191 resultados para CD40
Resumo:
Avec plus de 100000 transplantations d'organes solides (TOS) par année dans le monde, la transplantation d'organes reste actuellement l'un des meilleurs traitements disponibles pour de nombreuses maladies en phase terminale. Bien que les médicaments immunosuppresseurs couramment utilisés soient efficaces dans le contrôle de la réponse immune engendrant le rejet aigu d'une greffe, la survie du greffon à long terme ainsi que la présence d'effets secondaires indésirables restent un enjeu considérable en clinique. C'est pourquoi il est nécessaire de trouver de nouvelles approches thérapeutiques innovantes permettant de contrôler la réponse immunitaire et ainsi d'améliorer les résultats à long terme. L'utilisation des lymphocytes T régulateurs (Treg), suppresseurs naturels de la réponse inflammatoire, a fait l'objet de nombreuses études ces dix dernières années, et pourrait être considérée comme un moyen intéressant d'améliorer la tolérance immunologique de la greffe. Cependant, l'un des obstacles de l'utilisation des Treg comme agent thérapeutique est leur nombre insuffisant non seulement en conditions normales, mais en particulier lors d'une forte réponse immune avec expansion de cellules immunitaires alloréactives. En raison des limitations techniques connues pour l'induction des Treg ex-vivo ou in vitro, nous avons dédié la première partie du travail de thèse à la détermination de l'efficacité de l'induction des Treg in vivo grâce à l'utilisation d'un complexe protéique IL-2/JES6-1 (IL2c). Nous avons montré que l'expansion des Treg par IL2c permettait d'augmenter la survie du greffon sur un modèle murin de transplantation de peau avec mismatch entre le donneur et le receveur pour le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH). De plus, nous avons vu qu'en combinant IL2c à une inhibition à court terme de la voie de co-stimulation CD40L-CD40 (anti-CD154/MRl, administré au moment de la transplantation) pour empêcher l'activation des lymphocytes T, il est possible d'induire une tolérance robuste à long terme. Finalement, nos résultats soulignent l'importance de cibler une voie de co-stimulation bien particulière. En effet, l'utilisation d'IL2c combinée au blocage de la co-stimulation CD28-B7.1/2 (CTLA-4 Ig) n'induit qu'une faible prolongation de la survie de la greffe et n'induit pas de tolérance. L'application chez l'humain des traitements induisant la tolérance dans des modèles expérimentaux murins ou de primates n'a malheureusement pas montré de résultats probants en recherche clinique ; une des principales raisons étant la présence de lymphocytes B et T mémoires provenant du systeme d immunité acquise. C est pourquoi nous avons testé si la combinaison d'IL2c et MR1 améliorait la survie de la greffe dans des souris pré¬sensibilisées. Nous avons trouvé qu'en présence de lymphocytes B et T mémoires alloréactifs, l'utilisation d'IL2c et MR1 permettait une amélioration de la survie de la greffe de peau des souris immunocompétentes mais comparé aux souris receveuses naïves, aucune tolérance n'a pu être induite. Toutefois, l'ajout d'un traitement anti-LFA-1 (permettant de bloquer la circulation des lymphocytes T activées) a permis d'améliorer de manière significative la survie de la greffe. Cependant, le rejet chronique, dû à la présence de lymphocytes B activés/mémoires et la production d'anticorps donneur-spécifiques, n'a pas pu être évité. Cibler l'activation des lymphocytes T est la stratégie immunothérapeutique prépondérente après une TOS. C'est pourquoi dans la deuxième partie de cette thèse nous nous sommes intéressés au système de signalisation d'un récepteur des lymphocytes T qui dépend de la paracaspase Malti en tant que nouvelle stratégie immunosuppressive pour le contrôle des lymphocytes T alloréactifs. Nous avons montré que bien que l'inhibition de la signalisation du lymphocyte T en aval de Malti induise une tolérance envers un greffon de peau avec incompatibilités antigéniques mineures, cela ne permet cependant qu'une régulation partielle de l'alloréponse contre des antigènes du CMH. Nous nous sommes aussi intéressés spécifiquement à l'activité protéolytique de Malti. L'inhibition constitutive de l'activité protéolytique de Malti chez les souris Malti-ki s'est révélée délétère pour l'induction de la tolérance car elle diminue la fonction des Treg et augmente l'alloréactivité des cellules Thl. Cependant, lors de l'utilisation d'un inhibiteur peptidique de l'activité protéase de Malti in vitro, il a été possible d'observer une atténuation de l'alloéactivité des lymphocytes T ainsi qu'un maintien de la population des Treg existants. Ces résultats nous laissent penser que des études plus poussées sur