163 resultados para Exil
Resumo:
La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU).
Resumo:
Ma thèse examine les déplacements multiples – déportation, exil, voyage – et l‟expérience diasporique de différentes communautés ethniques dans le cinéma indépendant de trois réalisatrices et artistes contemporaines : Julie Dash, Rea Tajiri et Trinh T. Minh-ha. J‟analyse la déconstruction et reconstruction de l‟identité à travers le voyage et autres déplacements physiques ainsi que les moyens d‟expression et stratégies cinématographiques utilisées par ces artistes pour articuler des configurations identitaires mouvantes. Je propose de nouvelles lectures de la position des femmes dans des milieux culturels différents en considérant la danse comme une métaphore de la reconfiguration de l‟identité féminine qui se différencie et s‟émancipe des traditions culturelles classiques. Les expériences de l‟histoire et de la mémoire, qui sont vécues dans les corps des femmes, sont aussi exprimées par le biais des relations intermédiales entre la photographie, la vidéo et le film qui proposent des images de femmes variées et complexes.
Resumo:
Les paramètres de l’exil, comme déplacement, se transforment aujourd’hui dans un contexte de mondialisation, interrogeant le rôle des nations alors que les sociétés impliquent de plus en plus de mobilité et de diversité culturelle. Cette condition d’exilé aux repères mouvants, inscrite dans une temporalité discontinue et dont l’expérience est toujours douloureuse, a donné lieu à une littérature prolifique dans le domaine des études littéraires au cours du 20e siècle. En quoi le 21e propose-t-il un regard différent sur cette condition ? Dans ce mémoire nous analyserons quatre œuvres contemporaines qui nous proposent différentes variations des transformations identitaires profondes qui caractérisent la condition d’exilé. Deux des grands axes autour desquels s’est articulée la condition d’exilé ont été développés par Edward Said, qui propose une posture critique et politique, et Julia Kristeva, qui présente l’exil comme une condition plutôt psychique. Suivant cette perspective analytique, l’autobiographie de Mourid Barghouti fait écho à la compréhension de l’exil telle que l’entend Said, en pleine autonomie instauratrice. Puis, le roman de Rawi Hage dans une expérience plus psychique de l’exil, plus traumatique et plus violente du vécu avant l’exil, suggère que le rapport avec le milieu environnant a un impact sur l’expérience de l’exil, alors que dans ce cas il reste dysfonctionnel, et qu’un rapport pathologique à l’existence peut ensuite se manifester. Ensuite, le roman d’Abla Farhoud expose la possibilité d’un dépassement de cette expérience pathologique de l’exil par la distance, celle de l’âge et de la prise de parole. Finalement, dans la pièce Incendies de Mouawad, l’expérience psychique de l’exil est dépassée à la fois par une traduction de l’indicible de la violence, par un retour sur les traumas précédant l’exil, et par un travail collectif – comme autres formes de distances. Cette dernière œuvre est donc porteuse d’une compréhension de l’exil impliquant une dimension psychique, tout en devenant critique et politique, telle que le révèlent les écrits de Jacques Rancière. À la lumière de ces analyses, la condition d’exilé réclame d’urgence un retour sur les traumas précédents, le trauma qu’est l’exil, afin qu’une autonomie, une créativité et un engagement s’en dégagent, dans une société, dans un monde plus grand que soi. Pour les trois derniers auteurs, c’est la société québécoise qui révèle à la fois une compréhension des problématiques majeures de la condition d’exilé et une ouverture face à celles-ci, en ce début de 21e siècle.
