838 resultados para sexual intercourse with a minor
Resumo:
La thèse porte sur la relation entre l’environnement familial et le comportement sexuel des adolescents vivant dans un contexte de socialisation. L’environnement familial est mesuré par le type de famille de résidence, le type d’union du chef de ménage, la survie des parents, la cohabitation avec les grands-parents et le nombre de personnes de moins de 20 ans par adulte dans le ménage. Le comportement sexuel est opérationnalisé par l’entrée en sexualité prémaritale, l’utilisation du condom au premier rapport sexuel, le nombre de partenaires sexuels, le recours au partenaire sexuel occasionnel et l’utilisation systématique du condom au cours des douze derniers mois. Les données proviennent d’enquêtes transversales. Elles ont servi à établir des associations entre les indicateurs des deux concepts. Les résultats sont présentés dans trois articles (Chapitres III à V). Une analyse descriptive de l’environnement familial au Burkina Faso montre qu’une majorité des enfants de 0 à 14 ans (78,4% en 1993 et 77,6% en 2003) et des adolescents de 12 à 19 ans (61,1% en 2004) vit auprès des deux parents, en union monogame ou polygame. Cependant, certains enfants et adolescents résident avec les parents dans des ménages dirigés par d’autres personnes. Le décès des parents (7,7% en 1993 et 7,3% en 2003 pour les enfants; 16,5% en 2004 pour les adolescents), la pratique du confiage (10,4% en 1993 et 8,9% en 2003 pour les enfants; 26,9% en 2004 pour les adolescents) et la monoparentalité (11,2% en 1993 et 13,6% en 2003 pour les enfants; 12% en 2004 pour les adolescents) affectent amplement l’environnement familial. C’est dans l’adolescence que les individus sont plus nombreux à être privés de la présence des deux parents. Il existe une association statistique significative entre l’environnement familial et le comportement sexuel des adolescents du Burkina Faso. Cette relation varie en fonction de l’indicateur de comportement à l’étude et du sexe des adolescents ciblés. Par exemple, l’absence des deux parents dans le ménage n’est pas systématiquement associée au comportement sexuel à risque. S’agissant des indicateurs de comportement sexuel, l’âge au premier rapport sexuel est associé significativement aux autres indicateurs des garçons et des filles. Une entrée précoce en sexualité (avant 14 ans) est associée à une plus grande probabilité d’adoption de comportement sexuel à risque. Toutefois, elle est moins susceptible d’être associée au recours à plusieurs partenaires sexuels. Les résultats ont conduit à des recommandations pour les politiques et les programmes de santé sexuelle et reproductive. Au Burkina Faso, la priorité des futures actions devrait viser la sensibilisation des parents, des tuteurs et des adultes du ménage pour l’éducation, le soutien et le suivi de tous les adolescents, sans exception de sexe et de statut dans la sexualité. Les institutions extrafamiliales, comme l’école, devraient être mises à contribution pour appuyer l’effort des membres de la famille. Une stratégie combinée de promotion du report de l’entrée en sexualité et de l’éducation sexuelle pourrait être un moyen plus sûr et plus sécuritaire pour protéger la santé dans l’adolescence.
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On s’accorde à dire que les adolescents constituent l’avenir quel que soit le temps et l’espace considéré. Il est également reconnu que le développement de leur capital humain et social, nécessaire pour une vie adulte de qualité, dépend des conditions dans lesquelles ils vivent et de l’environnement dans lequel s’opérera la transition vers cette vie adulte. Plus que dans toute autre partie du monde, ce constat est encore plus d’actualité en Afrique sub-Saharienne où, à la situation socio-économique déjà précaire, s’ajoutent d’importants problèmes de santé sexuelle et reproductive auxquels font face les adolescents en particulier le VIH. Conscients de l’enjeu majeur que représente la santé des adolescents, les gouvernements en Afrique sub-Saharienne, aidés en cela par les organismes non-gouvernementaux et toute la communauté internationale, ont inscrit la promotion de stratégies efficientes en santé sexuelle et reproductive des adolescents comme haute priorité dans leurs agendas. Mais force est de constater que l’élaboration et la mise en œuvre de telles stratégies supposent la production de connaissances sans cesse actualisées ainsi que la formulation de politiques innovatrices basées sur des données probantes et éprouvées en matière de santé sexuelle et reproductive, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, le fait que ce segment particulier de la population ne constitue pas un groupe homogène pose un défi supplémentaire quant à l’élaboration de stratégies généralisables. Fort de ce qui précède, le présent travail, qui porte sur le Burkina Faso, le Ghana, le Malawi et l’Ouganda, fait d’abord le point sur les problèmes majeurs de santé sexuelle et reproductive auxquels fait face cette frange spécifique de la population, tout en jetant un regard critique sur les efforts déployés par les sciences sociales pour les analyser. Il apporte ensuite des réponses à des questions spécifiques de recherche que nous nous sommes posées à travers les trois articles qui constituent l’ossature de cette thèse et dont l’essentiel de l’analyse empirique peut être résumé comme suit : Dans le premier article, nous sommes partis du constat suivant : dans les quatre