le rôle de la signalisation médiée par Malti seraient à envisager dans le domaine de la transplantation. En résumé, les résultats obtenus durant cette thèse nous ont permis d'élucider certains mécanismes immunologiques propres à de nouvelles stratégies thérapeutiques potentielles dont le but est d'induire une tolérance lors de TOS. De plus, ces résultats nous ont permis de souligner l'importance d'utiliser des modèles davantage physiologiques contenant, notamment en tenant compte des lymphocytes B et T mémoires alloréactifs. -- Organ transplantation remains the best available treatment for many forms of end-stage organ diseases, with over 100,000 solid organ transplantations (SOT) occurring worldwide eveiy year. Although the available immunosuppressive (IS) drugs are efficient in controlling acute immune activation and graft rejection, the off-target side effects as well as long-term graft and patient survival remain a challenge in the clinic. Hence, innovative therapeutic approaches are needed to improve long-term outcome across immunological barriers. Based on extensive experimental data obtained over the last decade, it is tempting to consider immunotherapy using Treg; the natural suppressors of overt inflammatory responses, in promoting transplantation tolerance. The first hurdle for the therapeutic use of Treg is their insufficient numbers in non- manipulated individuals, in particular when facing strong immune activation and expanding alloreactive effector cells. Because of the limitations associated with current protocols aiming at ex-vivo expansion or in vitro induction of Treg, the aim of the first part of this thesis was to determine the efficacy of direct in vivo expansion of Treg using the IL-2/JES6- 1 immune complex (IL2c). We found that whilst IL2c mediated Treg expansion alone allowed the prolonged graft survival of fìlli MHC-mismatched skin grafts, its combination with short-term CD40L-CD40 co-stimulation blockade (anti-CD 154/MR1) to inhibit T cell activation administered at the time of transplantation was able to achieve long-term robust tolerance. This study also highlighted the importance of combining Treg based therapies with the appropriate co-stimulation blockade as a combination of IL2c and CD28-B7.1/2 co- stimulation blockade (CTLA-4 Ig) only resulted in slight prolongation of graft survival but not tolerance. The translation of tolerance induction therapies modelled in rodents into non-human primates or into clinical trials has seldom been successful. One main reason being the presence of pre-existing memory T- and B-cells due to acquired immunity in humans versus laboratory animals. Hence, we tested whether IL2c+MRl could promote graft survival in pre-sensitized mice. We found that in the presence of alloreactive memory T- and B-cells, IL2c+MRl combination therapy could prolong MHC-mismatched skin graft survival in immunocompetent mice but tolerance was lost compared to the naïve recipients. The addition of anti-LF A-1 treatment, which prevents the trafficking of memory T cells worked synergistically to significantly further enhance graft survival. However, late rejection mediated by activated/memory B cells and persistent donor-specific alloantibodies still occurred. Immunotherapeutic strategies targeting the activation of T cells are the cornerstone in the current immunosuppressive management after SOT. Therefore, in the next part of this thesis we investigated the paracaspase Malti-dependent T-cell receptor signalling as a novel immunosuppressive strategy to control alloreactive T cells in transplantation. We observed that although the inhibition of Malti downstream T signalling lead to tolerance of a minor H- mismatch skin grafts, it was however not sufficient to regulate alloresponses against MHC mismatches and only prolonged graft survival. Furthermore, we investigated the potential of more selectively targeting the protease activity of Malti. Constitutive inhibition of Malti protease activity in Malti-ki mice was detrimental to tolerance induction as it diminished Treg function and increased Thl alloreactivity. However, when using a small peptide inhibitor of Malti proteolytic activity in vitro, we observed an attenuation of alloreactive T cells and sparing of the pre-existing Treg pool. This indicates that further investigation of the role of Malti signalling in the field of transplantation is required. Collectively, the findings of this thesis provide immunological mechanisms underlying novel therapeutic strategies for the promotion of tolerance in SOT. Moreover, we highlight the importance of testing tolerance induction therapies in more physiological models with pre-existing alloreactive memory T and B cells.
