986 resultados para Contemporary Brazilian fiction


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L’émergence du postmodernisme aux Etats-unis, mouvement esthétique rejetant les dogmes modernistes, date des années 1960. En s’imposant, durant les dernières décennies du 20ème siècle, comme le paradigme esthétique de l’architecture, des arts et de la littérature, le postmodernisme a également créé les conditions propres à une renaissance du roman historique. Cependant, la fiction historique postmoderne constitue maintenant une nouvelle forme du genre basée sur la parodie, l’ironie et le scepticisme envers les discours dominants. Cette nouvelle forme ne se limite plus à la présentation des récits dans un cadre historique réaliste. Elle remet plutôt en question la validité et par conséquent la nature même du discours historique, problématisant et mettant ainsi à l’avant le processus d’interprétation et de reconstruction du passé. Dans cette optique, la fiction historique contemporaine reflète les débats actuels sur les formes de l’historiographie, débats lancés par Hayden White. Dans les années 1980, la fiction historique a de nouveau fleuri dans l'espace culturel allemand tout comme ailleurs. Le présent mémoire analyse des formes postmodernes de la fiction historique en se basant sur trois romans historiques de langue allemande parus entre 1981 et 2005: Die Schrecken des Eises und der Finsternis de Christoph Ransmayr, Die Vermessung der Welt de Daniel Kehlmann et Marbot : Eine Biographie de Wolfgang Hildesheimer. L’analyse s'appuie sur divers modèles de la fiction postmoderne, en particulier sur le schéma de catégorisation du roman historique élaboré par Ansgar Nünning. Le mémoire montre dans quelle mesure ces romans appliquent des moyens stylistiques typiques pour le postmodernisme et portent un regard critique ou comique sur l’histoire et la culture allemande et autrichienne.

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L’émergence du postmodernisme aux Etats-unis, mouvement esthétique rejetant les dogmes modernistes, date des années 1960. En s’imposant, durant les dernières décennies du 20ème siècle, comme le paradigme esthétique de l’architecture, des arts et de la littérature, le postmodernisme a également créé les conditions propres à une renaissance du roman historique. Cependant, la fiction historique postmoderne constitue maintenant une nouvelle forme du genre basée sur la parodie, l’ironie et le scepticisme envers les discours dominants. Cette nouvelle forme ne se limite plus à la présentation des récits dans un cadre historique réaliste. Elle remet plutôt en question la validité et par conséquent la nature même du discours historique, problématisant et mettant ainsi à l’avant le processus d’interprétation et de reconstruction du passé. Dans cette optique, la fiction historique contemporaine reflète les débats actuels sur les formes de l’historiographie, débats lancés par Hayden White. Dans les années 1980, la fiction historique a de nouveau fleuri dans l'espace culturel allemand tout comme ailleurs. Le présent mémoire analyse des formes postmodernes de la fiction historique en se basant sur trois romans historiques de langue allemande parus entre 1981 et 2005: Die Schrecken des Eises und der Finsternis de Christoph Ransmayr, Die Vermessung der Welt de Daniel Kehlmann et Marbot : Eine Biographie de Wolfgang Hildesheimer. L’analyse s'appuie sur divers modèles de la fiction postmoderne, en particulier sur le schéma de catégorisation du roman historique élaboré par Ansgar Nünning. Le mémoire montre dans quelle mesure ces romans appliquent des moyens stylistiques typiques pour le postmodernisme et portent un regard critique ou comique sur l’histoire et la culture allemande et autrichienne.

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La thèse vise à analyser la représentation des villes de Bologne, Limoges et Thessalonique, dans le roman noir italien, français et grec contemporain (1995-2015). L'approche sociologique, anthropologique et géocritique domine dans la première partie de la thèse, tandis que, dans la deuxième partie, plus consacrée à l'analyse des textes, est utilisée une approche linguistique et stylistique basée sur les occurrences et la rhétorique, qui prend également en compte certains éléments de psychocritique. La réflexion se développe en deux étapes, plus un chapitre conclusif. Dans la première partie, les villes de Bologne, Limoges et Thessalonique sont analysées comme des villes noires, des lieux du crime à déchiffrer, sur la base de cinq caractéristiques : dilatation, déshumanisation, désorientation, déculturation, désindividualisation. Dans la deuxième partie, nous essayons de définir le défi des détectives contemporains : lire les villes, comme codes à déchiffrer, pour résoudre les crimes. L'interprétation de la ville se développe en cinq phases, spéculaires aux caractéristiques de la première partie : exploration, détection, reconstruction, identification, acceptation. À la fin de son enquête et du roman, le détective découvre que la ville est un vrai personnage, elle n’est pas seulement un lieu de crime mais aussi un lieu de l'âme, miroir du vécu des protagonistes. Les romans noirs contemporains de Bologne, Limoges et Thessalonique mettent en scène le conflit, peut-être insoluble, qui tourne autour de la définition de qui est la ville et donc de qui est l’individu et ils indiquent l'impossibilité d'une réponse définitive et rassurante. L'homme et la ville se confondent pour ne faire plus qu'un.

