950 resultados para D-aspartate Uptake
Resumo:
Tese de mestrado, Neurociências, Faculdade de Medicina, Universidade de Lisboa, 2016
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NMDA receptors (NMDARs) mediate ischemic brain damage, for which interactions between the C termini of NR2 subunits and PDZ domain proteins within the NMDAR signaling complex (NSC) are emerging therapeutic targets. However, expression of NMDARs in a non-neuronal context, lacking many NSC components, can still induce cell death. Moreover, it is unclear whether targeting the NSC will impair NMDAR-dependent prosurvival and plasticity signaling. We show that the NMDAR can promote death signaling independently of the NR2 PDZ ligand, when expressed in non-neuronal cells lacking PSD-95 and neuronal nitric oxide synthase (nNOS), key PDZ proteins that mediate neuronal NMDAR excitotoxicity. However, in a non-neuronal context, the NMDAR promotes cell death solely via c-Jun N-terminal protein kinase (JNK), whereas NMDAR-dependent cortical neuronal death is promoted by both JNK and p38. NMDAR-dependent pro-death signaling via p38 relies on neuronal context, although death signaling by JNK, triggered by mitochondrial reactive oxygen species production, does not. NMDAR-dependent p38 activation in neurons is triggered by submembranous Ca(2+), and is disrupted by NOS inhibitors and also a peptide mimicking the NR2B PDZ ligand (TAT-NR2B9c). TAT-NR2B9c reduced excitotoxic neuronal death and p38-mediated ischemic damage, without impairing an NMDAR-dependent plasticity model or prosurvival signaling to CREB or Akt. TAT-NR2B9c did not inhibit JNK activation, and synergized with JNK inhibitors to ameliorate severe excitotoxic neuronal loss in vitro and ischemic cortical damage in vivo. Thus, NMDAR-activated signals comprise pro-death pathways with differing requirements for PDZ protein interactions. These signals are amenable to selective inhibition, while sparing synaptic plasticity and prosurvival signaling.
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Adult neurogenesis is regulated by the neurogenic niche, through mechanisms that remain poorly defined. Here, we investigated whether niche-constituting astrocytes influence the maturation of adult-born hippocampal neurons using two independent transgenic approaches to block vesicular release from astrocytes. In these models, adult-born neurons but not mature neurons showed reduced glutamatergic synaptic input and dendritic spine density that was accompanied with lower functional integration and cell survival. By taking advantage of the mosaic expression of transgenes in astrocytes, we found that spine density was reduced exclusively in segments intersecting blocked astrocytes, revealing an extrinsic, local control of spine formation. Defects in NMDA receptor (NMDAR)-mediated synaptic transmission and dendrite maturation were partially restored by exogenous D-serine, whose extracellular level was decreased in transgenic models. Together, these results reveal a critical role for adult astrocytes in local dendritic spine maturation, which is necessary for the NMDAR-dependent functional integration of newborn neurons.