Resumo:
L'écriture dans une langue « d'adoption » est un phénomène littéraire de plus en plus courant. À ce jour, la contextualisation qui en est faite gravite principalement autour de l'identitaire et de l'exil, et néglige une approche moins biographique, plus attentive à ce que l'on pourrait appeler une poétique du bilinguisme, en filiation avec la philosophie du langage de Walter Benjamin. Le concept d'une langue pure, résonnant dans le silence de chacune des langues comme une présence antérieure, peut permettre d'accéder à cette ouverture des mots, et contribuer à réaliser leur simultané pouvoir de dévoilement et de dérobade, comme une invitation à l'écoute attentive de ce qui se dit à travers eux. de Silvia Baron Supervielle, écrivaine et traductrice francophone d'origine argentine, témoigne de l'extériorité inhérente aux langues. L'analyse du mémoire essaye de manière suggestive, par un agencement de concepts philosophiques complémentaires, de rendre palpable cette voix singulière dans trois publications de genres différents : réflexions philosophiques sur les langues (l'alphabet du feu), journal de lectrice et de poète (Le pays de l'écriture), poème en prose (La frontière). Il s'agit moins de formuler une théorie de l'entre- deux-langues que de montrer l'ouverture du verbe générée par l'écriture d'une langue à l'autre.
Resumo:
réalisé en cotutelle avec l'université de Paris Ouest Nanterre La Défense
Resumo:
Pitirim A. Sorokin est l'un des plus importants sociologues américains du XXe siècle. Ses contributions à la sociologie sont non seulement nombreuses, mais surtout diversifiées. La majorité de ses ouvrages furent traduits et toutes les grandes langues du monde ont accès à au moins un de ses livres. Cependant, en Occident, sa carrière précédant son émigration aux États-Unis fut longtemps négligée, les critiques s'intéressant plutôt à ses écrits post-Russie. Par ailleurs, très peu d'écrits francophones existent sur cette grande figure de la sociologie américaine. Remédiant à cette situation, ce mémoire revisite la vie et l'oeuvre de Sorokin en Russie et présente aux lecteurs contemporains la partie éclipsée de sa carrière. Plus précisément, la recherche porte sur la carrière russe de Pitirim A. Sorokin d'un point de vue biographique et sociologique. La question au coeur du travail est la suivante : Comment expliquer la production sociologique de Pitirim A. Sorokin en Russie? Dans une première partie est présentée sa biographie entre 1889 et 1923. L'objectif est de décrire la formation de son habitus et les diverses positions qu'il occupa. La seconde partie, quant à elle, résume les recherches produites par le sociologue avant son exil et montre en quoi ses prises de positions scientifiques furent déterminées par son parcours.
Resumo:
La violence chronique qui caractérise la Somalie depuis plus de deux décennies a forcé près de deux millions de personnes à fuir. Cette ethnographie étudie l’expérience de l’asile prolongé de jeunes Somaliens qui ont grandi au camp de Kakuma, au Kenya. Leur expérience est hors du commun, bien qu’un nombre croissant de réfugiés passent de longues années dans des camps pourtant conçus comme temporaires, en vertu de la durée des conflits et de la normalisation de pratiques de mise à l’écart de populations « indésirables ». Nous explorons la perception qu’ont ces jeunes de leur environnement et de quelle façon leur exil structure leur perception du passé et de leur pays d’origine, et de leur futur. Ce faisant, nous considérons à la fois les spécificités du contexte et l’environnement global, afin de comprendre comment l’expérience des gens est façonnée par (et façonne) les dynamiques sociales, politiques, économiques et historiques. Nous observons que le camp est, et demeure, un espace de confinement, indépendamment de sa durée d’existence ; bien que conçu comme un lieu de gestion rationnelle des populations, le camp devient un monde social où se développent de nouvelles pratiques ; les jeunes Somaliens font preuve d’agentivité et interprètent leur expérience de manière à rendre leur quotidien acceptable ; ces derniers expriment une frustration croissante lorsque leurs études sont terminées et qu’ils peinent à s’établir en tant qu’adultes, ce qui exacerbe leur désir de quitter le camp. En effet, même s’il existe depuis plus de 20 ans, le camp demeure un lieu de transition. L’expérience de jeunes Somaliens qui ont grandi dans un camp de réfugiés n’a pas été étudiée auparavant. Nous soutenons que cette expérience est caractérisée par des tensions entre contraintes et opportunités, mobilité et immobilité, isolation et connexion ou victimisation et affirmation du sujet – et des temporalités contradictoires. Cette étude souligne que des notions comme la convivialité ou la pluralité des appartenances développées dans la littérature sur la cohabitation interethnique dans les villes ou sur l’identité des migrants aident à appréhender le réalité du camp. Cette ethnographie montre également que, loin d’être des victimes passives, les réfugiés contribuent à trouver des solutions à leur exil.