pays étudiés, une importante proportion des adolescents qui se déclarent non encore sexuellement actifs pensent paradoxalement que leurs chances de contracter le VIH sont très grandes. Face à un tel constat, la question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir pourquoi sont-ils si préoccupés? Quels sont les facteurs qui déterminent cette perception du risque? Les résultats confirment ce que certaines études ont déjà démontré à savoir que les individus élaborent leur propre définition du risque qui peut ne pas se résumer nécessairement à une opposition binaire «risque/aucun risque», mais est plutôt fonction des caractéristiques individuelles mais aussi du contexte social et épidémiologique dans lesquels ils vivent. Le deuxième article de la thèse analyse le contexte dans lequel s’opère la transition vers le premier rapport sexuel chez les adolescentes des quatre pays étudiés. Il part du constat selon lequel les recherches ont très souvent abordé les comportements sexuels des adolescents sous un angle marqué par la dichotomie entre les «sexuellement actifs» et les «non encore sexuellement actifs». Or le calendrier de l’entrée en sexualité et le contexte dans lequel elle a lieu (dans l’union ou hors union) sont non seulement des marqueurs des comportements sexuels à risque vis-à-vis du VIH, mais ils conditionnent aussi et surtout la qualité de la transition vers l’entrée dans la vie adulte. Les résultats montrent ici également que le contrôle parental est significativement associé à une faible probabilité pour les adolescents d’initier la sexualité hors de l’union. Quant au troisième article, il se penche sur un cas précis de comportement à risques chez les adolescents: le multipartenariat sexuel aggravé par la non utilisation systématique du condom, pourtant le seul moyen pour l’instant (en dehors de l’abstinence) de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. Les résultats montrent entre autres que le contrôle parental est significativement associé à une faible probabilité de comportement sexuel à risque, défini ici comme étant la co-occurrence de plusieurs partenaires sexuels au cours de 12 derniers mois et la non-utilisation systématique du condom avec chacun des partenaires. Sur un plan programmatique, ce résultat est plutôt encourageant car il prouve que l’autorité parentale jadis considérée comme érodée, demeure une pierre angulaire dans les stratégies de prévention du VIH chez les adolescents.
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Problématique : Depuis bientôt deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) est le territoire d’un conflit armé qui, selon l’International Rescue Commite, aurait occasionné plus de 3 millions de décès et autant de déplacés internes. Plusieurs rapports font également cas des nombreux actes de violence sexuelle (les viols, les mutilations, l’esclavage, l’exploitation sexuelle, etc.) commis envers les filles, les femmes et dans une moindre ampleur les hommes. S’il existe un consensus sur le côté barbare des actes de violence sexuelle liés aux conflits armés, rares sont les études qui ont évalué leurs conséquences sur la santé reproductive des survivantes surtout en termes d’issues telles que les fistules, les douleurs pelviennes chroniques (DPC), le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue de tels actes. Par ailleurs, même si la santé mentale des populations en zones de conflit représente un sujet d’intérêt, l’impact spécifique de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale des survivantes a été peu étudié. De plus, ces travaux s’intéressent aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale et sur la santé reproductive séparément et ce, sans évaluer les relations qui peuvent exister entre ces deux dimensions qui, pourtant, s’influencent mutuellement. Aussi, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit, ainsi que la contribution des normes socioculturelles aux difficultés que rencontrent les survivantes, a été peu étudié. Pourtant, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit peut permettre de mieux comprendre comment l’expérience d’un tel acte peut affecter la santé mentale. Enfin, aucune étude n’a évalué les effets de la violence sexuelle liée au conflit en la comparant à la violence sexuelle non liée au conflit (VSNLC). Pourtant, il est reconnu qu’à de nombreux égards, la violence sexuelle liée au conflit est bien différente de la VSNLC puisqu’elle est perpétrée avec l’intention de créer le maximum d’effets adverses pour la victime et sa communauté. Objectifs : Les objectifs poursuivis dans cette thèse visent à : 1) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé reproductive; 2) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale en termes de sévérité des symptômes de stress posttraumatique (PTSD), de sévérité des symptômes de détresse psychologique et de probabilité de souffrir de troubles mentaux communs (TMC); 3) évaluer la contribution des troubles physiques de santé reproductive, en particulier les fistules et les douleurs pelviennes chroniques (DPC), aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale; 4) évaluer la contribution de l’état de santé mentale aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur le désir de rapports sexuels et le désir d’enfant; et 5) étudier l’impact de la violence sexuelle liée au conflit sur le plan social ainsi que la contribution des normes socioculturelles à ses effets adverses et la façon dont ces effets pourraient