degree of sloughing of seminiferous tubule germinal epithelium was noticed in the biotin-deficient rat testes. Biotin treatment of biotindeficient rats reversed this condition whereas testosterone treatment was without any effect. The development and maintenance of morphological and functional integrity of the seminiferous tubules appears to require a biotin-mediated step in addition to testosterone.
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En aquest treball s'han desenvolupat dos mètodes simples i ràpids pel cultiu de les cèl·lules epitelials de les tres regions de l'epidídim de Sus domesticus. Un es basa en el cultiu de fragments del túbul epididimari intactes durant 8 dies. L'altre mètode es basa en el cultiu de fragments del túbul epididimari digerits amb col·lagenasa que, després de 7 dies, donen lloc a la formació d'una monocapa de cèl·lules epitelials epididimàries que adquireixen el 90-100% de confluència després de 12-16 dies en cultiu. Aquestes cèl·lules es mantenen viables durant més de 60 dies en cultiu i no s'observa proliferació de cèl·lules no epitelials. Per determinar el nivell de conservació de les característiques epididimàries en els cultius s'ha analitzat l'estructura cel·lular, l'activitat de síntesi i secreció proteica, i el manteniment i maduració dels espermatozoides en cocultiu.
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Polarized epithelial cells are responsible for the vectorial transport of solutes and have a key role in maintaining body fluid and electrolyte homeostasis. Such cells contain structurally and functionally distinct plasma membrane domains. Brush border and basolateral membranes of renal and intestinal epithelial cells can be separated using a number of different separation techniques, which allow their different transport functions and receptor expressions to be studied. In this communication, we report a proteomic analysis of these two membrane segments, apical and basolateral, obtained from the rat renal cortex isolated by two different methods: differential centrifugation and free-flow electrophoresis. The study was aimed at assessing the nature of the major proteins isolated by these two separation techniques. Two analytical strategies were used: separation by sodium dodecyl sulfate-polyacrylamide gel electrophoresis (SDS-PAGE) at the protein level or by cation-exchange high-performance liquid chromatography (HPLC) after proteolysis (i.e., at the peptide level). Proteolytic peptides derived from the proteins present in gel pieces or from HPLC fractions after proteolysis were sequenced by on-line liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS). Several hundred proteins were identified in each membrane section. In addition to proteins known to be located at the apical and basolateral membranes, several novel proteins were also identified. In particular, a number of proteins with putative roles in signal transduction were identified in both membranes. To our knowledge, this is the first reported study to try and characterize the membrane proteome of polarized epithelial cells and to provide a data set of the most abundant proteins present in renal proximal tubule cell membranes.
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Polarized epithelial cells are responsible for the vectorial transport of solutes and have a key role in maintaining body fluid and electrolyte homeostasis. Such cells contain structurally and functionally distinct plasma membrane domains. Brush border and basolateral membranes of renal and intestinal epithelial cells can be separated using a number of different separation techniques, which allow their different transport functions and receptor expressions to be studied. In this communication, we report a proteomic analysis of these two membrane segments, apical and basolateral, obtained from the rat renal cortex isolated by two different methods: differential centrifugation and free-flow electrophoresis. The study was aimed at assessing the nature of the major proteins isolated by these two separation techniques. Two analytical strategies were used: separation by sodium dodecyl sulfate-polyacrylamide gel electrophoresis (SDS-PAGE) at the protein level or by cation-exchange high-performance liquid chromatography (HPLC) after proteolysis (i.e., at the peptide level). Proteolytic peptides derived from the proteins present in gel pieces or from HPLC fractions after proteolysis were sequenced by on-line liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS). Several hundred proteins were identified in each membrane section. In addition to proteins known to be located at the apical and basolateral membranes, several novel proteins were also identified. In particular, a number of proteins with putative roles in signal transduction were identified in both membranes. To our knowledge, this is the first reported study to try and characterize the membrane proteome of polarized epithelial cells and to provide a data set of the most abundant proteins present in renal proximal tubule cell membranes.
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Leite-Dellova DC, Malnic G, Mello-Aires M. Genomic and non-genomic stimulatory effect of aldosterone on H(+)-ATPase in proximal S3 segments. Am J Physiol Renal Physiol 300: F682-F691, 2011. First published December 29, 2010; doi:10.1152/ajprenal.00172.2010.-The genomic and nongenomic effects of aldosterone on the intracellular pH recovery rate (pHirr) via H(-)(+)ATPase and on cytosolic free calcium concentration ([Ca(2+)](i)) were investigated in isolated proximal S3 segments of rats during superfusion with an Na(+)-free solution, by using the fluorescent probes BCECF-AM and FLUO-4-AM, respectively. The pHirr, after cellular acidification with a NH(4)Cl pulse, was 0.064 +/- 0.003 pH units/min (n = 17/74) and was abolished with concanamycin. Aldosterone (10(-12), 10(-10),10(-8), or 10(-6) M with 1-h or 15- or 2-min preincubation) increased the pHirr. The baseline [Ca(2+)](i) was 103 +/- 2 nM (n = 58). After 1 min of aldosterone preincubation, there was a transient and dose-dependent increase in [Ca(2+)](i) and after 6-min preincubation there was a new increase in [Ca(2+)](i) that persisted after 1 h. Spironolactone [mineralocorticoid (MR) antagonist], actinomycin D, or cycloheximide did not affect the effects of aldosterone (15- or 2-min preincubation) on pHirr and on [Ca(2+)](i) but inhibited the effects of aldosterone (1-h preincubation) on these parameters. RU 486 [glucocorticoid (GR) antagonist] and dimethyl-BAPTA (Ca(2+) chelator) prevented the effect of aldosterone on both parameters. The data indicate a genomic (1 h, via MR) and a nongenomic action (15 or 2 min, probably via GR) on the H(+)-ATPase and on [Ca(2+)](i). The results are compatible with stimulation of the H(+)-ATPase by increases in [Ca(2+)](i) (at 10(-12)-10(-6) M aldosterone) and inhibition of the H(+)-ATPase by decreases in [Ca(2+)](i) (at 10(-12) or 10(-6) M aldosterone plus RU 486).