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Background: Few clinical studies have focused on the alcoholindependent cardiovascular effects of the phenolic compounds of red wine (RW). Objective: We aimed to evaluate the effects of ethanol and phenolic compounds of RW on the expression of inflammatory biomarkers related to atherosclerosis in subjects at high risk of cardiovascular disease. Design: Sixty-seven high-risk, male volunteers were included in a randomized, crossover consumption trial. After a washout period, all subjects received RW (30 g alcohol/d), the equivalent amount of dealcoholized red wine (DRW), or gin (30 g alcohol/d) for 4 wk. Before and after each intervention period, 7 cellular and 18 serum inflammatory biomarkers were evaluated. Results: Alcohol increased IL-10 and decreased macrophage-derived chemokine concentrations, whereas the phenolic compounds of RW decreased serum concentrations of intercellular adhesion molecule- 1, E-selectin, and IL-6 and inhibited the expression of lymphocyte function-associated antigen 1 in T lymphocytes and macrophage-1 receptor, Sialil-Lewis X, and C-C chemokine receptor type 2 expression in monocytes. Both ethanol and phenolic compounds of RW downregulated serum concentrations of CD40 antigen, CD40 ligand, IL-16, monocyte chemotactic protein-1, and vascular cell adhesion molecule-1. Conclusion: The results suggest that the phenolic content of RW may modulate leukocyte adhesion molecules, whereas both ethanol and polyphenols of RW may modulate soluble inflammatory mediators in high-risk patients. The trial was registered in the International Standard Randomized Controlled Trial Number Register at http://www. isrctn.org/ as ISRCTN88720134
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Background: Few clinical studies have focused on the alcoholindependent cardiovascular effects of the phenolic compounds of red wine (RW). Objective: We aimed to evaluate the effects of ethanol and phenolic compounds of RW on the expression of inflammatory biomarkers related to atherosclerosis in subjects at high risk of cardiovascular disease. Design: Sixty-seven high-risk, male volunteers were included in a randomized, crossover consumption trial. After a washout period, all subjects received RW (30 g alcohol/d), the equivalent amount of dealcoholized red wine (DRW), or gin (30 g alcohol/d) for 4 wk. Before and after each intervention period, 7 cellular and 18 serum inflammatory biomarkers were evaluated. Results: Alcohol increased IL-10 and decreased macrophage-derived chemokine concentrations, whereas the phenolic compounds of RW decreased serum concentrations of intercellular adhesion molecule- 1, E-selectin, and IL-6 and inhibited the expression of lymphocyte function-associated antigen 1 in T lymphocytes and macrophage-1 receptor, Sialil-Lewis X, and C-C chemokine receptor type 2 expression in monocytes. Both ethanol and phenolic compounds of RW downregulated serum concentrations of CD40 antigen, CD40 ligand, IL-16, monocyte chemotactic protein-1, and vascular cell adhesion molecule-1. Conclusion: The results suggest that the phenolic content of RW may modulate leukocyte adhesion molecules, whereas both ethanol and polyphenols of RW may modulate soluble inflammatory mediators in high-risk patients. The trial was registered in the International Standard Randomized Controlled Trial Number Register at http://www. isrctn.org/ as ISRCTN88720134
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Background: Epidemiologic studies have suggested that flavonoid intake plays a critical role in the prevention of coronary heart disease. Because atherosclerosis is considered a low-grade inflammatory disease, some feeding trials have analyzed the effects of cocoa (an important source of flavonoids) on inflammatory biomarkers, but the results have been controversial. Objective: The objective was to evaluate the effects of chronic cocoa consumption on cellular and serum biomarkers related to atherosclerosis in high-risk patients. Design: Forty-two high-risk volunteers (19 men and 23 women; mean 6 SD age: 69.7 6 11.5 y) were included in a randomized crossover feeding trial. All subjects received 40 g cocoa powder with 500 mL skim milk/d (C+M) or only 500 mL skim milk/d (M) for 4 wk. Before and after each intervention period, cellular and serum inflammatory biomarkers related to atherosclerosis were evaluated. Results: Adherence to the dietary protocol was excellent. No significant changes in the expression of adhesion molecules on T lymphocyte surfaces were found between the C+M and M groups. However, in monocytes, the expression of VLA-4, CD40, and CD36 was significantly lower (P = 0.005, 0.028, and 0.001, respectively) after C+M intake than after M intake. In addition, serum concentrations of the soluble endothelium-derived adhesion molecules P-selectin and intercellular adhesion molecule-1 were significantly lower (both P = 0.007) after C+M intake than after M intake. Conclusions: These results suggest that the intake of cocoa polyphenols may modulate inflammatory mediators in patients at high risk of cardiovascular disease. These antiinflammatory effects may contribute to the overall benefits of cocoa consumption against atherosclerosis. This trial was registered in the Current Controlled Trials at London, International Standard Randomized Controlled Trial Number, at controlled-trials.com as ISRCTN75176807.
