131 resultados para Intellectuel


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Cette recherche constitue un essai de théorie critique féministe matérialiste et radicale. Elle poursuit principalement un objectif de dénonciation de la structure actuelle du droit du logement. À partir d’un cadre conceptuel fondé sur le féminisme matérialiste et radical, elle souhaite faire ressortir le point de vue de la classe des femmes dans l’habitation. Le droit du logement est ici utilisé dans un sens large, puisqu’il se réfère à la fois au logement comme phénomène juridique, mais aussi sociologique. À l’intérieur de la discipline juridique, il renvoie à l’ensemble des législations actuellement en vigueur au Québec en ce qui concerne la vie à domicile. Notre étude se concentre sur deux modes d’occupation des lieux, à travers le droit de propriété et le système locatif. Le droit au logement fait l’objet d’une reconnaissance internationale dans les textes portant sur les droits humains. Il est reconnu comme le « droit à un logement suffisant ». Au Canada et au Québec, il ne fait pas l’objet d’une reconnaissance explicite, malgré les engagements pris sur la scène internationale. Un portrait statistique, appuyé sur le critère du sexe, permet de mettre en évidence qu’il existe des écarts entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la mise en application du droit du logement. Les femmes accèdent plus difficilement à un logement; elles y effectuent la majorité du travail domestique, de service et de « care » et elles sont les principales victimes des violences commises à domicile. Dans le système d’habitation, l’expérience des femmes se comprend comme une appropriation à la fois privée et collective par la classe des hommes, telle que réfléchie par Colette Guillaumin, qui se concentre autour de la division sexuelle du travail et des violences sexuées. Le droit du logement, dans sa forme actuelle, repose sur l’appropriation de la force de travail des femmes et de leur corps. Ces deux critères permettent de construire une grille d’analyse féministe matérialiste et radicale pour analyser la structure du droit du logement, tel que conçu en droit civil. Cette analyse féministe permet également de situer le droit étatique comme une pratique patriarcale. Cette dernière contribue à assurer le maintien du système d’habitation, qui est assimilable à un système hégémonique, au sens développé par Gramsci. Cette étude réfléchit sur le droit du logement dans le climat politique néolibéral. Le néolibéralisme est développé comme une idéologie qui impose une rationalité marchande à l’ensemble des politiques étatiques. À partir d’une méthode décrite comme métathéorique externe radicalement réflexive, puisqu’elle propose l’importation d’outils conceptuels étrangers à la discipline du droit moderne, nous réfléchissons de manière radicale la construction du droit civil et des institutions qui encadrent le droit du logement. La collecte des données s’effectue à partir de la recherche documentaire. Quatre institutions du droit civil seront examinées dans le détail, soit le sujet du droit, la dichotomie privé/public, la médiation du droit du logement par les biens immeubles, à travers le rapport contractuel et le droit de propriété, et finalement les notaires. L’analyse féministe du sujet du droit insiste sur un paradoxe. D’une part, l’universalité présumée de ce sujet, laquelle permet de poser l’égalité et la liberté pour toutes les personnes juridiques. Or, plutôt que d’être neutre sexuellement comme le prétend le droit positif, nous démontrons comment ce sujet est constamment un membre de la classe des hommes. D’autre part, nous analysons comment le droit reconnaît le sexe de ses sujets, mais surtout comment cette sexualité est construite sur l’idéologie naturaliste. Ce modèle de sujet masculin est fondamental dans la construction du droit du logement. L’étude féministe de la dichotomie privé/public en fait ressortir le caractère situé. En effet, si par essence aucun domaine ou enjeu n’est en soit privé ou public, le processus de qualification, lui, est un acte de pouvoir. Nous verrons comment le droit civil crée des zones de droit privé, comprises comme des zones de non-droit pour les