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Les cellules gliales sont essentielles au fonctionnement du système nerveux. Dans la rétine, les cellules gliales de Müller assurent à la fois l’homéostasie du tissu et la protection des neurones, notamment celle des cellules ganglionnaires de la rétine (CGRs). L’hypothèse principale de la thèse est que les cellules de Müller joueraient un rôle primordial dans la survie neuronale tant au plan de la signalisation des neurotrophines/proneurotrophines par suite d’une blessure que lors des mécanismes d’excitotoxicité. Contrairement au brain-derived neurotrophic factor (BDNF), le nerve growth factor (NGF) n’est pas en mesure d’induire la survie des CGRs après une section du nerf optique. Le premier objectif de la thèse a donc été de localiser les récepteurs p75NTR et TrkA du NGF dans la rétine adulte et d’établir leur fonction respective en utilisant des ligands peptidomimétiques agonistes ou antagonistes spécifiques pour chacun des récepteurs. Nos résultats ont démontré que TrkA est surexprimé par les CGRs après l’axotomie, tandis que p75NTR est spécifiquement exprimé par les cellules de Müller. Alors que NGF n’est pas en mesure d’induire la survie des CGRs, l’activation spécifique de TrkA par des ligands peptidomimétique est nettement neuroprotectrice. De façon surprenante, le blocage sélectif de p75NTR ou l’absence de celui-ci protège les CGRs de la mort induite par l’axotomie. De plus, la combinaison de NGF avec l’antagoniste de p75NTR agit de façon synergique sur la survie des CGRS. Ces résultats révèlent un nouveau mécanisme par lequel le récepteur p75NTR exprimé par les cellules gliales de Müller peut grandement influencer la survie neuronale. Ensuite, nous avons voulu déterminer l’effet des proneurotrophines dans la rétine adulte. Nous avons démontré que l’injection de proNGF induit la mort des CGRs chez le rat et la souris par un mécanisme dépendant de p75NTR. L’expression de p75NTR étant exclusive aux cellules de Müller, nous avons testé l’hypothèse que le proNGF active une signalisation cellulaire non-autonome qui aboutit à la mort des CGRs. En suivant cette idée, nous avons montré que le proNGF induit une forte expression du tumor necrosis factor α (TNFα) dans les cellules de Müller et que l’inhibition du TNF bloque la mort neuronale induite par le proNGF. L’utilisation de souris knock-out pour la protéine p75NTR, son co-récepteur sortiline, ou la protéine adaptatrice NRAGE a permis de montrer que la production de TNF par les cellules gliales était dépendante de ces protéines. Le proNGF semble activer une signalisation cellulaire non-autonome qui cause la mort des neurones de façon dépendante du TNF in vivo. L’hypothèse centrale de l’excitotoxicité est que la stimulation excessive des récepteurs du glutamate sensibles au N-Methyl-D-Aspartate (NMDA) est dommageable pour les neurones et contribue à plusieurs maladies neurodégénératives. Les cellules gliales sont soupçonnées de contribuer à la mort neuronale par excitotoxicité, mais leur rôle précis est encore méconnu. Le dernier objectif de ma thèse était d’établir le rôle des cellules de Müller dans cette mort neuronale. Nos résultats ont démontré que l’injection de NMDA induit une activation du nuclear factor κB (NF-κB) dans les cellules de Müller, mais pas dans les CGRs, et que l’utilisation d’inhibiteurs du NF-κB empêche la mort des CGRs. De plus, nous avons montré que les cellules de Müller en réaction à l’activation du NF-κB produisent la protéine TNFα laquelle semble être directement impliquée dans la mort des CGRs par excitotoxicité. Cette mort cellulaire se produit principalement par l’augmentation à la surface des neurones des récepteurs AMPA perméables au Ca2+, un phénomène dépendant du TNFα. Ces donnés révèlent un nouveau mécanisme cellululaire non-autonome par lequel les cellules gliales peuvent exacerber la mort neuronale lors de la mise en jeu de mécanismes excitotoxiques.
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La présente étude avait pour but d’explorer les modulations fonctionnelles putaminales du signal de spectroscopie par résonance magnétique (SRM) combiné du glutamate et de la glutamine (Glx), ainsi que de l’acide γ-aminobutyrique (GABA) en lien avec l’apprentissage d’une séquence motrice. Nous avons émis l’hypothèse que les concentrations de Glx seraient spécifiquement augmentées pendant et après la pratique d’une telle tâche, et ce comparativement à une condition d’exécution motrice simple conçue pour minimiser l’apprentissage. La tâche d’appuis séquentiels des doigts (« finger taping task ») utilisée est connue pour induire un apprentissage moteur évoluant en phases, avec une progression initialement rapide lors de la première session d’entraînement (phase rapide), puis lente lors de sessions subséquentes (phase lente). Cet apprentissage est également conçu comme dépendant de processus « on-line » (pendant la pratique) d’acquisition et « off-line » (entre les périodes de pratique) de consolidation de la trace mnésique de l’habilité motrice. Une grande quantité de données impliquent le système de neurotransmission glutamatergique, principalement par l’action de ses récepteurs N-Méthyl-D-aspartate (NMDAR) et métabotropiques (mGluR), dans une multitude de domaine de la mémoire. Quelques-unes de ces études suggèrent que cette relation s’applique aussi à des mémoires de type motrice ou dépendante du striatum. De plus, certains travaux chez l’animal montrent qu’une hausse des concentrations de glutamate et de glutamine peut être associée à l’acquisition et/ou consolidation d’une trace mnésique. Nos mesures de SRM à 3.0 Tesla, dont la qualité ne s’est avérée satisfaisante que pour le Glx, démontrent qu’une telle modulation des concentrations de Glx est effectivement détectable dans le putamen après la performance d’une tâche motrice. Elles ne nous permettent toutefois pas de dissocier cet effet putativement attribuable à la plasticité du putamen associée à l’apprentissage moteur de séquence, de celui de la simple activation neuronale causée par l’exécution motrice. L’interprétation de l’interaction non significative, montrant une plus grande modulation par la tâche motrice simple, mène cependant à l’hypothèse alternative que la plasticité glutamatergique détectée est potentiellement plus spécifique à la phase lente de l’apprentissage, suggérant qu’une seconde expérience ainsi orientée et utilisant une méthode de SRM plus sensible au Glx aurait donc de meilleures chances d’offrir des résultats concluants.