à leur tour influencer la santé des femmes et leur relation avec l’enfant issu de l’acte de violence sexuelle subi. Méthodologie : Un devis mixte de nature convergente a permis de collecter des données quantitatives auprès de l’ensemble des participantes (étude transversale) et des données qualitatives sur un nombre plus restreint de femmes (étude phénoménologique). Une étude transversale populationnelle a été conduite entre juillet et août 2012 auprès de 320 femmes âgées de 15 à 45 ans habitant quatre (4) quartiers de la ville de Goma située dans la province du Nord-Kivu en RDC. Les femmes ont été recrutées à travers des annonces faites par les responsables des programmes d’alphabétisation et de résolution de conflits implantés dans les différents quartiers par le Collectif Alpha Ujuvi, une ONG locale. Les issues de santé reproductive évaluées sont : les fistules, les DPC, le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue d’un acte de violence sexuelle. Les variables de santé mentale d’intérêt sont : la sévérité des symptômes de détresse psychologique, la sévérité des symptômes de PTSD et la probabilité de souffrir de TMC. Pour les analyses, l’exposition a été définie en trois (3) catégories selon l’expérience passée de violence sexuelle : les femmes qui ont vécu des actes de violence sexuelle liée au conflit, celles qui ont vécu des actes de VSNLC et celles qui ont déclaré n’avoir jamais subi d’acte de violence sexuelle au cours de leur vie. Les variables de confusion potentielles mesurées sont : l’âge, le statut matrimonial, le nombre d’enfants, le niveau d’éducation le plus élevé atteint et l’occupation professionnelle. Les mesures d’associations ont été évaluées à l’aide de modèles de régressions logistiques et linéaires simples et multiples. Des tests d’interaction multiplicative et des analyses stratifiées ont été également conduits pour évaluer l’effet potentiellement modificateur de quelques variables (âge, statut matrimonial, nombre d’enfants) sur la relation entre la violence sexuelle et les variables de santé reproductive ou de santé mentale. Ces tests ont également été utilisés pour évaluer la contribution d’une variable de santé reproductive ou de santé mentale aux effets de la violence sexuelle sur l’autre dimension de la santé d’intérêt dans cette étude. Une étude phénoménologique a été conduite dans le même intervalle de temps auprès de 12 femmes ayant participé à la partie quantitative de l’étude qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit et ont eu un enfant issu d’une agression sexuelle. Les sujets explorés incluent : la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit vécu et de la vie quotidienne par les victimes; la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit par la famille et l’entourage et leurs réactions après l’agression; la perception de la grossesse issue de l’acte de violence sexuelle par la victime; la perception de l’enfant issu de la violence sexuelle liée au conflit par la victime ainsi que son entourage; les conséquences sociales de l’expérience de violence sexuelle liée au conflit et les besoins des victimes pour leur réhabilitation. Une analyse thématique avec un codage ouvert a permis de ressortir les thèmes clés des récits des participantes. Par la suite, l’approche de théorisation ancrée a été utilisée pour induire un cadre décrivant l’impact social de l’expérience de la violence sexuelle liée au conflit et les facteurs y contribuant. Résultats : Le premier article de cette thèse montre que, comparées aux femmes qui n’ont jamais vécu un acte de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=11.1, IC 95% [3.1-39.3]), des DPC (OR=5.1, IC 95% [2.4-10.9]), de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=3.5, IC 95% [1.7-6.9]) et une absence de désir d’enfant (OR=3.5, IC 95% [1.6-7.8]). Comparées aux mêmes femmes, celles qui ont vécu la VSNLC ont plus de probabilité de souffrir de DPC (OR=2.3, IC 95% [0.95-5.8]) et de rapporter une absence de désir d’enfant (OR=2.7, IC 95% [1.1-6.5]). Comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont également une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=9.5, IC 95% [1.6-56.4]), des DPC (OR=2.2, IC 95% [0.8-5.7]) et de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=2.5, IC 95% [1.1-6.1]). En ce qui concerne les grossesses issues des viols, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit sont plus nombreuses à souhaiter avorter (55% vs 25% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Elles sont également plus nombreuses à déclarer qu’elles auraient avorté si les soins appropriés étaient accessibles (39% vs 21% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Le second article montre qu’en comparaison aux femmes qui n’ont jamais subi de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 8.6 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (30% vs 76%, p<0.0001). De plus, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 10.1 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (48% vs 76%, p<0.001). Les valeurs minimales et maximales de score de sévérité de symptômes de détresse psychologique sont de 0/12 pour les femmes qui n’ont jamais vécu de violence sexuelle, 4/19 pour celles qui ont vécu la VSNLC et de 5/18 pour celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au confit. En ce qui concerne la sévérité des symptômes de PTSD, les scores minimal et maximal sont respectivement de 0.36/3.22, 0.41/3.41 et 0.95/3.45. Le fait d’avoir