973 resultados para Heidegger, Martin
Resumo:
En este trabajo nos proponemos mostrar de qué modo el alejamiento crítico de Heidegger respecto de la tradición moderna supone un cambio de marco conceptual que implica una redefinición de la idea de fundamento último de la realidad, central en la metafísica tradicional. Para esto nos basaremos especialmente en las críticas que este filósofo dirige a la fenomenología husserliana. Al mismo tiempo, daremos cuenta de la influencia de la filosofía práctica aristotélica que Heidegger recupera y que algunos intérpretes consideran determinante en la trasformación hermenéutica de la fenomenología que este filósofo lleva a cabo. Finalmente, esbozaremos una breve reflexión sobre la transformación de la cuestión del fundamento a lo largo de la obra heideggeriana
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En este trabajo nos proponemos mostrar de qué modo el alejamiento crítico de Heidegger respecto de la tradición moderna supone un cambio de marco conceptual que implica una redefinición de la idea de fundamento último de la realidad, central en la metafísica tradicional. Para esto nos basaremos especialmente en las críticas que este filósofo dirige a la fenomenología husserliana. Al mismo tiempo, daremos cuenta de la influencia de la filosofía práctica aristotélica que Heidegger recupera y que algunos intérpretes consideran determinante en la trasformación hermenéutica de la fenomenología que este filósofo lleva a cabo. Finalmente, esbozaremos una breve reflexión sobre la transformación de la cuestión del fundamento a lo largo de la obra heideggeriana
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En este trabajo nos proponemos mostrar de qué modo el alejamiento crítico de Heidegger respecto de la tradición moderna supone un cambio de marco conceptual que implica una redefinición de la idea de fundamento último de la realidad, central en la metafísica tradicional. Para esto nos basaremos especialmente en las críticas que este filósofo dirige a la fenomenología husserliana. Al mismo tiempo, daremos cuenta de la influencia de la filosofía práctica aristotélica que Heidegger recupera y que algunos intérpretes consideran determinante en la trasformación hermenéutica de la fenomenología que este filósofo lleva a cabo. Finalmente, esbozaremos una breve reflexión sobre la transformación de la cuestión del fundamento a lo largo de la obra heideggeriana
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Esta dissertação propõe um estudo do significado da morte enquanto condição da existência humana, acompanhando, para este fim, a análise do fenómeno desenvolvida por Martin Heidegger em Ser e Tempo. Para tal, faz-se uma exposição das principais estruturas existenciais que constituem o ser do Dasein, entre elas o serno- mundo e a estrutura tripartida do cuidado. Mediante a constatação da essencial incompletude da investigação até então desenvolvida, propõe-se uma análise do fenómeno da morte enquanto chave para a consideração teórica do Dasein como um todo, bem como para o acesso ao conceito de autenticidade. Neste sentido, examinamse as instâncias de compreensão pré-ontológica do fenómeno da morte por parte do Dasein e analisa-se a disposição da ansiedade. Conclui-se que a ansiedade dá a ver ao Dasein a possibilidade de conduzir uma existência autêntica, que consiste na apropriação do seu ser através da antecipação da morte, mediante a qual lhe são reveladas quais as suas possibilidades mais próprias. Explicita-se de que modo uma concepção de temporalidade originária tem a sua origem na antecipação da morte, sublinhando o facto de esta temporalidade estar implícita nos elementos que constituem a estrutura do cuidado. Por último, atenta-se sobre os comentários tecidos por Emmanuel Levinas a propósito do pensamento de Heidegger, dando especial atenção à sua crítica da primazia da morte própria face à morte de outrem no seio da analítica existencial. Em contraste com esta concepção, apresenta-se a proposta ética de Levinas, pondo em evidência a análise distinta do fenómeno da morte que a ela subjaz.