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La voie dopaminergique mésolimbique qui prend son origine dans le mésencéphale ventral et qui projette vers des régions rostrales du système limbique fait partie du substrat nerveux qui contrôle la récompense et les comportements motivés. Il a été suggéré qu’un signal de récompense est produit lorsque le patron de décharge des neurones dopaminergiques passe d’un mode tonique à un mode phasique, une transition qui est initiée par l’action du glutamate aux récepteurs N-Méthyl-D-aspartate (NMDA). Étant donné qu’une altération du système de récompense est souvent associée à des anomalies cliniques telles que l’addiction compulsive et à des troubles émotionnels tels que l’anhédonie, nous avons étudié le rôle des récepteurs NMDA dans la récompense induite par la stimulation électrique intracérébrale. Puisque les récepteurs NMDA sont composés de sous-unités distinctes, GluN1, GluN2 et GluN3, nous avons étudié le rôle de deux sous-unités qui sont présentes dans le mésencéphale ventral : GluN2A et GluN2B. Les résultats montrent que des injections mésencéphaliques de R-CPP et de PPPA, des antagonistes préférentiels aux sous-unités GluN2A/B, ont produit une augmentation dose-dépendante de l’effet de récompense, un effet qui était, à certains temps après les injections, accompagné d’une augmentation du nombre de réponses maximales. Ces effets n’ont pas été observés après l’injection d’une large gamme de doses de Ro04-5595, un antagoniste des sous-unités GluN2B. Ces résultats suggèrent que le glutamate mésencéphalique exerce une modulation négative sur le circuit de récompense, un effet dû à son action au niveau des récepteurs NMDA composés des sous-unités GluN2A.
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Le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Ce dernier est régulé, entre autres, par le processus de régulation homéostatique qui dépend de la pression de sommeil accumulée suite à l’éveil. Des études ont suggéré que ce processus pourrait être lié à la plasticité synaptique, et que le changement de la pression de sommeil affecterait le degré de plasticité du cerveau. Les récepteurs N-méthyl-D-aspartate, des médiateurs importants de plasticité, semblent impliqués dans les conséquences délétères du manque de sommeil ainsi que dans la régulation de la synchronisation corticale caractéristique du sommeil lent profond. Leur activité est contrôlée par Neuroligine 1 (NLGN1), une molécule d’adhésion synaptique. Une mutation de Nlgn1 a des effets similaires à ceux de la privation de sommeil sur la mémoire et le comportement. Dans le manuscrit de mon mémoire, nous présentons l’hypothèse d’une implication de NLGN1 dans la régulation du sommeil et de l’éveil. Pour tester cette hypothèse, l’expression d’ARNm et de protéine NLGN1 a été mesurée suite à une privation de sommeil et le sommeil de souris n’exprimant pas NLGN1 a été caractérisé. Les résultats de mon projet de maîtrise montrent, en premier lieu, qu’une augmentation de la pression pour dormir altère l’expression de l’ARNm et de la protéine NLGN1 chez la souris. De plus, nos observations révèlent qu’une mutation de Nlgn1 diminue la quantité d’éveil et modifie l’activité spectrale en éveil et en sommeil. Ces observations dévoilent l’importance de NLGN1 dans le maintien de l’éveil et la régulation du sommeil, et supportent un rôle de NLGN1 dans la régulation de l’activité neuronale.