femmes. La qualification de privé dévalue également le travail accompli par cette classe de sexe. Le droit du logement est pourtant centré sur le rapport contractuel et sur le droit de propriété. Il importe alors d’examiner la nature du consentement donné par les femmes comme groupe social dans les contrats de vente et de location. Ces contrats ne prennent pas en compte l’expérience des femmes dans leur formation. Les catégories qui y sont attachées, telles que vendeur.e ou locataire, représentent le point de vue de la classe des hommes. Bien que la popularité de la copropriété auprès de la classe des femmes semble porteuse d’un vent de changement, nous analysons comment le discours dominant qui l’entoure instrumentalise certaines revendications féministes, tout en laissant dans l’ombre la question du travail domestique et des violences sexuées. Finalement, nous nous intéressons aux notaires en les repensant comme des intellectuel.les organiques, tels que conçu.es par Gramsci, pour la classe des hommes. Cette fonction d’intellectuel.les permet de mettre en lumière comment chaque transaction immobilière favorise la reproduction des intérêts patriarcaux, remettant ainsi en question la nature des devoirs de conseil et d’impartialité du notariat. À la lumière de cette analyse, le Code civil du Québec est qualifié dans une perspective féministe matérialiste et radicale pour devenir un système qui institutionnalise l’appropriation des femmes par l’entremise du droit du logement. Ce travail de recherche permet d’envisager certaines pistes de réflexion pour des rénovations potentielles des pratiques juridiques entourant le droit du logement, notamment la pratique notariale, tournées vers des objectifs féministes de justice sociale.

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Visant à contribuer à la pérennité de la musique d’art instrumentale, cette thèse aborde plusieurs sujets la concernant, autant sur les plans théorique et esthétique que pratique et compositionnel. Les deux principaux contextes observés sont ceux de la modernité et de l’économie de marché. Le premier, par le triomphe de la raison technicienne, aurait conduit à l’autonomie de l’art désormais confronté aux risques de l’autoréférence. Le deuxième, par la pression exercée sur le compositeur à la base de la chaîne création-production-diffusion, compromettrait cette autonomie qu’elle avait pourtant contribuée à rendre possible. Or, l’autonomie de l’art, en tant que conquête sur les plans esthétique, social, politique, économique et intellectuel, représente un enjeu de taille, puisque d’éventuelles compromissions envers des impératifs extérieurs impliquent un recul sur tous ces plans. Pour répondre à cette problématique, la thèse explore des pistes de réflexions et d’opérations pour réaffirmer – en le revendiquant – ce que la musique d’art possède en propre et qui mérite encore d’être entendu, militant ainsi pour la survie de ce qui la rend possible. Plus précisément, la dialectique du son et de la musique que je développe ici me permet, dans un premier temps, d’aborder les médiations successives conduisant des ondes mécaniques à se structurer dans notre conscience jusqu’à se transmettre à nous sous forme de patrimoine; puis, dans un deuxième temps, de décrire ma propre intention de communication par la musique en analysant deux œuvres de ma composition : Musique d’art pour quintette à cordes et Musique d’art pour orchestre de chambre II (partie 1.). Musique d’art pour quintette à cordes est une œuvre-concert de soixante-cinq minutes pour quatuor à cordes et contrebasse, spatialisation, traitement et mise en espace des musiciens. Il s’agit d’un projet de recherche-création de mon initiative que j’ai aussi mené à titre de producteur. Musique d’art pour orchestre de chambre II (partie 1.) est une œuvre de commande de quatorze minutes. Le retour critique portant sur l’ensemble des composantes caractéristiques du média ouvre la voie à une corrélation plus étroite entre son contenu et sa forme privilégiée de présentation, le concert. Cette corrélation peut amener le public à désirer visiter les œuvres et apprécier leur signification, préservant la musique d’art comme mode spécifique de connaissance du monde.