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Ma thèse examine quatre romans de l`époque post-1960 qui s’appuient sur le genre de la littérature prolétarienne du début du vingtième siècle. Se basant sur les recherches récentes sur la littérature de la classe ouvrière, je propose que Pynchon, Doctorow, Ondaatje et Sweatman mettent en lumière les thèmes souvent négligés de cette classe tout en restant esthétiquement progressiste et pertinents. Afin d’explorer les aspects politiques et formels de ces romans, j’utilise la « midfiction », le concept d’Allen Wilde. Ce concept vise les textes qui utilisent les techniques postmodernes et qui acceptent la primauté de la surface, mais qui néanmoins essaient d’être référentiels et d’établir des vérités. Le premier chapitre de ma thèse propose que les romans prolétariens contemporains que j’ai choisis utilisent des stratégies narratives généralement associées avec le postmodernisme, telles que la métafiction, l’ironie et une voix narrative « incohérente », afin de contester l’autorité des discours dominants, notamment les histoires officielles qui ont tendance à minimiser l’importance des mouvements ouvriers. Le deuxième chapitre examine comment les romanciers utilisent des stratégies mimétiques afin de réaliser un facteur de crédibilité qui permet de lier les récits aux des réalités historiques concrètes. Me référant à mon argument du premier chapitre, j’explique que ces romanciers utilisent la référentialité et les voix narratives « peu fiables » et « incohérentes », afin de politiser à nouveau la lutte des classes de la fin du dix-neuvième et des premières décennies du vingtième siècles et de remettre en cause un sens strict de l’histoire empirique. Se basant sur les théories évolutionnistes de la sympathie, le troisième chapitre propose que les représentations des personnages de la classe dirigeante riche illustrent que les structures sociales de l’époque suscitent un sentiment de droit et un manque de sympathie chez les élites qui les font adopter une attitude quasi-coloniale vis-à-vis de la classe ouvrière. Le quatrième chapitre aborde la façon dont les romans en considération négocient les relations entre les classes sociales, la subjectivité et l’espace. Cette section analyse comment, d’un côté, la représentation de l’espace montre que le pouvoir se manifeste au bénéfice de la classe dirigeante, et de l’autre, comment cet espace est récupéré par les ouvriers radicaux et militants afin d’avancer leurs intérêts. Le cinquième chapitre explore comment les romans néo-prolétariens subvertissent ironiquement les tropes du genre prolétarien précédent, ce qui exprimerait l’ambivalence politique et le cynisme généralisé de la fin du vingtième siècle.

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This paper, first result of a larger research, proposes a query about some aspects of social representation of libraries and librarians, as they appear in literary and cinematographic productions. Little by little, this query, which arose from purposes of organizing catalogues, revealed elements that established different series, in which the narrative genre (literary or cinematographic) has no relevance to either libraries or librarians` representations. The presence of these elements seems to show some expectations and utopias in relation to the common knowledge, independently from narratives being located in the past, in the present or in the future, stimulating reflection on some medieval and baroque traditions about the library universe and its main characters, the librarians. The cinematographic material selected for research was The time machine, Farenheit 451, The day after tomorrow, Star Wars - episode II and the novels Martin Eden, The man without qualities, The time machine and La sombra del viento.

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In light of these continuing debates concerning immigration, national identity and belonging, re-examinations of immigrant and ethnic communities, often referred to as ‘diaspora,’ have become increasingly popular and prudent. Khachig Tololian, editor of Diaspora magazine, calls diaspora “exemplary communities of the transnational moment.”5 In an increasingly globalized world, where labor, capital, and resources are passed fluidly from continent to continent, diaspora are created by relocation or displacement of immigrant workers and their descendents.6 For these unskilled, immigrant laborers, middle class immigrants, and the children of both groups, adaptation to the culture, society, and life in a new ‘host’ country can be difficult, to say the least. So, in response to a new cultural landscape and a tenuous sense belonging, as well as to maintain a connection with a shared past, citizens of the world’s numerous diaspora replicate linguistic, cultural, and social norms, creating their own “cultural space[s]” that mirror and often replace a past relationship to their land of origin, or ‘home’.

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Concha Meléndez opened up a venue for the discussion of a Latin American identity in works of literature when she implied that the great Latin American novel would gestate in the cities, the space where the typical Latin American would achieve an ideal state of consciousness and intellectual capabilities. ^ Her point of view mirrored nineteenth-century debate on a Latin American identity. Similar to her viewpoint, intellectuals of this period viewed the cities and their inhabitants of European extraction, as the ideal spaces and people on which an identity could be defined. However, the present state of urban and rural areas in Latin America demonstrates that there is no such clear-cut division of city and countryside or of their inhabitants. The dynamics of movement, from rural to urban areas, of people of diverse ethnic, and socioeconomic backgrounds, make it difficult to uphold descriptors of space, race, or culture, as sole descriptors of an identity. ^ A study of five twentieth-century novels from North and South America, La muerte de Artemio Cruz (1962), Hasta no verte Jesús mío (1969), Los ríos profundos (1981), La casa de los espíritus (1982), and Los años con Laura Díaz (1999) reveal that the dynamism of movement, between countryside, and cities of peoples of distinct races and social backgrounds, hamper the definition of a collective identity in specific spaces. As characters move, they are constantly reconfiguring their identities and creating tensions and conflicts that intensify social, racial and economic divisions in society. This makes it difficult to ascribe permanent identity descriptors, much less define a collective identity. ^ However, as writers of fiction address the malaise in Latin American societies, they have unearthed descriptors such as history, economy, land, and movement that advance a collective definition of self in these societies. Additionally, female characters have been granted a new identity. The overwhelming evidence in this study points to ‘land’ as the prime factor in the identity dilemma and suggests that a definition will not be possible until the vast landless populace is granted a space they can call home. Only then, perhaps, will Meléndez novel surface. ^

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Abstract available: p. [ii]-[iii].