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L’aire tegmentaire ventrale (VTA) contient une forte densité de terminaisons neurotensinergiques ainsi que des récepteurs à la surface des neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques. Le VTA a été impliqué dans des maladies comme la schizophrénie, les psychoses et l’abus de substance. Les drogues d’abus sont connues pour induire le phénomène de sensibilisation - un processus de facilitation par lequel l’exposition à un stimulus produit une réponse augmentée lors de l’exposition subséquente au même stimulus. La sensibilisation se développe dans le VTA et implique mécanismes dopaminergiques et glutamatergiques. Il a été montré que les antagonistes neurotensinergiques bloquaient le développement de la sensibilisation et certains mécanismes de récompense et ces effets pourraient être médiés indirectement par une modulation de la neurotransmission glutamatergique. Cependant, on connaît peu les mécanismes de modulation de la transmission glutamatergique par la neurotensine (NT) dans le VTA. Le but de la présente thèse était d’étudier la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA. Pour ce faire, nous avons utilisé la technique du patch clamp dans la cellule entière dans des tranches horizontales du VTA pour étudier les effets de différents agonistes et antagonistes neurotensinergiques. Les neurones ont été identifié comme Ih+ (présumés dopaminergiques) ou Ih- (présumés non-dopaminergiques) selon qu’ils exprimaient ou non un courant cationique activé par l’hyperpolarisation (Ih). Des techniques d’immunocytochimie ont été utilisées pour marquer les neurones et vérifier leur localisation dans le VTA. Dans une première étude nous avons trouvé que la neurotensine indigène (NT1-13) ou son fragment C-terminal, NT8-13, induisait une augmentation comparable des courants postsynaptiques excitateurs glutamatergiques (CPSEs) dans les neurones Ih+ ou Ih- du VTA. L'augmentation induite dans les neurones Ih+ par la NT8-13 a été bloquée par le SR48692, un antagoniste des récepteurs NTS1, et par le SR142948A, un antagoniste des récepteurs NTS1 et NTS2, suggérant que l'augmentation était médiée par l’activation des récepteurs NTS1. Dans les neurones Ih- l'augmentation n’a été bloquée que par le SR142948A indiquant une implication des récepteurs NTS2. Dans une deuxième étude, nous avons testé les effets de la D-Tyr[11]NT (un analogue neurotensinergique ayant différentes affinités de liaison pour les sous-types de récepteurs neurotensinergiques) sur les CPSEs glutamatergiques dans les neurones Ih+ et Ih- en parallèle avec une série d’expériences comportementales utilisant un paradigme de préférence de place conditionnée (PPC) menée dans le laboratoire de Pierre-Paul Rompré. Nous avons constaté que la D-Tyr[11]NT induisaient une inhibition dépendante de la dose dans les neurones Ih+ médiée par l'activation de récepteurs NTS2. En revanche, la D-Tyr[11]NT a produit une augmentation des CPSEs glutamatergiques médiée par des récepteurs NTS1 dans les neurones Ih-. Les résultats des expériences comportementales ont montré que des microinjections bilatérales de D-Tyr[11]NT dans le VTA induisait une PPC bloquée uniquement par la co-injection de SR142948A et SR48692, indiquant un rôle pour les deux types de récepteurs, NTS1 et NTS2. Cette étude nous a permis de conclure que i) la D-Tyr[11]NT agit dans le VTA via des récepteurs NTS1 et NTS2 pour induire un effet de récompense et ii) que cet effet est dû, au moins en partie, à une augmentation de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones non-dopaminergiques (Ih-). Dans une troisième étude nous nous sommes intéressés aux effets de la D-Tyr[11]NT sur les réponses isolées médiées par les récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) et acide α-amino-3- hydroxy-5-méthyl-4-isoxazolepropionique (AMPA) dans les neurones du VTA. Nous avons constaté que dans les neurones Ih+ l’amplitude des CPSEs NMDA et AMPA étaient atténuées de la même manière par la D-Tyr[11] NT. Cette modulation des réponses était médiée par les récepteurs NTS1 et NTS2. Au contraire, dans les neurones Ih-, l’amplitude des réponses NMDA et AMPA étaient augmentées en présence de D-Tyr[11]NT et ces effets dépendaient de l’activation des récepteurs NTS1 localisés sur les terminaisons glutamatergiques. Ces résultats fournissent une preuve supplémentaire que le NT exerce une modulation bidirectionnelle sur la neurotransmission glutamatergique dans les neurones du VTA et met en évidence un nouveau type de modulation peptidergique des neurones non-dopaminergiques qui pourrait être impliqué dans la sensibilisation. En conclusion, la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA se fait en sens opposé soit, respectivement, par une inhibition ou par une excitation. De plus, ces effets sont médiés par différents types de récepteurs neurotensinergiques. En outre, nos études mettent en évidence une modulation peptidergique de la neurotransmission glutamatergique dans le VTA qui pourrait jouer un rôle important dans les mécanismes de lutte contre la toxicomanie.