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Thèse réalisée en cotutelle avec la direction de Jean-Jacques Courtine à l'Université de Paris III Sorbonne Nouvelle sous la discipline anthropologie et avec la direction de Dominique Deslandres à l'Université de Montréal sous la discipline histoire

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Dans cette communication, nous proposons d’analyser les paratextes des ouvrages durassiens traduits en suédois. Nous nous intéressons surtout aux préfaces (et postfaces) allographes (cf. Genette, Seuils, 1987) ainsi qu’aux couvertures et quatrièmes de couverture. Pour les préfaces, postfaces et quatrièmes de couverture, nous voulons savoir, d’abord, dans quelle mesure il existe des textes allographes dans les traductions suédoises. Ensuite, nous nous intéressons aux références culturelles et artistiques données dans les présentations. Comme l’objectif de ces paratextes est d’introduire une auteure étrangère à un nouveau public et recommander son ouvrage aux acheteurs potentiels, il serait intéressant d’étudier les stratégies éditoriales : dans quel contexte intellectuel et artistique choisit-on d’inscrire Marguerite Duras ? Quels arguments et références sont utilisés ? Pour les couvertures, nous allons étudier l’utilisation des différentes expressions artistiques telles que les photographies, les dessins, les typographies spécifiques, etc. Nous voulons savoir, par exemple, s’il y a des motifs récurrents, et si le public ciblé est le même pour toutes les éditions. Le corpus sera constitué par des paratextes des éditions suédoises de l’oeuvre durassienne, du premier roman traduit (Stilla liv 1947 [La Vie tranquille]) jusqu’aux traductions les plus récentes. Nous tâcherons de savoir s’il y a eu des « médiateurs » prestigieux, c’est-à-dire des personnalités de grande notoriété qui ont contribué à l’introduction de Duras en Suède. Pour ce faire, nous allons discuter aussi le travail des traducteurs – car ces individus ont également participé à la promotion de l’oeuvre durassienne sur le marché suédois.

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L’abandon des études universitaires a attiré l’attention de plusieurs chercheurs. Toutefois, il est difficile de saisir la persévérance dans sa globalité à cause de sa complexité et le nombre important des facteurs associés. La persévérance aux études est liée aux facteurs individuels, aux facteurs contextuels et à la situation financière au cours des études. Ces facteurs ont été étudiés séparément et d’une manière isolée, et aucune étude n’a, à notre connaissance, tenté de mettre ces facteurs simultanément dans un même modèle. Dans cette thèse, nous identifions les principaux déterminants de la persévérance, tout en nous appuyant sur le modèle des attentes et des valeurs (Eccles et al., 1983), le modèle interactionnel de Tinto (1975) et les modèles d’impact financier (Paulsen & St. John, 1997; St. John, 1990; St. John et al., 1994). Cette thèse a pour objectif de valider un modèle de persévérance aux études universitaires de premier cycle. Celle-ci comporte deux études. Une étude rétrospective qui permet d’évaluer, à partir de l’expérience antérieure des étudiants (n = 731), les principaux facteurs qui ont joué un rôle sur le plan de la persévérance ou de l’abandon des études. Une étude prospective suivant sur une période de six mois (deux temps de mesure) des étudiants inscrits dans un programme de baccalauréat à l’Université Laval (n = 3 084). Pour les résultats de l’étude rétrospective, la situation financière, les performances scolaires antérieures et le fait d’avoir effectué des études préuniversitaires au Cégep prédisent la persévérance. Pour le premier temps de mesure de l’étude prospective, la perception de compétence, les attentes de succès et l’intérêt prédisent l’intention de persévérer. Deux facteurs interactionnels prédisent l’intention de persévérer à savoir : les interactions avec les pairs et l’engagement institutionnel et universitaire. En ce qui concerne le deuxième temps de mesure de l’étude prospective, l’intention de persévérer, la préoccupation de la Faculté par rapport à l’enseignement et au développement des étudiants, le développement intellectuel et académique ainsi que le fait d’avoir fait des études préuniversitaires au Cégep prédisent la persévérance. Les implications théoriques, méthodologiques et pratiques sont abordées et des pistes de recherches futures sont proposées.

