Genetic Algorithms and Investment Strategies: A Global Perspective

The profitability of momentum portfolios in the equity markets is derived from the continuation of stock returns over medium time horizons. The empirical evidence of momentum, however, is significantly different across markets around the world. The purpose of this dissertation is to: 1) help global investors determine the optimal selection and holding periods for momentum portfolios, 2) evaluate the profitability of the optimized momentum portfolios in different time periods and market states, 3) assess the investment strategy profits after considering transaction costs, and 4) interpret momentum returns within the framework of prior studies on investors’ behavior. Improving on the traditional practice of selecting arbitrary selection and holding periods, a genetic algorithm (GA) is employed. The GA performs a thorough and structured search to capture the return continuations and reversals patterns of momentum portfolios. Three portfolio formation methods are used: price momentum, earnings momentum, and earnings and price momentum and a non-linear optimization procedure (GA). The focus is on common equity of the U.S. and a select number of countries, including Australia, France, Germany, Japan, the Netherlands, Sweden, Switzerland and the United Kingdom. The findings suggest that the evolutionary algorithm increases the annualized profits of the U.S. momentum portfolios. However, the difference in mean returns is statistically significant only in certain cases. In addition, after considering transaction costs, both price and earnings and price momentum portfolios do not appear to generate abnormal returns. Positive risk-adjusted returns net of trading costs are documented solely during “up” markets for a portfolio long in prior winners only. The results on the international momentum effects indicate that the GA improves the momentum returns by 2 to 5% on an annual basis. In addition, the relation between momentum returns and exchange rate appreciation/depreciation is examined. The currency appreciation does not appear to influence significantly momentum profits. Further, the influence of the market state on momentum returns is not uniform across the countries considered. The implications of the above findings are discussed with a focus on the practical aspects of momentum investing, both in the U.S. and globally.

Three essays on investment in human capital in Canada

Cette thèse examine l’investissement en capital humain au Canada en s’intéressant à la contribution de l’aide financière aux études, aux effets de la fiscalité, à la rentabilité de l’investissement en éducation postsécondaire et à la redistribution des revenus. Elle est subdivisée en cinq chapitres. Le premier chapitre présente une révue chronologique des études microéconomiques sur l’investissement en capital humain. Il présente également une synthèse des études canadiennes sur l’investissement en capital humain en insistant sur les limites portant essentiellement sur la non prise en compte de l’hétérogénéité des systèmes de prêts et bourses et des systèmes fiscaux à travers les provinces canadiennes et la faible analyse de la répartition des coûts et bénéfices de l’investissement en éducation au Canada. Le second chapitre présente la méthodologie de mesure des rendements de l’éducation et des gains issus des investissements en éducation. Il décrit les données utilisées et les résultats des régressions économetriques. Finalement, le chapitre présente SIMAID, un calculateur d’aide financière aux études élaboré pour les objectifs dans cette thèse et qui permet d’estimer le montant de l’aide financière devant être attribuée à chaque étudiant en fonction de ses caractéristiques personnelles et de celles de sa famille. Dans sa première section, le troisième chapitre présente les rendements sociaux, privés et publics de l’éducation et montre que les rendements de l’éducation varient selon les provinces, les filières de formation, le genre et les cohortes d’année de naissance et décroient avec le niveau d’éducation. Dans sa seconde section, le chapitre montre que l’aide financière aux études accroît le rendement des études du baccalauréat de 24.3% et 9.5% respectivement au Québec et en Ontario. Finalement, le chapitre indique qu’un changement du système d’aide financière aux études de Québec par celui de l’Ontario entraîne une baisse de 11.9% du rendement des études au baccalauréat alors qu’un changement du système fiscal québécois par celui ontarien entraine une hausse du rendement du baccalauréat de 4.5%. L’effet combiné du changement des systèmes d’aide financière et fiscal est une baisse du rendement du baccalauréat de 7.4%. Le quatrième chapitre fournit une décomposition comptable détaillée des gains sociaux, privés et publics des investissements en éducation. Le gain social de l’investissement au baccalauréat est de $738 384 au Québec et de $685 437 en Ontario. Ce gain varie selon les filières de formation avec un niveau minimal pour les études humanitaires et un niveau maximal pour les études en ingénierie. Le chapitre montre également que la répartition des bénéfices et des coûts de l’investissement en éducation entre les individus et le gouvernement est plus équitable en Ontario qu’à Québec. En effet, un individu qui investit à Québec supporte 51.6% du coût total et engrange 64.8% des gains alors que le même individu supporterait 62.9% des coûts sociaux et engrangerait 62.2% des gains en Ontario. Finalement, le cinquième chapitre présente et analyse les effets rédistributifs des transferts et des taxes suite à un investissement en éducation. Il examine aussi si l’aide financière aux études est effectivement allouée aux personnes les plus pauvres. L’argument selon lequel l’aide financière est destinée aux plus pauvres est rejeté en analysant la distribution du revenu permanent. En effet, il ressort que 79% des personnes bénéficiant de l’aide financière aux études se trouvent dans le cinquième quintile de la distribution des revenus permanents. Le chapitre montre également que l’investissement en éducation impacte positivement les effets rédistributifs en 2006, 2001 et 1996 et négativement en 1991 et 2011. L’impact est également perceptible sur les composantes de l’effet rédistributif. Toutefois, la sensibilité de l’impact au taux d’actualisation dépend de l’indice utilisé dans l’analyse.