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Previous studies have shown that rat intestinal immunoglobulin A (IgA) concentration and lymphocyte composition of the intestinal immune system were influenced by a highly enriched cocoa diet. The aim of this study was to dissect the mechanisms by which a long-term high cocoa intake was capable of modifying gut secretory IgA in Wistar rats. After 7 weeks of nutritional intervention, Peyer's patches, mesenteric lymph nodes and the small intestine were excised for gene expression assessment of IgA, transforming growth factor ß, C-C chemokine receptor-9 (CCR9), interleukin (IL)-6, CD40, retinoic acid receptors (RAR¿ and RARß), C-C chemokine ligand (CCL)-25 and CCL28 chemokines, polymeric immunoglobulin receptor and toll-like receptors (TLR) expression by real-time polymerase chain reaction. As in previous studies, secretory IgA concentration decreased in intestinal wash and fecal samples after cocoa intake. Results from the gene expression showed that cocoa intake reduced IgA and IL¿6 in Peyer's patches and mesenteric lymph nodes, whereas in small intestine, cocoa decreased IgA, CCR9, CCL28, RAR¿ and RARß. Moreover, cocoa-fed animals presented an altered TLR expression pattern in the three compartments studied. In conclusion, a high-cocoa diet down-regulated cytokines such as IL-6, which is required for the activation of B cells to become IgA-secreting cells, chemokines and chemokine receptors, such as CCL28 and CCR9 together with RAR¿ and RARß, which are involved in the gut homing of IgA-secreting cells. Moreover, cocoa modified the cross-talk between microbiota and intestinal cells as was detected by an altered TLR pattern. These overall effects in the intestine may explain the intestinal IgA down-regulatory effect after the consumption of a long-term cocoa-enriched diet.
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Acting as antigen presenting cells, mature dendritic cells (DCs) initiate both innate and adaptive alloimmune responses. However, immature DCs are weak immunostimulators and mediate tolerogenic effects under certain conditions. Tolerogenic activities of immature DCs can be enhanced by pharmacological agents. Here, we compared pharmacological DC preconditioning with rapamycin and aspirin, applied alone or in combination, on LPS-induced DC maturation and T-cell allostimulatory capacity. Preconditioning with aspirin but not rapamycin tended to reduce the number of mouse bone marrow-derived immature DCs expressing CD40 and major histocompatibility complex class II molecules upon LPS stimulation. Conversely, DC preconditioning with rapamycin, but not aspirin, reduced T-cell alloproliferative responses. A combination of rapamycin and aspirin was more effective than either drug applied alone with respect to inhibition of T-cell alloproliferation. The two agents in combination reduced numbers of CD4(+)IFN-γ(+) Th1 and CD4(+)IL-17(+) Th17 effector cells while maintaining Foxp3(+) regulatory T cells. These results suggest aspirin may moderately enhance rapamycin-mediated inhibition of DC allostimulatory capacity.