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Suppression of depolarizing postsynaptic potentials and isolated GABA-A receptor-mediated fast inhibitory postsynaptic potentials by the muscarinic acetylcholine receptor agonist, oxotremorine-M (10 microM), was investigated in adult and immature (P14-P30) rat piriform cortical (PC) slices using intracellular recording. Depolarizing postsynaptic potentials evoked by layers II-III stimulation underwent concentration-dependent inhibition in oxotremorine-M that was most likely presynaptic and M2 muscarinic acetylcholine receptor-mediated in immature, but M1-mediated in adult (P40-P80) slices; percentage inhibition was smaller in immature than in adult piriform cortex. In contrast, compared with adults, layer Ia-evoked depolarizing postsynaptic potentials in immature piriform cortex slices in oxotremorine-M, showed a prolonged multiphasic depolarization with superimposed fast transients and spikes, and an increased 'all-or-nothing' character. Isolated N-methyl-d-aspartate receptor-mediated layer Ia depolarizing postsynaptic potentials (although significantly larger in immature slices) were however, unaffected by oxotremorine-M, but blocked by dl-2-amino-5-phosphonovaleric acid. Fast inhibitory postsynaptic potentials evoked by layer Ib or layers II-III-fiber stimulation in immature slices were significantly smaller than in adults, despite similar estimated mean reversal potentials ( approximately -69 and -70 mV respectively). In oxotremorine-M, only layer Ib-fast inhibitory postsynaptic potentials were suppressed; suppression was again most likely presynaptic M2-mediated in immature slices, but M1-mediated in adults. The degree of fast inhibitory postsynaptic potential suppression was however, greater in immature than in adult piriform cortex. Our results demonstrate some important physiological and pharmacological differences between excitatory and inhibitory synaptic systems in adult and immature piriform cortex that could contribute toward the increased susceptibility of this region to muscarinic agonist-induced epileptiform activity in immature brain slices.
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Ketamine and propofol are two well-known, powerful anesthetic agents, yet at first sight this appears to be their only commonality. Ketamine is a dissociative anesthetic agent, whose main mechanism of action is considered to be N-methyl-D-aspartate (NMDA) antagonism; whereas propofol is a general anesthetic agent, which is assumed to primarily potentiate currents gated by γ-aminobutyric acid type A (GABAA) receptors. However, several experimental observations suggest a closer relationship. First, the effect of ketamine on the electroencephalogram (EEG) is markedly changed in the presence of propofol: on its own ketamine increases θ (4–8 Hz) and decreases α (8–13 Hz) oscillations, whereas ketamine induces a significant shift to beta band frequencies (13–30 Hz) in the presence of propofol. Second, both ketamine and propofol cause inhibition of the inward pacemaker current Ih, by binding to the corresponding hyperpolarization-activated cyclic nucleotide-gated potassium channel 1 (HCN1) subunit. The resulting effect is a hyperpolarization of the neuron’s resting membrane potential. Third, the ability of both ketamine and propofol to induce hypnosis is reduced in HCN1-knockout mice. Here we show that one can theoretically understand the observed spectral changes of the EEG based on HCN1-mediated hyperpolarizations alone, without involving the supposed main mechanisms of action of these drugs through NMDA and GABAA, respectively. On the basis of our successful EEG model we conclude that ketamine and propofol should be antagonistic to each other in their interaction at HCN1 subunits. Such a prediction is in accord with the results of clinical experiment in which it is found that ketamine and propofol interact in an infra-additive manner with respect to the endpoints of hypnosis and immobility.