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Cette thèse examine l’investissement en capital humain au Canada en s’intéressant à la contribution de l’aide financière aux études, aux effets de la fiscalité, à la rentabilité de l’investissement en éducation postsécondaire et à la redistribution des revenus. Elle est subdivisée en cinq chapitres. Le premier chapitre présente une révue chronologique des études microéconomiques sur l’investissement en capital humain. Il présente également une synthèse des études canadiennes sur l’investissement en capital humain en insistant sur les limites portant essentiellement sur la non prise en compte de l’hétérogénéité des systèmes de prêts et bourses et des systèmes fiscaux à travers les provinces canadiennes et la faible analyse de la répartition des coûts et bénéfices de l’investissement en éducation au Canada. Le second chapitre présente la méthodologie de mesure des rendements de l’éducation et des gains issus des investissements en éducation. Il décrit les données utilisées et les résultats des régressions économetriques. Finalement, le chapitre présente SIMAID, un calculateur d’aide financière aux études élaboré pour les objectifs dans cette thèse et qui permet d’estimer le montant de l’aide financière devant être attribuée à chaque étudiant en fonction de ses caractéristiques personnelles et de celles de sa famille. Dans sa première section, le troisième chapitre présente les rendements sociaux, privés et publics de l’éducation et montre que les rendements de l’éducation varient selon les provinces, les filières de formation, le genre et les cohortes d’année de naissance et décroient avec le niveau d’éducation. Dans sa seconde section, le chapitre montre que l’aide financière aux études accroît le rendement des études du baccalauréat de 24.3% et 9.5% respectivement au Québec et en Ontario. Finalement, le chapitre indique qu’un changement du système d’aide financière aux études de Québec par celui de l’Ontario entraîne une baisse de 11.9% du rendement des études au baccalauréat alors qu’un changement du système fiscal québécois par celui ontarien entraine une hausse du rendement du baccalauréat de 4.5%. L’effet combiné du changement des systèmes d’aide financière et fiscal est une baisse du rendement du baccalauréat de 7.4%. Le quatrième chapitre fournit une décomposition comptable détaillée des gains sociaux, privés et publics des investissements en éducation. Le gain social de l’investissement au baccalauréat est de $738 384 au Québec et de $685 437 en Ontario. Ce gain varie selon les filières de formation avec un niveau minimal pour les études humanitaires et un niveau maximal pour les études en ingénierie. Le chapitre montre également que la répartition des bénéfices et des coûts de l’investissement en éducation entre les individus et le gouvernement est plus équitable en Ontario qu’à Québec. En effet, un individu qui investit à Québec supporte 51.6% du coût total et engrange 64.8% des gains alors que le même individu supporterait 62.9% des coûts sociaux et engrangerait 62.2% des gains en Ontario. Finalement, le cinquième chapitre présente et analyse les effets rédistributifs des transferts et des taxes suite à un investissement en éducation. Il examine aussi si l’aide financière aux études est effectivement allouée aux personnes les plus pauvres. L’argument selon lequel l’aide financière est destinée aux plus pauvres est rejeté en analysant la distribution du revenu permanent. En effet, il ressort que 79% des personnes bénéficiant de l’aide financière aux études se trouvent dans le cinquième quintile de la distribution des revenus permanents. Le chapitre montre également que l’investissement en éducation impacte positivement les effets rédistributifs en 2006, 2001 et 1996 et négativement en 1991 et 2011. L’impact est également perceptible sur les composantes de l’effet rédistributif. Toutefois, la sensibilité de l’impact au taux d’actualisation dépend de l’indice utilisé dans l’analyse.