Resumo:
Die Autoren, die Deutschland während der Herrschaft der Nationalsozialisten verlassen mussten, konnten nicht mehr bei einem etablierten Verlag in Deutschland veröffentlichen. Es war für viele Autoren schwer, ihre Manuskripte in einem Verlag im Exil zu veröffentlichen. Eine Reihe von ihnen entschloss sich daher, ihre literarischen Werke in den jeweiligen Exilländern selbst zu publizieren. Sogar bekannte Autoren wie Oskar Maria Graf, Else Lasker-Schüler, Hans Marchwitza und Paul Zech fungierten als Selbstverleger. Nach den Angaben der Deutschen Bibliothek existierten in den Jahren zwischen 1933 und 1945 siebzig Exilselbstverlage. Die Werke aus den Exilselbstverlagen blieben in der Öffentlichkeit weitgehend unbekannt und auch literaturwissenschaftliche Untersuchungen widmeten sich ihnen bisher kaum. Die Bedeutung des Wortes Selbstverlag lässt sich definieren als ’Veröffentlichung durch sich selbst‘. Damit ist eine grundlegende Eigenschaft festgelegt: Im Selbstverlag erfolgt die Produktion und Verbreitung eines Werkes durch den Autor persönlich. Die Gruppe der Selbstverleger setzte sich während des Exils aus Berufen wie Graphiker, Journalisten, Künstler, Militärberater, Parteifunktionäre, Pädagogen, Philosophen, Politiker, Professoren, Psychologen, Publizisten, Schriftsteller und Wissenschaftler zusammen. Vor allem in Europa erreichte im Jahr 1935 die Zahl der Selbstverlage mit elf einen Höchststand. Nach dem Ende des zweiten Weltkrieges im Jahre 1945 sank ihre Anzahl auffallend stark auf drei. In den USA, Israel und Südamerika entstanden in den Jahren 1939 bis 1945 neue Selbstverlage. Insgesamt existierten sie in 15 Ländern. Das Hauptmerkmal der Selbstverlage ist eine direkte Beziehung zwischen Autor und Leser. Die Leserschaft der Selbstverlage war auf einen kleinen Kreis von Freunden, Bekannten und Verwandten reduziert. Während des Exils wurden insgesamt 105 Werke in Selbstverlagen veröffentlicht. Dort wurden 32 Gedichtsbände, 9 Erzählungen und 5 Dramen publiziert. Insgesamt gesehen stellte die Selbstveröffentlichung der Exilautoren eine besondere Form des literarischen Lebens im Exil dar.
Resumo:
Cet article offre une analyse de la figure du flâneur dans Parias: documentaire de l’écrivain haïtien Magloire-Saint-Aude (1912-1971). Étudiant la façon dont il se réapproprie de ce trope surréaliste dans un cadre port-au-princien, le but est de montrer que l’auteur essaie de repenser le sujet haïtien. L’article démontre que Magloire-Saint-Aude se sert d’un chronotope urbain double, d’abord les rues pauvres où les personnages déambulent sans but fixe et ensuite les salons bourgeois où naît le désir. Son flâneur haïtien subit un processus complexe de subjectivation qui s’articule dans la tension de ces deux chronotopes urbains. Même si le héros saint-audien essaye de se libérer par le biais de l’amour pour une Française il est à jamais attaché à l’espace exigu de Port-au-Prince. Cela vient rompre avec une tradition d’affirmation héroïque du sujet (masculin) haïtien. ”Exilé de l’intérieur,” Malgoire-Saint-Aude explore un sujet insaisissable qui garde ouverte sa part à l’altérité.