Macroeconomic Risk Factors and the Role of Mispriced Credit in the Returns from International Real Estate Securities

The benefits of diversification from international real estate securities are generally well established. However, the drivers of international real estate securities returns are insufficiently understood. We jointly examine the empirical implications of three major international asset pricing models that account for broad macroeconomic risk factors. In addition, we develop the hypothesis that an indicator of mispriced credit is significant in explaining the time series variation in international real estate securities returns. We employ the returns generated by a large sample of firms from 20 countries over the period 1999 to 2011 to test our hypothesis. We find support for the predictions of the major international asset pricing models. We also find evidence in favour of our hypothesised link between local credit conditions and the performance of international real estate securities.

Reviewing the hedge funds literature II:hedge funds' returns and risk management characteristics

This paper summarizes the literature on hedge funds (HFs) developed over the last two decades, particularly that which relates to risk management characteristics (a companion piece investigates the managerial characteristics of HFs). It discusses the successes and the shortfalls to date in developing more sophisticated risk management frameworks and tools to measure and monitor HF risks, and the empirical evidence on the role of the HFs and their investment behaviour and risk management practices on the stability of the financial system. It also classifies the HF literature considering the most recent contributions and, particularly, the regulatory developments after the 2007 financial crisis.

Investment decision framework for infrastructure asset management: a probability-based approach

Australia’s civil infrastructure assets of roads, bridges, railways, buildings and other structures are worth billions of dollars. Road assets alone are valued at around A$ 140 billion. As the condition of assets deteriorate over time, close to A$10 billion is spent annually in asset maintenance on Australia's roads, or the equivalent of A$27 million per day. To effectively manage road infrastructures, firstly, road agencies need to optimise the expenditure for asset data collection, but at the same time, not jeopardise the reliability in using the optimised data to predict maintenance and rehabilitation costs. Secondly, road agencies need to accurately predict the deterioration rates of infrastructures to reflect local conditions so that the budget estimates could be accurately estimated. And finally, the prediction of budgets for maintenance and rehabilitation must provide a certain degree of reliability. A procedure for assessing investment decision for road asset management has been developed. The procedure includes: • A methodology for optimising asset data collection; • A methodology for calibrating deterioration prediction models; • A methodology for assessing risk-adjusted estimates for life-cycle cost estimates. • A decision framework in the form of risk map