développé une fistule ou de souffrir de DPC après l’agression sexuelle augmente la force des associations entre la violence sexuelle et la santé mentale. Les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui ont souffert de fistules présentent des symptômes de détresse psychologique et de PTSD plus sévères comparées aux femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit mais n’ont pas de fistules. Les résultats sont similaires pour les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui souffrent de DPC. Des résultats complémentaires suggèrent que le statut matrimonial modifie l’effet de la violence sexuelle sur la sévérité des symptômes de détresse psychologique, les femmes divorcées/séparées et les veuves étant celles qui ont les moyennes de score les plus élevées (respectivement 11.3 et 12.1 vs 9.26 et 9.49 pour les célibataires et les mariées). Par ailleurs, la sévérité des symptômes de détresse psychologique modifie l’association entre la violence sexuelle liée au conflit et le désir d’enfant. Le troisième article montre que, sur le plan social, l’expérience de violence sexuelle liée au conflit entraine également de lourdes conséquences. Toutes celles qui ont vécu ce type d’acte décrivent leur vie de survivante et de mère d’un enfant issu d’une agression sexuelle comme difficile, oppressive, faite de peines et de soucis et sans valeur. Plusieurs facteurs influencent la description que les victimes de violence sexuelle liée au conflit font de leur vie quotidienne, et ils sont tous reliés aux normes socioculturelles qui font de la femme une citoyenne de seconde zone, ne font aucune différence entre un viol et un adultère, condamnent les victimes de violence sexuelle plutôt que leurs agresseurs, rejettent et stigmatisent les victimes de tels actes ainsi que l’enfant qui en est issu. En réponse au rejet et au manque de considération, les femmes victimes de violence sexuelle liée au conflit ont tendance à s’isoler pour éviter les insultes et à garder le silence sur leur agression. En plus, les réactions de leur entourage/communauté ont tendance à leur faire revivre l’agression sexuelle subie, autant d’éléments qui nuisent davantage à leur réhabilitation. D’autres résultats démontrent que les enfants issus d’actes de violence sexuelle liée au conflit sont également rejetés par leur communauté, leur famille adoptive ainsi que le conjoint de leur mère, ce qui affecte davantage les survivantes. Avec leurs mères, les relations développées varient entre le rejet, la résignation et l’affection. Néanmoins, ces relations sont plus souvent tendues probablement à cause de la stigmatisation de la communauté. Conclusion: La violence sexuelle liée au conflit a des effets adverses sur la santé reproductive, la santé mentale mais également sur le plan social. Ces trois dimensions sont loin d’être isolées puisque cette étude a permis de démontrer qu’elles s’influencent mutuellement. Ceci suggère que la prise en charge des victimes de violence sexuelle liée au conflit ne doit pas se concentrer sur un aspect ou un autre de la santé mais prendre en compte l’ensemble des dimensions de la femme pour offrir une aide holistique, plus adaptée et qui sera plus efficace à long terme.
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Female genital pain is a prevalent condition that can disrupt the psychosexual and relational well-being of affected women and their romantic partners. Despite the intimate context in which the pain can be elicited (i.e., during sexual intercourse), interpersonal correlates of genital pain and sexuality have not been widely studied in comparison to other psychosocial factors. This review describes several prevailing theoretical models explaining the role of the partner in female genital pain: the operant learning model, cognitive-behavioral and communal coping models, and intimacy models. The review includes a discussion of empirical research on the interpersonal and partner correlates of female genital pain and the impact of genital pain on partners’ psychosexual adjustment. Together, this research highlights a potential reciprocal interaction between both partners’ experiences of female genital pain. The direction of future theoretical, methodological, and clinical research is discussed with regard to the potential to enhance understanding of the highly interpersonal context of female genital pain
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En una muestra de 119 estudiantes de cuarto de Educación Secundaria Obligatoria (ESO) y primero de Bachillerato (52,6% mujeres) se analizan los conocimientos sobre la prevención de la transmisión sexual del virus del sida, las expectativas de resultados y de autoeficacia respecto a los métodos preventivos y el tipo de prevención utilizada durante la última relación sexual. Para evitar las respuestas inducidas respecto a los comportamientos preventivos se emplea un formato de pregunta abierta. Los resultados muestran que sólo el 23,5% de los estudiantes han dado dos respuestas totalmente correctas sobre estrategias consideradas eficaces en la prevención sexual del VIH: uso del preservativo y abstinencia (por este orden). El 70,5% valoran totalmente o muy eficaz el preservativo para evitar la transmisión sexual del VIH y el 95% de los que dan la segunda respuesta juzgan totalmente eficaz la práctica de la abstinencia con la misma finalidad. En el caso del preservativo se sienten totalmente o muy capaces de usarlo el 64,3%, mientras que cuando