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It is well-known that glucagon increases fractional excretion of urea in rats after a protein intravenous infusion. This effect was investigated by using: (a) in vitro microperfusion technique to measure [(14)C]-urea permeability (Pu x 10(-5) cm/s) in inner medullary collecting ducts (IMCD) from normal rats in the presence of 10(-7) M of glucagon and in the absence of vasopressin and (b) immunoblot techniques to determine urea transporter expression in tubule suspension incubated with the same glucagon concentration. Seven groups of IMCDs (n = 47) were studied. Our results revealed that: (a) glucagon decreased urea reabsorption dose-dependently; (b) the glucagon antagonist des-His(1)-[Glu(9)], blocked the glucagon action but not vasopressin action; (c) the phorbol myristate acetate, decreased urea reabsorption but (d) staurosporin, restored its effect; e) staurosporin decreased glucagon action, and finally, (f) glucagon decreased UT-A1 expression. We can conclude that glucagon reduces UT-A1 expression via a glucagon receptor by stimulating PKC.
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Alexandre CS, Braganca AC, Shimizu MH, Sanches TR, Fortes MA, Giorgi RR, Andrade L, Seguro AC. Rosiglitazone prevents sirolimus-induced hypomagnesemia, hypokalemia, and downregulation of NKCC2 protein expression. Am J Physiol Renal Physiol 297: F916-F922, 2009. First published August 5, 2009; doi:10.1152/ajprenal.90256.2008.-Sirolimus, an antiproliferative immunosuppressant, induces hypomagnesemia and hypokalemia. Rosiglitazone activates renal sodiumand water-reabsorptive pathways. We evaluated whether sirolimus induces renal wasting of magnesium and potassium, attempting to identify the tubule segments in which this occurs. We tested the hypothesis that reduced expression of the cotransporter NKCC2 forms the molecular basis of this effect and evaluated the possible association between increased urinary excretion of magnesium and renal expression of the epithelial Mg(2+) channel TRPM6. We then analyzed whether rosiglitazone attenuates these sirolimus-induced tubular effects. Wistar rats were treated for 14 days with sirolimus (3 mg/kg body wt in drinking water), with or without rosiglitazone (92 mg/kg body wt in food). Protein abundance of NKCC2, aquaporin2 (AQP2), and TRPM6 was assessed using immunoblotting. Sirolimus-treated animals presented no change in glomerular filtration rate, although there were marked decreases in plasma potassium and magnesium. Sirolimus treatment reduced expression of NKCC2, and this was accompanied by greater urinary excretion of sodium, potassium, and magnesium. In sirolimus-treated animals, AQP2 expression was reduced. Expression of TRPM6 was increased, which might represent a direct stimulatory effect of sirolimus or a compensatory response. The finding that rosiglitazone prevented or attenuated all sirolimus-induced renal tubular defects has potential clinical implications.
Resumo:
Yano Y, Cesar KR, Araujo M, Rodrigues Jr. AC, Andrade LC, Magaldi AJ. Aquaporin 2 expression increased by glucagon in normal rat inner medullary collecting ducts. Am J Physiol Renal Physiol 296: F54-F59, 2009. First published October 1, 2008; doi: 10.1152/ajprenal.90367.2008.-It is well known that Glucagon (Gl) is released after a high protein diet and participates in water excretion by the kidney, principally after a protein meal. To study this effect in in vitro perfused inner medullary collecting ducts (IMCD), the osmotic water permeability (Pf; mu m/s) at 37 degrees C and pH 7.4 in normal rat IMCDs (n = 36) perfused with Ringer/HCO(3) was determined. Gl (10(-7) M) in absence of Vasopressin (AVP) enhanced the Pf from 4.38 +/- 1.40 to 11.16 +/- 1.44 mu m/s (P < 0.01). Adding 10(-8), 10(-7), and 10(-6) M Gl, the Pf responded in a dose-dependent manner. The protein kinase A inhibitor H8 blocked the Gl effect. The specific Gl inhibitor, des-His(1)-[Glu(9)] glucagon (10(-7) M), blocked the Gl-stimulated Pf but not the AVP-stimulated Pf. There occurred a partial additional effect between Gl and AVP. The cAMP level was enhanced from the control 1.24 +/- 0.39 to 59.70 +/- 15.18 fm/mg prot after Gl 10(-7) M in an IMCD cell suspension. The immunoblotting studies indicated an increase in AQP2 protein abundance of 27% (cont 100.0 +/- 3.9 vs. Gl 127.53; P = 0.0035) in membrane fractions extracted from IMCD tubule suspension, incubated with 10(-6) M Gl. Our data showed that 1) Gl increased water absorption in a dose-dependent manner; 2) the anti-Gl blocked the action of Gl but not the action of AVP; 3) Gl stimulated the cAMP generation; 4) Gl increased the AQP2 water channel protein expression, leading us to conclude that Gl controls water absorption by utilizing a Gl receptor, rather than a AVP receptor, increasing the AQP2 protein expression.