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La Cité de Dieu a été rédigée dans une perspective polémique vis-à-vis les païens. La prise de Rome, en 410, a entraîné en Afrique du Nord la venue d’une élite cultivée, revivaliste et admirative du vieux polythéisme. Contre cette mouvance nostalgique, tributaire des anciens majoritairement sur le plan intellectuel et livresque, Augustin s’en prend à la bibliothèque des nouveaux arrivants. La Cité de Dieu peut, le cas échéant, être lue par la négative, c’est-à-dire par le biais de la critique qu’élabore Augustin de trois auteurs choisis, Varron, Cicéron et Salluste, qui résument et représentent conjointement l’essence de la culture classique. Tant chez les païens que chez l’évêque d’Hippone – leur détracteur –, Varron incarne la fine pointe de la théologie romano-hellénistique, Salluste est celui qui a mené à sa perfection la discipline de l’histoire, Cicéron a écrit le parachèvement des oeuvres sur la République, et chacun préconise sa structure idéologique propre, les trois domaines formant pourtant un ensemble systémique. Tout en louant ses illustres prédécesseurs, Augustin leur porte une critique générale et c’est à cette critique que seront consacrées nos analyses.

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Ce mémoire propose une analyse de la réaction des intellectuels faisant la promotion de la survivance intégrale du fait français en Nouvelle-Angleterre face à l'assimilation progressive des communautés franco-américaines, entre 1945 et 1978. Principal organe dédié à cette cause après la Deuxième Guerre mondiale, le contenu du journal Le Travailleur montre bien l'évolution de la perception des élites intellectuelles face à la progression du processus d'anglicisation du groupe. Du ton virulent et accusateur utilisé à la fin des années 1940 pour dénoncer les responsables de la situation qu’ils déplorent, les artisans du journal s'ouvrent progressivement aux débats et véhiculent au milieu des années 1950 des idées normalement défendues par les promoteurs d'une plus grande intégration à la société américaine. S’ils restent muets quant aux phénomènes structuraux qui affectent l'ensemble de la population américaine à mesure qu'avancent les Trente Glorieuses, les solutions mises de l’avant par les intellectuels de la survivance, centrées sur l’unité, l’identification d’un idéal à atteindre et la valorisation du passé par la commémoration, n’auront que bien peu d’impact face aux grandes tendances alors en cours. Autrement, après y avoir accordé bien peu d’attention depuis sa création en 1931, Le Travailleur dirige son regard vers un Québec en pleine effervescence au cours des années 1960, sans toutefois tirer profit du contexte favorable aux revendications des minorités culturelles américaines au cours des mêmes années. Une nouvelle élite, en marge des promoteurs traditionnels de la survivance, prendra la relève au cours des années 1970 dans l'espoir de générer une renaissance culturelle franco-américaine chez une population de laquelle Le Travailleur se sera montré, au final, complètement déconnecté.

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Notre commission scolaire a vécu une période difficile pendant laquelle quelques crises se sont déroulées durant les trois (3) dernières années, Si nous utilisons le mot crise, c'est qu'il implique une réaction massive des directeurs d'école face à un geste ou une action posée par le directeur général. Très brièvement, nous exposerons, dans les lignes qui vont suivre, ce qui a déclenché chacune des crises. La première de ces crises concerne l'évaluation du personnel de direction, devant les commissaires, par le directeur général. Étant donné que, ni le C.R.T., ni aucun des directeurs d'école n'avait été, à tout le moins, informé, la réaction des directeurs d'école fut très vive. Qui plus est, personne ne savait que le directeur général l'avait évalué. Un autre geste qui fut posé par le directeur général fut de bonifier, devant les commissaires, la conclusion d'un rapport d'une psychologue, lequel rapport affirmait, dans sa conclusion, que le niveau intellectuel de certains directeurs d'école était peut-être de l'ordre de la déficience. Encore une fois, la réaction des directeurs d'école fut assez véhémente. Un troisième geste posé par le directeur réussit à susciter l'ire des directeurs d'école. Eh fait, trois postes furent ouverts à la commission scolaire. la politique de gestion de l'école prévoit que le concours doit être ouvert è l'interne en tout premier lieu et que, si personne ne peut convenir, le dit concours s'ouvre à l'externe. Le directeur général a ouvert le concours à l'interne et à l'externe simultanément et les trois postes furent confiés par des gens de l'extérieur.