se trata de la abstinencia sólo se perciben con esa competencia el 20%. Por lo que se refiere al uso autoinformado de métodos preventivos en la última relación, por parte de los 29 estudiantes que tuvieron actividad sexual durante el mes anterior, se observa que 21 de ellos emplearon el preservativo, dos la píldora anticonceptiva, otros dos no precisan el tipo de precaución y el resto no tomó ninguna. Tanto el reducido nivel de conocimientos sobre prevención, como la baja percepción de autoeficacia para mantenerse abstinentes, nos alertan sobre la necesidad de hacer un mayor esfuerzo de información para eliminar creencias equivocadas, como por ejemplo: sobre la pretendida eficacia protectora de tener relaciones sexuales con una pareja estable o conocida. Así mismo, conviene insistir en el uso del preservativo como anticonceptivo de elección entre los adolescentes
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Background: Sexual risk behaviors associated with poor information on sexuality have contributed to major public health problems in the area of sexual and reproductive health in teenagers and young adults in Colombia. Objective: To measure the perception of changes in sexual and reproductive risk behavior after the use of a teleconsultation service via mobile devices in a sample of young adults. Methods: A before and after observational study was designed, where a mobile application to inquire about sexual and reproductive health was developed. The perception of changes in sexual and reproductive health risk behaviors in a sample of young adults after the use of the application was measured using the validated survey “Family Health International (FHI) – Behavioral Surveillance Survey (BSS) – Survey for Adults between 15 to 40 Years”. Non-probabilistic convenience recruitment was undertaken through the study´s web page. Participants answered the survey online before and after the use of the mobile application for a six month period (intervention). For the inferential analysis, data was divided into three groups (dichotomous data, discrete quantitative data, and ordinal data), to compare the results of the questions between the first and the second survey. For all tests, a confidence interval of 95% was established. For dichotomous data, the Chi-squared test was used. For quantitative data, we used the Student’s t-test, and for ordinal data, the Mann-Whitney-Wilcoxon test. Results: A total of 257 subjects were registered in the study and met the selection criteria. The pre-intervention survey was answered by 232 subjects, and 127 completely answered the post-intervention survey, of which 54.3% did not use the application, leaving an effective population of 58 subjects for analysis. 53% (n=31) were female, and 47% (n=27) were male. The mean age was 21 years, ranging between 18 and 40 years. The differences between the answers on the first and the second survey were not statistically significant. The main risk behaviors identified in the population were homosexual relations, non-use of condoms, sexual relations with non-regular and commercial partners, the use of psychoactive substances, and ignorance about the symptoms of sexually transmitted diseases and HIV transmission. Conclusions: Although there were no differences between the pre- and post-intervention results, the study revealed different risk behaviors among the participating subjects. These findings highlight the importance of promoting educational strategies on this matter and the importance of providing patients with easily accessible tools with reliable health information.
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Question: What is the value of using Rhinanthus minor in grassland restoration and can restrictions on its establishment be overcome? Location: England (United Kingdom). Methods: Two experiments were established to determine the efficacy of inoculating R. minor on a suite of four agriculturally improved grasslands and the efficacy of using R. minor in grassland restoration. In Experiment 1, the effect of herbicide gap creation on the establishment and persistence of R. minor in grasslands ranging in productivity was investigated with respect to sward management. In Exp. 2, R. minor was sown at 1000 seeds/m(2) in conjunction with a standard meadow mix over a randomized plot design into Lolium perenne grassland of moderate productivity. The treatment of scarification was investigated as a treatment to promote R. minor. Results: Gap size had a significant role in the establishment and performance of R. minor, especially the 30 cm diameter gaps (Exp. 1). However, R. minor failed to establish long-term persistent populations in all of the agriculturally improved grasslands. In Exp. 2, establishment of R. minor was increased by scarification and its presence was associated with a significant increase in Shannon diversity and the number of sown and unsown species. Values of grass above-ground biomass were significantly lower in plots sown with R. minor, but values of total above-ground biomass (including R. minor) and forb biomass (not including R. minor) were not affected. Conclusions: The value of introducing R. minor into species-poor grassland to increase diversity has been demonstrated, but successful establishment was dependent on grassland type. The scope for using R. minor in grassland restoration schemes is therefore conditional, although establishment can be enhanced through disturbance such as sward scarification.