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Interactions of neurons with microglia may play a dominant role in sleep regulation. TNF may exert its somnogeneic effects by promoting attraction of microglia and their processes to the vicinity of dendrites and synapses. We found TNF to stimulate neurons (i) to produce CCL2, CCL7 and CXCL10, chemokines acting on mononuclear phagocytes and (ii) to stimulate the expression of the macrophage colony stimulating factor (M-CSF/Csf1), which leads to elongation of microglia processes. TNF may also act on neurons by affecting the expression of genes essential in sleep-wake behavior. The neuronal expression of Homer1a mRNA, increases during spontaneous and enforced periods of wakefulness. Mice with a deletion of Homer1a show a reduced wakefulness with increased non-rapid eye movement (NREM) sleep during the dark period. Recently the TNF-dependent increase of NREM sleep in the dark period of mice with CD40-induced immune activation was found to be associated with decreased expression of Homer1a. In the present study we investigated the effects of TNF and IL-1β on gene expression in cultures of the neuronal cell line HT22 and cortical neurons. TNF slightly increased the expression of Homer1a and IL-1β profoundly enhanced the expression of Early growth response 2 (Egr2). The data presented here indicate that the decreased expression of Homer1a, which was found in the dark period of mice with CD40-induced increase of NREM sleep is not due to inhibitory effects of TNF and IL-1β on the expression of Homer1a in neurons.
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Costimulatory and antigen-presenting molecules are essential to the initiation of T cell immunity to mycobacteria. The present study analyzed by immunocytochemistry, using monoclonal antibodies and alkaline phosphatase-anti-alkaline phosphatase method, the frequency of costimulatory (CD86, CD40, CD40L, CD28, and CD152) and antigen-presenting (MHC class II and CD1) molecules expression on human lung cells recovered by sputum induction from tuberculosis (TB) patients (N = 22) and non-TB controls (N = 17). TB cases showed a statistically significant lower percentage of HLA-DR+ cells than control subjects (21.9 ± 4.2 vs 50.0 ± 7.2%, P < 0.001), even though similar proportions of TB cases (18/22) and control subjects (16/17, P = 0.36) had HLA-DR-positive-stained cells. In addition, fewer TB cases (10/22) compared to control subjects (16/17) possessed CD86-expressing cells (P = 0.04; OR: 0.05; 95%CI = 0.00-0.51), and TB cases expressed a lower percentage of CD86+ cells (P = 0.04). Moreover, TB patients with clinically limited disease (£1 lobe) on chest X-ray exhibited a lower percentage of CD86-bearing cells compared to patients with more extensive lung disease (>1 lobe) (P = 0.02). The lower expression by lung cells from TB patients of HLA-DR and CD86, molecules involved in antigen presentation and activation of T cells, may minimize T cell recognition of Mycobacterium tuberculosis, fostering an immune dysfunctional state and active TB.
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Mesenchymal stem cells (MSC) are multipotential nonhematopoietic progenitor cells capable of differentiating into multiple mesenchymal tissues. MSC are able to reconstitute the functional human hematopoietic microenvironment and promote engraftment of hematopoietic stem cells. MSC constitutively express low levels of major histocompatibility complex-I molecules and do not express costimulatory molecules such as CD80, CD86 or CD40, thus lacking immunogenicity. Furthermore, they are able to suppress T- and B-lymphocyte activation and proliferation and may also affect dendritic cell maturation. Based on these properties, MSC are being used in regenerative medicine and also for the treatment of autoimmune diseases and graft-versus-host disease. On the other hand, MSC from patients diagnosed with myelodysplastic syndromes or multiple myeloma display abnormalities, which could play a role in the physiopathology of the disease. Finally, in patients with immune thrombocytopenic purpura, MSC have a reduced proliferative capacity and a lower inhibitory effect on T-cell proliferation compared with MSC from healthy donors.