Resumo:
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
Resumo:
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
Resumo:
Pós-graduação em História - FCHS
Resumo:
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
Resumo:
In 1936, the African-American intellectual W.E.B. Du Bois visited Nazi Germany for a period of five months. Two years later, the eleven-year-long American exile of the German philosopher Theodor W. Adorno began. From the latter’s perspective, the United States was the “home” of the Culture Industry. One intuitively assumes that these sojourns abroad must have amounted to “hell on earth” for both the civil rights activist W.E.B. Du Bois and the subtle intellectual Adorno. But was this really the case? Or did they perhaps arrive at totally different conclusions? This thesis deals with these questions and attempts to make sense of the experiences of both men. By way of a systematic and comparative analysis of published texts, hitherto unpublished documents and secondary literature, this dissertation first contextualizes Du Bois’s and Adorno’s transatlantic negotiations and then depicts them. The panoply of topics with which both men concerned themselves was diverse. In Du Bois’s case it encompassed Europe, science and technology, Wagner operas, the Olympics, industrial education, race relations, National Socialism and the German Africanist Diedrich Westermann. The opinion pieces which Du Bois wrote for the newspaper “Pittsburgh Courier” during his stay in Germany serve as a major source for this thesis. In his writings on America, Adorno concentrated on what he regarded as the universally victorious Enlightenment and the predominance of mass culture. This investigation also sheds light on the correspondences between the philosopher and Max Horkheimer, Thomas Mann, Walter Benjamin, Siegfried Kracauer and Oskar and Maria Wiesengrund. In these autobiographical texts, Adorno’s thoughts revolve around such diverse topics as the American landscape, his fears as German, Jew and Left-Hegelian as well as the loneliness of the refugee. This dissertation has to refute the intuitive assumption that Du Bois’s and Adorno’s experiences abroad were horrible events for them. Both men judged the foreign countries in which they were staying in an extremely differentiated and subtle manner. Du Bois, for example, was not racially discriminated against in Germany. He was also delighted by the country’s rich cultural offerings. Adorno, for his part, praised the U.S.’s humanity of everyday life and democratic spirit. In short: Although both men partly did have to deal with utterly negative experiences, the metaphor of “hell on earth” is simply untenable as an overall conclusion.
Resumo:
In den Geisteswissenschaften verfolgt man Entwicklungen, die sich im gleichen Fachgebiet, aber außerhalb Europas/ Nordamerikas abzeichnen, bisher eher selten. Das trifft auch für die Komparatistik zu, die jedoch durchaus jenseits ihrer traditionellen Herkunftsländer anzutreffen ist. Mit der vorliegenden Arbeit soll jenes Desiderat speziell für Lateinamerika ausgelotet werden. Im Mittelpunkt der Analysen stehen dabei Brasilien und Argentinien, wo die Ausprägung einer „Literatura Comparada“ bis dato am fortgeschrittensten ist. Ausformungen in anderen Ländern werden ebenfalls, wenn auch weniger detailliert, in die Betrachtungen aufgenommen. Ziel ist es, in Ausschnitten das Panorama einer komparatistischen Wissenschaftsgeschichte nachzuskizzieren. Berücksichtigt werden komparatistische Keimzellen, kultureller Transfer und Friktionen, wie sie sich auf dem Kontinent seit präkolumbischer Zeit, desgleichen in Folge der stattgehabten Kolonialisierung, später dann als Konsequenz von Exil und Migrationsprozessen, nachweisen lassen; in der sich stetig internationalisierenden lateinamerikanischen Literatur haben sich diese Vorgänge besonders nachhaltig sedimentiert. Komparatistik wird in ihren vorinstitutionellen Anfängen des 19. und 20. Jahrhunderts sowie vor allem als universitäre Disziplin und fachliche Konstante der letzten Jahrzehnte beleuchtet. Den Interessenten sollen Fakten bereitgestellt werden, die bisher entweder nur in Lateinamerika selbst kursierten oder hierzulande lediglich ab und an in verstreuten Beiträgen tangiert werden. Außerdem sind in einer umfangreichen Bibliographie Informationen zu einschlägiger Literatur, Universitäten, Projekten etc. aufgelistet.