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Les conditions de vie des personnes handicapées intellectuelles changent avec les années. Avant le XIXe siècle, les individus atteints d'un handicap intellectuel sont maintenus dans un état constant d'infériorité: ils ne peuvent prendre aucune décision (Office des personnes handicapées du Québec, 1984). Ils sont isolés, infantilisés et ne participent pas à la vie sociale (Office des personnes handicapées du Québec, 1987). Comme les personnes handicapées sont considérées comme des êtres incapables et irresponsables, elles vivent sous la responsabilité de leur famille, de la collectivité, ou des communautés religieuses (Office des personnes handicapées du Québec, 1984; Office des personnes handicapées du Québec, 1987). La fin du XIXe siècle voit naître divers services pour les personnes handicapées intellectuelles. Des services d'entraide, d'hébergement et d'éducation sont offerts à ces individus et à leur famille (Office des personnes handicapées du Québec, 1984). Par la suite, au début du XXe siècle, des crèches, des orphelinats et des hôpitaux psychiatriques accueillent ces personnes. Enfin, dans les années 50, des internats ouvrent leurs portes. Ces derniers bien qu'inspirés d'une réelle pensée clinique, se préoccupent surtout de donner un gîte et un couvert aux personnes handicapées. Pourtant, ces personnes y demeurent dans le but d'être soignées et prises en charge (Association des centres d'accueil du Québec, 1987). De nature privée au départ, les services et les institutions deviennent au cours du XXe siècle, des services et des institutions publiques auxquels la personne handicapée et sa famille peuvent demander de l'aide (Association des centres d'accueil du Québec, 1987; Office des personnes handicapées du Québec, 1984). Après la première guerre mondiale apparaissent des regroupements de parents d'enfant handicapé et de personnes ayant un handicap. Ces associations deviennent plus nombreuses après la seconde guerre mondiale. Leur but premier est d'offrir à leurs membres des services répondant à leurs besoins. Un peu plus tard, elles demandent au gouvernement de financer les services qu'elles dispensent pour ensuite demander à ce qu'ils soient intégrés dans les réseaux publics et parapublics (Office des personnes handicapées du Québec, 1984). La déficience mentale demeure quand même un sujet tabou dans notre société jusqu'en 1960 (Association des centres d'accueil du Québec, 1987). Ce n'est que dans les années 70, avec la Commission d'enquête sur la santé et le bien-être social (Commission Castonguay-Nepveu) que la majorité de la population découvre les conditions dans lesquelles vivent les personnes handicapées (Office des personnes handicapées du Québec, 1984).