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Primary biliary cirrhosis (PBC) is a chronic and slowly progressive cholestatic liver disease of autoimmune etiology. A number of questions regarding its etiology are unclear. CD4+CD25+ regulatory T cells (Tregs) play a critical role in self-tolerance and, for unknown reasons, their relative number is reduced in PBC patients. B-cell-activating factor (BAFF) is a key survival factor during B-cell maturation and its concentration is increased in peripheral blood of PBC patients. It has been reported that activated B cells inhibit Treg cell proliferation and there are no BAFF receptors on Tregs. Therefore, we speculated that excessive BAFF may result in Treg reduction via B cells. To prove our hypothesis, we isolated Tregs and B cells from PBC and healthy donors. BAFF and IgM concentrations were then analyzed by ELISA and CD40, CD80, CD86, IL-10, and TGF-β expression in B cells and Tregs were measured by flow cytometry. BAFF up-regulated CD40, CD80, CD86, and IgM expression in B cells. However, BAFF had no direct effect on Treg cell apoptosis and cytokine secretion. Nonetheless, we observed that BAFF-activated B cells could induce Treg cell apoptosis and reduce IL-10 and TGF-β expression. We also showed that BAFF-activated CD4+ T cells had no effect on Treg apoptosis. Furthermore, we verified that bezafibrate, a hypolipidemic drug, can inhibit BAFF-induced Treg cell apoptosis. In conclusion, BAFF promotes Treg cell apoptosis and inhibits cytokine production by activating B cells in PBC patients. The results of this study suggest that inhibition of BAFF activation is a strategy for PBC treatment.
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L'interleukine-15 (IL-15) contribue au développement et à l’activation des lymphocytes T CD8, des cellules immunes qui ont été impliquées dans plusieurs maladies auto-immunes telle la sclérose en plaques. Des niveaux élevés de l'IL-15 ont été trouvés chez les patients atteints de cette maladie comparativement aux témoins, mais aucune étude n'a examiné les effets de tels niveaux élevés sur les lymphocytes T CD8. Les objectifs de notre étude étaient 1- de caractériser l’expression de l'IL-15 par des lymphocytes B humains et de déterminer ses effets sur les fonctions des lymphocytes T CD8, et 2- d’évaluer l'expression in vivo de l'IL-15 dans des modèles murins de la sclérose en plaques. Nous avons établi que les cellules B humaines augmentaient leur expression de l'IL-15 suite à une stimulation via le CD40. De plus, les fonctions effectrices des lymphocytes T CD8 ont été significativement augmentées lors des co-cultures avec des cellules B alloréactives exprimant l'IL-15. Dans les modèles murins de la sclérose en plaques, nous avons détecté au sein du système nerveux central des cellules immunes exprimant l’IL-15 ainsi que des cellules T CD8 exprimant le récepteur pour cette cytokine à différents stades de la maladie. Nous avons démontré que les cellules B modulent des réponses des lymphocytes T CD8 via l’IL-15, ce qui suggère un rôle pour les cellules B dans la pathogenèse de la sclérose en plaques. Nous avons aussi mis en évidence la présence de cellules exprimant l’IL-15 dans le système nerveux central dans des modèles murins de cette maladie.
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Le CD40 ligand (CD40L) est un régulateur important de la réponse immunitaire et un contributeur clé dans les maladies auto-immunes. Nous avons rapporté précédemment que le CD40L se liait à l’intégrine α5β1, toutefois, les conséquences fonctionnelles de cette interaction demeurent inconnues. Les lymphocytes T sont au centre de la pathogénèse des maladies auto-immunes. Ils expriment, lors de celles-ci, des quantités aberrantes d’intégrines β1 faisant en sorte que la liaison CD40L/α5β1 pourrait être d’une haute importance dans les réponses inflammatoires. Dans cette étude, nous avons démontré que la forme soluble du CD40L (sCD40L) se liait aux lymphocytes T primaires ainsi qu’aux cellules Jurkat E6.1 et ce, dépendamment de l’intégrine α5β1. L’interaction du CD40L avec l’α5β1 lymphocytaire a induit l’activation des voies anti-apoptotiques dont les MAPKs (les protéines kinases mitogène activée) et les PI3 kinases (PI3K). La liaison du sCD40L à l’α5β1 n’a pas induit son changement structural ni son adhésion à la FN (fibronectine). Ceci pourrait avoir des conséquences directes sur la survie des cellules T lors de la progression des maladies inflammatoires. Ces résultats soulignent l’impact de l’interaction CD40L/α5β1 sur la fonction biologique des lymphocytes T et ils pourraient expliquer leur survie et leur persistance au niveau des sites d’inflammations durant les maladies auto- immunes.