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Cette thèse de doctorat porte sur l'endurant travail d'interprétation auquel Martin Heidegger (1889-1976) s'est livré à propos de la pensée de Hegel (1770-1831), l'un des représentants de ce que l'on appelle « l'idéalisme allemand ». Ce travail d'interprétation résulte et prend place dans ce que Heidegger entend par le mot allemand Aus-einander-setzung : non pas la recherche de points communs entre deux pensées, par-delà des différences particulières qu'il s'agirait dès lors dépasser, mais au contraire la mise en évidence de leurs différends au sein même d'une appartenance commune à la pensée européo-occidentale. Notre présent travail s'est donné trois tâches : reconstruire l'explication de Heidegger avec Hegel qui se déroule sur près de quarante ans et qui se trouve éparpillée dans une multitude de textes d'époques et de statuts fort divers ; réfléchir et exposer le sens et les enjeux d'une telle explication ; indiquer et mettre à l'épreuve, par une étude immanente de plusieurs textes du corpus hégélien, l'apport de la phénoménologie herméneutique heideggerienne à l'intelligibilité actuelle de la pensée hégélienne. La pensée occidentale, qui a pour nom la philosophie, s'interroge toujours d'une manière ou d'une autre à propos de l'être. Et cela, à partir de Platon, dans un mouvement métaphysique qui va de ce qui est ou de l'étant à son être, ce dernier étant lui-même compris comme le genre commun de l'étant, soit comme « étantité (ousía, Seiendheit) ». Chez Hegel, cette manière bimillénaire de s'enquérir ainsi de l'être de l'étant parvient à son aboutissement, dans une compréhension dialectico-spéculative de l'être en tant que ce processus d'autocompréhension et d'autoproduction que Hegel nomme « l'esprit absolu ». À partir de cet aboutissement, de l'être, il n'en sera plus rien pour la pensée occidentale - « dernière fumée d'une réalité s'évaporant » dira Nietzsche. C'est ce phénomène, nommé par Heidegger « l'oubli de l'être (die Seinsvergessenheit) », qui constituera pour lui la motivation centrale de sa tentative de commencer autrement à penser l'être : dans un mouvement qui ne va plus de l'étant à l'être en tant qu'étantité, mais de l'être (Sein ou Seyn) à l'étant : où cela, qui d'ores et déjà se refuse (sich verweigert) à être un étant, ouvre par là même la possibilité à l'étant d'être ce qu'il est en propre. L'être est alors pensé en tant qu'Ereignis, cela qui advient en appropriant, c'est-à-dire en conduisant l'homme et l'étant à leur propre. Notre travail distingue, dans la lecture heideggerienne de Hegel, deux grandes périodes. Cellesci sont solidaires des deux manières non-métaphysiques d'élaborer la question de l'être qui rythment le chemin de pensée de Heidegger (la première ayant abouti à une impasse) : 1°) l'élaboration horizontaletranscendantale de la question de l'être, centrée sur le premier Hauptwerk de Heidegger de 1927, Être et temps, où la question de l'être est considérée primordialement à partir de ce phénomène qu'est l'entente qu'a l'homme de son être et de son destin qui est celui d'être l'espace ouvert, le là pour l'être en général (Dasein) ; 2°) l'élaboration destinale (seynsgeschichtliche) de la question de l'être, centrée sur le deuxième Hauptwerk de Heidegger que sont les Apports à la philosophie (Beiträge zur Philosophie) (1936- 1938), où la question de l'être est considérée cette fois à partir de l'être lui-même en tant qu'Ereignis. Dans l'interprétation horizontale-transcendantale de Hegel, Heidegger oppose à l'être hégélien en tant qu'esprit absolu, éternel et infini, la transcendance finie du rapport temporel de l'homme à l'être. L'explication se concentre ainsi sur les notions de finitude (chapitre II de notre thèse), de transcendance (chapitre III) et de temporalité (chapitre IV), dans laquelle Heidegger fait jouer son interprétation de Kant contre Hegel. Dans l'interprétation destinale de Hegel, qui est l'interprétation décisive, Hegel est compris, dans la perspective de l'histoire-destinée de l'estre (die Geschichte des Seyns), comme celui qui accomplit ce qui se trouve au coeur même de cette histoire-destinée, dès Héraclite et Parménide : le refus qu'a l'homme occidental de prendre en garde la nihilité (Nichthaftigkeit) de l'être. Hegel serait ainsi celui qui accomplit l'occidental refus du refus (Verweigerung) de l'être. Heidegger repère le site de cet accomplissement hégélien dans la conception dialectico-spéculative de la négativité, laquelle en tant que « négativité absolue (absolute Negativität) » constitue le coeur et l'âme de l'être qu'est le processus de l'esprit absolu (chapitre V). L'enjeu de l'interprétation heideggerienne de Hegel devient dès lors de montrer qu'une négativité plus originaire que la négativité absolue se trouve à l'oeuvre en l'être, une négativité non dialectique que nous avons nommé la « négativité abyssale » (chapitre VII). C'est de la compréhension et l'élaboration de cette dernière que dépend la possibilité pour la pensée occidentale de surmonter une bonne fois le nihilisme - gisant au coeur de la métaphysique - tel qu'il se déchaîne actuellement dans la civilisation technique devenue aujourd'hui planétaire (chapitre VI). Tels sont selon nous le sens et l'enjeu derniers de l'explication de Heidegger avec Hegel.