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Au Québec, depuis le Rapport Parent, on entend parler de plus en plus d'école milieu de vie, d'humanisation de la vie de la classe, de développement intégral de l'enfant, de respect de son individualité, etc. De plus, si on regarde les objectifs préconisés dans les programmes du ministère de l'Éducation du Québec (MEQ), on voit bien qu'ils rejoignent le développement global de l'enfant, c'est-à-dire que des objectifs d'ordre intellectuel, social, affectif et physique sont visés. Malgré de nombreux écrits sur le sujet, on sait qu'il n'est pas si simple de joindre la théorie à la pratique et d'atteindre ces objectifs. Bien sûr, plusieurs changements, plusieurs innovations voient le jour dans nos écoles primaires, mais rares sont les changements qui permettent l'atteinte de la finalité si importante du ministère de l'Éducation, soit le développement intégral de l'enfant. Par contre, certaines écoles choisissent de répondre intégralement à cette mission en redéfinissant le fonctionnement de la vie de la classe, le rôle des intervenants et des parents et en se donnant des projets pédagogiques particuliers. Il s'agit entre autres, des écoles alternatives pédagogiques. Plusieurs personnes croient que ces écoles répondent moins aux exigences du MEQ, mais au contraire, celles-ci respectent les différents objectifs énoncés dans les programmes. Pour ce faire, les écoles alternatives choisissent des moyens différents des écoles traditionnelles. Ces écoles remettent en question certaines valeurs telles que la compétition, l'élitisme et le conformisme, pour en préconiser d'autres comme le respect, la coopération, le développement intégral et finalement, l'autonomie qui semble être la valeur la plus importante. Malgré l'unicité de chaque projet pédagogique des écoles alternatives, l'autonomie est une valeur partagée et commune à toutes ces écoles. Bien que ces écoles existent au Québec depuis plus de vingt-cinq ans, peu de données sont disponibles à leur sujet, entre autres en ce qui concerne le développement de l'autonomie chez l'enfant. L'autonomie étant l'objectif principal des écoles alternatives, nous croyons qu'il serait pertinent d'y accorder une attention particulière. Comment se concrétise cette valeur dans le quotidien de ces écoles? Quels sont les moyens ou les pratiques pédagogiques utilisés dans ce milieu afin que les finalités visées se réalisent dans la pratique? Afin de mieux connaître les écoles alternatives, il serait pertinent de répondre à ces questions. Tel est l'objet de la présente recherche; à savoir, étudier la vie de la classe alternative par rapport à l'autonomie. Le document suivant se divise en trois grandes parties: le chapitre premier est consacré à la problématique de la recherche dans laquelle nous apporterons des précisions sur le milieu alternatif-pédagogique, sur l'autonomie et sur nos objectifs de recherche. Le deuxième chapitre présente la méthodologie de notre recherche, et finalement, l'analyse et l'interprétation des résultats seront traités dans le troisième chapitre.

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Deux objectifs seront poursuivis par la présente recherche. Le premier sera de déterminer le niveau de conceptualisation du langage écrit des enfants de la maternelle. Sur la base de ces évaluations nous poursuivrons le second objectif, soit de déterminer si une intervention particulière peut influencer le développement des habiletés cognitives et métacognitives nécessaires à la compréhension de notre système d'écriture. Les résultats nous permettront de formuler des recommandations quant à l'attitude pédagogique à privilégier avant d'entreprendre l'enseignement formel pour faciliter d'emblée l'entrée dans l'écrit. Par le biais de cette recherche, nous tenterons de répondre à plusieurs interrogations. Lorsque l'enfant entre en première armée, quelles connaissances a-t-il du langage écrit et du fonctionnement de notre système d'écriture? Que peut faire l'enseignante ou l'enseignant de 1re année pour améliorer l'accès au code écrit de notre langue? Comment doit-elle, comment doit-il ajuster ses interventions sans nuire au travail intellectuel déjà entrepris par l'enfant? L'approche théorique d'Emilia Ferreiro ainsi que les travaux de Downing et Fijalkow serviront de fondement à notre étude. Grâce à l'épreuve d'écriture inventée qui a donné lieu à la psychogenèse de l'écriture élaborée par Ferreiro, nous pourrons analyser les productions écrites des enfants. Les protocoles ne seront pas mesurés en regard de la réussite ou de l'échec, mais selon le niveau atteint: «les réponses étant seulement la manifestation externe de mécanismes internes d'organisation» (Ferreiro, 1987, p. 16). L'épreuve du langage technique de la lecture-écriture issue de la théorie de la clarté cognitive élaborée par Downing et Fijalkow viendra compléter nos informations en permettant de situer le degré de clarté cognitive des enfants.