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The leptin receptor (LEPR) is associated with insulin resistance, a key feature of metabolic syndrome (MetS). Gene-fatty acid interactions may affect MetS risk. The objective was to investigate the relationship among LEPR polymorphisms, insulin resistance, and MetS risk and whether plasma fatty acids, a biomarker of dietary fatty acids, modulate this. LEPR polymorphisms (rs10493380, rs1137100, rs1137101, rs12067936, rs1805096, rs2025805, rs3790419, rs3790433, rs6673324, and rs8179183), biochemical measurements, and plasma fatty acid profiles were determined in the LIPGENE-SU.VI.MAX study of MetS cases and matched controls (n = 1754). LEPR rs3790433 GG homozygotes had increased MetS risk compared with the minor A allele carriers [odds ratio (OR) = 1.65; 95% CI: 1.05–2.57; P = 0.028], which may be accounted for by their increased risk of elevated insulin concentrations (OR 2.40; 95% CI: 1.28–4.50; P = 0.006) and insulin resistance (OR = 2.15; 95% CI: 1.18–3.90; P = 0.012). Low (less than median) plasma (n-3) and high (n-6) PUFA status exacerbated the genetic risk conferred by GG homozygosity to hyperinsulinemia (OR 2.92–2.94) and insulin resistance (OR 3.40–3.47). Interestingly, these associations were abolished against a high (n-3) or low (n-6) PUFA background. Importantly, we replicated some of these findings in an independent cohort. Homozygosity for the LEPR rs3790433 G allele was associated with insulin resistance, which may predispose to increased MetS risk. Novel gene-nutrient interactions between LEPR rs3790433 and PUFA suggest that these genetic influences were more evident in individuals with low plasma (n-3) or high plasma (n-6) PUFA.
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Background: Calpain-10 protein (intracellular Ca2+-dependent cysteine protease) may play a role in glucose metabolism, pancreatic β cell function, and regulation of thermogenesis. Several CAPN10 polymorphic sites have been studied for their potential use as risk markers for type 2 diabetes and the metabolic syndrome (MetS). Fatty acids are key metabolic regulators that may interact with genetic factors and influence glucose metabolism. Objective: The objective was to examine whether the genetic variability at the CAPN10 gene locus is associated with the degree of insulin resistance and plasma fatty acid concentrations in subjects with MetS. Design: The insulin sensitivity index, glucose effectiveness, insulin resistance [homeostasis model assessment of insulin resistance (HOMA-IR)], insulin secretion (disposition index, acute insulin response, and HOMA of β cell function), plasma fatty acid composition, and 5 CAPN10 single nucleotide polymorphisms (SNPs) were determined in a cross-sectional analysis of 452 subjects with MetS participating in the LIPGENE dietary intervention cohort. Results: The rs2953171 SNP interacted with plasma total saturated fatty acid (SFA) concentrations, which were significantly associated with insulin sensitivity (P < 0.031 for fasting insulin, P < 0.028 for HOMA-IR, and P < 0.012 for glucose effectiveness). The G/G genotype was associated with lower fasting insulin concentrations, lower HOMA-IR, and higher glucose effectiveness in subjects with low SFA concentrations (below the median) than in subjects with the minor A allele (G/A and A/A). In contrast, subjects with the G/G allele with the highest SFA concentrations (above the median) had higher fasting insulin and HOMA-IR values and lower glucose effectiveness than did subjects with the A allele. Conclusion: The rs2953171 polymorphism at the CAPN10 gene locus may influence insulin sensitivity by interacting with the plasma fatty acid composition in subjects with MetS. This trial was registered at clinicaltrials.gov as NCT00429195.
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A relatively large amount of variation occurs in the reproductive ecology of tropical snakes, and this variation is generally regarded as being a consequence of seasonality in climate and prey availability. In some groups, even closely related species may differ in their reproductive ecology; however, in others it seems to be very conservative. Here we explore whether characters related to reproduction are phylogenetically constrained in a monophyletic group of snakes, the subfamily Dipsadinae, which ranges from Mexico to southern South America. We provide original data on reproduction for Leptodeira annulata, Imantodes cenchoa, and three species of Sibynomorphus from southern, southeastern and central Brazil, and data from literature for other species and populations of dipsadines. Follicular cycles were seasonal in Atractus reticulatus, Dipsa, albifrons, Hypsiglena torquata, Leptodeira maculata, L. punctata, Sibynomorphus spp. and Sibon sanniola from areas where climate is seasonal. In contrast, extended or continuous follicular cycles were recorded in Dipsas catesbyi, D. neivai, Imantodes cenchoa, Leptodeira annulata, and Ninia maculata from areas with seasonal and aseasonal climates. Testicular cycles also varied from seasonal (in H. torquiata) to continuous (in Dipsa,5 spp., Leptodeira annulata, L. maculata, N. maculata, and Sibynomorphus spp.). Most dipsadines are small (less than 500 rum SVL), and females attain sexual maturity with similar relative body size than males. Sexual dimorphism occurred in terms of SVL and tail length in most species, and clutch size tended to be small (less than five eggs). Combat behavior occurs in Imantodes cenchoa, which did not show sexual size dimorphism. Reproductive timing, for both females and males, varied among species but in general there were no differences between the tribes of Dipsadinae in most of the reproductive characteristics, such as mean body size, relative size at sexual maturity, sexual size and tail dimorphism, duration of vitellogenesis or egg-carrying in oviducts.
