Empathy in UK pharmacy students: assessing differences by gender, level in the degree programme, part-time employment and medical status

Background: Empathy is an important aspect of patient–healthcare professional interactions.Aims: To investigate whether gender, level in the degree programme, employment and health status affected empathy scores of undergraduate pharmacy students.Method: All undergraduate pharmacy students (n=529) at Queen’s University Belfast were invited via email to completean online validated empathy questionnaire. Empathy scores were calculated and non-parametric tests used to determine associations between factors.Results: Response rate was 60.1% (318/529) and the mean empathy score was 106.19. Scores can range from 20 to 140,with higher scores representing a greater degree of empathy. There was no significant difference between genders (p=0.211). There was a significant difference in scores across the four levels of the programme (p<0.001); scores were lowest at Level 1 and greatest at Level 4 (final year). There were no significant differences in scores for respondents who had a part-time job, a chronic condition, or took regular medication in comparison to those who did not (p=0.028,p=0.880, p=0.456, respectively).Conclusion: A reasonable level of empathy was found relative to other studies; this could be further enhanced at lower levels of the degree pathway.

Pharmacy students' use and views on over-the-counter (OTC) medicines; a questionnaire study

Introduction
The role of the pharmacist centers on ensuring the safe and effective use of medicines, including over-the-counter (OTC) medicines. It is important to ascertain pharmacy students’ use and opinions on OTC medicines, given that they are the pharmacists of the future and that this market continues to expand. This study aimed to investigate Queen’s University Belfast (QUB) final year pharmacy students’ use and views on OTC medicines. Scarce work has been conducted in this area to date.

Methods
Following ethical approval and a pilot study, all students (n=155) were invited to participate in a self-completed questionnaire (n=20 questions), distributed at a mandatory class. Descriptive statistics and non-parametric tests (Chi-squared and Mann Whitney U-test) were used for data analyses.

Results
The response rate was 99.4% (154/155). The majority (153/155) reported using OTC medicines; the key consideration during personal product selection was effectiveness. Most [96.1% (147/153)] were in agreement that safety was the over-riding concern during OTC consultations. While 96.1% (149/155) considered that using an evidence-based approach improved the quality of patient care, 68.0% (104/153) would be prepared to sell a product that lacks evidence of effectiveness, provided it would not cause harm.

Conclusions
The importance of evidence of effectiveness was acknowledged, yet many students in this study were prepared to recommend unproven products. Further strategies are required at QUB to ensure this routine consideration alongside safety in practice.

Tolérance et neutralité: incompatibles ou complémentaires?

La tolérance et la neutralité sont habituellement considérées comme des réponses interchangeables ou du moins complémentaires à des situations de conflit et de désaccord moral. Malgré cette association traditionnelle, plusieurs auteurs ont récemment contesté la complémentarité, voire même la compatibilité, de ces deux notions. Cet article examine tout d’abord deux arguments qui visent à établir l’incompatibilité de la tolérance et de la neutralité. Il montre ensuite que si ces arguments ne sont pas probants, en ce sens qu’ils ne parviennent pas à montrer l’impossibilité d’une conciliation entre tolérance et neutralité, ils mettent néanmoins en évidence deux difficultés qui se dressent sur le chemin d’une telle conciliation. Il introduit enfin une conception particulière de la tolérance fondée sur l’idée de justice et indique comment elle permet de remédier aux difficultés précédemment mises en évidence.

Destinée des S-RNases dans les tubes polliniques lors des croisements compatibles et incompatibles

L’auto-incompatibilité (AI) est la capacité génétiquement déterminée d’une plante fertile de rejeter son propre pollen. Chez les Solanacées l’AI dépend des éléments d’un locus fort complexe (locus S) multigénique. L’élément du locus-S exprimé dans le pistil est une ribonucléase (S-RNase) dont le rôle est de dégrader l’ARN chez le pollen self, tandis que l’élément du locus S exprimé dans le pollen est un ensemble de protéines du type F-box, qui sont normalement impliquées dans la dégradation des protéines. Cependant, comment les S-RNases self restent actives lors des croisements incompatibles et comment les S-RNases non-self sont inactivées lors des croisements compatibles ce n’est encore pas clair. Un modèle propose que les S-RNases non-self soient dégradées lors des croisements compatibles. Un autre modèle propose que toutes les S-RNases, self et non-self, soient d'abord séquestrées à l’intérieur d’une vacuole, et elles y resteraient lors des croisements compatibles. Lors de croisements incompatibles, par contre, elles seraient relâchées dans le cytoplasme, où elles pourront exercer leur action cytotoxique. Notre étude tente de répondre à ces questions. Notamment, nous cherchons à mettre en évidence la localisation vacuolaire et/ou cytoplasmique des S-RNases et leur concentration par immunolocalisation, en utilisant un anticorps ciblant la S11-RNase de Solanum chacoense et la microcopie électronique à transmission. Nos résultats montrent que la densité de marquage observée pour les S-RNases cytoplasmiques est significativement plus haute dans les tubes incompatibles que dans ceux compatibles ce qui nous indique que pour qu’un tube pollinique soit compatible il doit contenir une faible densité de S-RNase cytoplasmique.