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O artigo trata da presença de St. Agostinho no pensamento heideggeriano. Agostinho não representa apenas uma fonte importante para a formação do jovem Heidegger (junto com a fenomenologia de Husserl e a filosofia aristotélica), mas também uma tendência fundamental, algumas vezes tácita, que Heidegger procura absorver e metabolizar em seu próprio pensamento. A interpretação das Confissões - em particular as leituras sobre memoria e temptatio no livro X e sobre o tempo no livro XI, realizadas durante o curso sobre Agostinho e o Neoplatonismo - é a oportunidade que tem Heidegger para tomar algumas decisões teóricas básicas. O homem é um "ser-aí" histórico e temporal que levanta a questão do ser, porque ele é em si mesmo esta própria questão. Enquanto para St. Agostinho o homem é o ente que pergunta diante de um Tu, no pensamento de Heidegger, a questão do homem - a pergunta que é o homem - é entregue ao "nada", porque o mistério de ser não pode mais se manifestar como uma presença. A possibilidade de uma confissão, entendida como um diálogo dramático entre o "Eu" e a presença do ser, torna-se para Heidegger o sinal de finitude do "ser-aí" e de impossibilidade do próprio ser. O objetivo deste artigo é mostrar a atenção de Heidegger (em alguns cursos e ensaios escritos no início dos anos vinte) em "salvar" a descoberta agostiniana de inquietudo, interpretando-a a partir da noção aristotélica de physis - o ente que traz consigo o princípio do movimento - como uma cinética autorreferencial da vida.
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El objetivo del presente artículo es realizar una reflexión acerca de la relación entre filosofía y ciencia a partir de los planteamientos de Martin Heidegger en los años 20. Atendiendo a las Frühe(n) Freiburger Vorlesungen, se indicará cómo es que filosofía y ciencia pueden ser entendidas como posibilidades concretas de la vida fáctica que, en última instancia, se refieren a dos tendencias existenciales particulares: la des-vivificación, por parte de la actitud teórica, perteneciente al ejercicio científico, y el intento de aprehensión de la vitalidad misma de la existencia, correspondiente al ejercicio filosófico. A partir de una aclaración de ambas tendencias, el presente artículo intentará esbozar el modo cómo se podría comprender la relación entre ambas desde una perspectiva existencial.