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The new trinuclear gadolinium complex [Gd(3)L(2)(NO(3))(2)(H(2)O)(4)]NO(3)center dot 8H(2)O (1) with the unsymmetrical ligand 2-[N-bis-(2-pyridylmethyl)aminomethyl]-4-methyl-6-[N-bis(2-hydroxy-2-oxoethyl)aminomethyl] phenol (H(3)L) was synthesized and characterized. The new ligand H(3)L was obtained in good yield. Complex I crystallizes in an orthorhombic cell, space group Pcab. Kinetic studies show that complex 1 is highly active in the hydrolysis of the substrate 2,4-bis(dinitrophenyl)phosphate (K(m) = 4.09 mM, V(max) = 2.68 x 10(-2) mM s(-1), and k(cat) = V(max)/[1] = 0.67 s(-1)). Through a potentiometric study and determination of the kinetic behavior of 1 in acetonitrile/water solution, the species present in solution could be identified, and a trinuclear monohydroxo species appears to be the most prominent catalyst under mild conditions. Complex 1 displays high efficiency in DNA hydrolytic cleavage, and complete kinetic studies were carried out (K(m) = 4.57 x 10(-4) M, K(cat)` = 3.42 h(-1), and k(cat)`/K(m) = 7.48 x 10(3) M(-1) h(-1)). Studies with a radical scavenger (dimethyl sulfoxide, DMSO) showed that it did not inhibit the activity, indicating the hydrolytic action of 1 in the cleavage of DNA, and studies on the incubation of distamycin with plasmid DNA suggest that 1 is regio-specific, interacting with the minor groove of DNA.
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The present study is an interpretation of the two myths copied in the Old Babylonian period in which the Sumerian mother goddess is one of the main actors. The first myth is commonly called “Enki and Ninḫursaĝa”, and the second “Enki and Ninmaḫ”. The theoretical point of departure is that myths have society as their referents, i.e. they are “talking about” society, and that this is done in an ideological way. This study aims at investigating on the one hand which contexts in the Mesopotamian society each section of the myths refers to, and on the other hand which ideological aspects that the myths express in terms of power relations. The myths are contextualized in relation to their historical and social setting. If the myth for example deals with working men, male work in the area during the relevant period is discussed. The same method of contextualization is used regarding marriage, geographical points of reference and so on. Also constellations of mythical ideas are contextualized, through comparison with similar constellations in other Mesopotamian myths. Besides the method of contextualization, the power relations in the myths are investigated. According to this latter method, the categories at issue, their ranking, as well as their changed ranking, are noted. The topics of the myths are issues important for the kingship and the country, such as irrigation, trade, health and healing, birth, collective work, artisanry and rivalry. All these aspects are used in order to express what the power relations between the goddess Ninḫursaĝa/Ninmaḫ and the god Enki look like. The relations are negotiated and recalibrated, which leads to the goddess getting a lowered status. Part of the negotiations and recalibrations is gender behavior, which is related to historical developments in society. The present work points to the function of these myths as tools of recalibrating not only deities, but also men and women in society.