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Lors d’une infection par un pathogène, des lymphocytes T CD8+ naïfs (LTn) spécifiques de l’antigène sont activés, prolifèrent et se différencient en LT effecteurs (LTe). Les LTe produisent différentes cytokines et acquièrent une activité cytotoxique menant à l’élimination du pathogène. Seulement 5 à 10 % des LTe survivront et se différencieront en LT mémoires (LTm), qui sont capables de répondre plus rapidement lors d’une seconde infection par le même pathogène, contribuant au succès de la vaccination. Toutefois, la compréhension de l’ensemble des mécanismes régulant le développement des LTe et des LTm demeure incomplète. Afin de mieux comprendre les signaux requis pour la différenciation des LT CD8+ lors de la réponse immune, nous avons posé deux hypothèses. Nous avons d’abord proposé que différentes cellules présentatrices d’antigène (CPA) fournissent différents signaux au moment de la reconnaissance antigénique influençant ainsi le devenir des LT CD8+. Vu leur potentiel d’utilisation en immunothérapie, nous avons comparé la capacité d’activation des LT CD8+ par les lymphocytes B activés via le CD40 (CD40-B) et les cellules dendritiques (CD). Nous avons montré que l’immunisation avec des CD40-B induit une réponse effectrice mais, contrairement à l’immunisation avec des CD, pratiquement aucun LTm n’est généré. Les LTe générés sont fonctionnels puisqu’ils sécrètent des cytokines, ont une activité cytotoxique et contrôlent une infection avec Listeria monocytogenes (Lm). Nous proposons qu’une sécrétion plus faible de cytokines par les CD40 B ainsi qu’une interaction plus courte et moins intime avec les LT CD8+ comparativement aux CD contribuent au défaut de différenciation des LTm observé lors de la vaccination avec les CD40-B. Ensuite, nous posé l’hypothèse que, parmi les signaux fournis par les CPA au moment de la reconnaissance antigénique, la voie de signalisation Notch influence le développement des LTe, mais aussi des LTm CD8+ en instaurant un programme génétique particulier. D’abord, grâce à un système in vitro, le rôle de la signalisation Notch dans les moments précoces suivant l’activation du LT CD8+ a été étudié. Ce système nous a permis de démontrer que la voie de signalisation Notch régule directement l’expression de la molécule PD-1. Ensuite, grâce à des souris où il y a délétion des récepteurs Notch1 et Notch2 seulement chez les LT CD8+ matures, un rôle de la voie de signalisation Notch dans la réponse immune des LT CD8+ a été démontré. Nos résultats démontrent que suite à une infection avec Lm ou à une immunisation avec des CD, la signalisation Notch favorise le développement de LTe, exprimant fortement KLRG1 et faiblement CD127, destinés à mourir par apoptose. Toutefois, la signalisation Notch n’a pas influencé la génération de LTm. De façon très intéressante, l’expression des récepteurs Notch influence la production d’IFN- en fonction du contexte d’activation. En effet, suite à une infection avec Lm, l’absence des récepteurs Notch n’affecte pas la production d’IFN- par les LTe, alors qu’elle est diminuée suite à une immunisation avec des CD suggérant un rôle dépendant du contexte pour la voie de signalisation Notch. Nos résultats permettent une meilleure compréhension des signaux fournis par les différentes CPA et de la voie de signalisation Notch, donc des mécanismes moléculaires régulant la différenciation des LT CD8+ lors de la réponse immunitaire, ce qui pourrait ultimement permettre d’améliorer les stratégies de vaccination.