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Oestrogens are critical for the display of lordosis behaviour and, in recent years, have also been shown to be involved in synaptic plasticity. In the brain, the regulation of ionotropic glutamate receptors has consequences for excitatory neurotransmission. Oestrogen regulation of the N-methyl-d-aspartate receptor subunit 2D (NR2D) has generated considerable interest as a possible molecular mechanism by which synaptic plasticity can be modulated. Since more than one isoform of the oestrogen receptor (ER) exists in mammals, it is possible that oestrogen regulation via the ERalpha and ERbeta isoforms on the NR2D oestrogen response element (ERE) is not equivalent. In the kidney fibroblast (CV1) cell line, we show that in response to 17beta-oestradiol, only ERalpha, not ERbeta, could upregulate transcription from the ERE which is in the 3' untranslated region of the NR2D gene. When this ERE is in the 5' position, neither ERalpha nor ERbeta showed transactivation capacity. Thyroid hormone receptor (TR) modulation of ER mediated induction has been shown for other ER target genes, such as the preproenkephalin and oxytocin receptor genes. Since the various TR isoforms exhibit distinct roles, we hypothesized that TR modulation of ER induction may also be isoform specific. This is indeed the case. The TRalpha1 isoform stimulated ERalpha mediated induction from the 3'-ERE whereas the TRbeta1 isoform inhibited this induction. This study shows that isoforms of both the ER and TR have different transactivation properties. Such flexible regulation and crosstalk by nuclear receptor isoforms leads to different transcriptional outcomes and the combinatorial logic may aid neuroendocrine integration.
Distinct subsets of hypothalamic genes are modulated by two different thermogenesis-inducing stimuli
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Obesity results from an imbalance between food intake and energy expenditure, two vital functions that are tightly controlled by specialized neurons of the hypothalamus. The complex mechanisms that integrate these two functions are only beginning to be deciphered. The objective of this study was to determine the effect of two thermogenesis-inducing conditions, i.e., ingestion of a high-fat (HF) diet and exposure to cold environment, on the expression of 1,176 genes in the hypothalamus of Wistar rats. Hypothalamic gene expression was evaluated using a cDNA macroarray approach. mRNA and protein expressions were determined by reverse-transcription PCR (RT-PCR) and immunoblot. Cold exposure led to an increased expression of 43 genes and to a reduced expression of four genes. HF diet promoted an increased expression of 90 genes and a reduced expression of 78 genes. Only two genes (N-methyl-D-aspartate (NMDA) receptor 2B and guanosine triphosphate (GTP)-binding protein G-alpha-i1) were similarly affected by both thermogenesis-inducing conditions, undergoing an increment of expression. RT-PCR and immunoblot evaluations confirmed the modulation of NMDA receptor 2B and GTP-binding protein G-alpha-i1, only. This corresponds to 0.93% of all the responsive genes and 0.17% of the analyzed genes. These results indicate that distinct environmental thermogenic stimuli can modulate predominantly distinct profiles of genes reinforcing the complexity and multiplicity of the hypothalamic mechanisms that regulate energy conservation and expenditure.