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Introduction The question of the meaning, methods and philosophical manifestations of history is currently rife with contention. The problem that I will address in an exposition of the thought of Wilhelm Dilthey and Martin Heidegger, centers around the intersubjectivity of an historical world. Specifically, there are two interconnected issues. First, since all knowledge occurs to a person from within his or her historical age how can any person in any age make truth claims? In order to answer this concern we must understand the essence and role of history. Yet how can we come to an individual understanding ofwhat history is when the meanings that we use are themselves historically enveloped? But can we, we who are well aware of the knowledge that archaeology has dredged up from old texts or even from 'living' monuments of past ages, really neglect to notice these artifacts that exist within and enrich our world? Charges of wilful blindness would arise if any attempt were made to suggest that certain things of our world did not come down to us from the past. Thus it appears more important 2 to determine what this 'past' is and therefore how history operates than to simply derail the possibility for historical understanding. Wilhelm Dilthey, the great German historicist from the 19th century, did not question the existence of historical artifacts as from the past, but in treating knowledge as one such artifact placed the onus on knowledge to show itself as true, or meaningful, in light ofthe fact that other historical periods relied on different facts and generated different truths or meanings. The problem for him was not just determining what the role of history is, but moreover to discover how knowledge could make any claim as true knowledge. As he stated, there is a problem of "historical anarchy"!' Martin Heidegger picked up these two strands of Dilthey's thought and wanted to answer the problem of truth and meaning in order to solve the problem of historicism. This problem underscored, perhaps for the first time, that societal presuppositions about the past and present oftheir era are not immutable. Penetrating to the core of the raison d'etre of the age was an historical reflection about the past which was now conceived as separated both temporally and attitudinally from the present. But further than this, Heidegger's focus on asking the question of the meaning of Being meant that history must be ontologically explicated not merely ontically treated. Heidegger hopes to remove barriers to a genuine ontology by II 1 3 including history into an assessment ofprevious philosophical systems. He does this in order that the question of Being be more fully explicated, which necessarily for him includes the question of the Being of history. One approach to the question ofwhat history is, given the information that we get from historical knowledge, is whether such knowledge can be formalized into a science. Additionally, we can approach the question of what the essence and role of history is by revealing its underlying characteristics, that is, by focussing on historicality. Thus we will begin with an expository look at Dilthey's conception of history and historicality. We will then explore these issues first in Heidegger's Being and Time, then in the third chapter his middle and later works. Finally, we shall examine how Heidegger's conception may reflect a development in the conception of historicality over Dilthey's historicism, and what such a conception means for a contemporary historical understanding. The problem of existing in a common world which is perceived only individually has been philosophically addressed in many forms. Escaping a pure subjectivist interpretation of 'reality' has occupied Western thinkers not only in order to discover metaphysical truths, but also to provide a foundation for politics and ethics. Many thinkers accept a solipsistic view as inevitable and reject attempts at justifying truth in an intersubjective world. The problem ofhistoricality raises similar problems. We 4 -. - - - - exist in a common historical age, presumably, yet are only aware ofthe historicity of the age through our own individual thoughts. Thus the question arises, do we actually exist within a common history or do we merely individually interpret this as communal? What is the reality of history, individual or communal? Dilthey answers this question by asserting a 'reality' to the historical age thus overcoming solipsism by encasing individual human experience within the historical horizon of the age. This however does nothing to address the epistemological concern over the discoverablity of truth. Heidegger, on the other hand, rejects a metaphysical construel of history and seeks to ground history first within the ontology ofDasein, and second, within the so called "sending" of Being. Thus there can be no solipsism for Heidegger because Dasein's Being is necessarily "cohistorical", Being-with-Others, and furthermore, this historical-Being-in-the-worldwith- Others is the horizon of Being over which truth can appear. Heidegger's solution to the problem of solipsism appears to satisfy that the world is not just a subjective idealist creation and also that one need not appeal to any universal measures of truth or presumed eternal verities. Thus in elucidating Heidegger's notion of history I will also confront the issues ofDasein's Being-alongside-things as well as the Being of Dasein as Being-in-the-world so that Dasein's historicality is explicated vis-a-vis the "sending of Being" (die Schicken des S eins).