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Genital infection with Chlamydia trachomatis is now recognized as one of the most prevalent sexually transmitted infections (STDs). Despite major advances in laboratory diagnosis techniques, primarily the character of asymptomatic chlamydial infection in both men and in women constitutes the basis for the formation of reservoirs that perpetuate transmission and acquisition of this and other STDs. The asymptomatic in women favors the rise of infection to the upper genital tract, causing injuries that can result in infertility. An examination of population screening for early detection and treatment of asymptomatic infections is the key step in combating this major public health problem. The present study aimed to evaluate the prevalence of infection by C. trachomatis in sexually active women attended the screening program for cervical cancer of the uterus in health facilities in municipalities in different regions of the State of Rio Grande do Norte, and identify factors that may contribute to the spread of this pathogen and its relationship with the lesions of the uterine cervix. It is a cross-sectional study aimed at detecting the presence of genital tract infection by C. trachomatis either in isolated form or in association with human papilloma virus (HPV) infection in asymptomatic women. Were included in this study, a total sample of 1,134 women aged 13-76, mean 34.4 years, from March 2008 to September 2012. Specimens containing exfoliated cells of the epithelium of the uterine cervix were analyzed by examining Pap cytology for the detection of possible injuries, and the polymerase chain reaction (PCR) for detection of plasmid DNA from C. trachomatis and HPV. Infection with C. trachomatis was detected with overall prevalence rate of 8.1% in the isolated form and 2.8% in co-infection with HPV. The infection was detected in 7.4% of women with normal cytology 11.5% of those with atypical cells of undetermined significance (ASC-US) and 16.7% of those with low-grade squamous intraepithelial lesion (LSIL). We observed an association between C. trachomatis and incidence of low-grade squamous intraepithelial lesion (LSIL). The genital tract infection by C. trachomatis alone was associated with education level, ethnicity and parity, revealing that women with higher education, those of non-white ethnicity and those who had three or more pregnancies were more likely to acquire infection. Levels very close to statistical significance were observed for chronological age, age at first sexual intercourse and first pregnancy. There was no association with marital status, number of sexual partners. Co-infection with C. trachomatis and HPV was detected in 2.3% of women with normal cytology, who had 5.1% in ASC-US and 10.4% in those with LSIL. No association was found between infection C. trachomatis and increased risk of HPV infection, but women with simultaneous infection by both pathogens showed greater risk for LSIL. Co-infection was more prevalent among single women, who had in the first sexual intercourse under 18 years and those who had two or more sexual partners over a lifetime
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Visceral leishmaniasis (VL) has undergone changes in terms of clinical and epidemiological presentation worldwide. Urbanization has been described in different regions of Brazil and the world, as well as in the state of Rio Grande do Norte. These changes have impacted in the clinical outcome of Leishmania infection. A new clinical entity called co-infection of HIV/Leishmania has been described as a consequence of overlapping areas of occurrence of VL and HIV / AIDS in different countries including Brazil. The aim of this study was to define the process of periurbanization of the LV and describe a case series of co-infection HIV / Leishmania in Rio Grande do Norte. A new demographic pattern of VL was detected, with an increase in the number VL adult male subjects. Analysis of spatial distribution of VL in the state of Rio Grande do Norte showed that in the past 20 years VL tends to occur in larger cities and therefore the highest risk disease is greater in the eastern and western regions. The first region included Natal, the state capital, where the process of suburbanization began in 1990, and more recently the city of Mossoró, the second largest state, where periurbanization began in the last five years. In 1990, the emergence of co-infection HIV/Leishmania in the state was observed. Case-control study revealed that the new clinical entity affects adult males, who acquired HIV through sexual intercourse, 40% of those with a preivous history of leishmania infection Relapse and death from LV is increased in HIV positive compared with HIV-negative patients matched by sex and age. This pattern is similar to the observed in Europe, except of the route of transmission, where in Europe occured concomitantly, by parenteral route in drug users. Analysis of spatial distribution identified overlapping new areas of occurrence of HIV / AIDS and LV potentially signaling to increased risk of this new clinical entity as described above. Therefore, epidemiological surveillance for co-infection HIV / Leishmania should be adopted in all areas of risk of VL. At the same time, it is necessary to evaluate drug resistance currently used in the treatment of VL, as well as parenteral transmission of L infantum/ chagasi in areas where drug dependence is a risk factor for HIV acquisition
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This work aims to present the foundations of Kantian ethics concerning to moral judgments about sexual practices. It shows that the sexual act, for the philosopher, inevitably degrades individuals who are taking part of it, given its objectifying nature, manifested in the usage of individuals as mere means to obtain pleasure. To solve this quandary of nature since humanity is an end in itself, by the virtue of being bearer of rationality and cannot, therefore, be treated as mere means Kant claims that marriage is morally the appropriate locus for the exercise of sexuality, given the reciprocity forged there, preventing degradation. In marriage, the bond established between the impulse of nature to the conservation of the species achieved through the sexual intercourse opened to procreation and the duty of man in regarding himself as an animal being preserving the species without degrading the person is accomplished in a fully moral way. This text clarifies that the justification for the assumption of this solution is fixed at two developments of the categorical imperative: the formulas of the law of nature and humanity. Despite the fact the first brings significant contributions to human relations through the concept of reciprocity, the second establishes a normative role for the teleological argument of sexuality, becoming an obstacle in kantian's practical philosophy. To overcome that obstacle, we outline a critics which relies on the studies of Michel Foucault about sex and the power techniques related to them, producer of a scientia sexualis in the Western, demonstrating that the moral of the philosopher from Königsberg is also present in this project somehow. Finally, in a foucaultian's reading of kantian Aufklärung, we recognize that, to propose new ethical possibilities of the experience of sexuality, it is necessary to think and create new relational spaces in which the subject takes autonomously the government of self.