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Repeated administration of low doses of ethanol gradually increases locomotor responses to ethanol in adult Swiss mice. This phenomenon is known as behavioral sensitization. However, we have shown that adolescent Swiss mice show either behavioral tolerance or no sensitization after repeated ethanol injections. Although the mesolimbic dopamine system has been extensively implicated in behavioral sensitization, several studies have demonstrated an important role of glutamatergic transmission in this phenomenon. In addition, relatively few studies have examined the role of developmental factors in behavioral sensitization to ethanol. To examine the relationship between age differences in behavioral sensitization to ethanol and the neurochemical adaptations related to glutamate within nucleus accumbens (NAc), in vivo microdialysis was conducted in adolescent and adult Swiss mice treated with ethanol (1.8 g/kg) or saline for 15 days and subsequently challenged with an acute dose (1.8 g/kg) of ethanol 6 days later. Consistent with previous findings, only adult mice demonstrated evidence of behavioral sensitization. However, ethanol-treated adolescent mice demonstrated a 196.1 +/- 40.0% peak increase in extracellular levels of glutamate in the NAc after ethanol challenge in comparison with the basal values, whereas ethanol-treated adult mice demonstrated a 52.2 +/- 6.2% reduction in extracellular levels of glutamate in the NAc after ethanol challenge. These observations suggest an age-dependent inverse relationship between behavioral and glutamatergic responses to repeated ethanol exposure. (C) 2011 Elsevier Inc. All rights reserved.
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Adolescents differ from adults in their acute sensitivity to several drugs of abuse, but little is known about the long-term neurobehavioral effects of adolescent drug exposure. To explore this further, we evaluated the locomotor responses to repeated cocaine administration in adolescent and adult male DBA/2J mice and alterations in extracellular levels of dopamine (DA) and glutamate (GLU) in the nucleus accumbens (NAc) in response to a subsequent cocaine challenge. Adolescent and adult mice were treated daily with saline or cocaine (10 mg/kg, i.p) for 9 consecutive days. Ten days following the last injection, animals were implanted with microdialysis probes and 24 h later microdialysis samples were collected before and after an acute cocaine challenge. Adolescents but not adults demonstrated development of behavioral sensitization to cocaine. Microdialysis procedures revealed that cocaine-treated mice displayed greater peak increases in extracellular DA in response to a subsequent cocaine challenge as compared to saline-treated mice, in contrast with lower peak increases in extracellular GLU. While adults exhibited greater peaks in extracellular DA in response to cocaine than adolescents did, adolescent mice presented a more rapid onset of peak extracellular DA levels than adults. Our results indicate differences in the behavioral and neurochemical responses to cocaine in adolescent versus adult mice, which may be relevant to the increased risk of developing addiction in humans who are exposed to drugs of abuse during adolescence. (C) 2007 Elsevier B.V. All rights reserved.
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The midbrain periaqueductal gray (PAG) is part of the brain system involved in active defense reactions to threatening stimuli. Glutamate N-methyl-d-aspartate (NMDA) receptor activation within the dorsal column of the PAG (dPAG) leads to autonomic and behavioral responses characterized as the fear reaction. Nitric oxide (NO) has been proposed to be a mediator of the aversive action of glutamate, since the activation of NMDA receptors in the brain increases NO synthesis. We investigated the effects of intra-dPAG infusions of NMDA on defensive behaviors in mice pretreated with a neuronal nitric oxide synthase (nNOS) inhibitor [N omega-propyl-l-arginine (NPLA)], in the same midbrain site, during a confrontation with a predator in the rat exposure test (RET). Male Swiss mice received intra-dPAG injections of NPLA (0.1 or 0.4 nmol/0.1 mu l), and 10 min later, they were infused with NMDA (0.04 nmol/0.1 mu l) into the dPAG. After 10 min, each mouse was placed in the RET. NMDA treatment enhanced avoidance behavior from the predator and markedly increased freezing behavior. These proaversive effects of NMDA were prevented by prior injection of NPLA. Furthermore, defensive behaviors (e.g., avoidance, risk assessment, freezing) were consistently reduced by the highest dose of NPLA alone, suggesting an intrinsic effect of nitric oxide on defensive behavior in mice exposed to the RET. These findings suggest a potential role of glutamate NMDA receptors and NO in the dPAG in the regulation of defensive behaviors in mice during a confrontation with a predator in the RET.