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Le réveil de la question de l’Être fut le grand leitmotiv de la pensée de Martin Heidegger. Or cette question ne trouve pas la même formulation de Sein und Zeit jusqu’aux derniers écrits. En effet, si l’œuvre maîtresse du penseur prépare le terrain pour un questionnement sur le langage et la parole authentique, elle ne rattache pas explicitement la problématique de l’Être à celle de la poésie. À partir du milieu des années trente, un tournant se fera jour : la poésie deviendra un partenaire privilégié dans la mise en œuvre de la question de l’Être. Cette tendance de pensée se radicalisera dans les décennies ultérieures, où la compréhension du langage véritable comme poème deviendra de plus en plus centrale. À quoi tient ce rôle imparti au discours poétique dans l’œuvre de Heidegger? Quelle place occupe le dire poétique dans le cadre plus large d’une herméneutique philosophique tournée vers l’aspect langagier de toute existence? Comment comprendre le lien entre une pensée de l’Ereignis, du Quadriparti et de la fondation de l’Être à travers le dire du poète? Enfin, quels parallèles faut-il dresser entre les tâches respectives du penseur et du poète dans le contexte d’un dialogue authentique? Ces questions guideront notre parcours et traceront la voie d’une interprétation dont l’accent portera sur les thèmes privilégiés du dépassement du langage conceptuel de la philosophie, de la place déterminante du Sacré et de la responsabilité insigne du poète et du penseur dans le projet de la garde de l’Être. Notre objectif sera d’éclaircir le sens de ce recours à la poésie afin de mieux comprendre en quoi Heidegger a pu trouver dans un tel dialogue les ressources nécessaires qui alimenteront l’élan de son unique quête : une approche authentique du sens de l’Être, de son alètheia et de son topos. On sait l’importance de ce dialogue : estimant que la métaphysique s’était caractérisée par un « oubli de l’être » (Seinsvergessenheit), Heidegger juge qu’une autre pensée (das andere Denken) reste malgré tout possible, mais qu’elle aurait à se déployer en tant que dialogue entre pensée et poésie.
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Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard.
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Le tome 68 de l’Édition intégrale des œuvres de Martin Heidegger, qui met en scène un important épisode de son explication avec Hegel, a relativement peu été commenté jusqu’à ce jour. Cet article se veut une analyse approfondie de la première moitié du texte, intitulée « La négativité ». Heidegger y traque l’origine de la négativité hégélienne et en vient à proposer lui-même un concept de « néant » qu’il juge plus originaire que celui de son prédécesseur.
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A obra Ser e Tempo do filósofo alemão Martin Heidegger é uma das influências fundamentais para o surgimento da psicologia fenomenológico-existencial. Nela, Heidegger utiliza o termo Dasein para nomear o modo de ser especificamente humano e questionar a tradição metafísica (ontológica) ocidental. O Dasein heideggeriano despertou o interesse da psicologia em função da renovada concepção de homem que apresentava. Para Heidegger, o Dasein é sempre relação com o próprio ser, cujas características são chamadas de existenciais. Em Ser e Tempo, o Dasein é descrito em sua cotidianidade como ser-no-mundo que existe já sempre se projetando em possibilidades de ser, as quais são constituintes do seu próprio ser. Sendo-no-mundo, o Dasein não se mostra como um sujeito individualizado que representa objetos mentalmente, ao contrário, perde-se na impessoalidade do mundo compartilhado com os outros e lida com o que está ao seu redor de modo prático. A individualização passa pela disposição afetiva fundamental, a angústia.
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During the long history of Western thought, silence has always represented the main condition for the development of a deep meditation about the Self. Through this activity, which could seem to be in contrast with social life and philosophical praxis, several thinkers have tried to reach the spiritual nature of human beings. However, when they had to assign a foundation to it, the same meditation, which had started from the same bases, brought them to opposite conclusions. The motive for this divergence is grounded on the fact that materiality is not the only component that constitutes silence, since it has indeed a complex nature and so it consists also of an immaterial part. In addition, this inner and more hidden aspect could only be perceived through a direct contact that is rarely and personally achieved. As a consequence of this complexity, beside an interpretation of silence as a manifestation of God’s voice and a proof of the transcendent peculiarity of human beings, another reading has developed along a parallel path. This interpretation has represented silence as an expression of an utterly immanent spirituality that characterizes humanity. Two authors, in particular, can exhibit this frequently forgotten second stream of Western thought that has unceasingly run from Hellenistic age to contemporary culture: they are Michel de Montaigne and Martin Heidegger. This essay seeks to rebuild this long and complex plot of the history of Western thought through the texts’ recourse. At the same time, it seeks to grasp, in the relationship between men and silence, some fundamental prerequisites that could be considered absolutely necessary in order to design an anthropology and, consequently, an ethics with the characteristics of a recovered authenticity. These two renovated categories, according to the immanent feature of silence, have their own justification exclusively in the voice of human conscience and their purpose lies precisely in the relationship with others.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)