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L'historique de l'Institut Val du Lac est avant tout l'histoire du premier centre de rééducation spécialisé pour enfants déficients mentaux au Québec. Bien que sa clientèle du début ait été constituée majoritairement d'enfants illégitimes pseudo-déficients, Val du Lac se présente comme la première alternative aux hôpitaux psychiatriques de la province qui vers le milieu du 20e siècle reçoivent le trop plein d'enfants des crèches surpeuplées. Ces jeunes qui présentent des caractéristiques de déficience intellectuelle légère du fait d'un trop long séjour en institution et du manque de stimulis qui en découle, Val du Lac les accueillera pour les aider tant au plan affectif qu'intellectuel et pour tenter de les réintégrer dans la société. L'Institut, malgré des débuts difficiles, est avant-gardiste. Elle crée de nouvelles méthodes thérapeutiques de rééducation et collabore avec plusieurs centres européens et américains. Toute l'organisation de la vie des jeunes est inspirée d'une réelle pensée clinique qui vise à l'épanouissement dans un cadre de vie le plus normalisant possible en vue d'une réintégration future dans la société. L'aspect physique de Val du Lac se présente même comme un petit village: on y retrouve une école, une église, une ferme, des pavillons d'enfants et d'éducateurs, etc. Comme toile de fond, on voit le développement des services offerts aux enfants déficients mentaux qui s'améliore graduellement grâce, entre autres, à l'intervention grandissante de l'État dans le domaine social, à l'éclosion des connaissances en sciences sociales, spécialement en psychoéducation, et aussi à la distinction qui sera établie entre la déficience mentale et la mésadaptation sociale.

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Cette thèse a pour point de départ le désir d’éduquer de Spinoza et pour point d’arrivée sa conception originale d’une éducation au perfectionnement de la raison qui s’accomplit par la compréhension de son conatus, le désir ou l’idée de l’affection du corps qui le rattache à sa cause. Cet ancrage de l’éducation dans la compréhension de notre essence désirante permet notamment de résoudre le paradoxe d’une vocation d’« éducateur » pour Spinoza, sachant que son but est de développer l’autonomie rationnelle (la liberté), mais que les moyens à sa disposition pour y parvenir relèvent de l’extériorité (parole, écriture). L’hypothèse que nous avons défendue est que Spinoza a fondé sa conception de l’éducation dans l’Éthique sur une idée originale de l’éternité du fait qu’elle était corrélée avec la jouissance infinie de l’exister et pouvait être découverte en soi-même par tout être humain. Or, pour communiquer cette idée, Spinoza devait repenser l’éducation et régler la difficulté qu’ont les hommes à concevoir leur idée de l’éternité. Ce qu’il fit en l’identifiant au conatus, c’est-à-dire, en appliquant cette idée de l’éternité à la fois à l’esprit et au corps. Selon nous, cette découverte fut aussi la cause de l’inachèvement du TRE, ce qui nous a conduit à réfuter l’hypothèse de Deleuze. En effet, elle a donné lieu à des modifications importantes dans sa conception de la nature de l’esprit, du désir et des affects, de la puissance, de l’activité ou de la passivité de l’esprit, de sa façon de connaître et de guérir. En éduquant, Spinoza a voulu donner aux hommes la connaissance nécessaire pour garder leur esprit actif et parvenir au troisième genre de connaissance. Ce qui, de l’avis de Rabenort, Misrahi, Ravven et de nous-mêmes, est un grand apport à l’éducation : Spinoza peut servir de fondement aux éducateurs contemporains par sa perspective holiste (moniste), sa reconnaissance de l’importance du corps, des affects et de la connaissance de soi, et son insistance sur l’autonomisation, qu’il oppose dans le TTP à la transmission d’une autorité par l’imagination. La philosophie de Spinoza a l’avantage d’avoir compris la nature de l’esprit, sa façon de connaître, les conditions nécessaires pour qu’il puisse former des idées adéquates et se concevoir dans une perspective de perfectionnement intellectuel. Notre tableau, en annexe, met en lumière les modifications des concepts relatifs à l’éducation du désir dans l’histoire de la civilisation occidentale.