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L’interaction du CD40L plaquettaire avec le CD40 exprimé par les mono-lymphocytaires, dont les cellules progénitrices endothéliales (EPCs), médie l’hémostase. Deux sous-types d’EPCs induisent la réparation vasculaire : les early outgrowth cells (EOCs) et les endothelial colony forming cells (ECFCs). Les EOCs expriment des protéines adaptatrices s’associant aux récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TRAFs) nécessaires à la signalisation du CD40. L’association des TRAFs au CD40 contribuerait à la fonction antiplaquettaire d’EOCs prétraitées au CD40L, via la libération de prostacycline (PGI2) ou d'oxyde nitrique (NO). Toutefois, la contribution des TRAFs des ECFCs dans la libération de PGI2 et de NO via la régulation des cyclo-oxygénases (COX) et des NO synthases (NOS) demeure inexplorée. Cette étude vise à comprendre le rôle des TRAFs, COX et NOS dans les ECFCs. Nous avons différencié des EPCs via la culture de cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMCs) dans un milieu à croissance endothéliale (EGM-2) et révélé, par microscopie optique et confocale, le phénotype monocytaire de nos EOCs et de cellules endothéliales (ECs) de nos ECFCs, incluant leurs caractéristiques endothéliales par cytométrie en flux. L’expression constitutive de l’eNOS, l’iNOS, la COX-1 et faiblement la COX-2 dans nos ECFCs et ECs, des enzymes absentes de nos EOCs, a été décelée par Western Blot. Le profil d'expression des TRAFs dans nos EOCs, ECFCs, PBMCs et ECs a démontré la présence variée du CD40 et celle des TRAF1, 2, 3, 5 et 6, selon le type cellulaire. En conclusion, nous avons révélé la présence de TRAFs, COX et NOS, ainsi que leur expression différentielle dans les EOCs et ECFCs. Des études portant sur l’association des TRAFs au CD40 éclaireront sur les mécanismes intracellulaires impliqués dans la régulation de la synthèse de PGI2 et de NO et la fonction antiplaquettaire des EPCs.
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Objetivos: Determinar la prevalencia y los factores asociados con el desarrollo de hipotiroidismo autoinmune (HA) en una cohorte de pacientes con lupus eritematoso sistémico (LES), y analizar la información actual en cuanto a la prevalencia e impacto de la enfermedad tiroidea autoinmune y la autoinmunidad tiroidea en pacientes con LES. Métodos: Este fue un estudio realizado en dos pasos. Primero, un total de 376 pacientes con LES fueron evaluados sistemáticamente por la presencia de: 1) HA confirmado, 2) positividad para anticuerpos tiroperoxidasa/tiroglobulina (TPOAb/TgAb) sin hipotiroidismo, 3) hipotiroidismo no autoinmune, y 4) pacientes con LES sin hipotiroidismo ni positividad para TPOAb/TgAb. Se construyeron modelos multivariados y árboles de regresión y clasificación para analizar los datos. Segundo, la información actual fue evaluada a través de una revisión sistemática de la literatura (RLS). Se siguieron las guías PRISMA para la búsqueda en las bases de datos PubMed, Scopus, SciELO y Librería Virtual en Salud. Resultados: En nuestra cohorte, la prevalencia de HA confirmado fue de 12% (Grupo 1). Sin embargo, la frecuencia de positividad para TPOAb y TgAb fue de 21% y 10%, respectivamente (Grupo 2). Los pacientes con LES sin HA, hipotiroidismo no autoinmune ni positividad para TPOAb/TgAb constituyeron el 40% de la corhorte. Los pacientes con HA confirmada fueron estadísticamente significativo de mayor edad y tuvieron un inicio tardío de la enfermedad. El tabaquismo (ORA 6.93, IC 95% 1.98-28.54, p= 0.004), la presencia de Síndrome de Sjögren (SS) (ORA 23.2, IC 95% 1.89-359.53, p= 0.015) y la positividad para anticuerpos anti-péptido cíclico citrulinado (anti-CCP) (ORA 10.35, IC 95% 1.04-121.26, p= 0.047) se asociaron con la coexistencia de LES-HA, ajustado por género y duración de la enfermedad. El tabaquismo y el SS fueron confirmados como factores predictivos para LES-HA (AUC del modelo CART = 0.72). En la RSL, la prevalencia de ETA en LES varío entre 1% al 60%. Los factores asociados con esta poliautoinmunidad fueron el género femenino, edad avanzada, tabaquismo, positividad para algunos anticuerpos, SS y el compromiso articular y cutáneo. Conclusiones: La ETA es frecuente en pacientes con LES, y no afecta la severidad del LES. Los factores de riesgo identificados ayudarán a los clínicos en la búsqueda de ETA. Nuestros resultados deben estimular políticas para la suspensión del tabaquismo en pacientes con LES.