955 resultados para community violence
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Problématique : Depuis bientôt deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) est le territoire d’un conflit armé qui, selon l’International Rescue Commite, aurait occasionné plus de 3 millions de décès et autant de déplacés internes. Plusieurs rapports font également cas des nombreux actes de violence sexuelle (les viols, les mutilations, l’esclavage, l’exploitation sexuelle, etc.) commis envers les filles, les femmes et dans une moindre ampleur les hommes. S’il existe un consensus sur le côté barbare des actes de violence sexuelle liés aux conflits armés, rares sont les études qui ont évalué leurs conséquences sur la santé reproductive des survivantes surtout en termes d’issues telles que les fistules, les douleurs pelviennes chroniques (DPC), le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue de tels actes. Par ailleurs, même si la santé mentale des populations en zones de conflit représente un sujet d’intérêt, l’impact spécifique de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale des survivantes a été peu étudié. De plus, ces travaux s’intéressent aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale et sur la santé reproductive séparément et ce, sans évaluer les relations qui peuvent exister entre ces deux dimensions qui, pourtant, s’influencent mutuellement. Aussi, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit, ainsi que la contribution des normes socioculturelles aux difficultés que rencontrent les survivantes, a été peu étudié. Pourtant, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit peut permettre de mieux comprendre comment l’expérience d’un tel acte peut affecter la santé mentale. Enfin, aucune étude n’a évalué les effets de la violence sexuelle liée au conflit en la comparant à la violence sexuelle non liée au conflit (VSNLC). Pourtant, il est reconnu qu’à de nombreux égards, la violence sexuelle liée au conflit est bien différente de la VSNLC puisqu’elle est perpétrée avec l’intention de créer le maximum d’effets adverses pour la victime et sa communauté. Objectifs : Les objectifs poursuivis dans cette thèse visent à : 1) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé reproductive; 2) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale en termes de sévérité des symptômes de stress posttraumatique (PTSD), de sévérité des symptômes de détresse psychologique et de probabilité de souffrir de troubles mentaux communs (TMC); 3) évaluer la contribution des troubles physiques de santé reproductive, en particulier les fistules et les douleurs pelviennes chroniques (DPC), aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale; 4) évaluer la contribution de l’état de santé mentale aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur le désir de rapports sexuels et le désir d’enfant; et 5) étudier l’impact de la violence sexuelle liée au conflit sur le plan social ainsi que la contribution des normes socioculturelles à ses effets adverses et la façon dont ces effets pourraient à leur tour influencer la santé des femmes et leur relation avec l’enfant issu de l’acte de violence sexuelle subi. Méthodologie : Un devis mixte de nature convergente a permis de collecter des données quantitatives auprès de l’ensemble des participantes (étude transversale) et des données qualitatives sur un nombre plus restreint de femmes (étude phénoménologique). Une étude transversale populationnelle a été conduite entre juillet et août 2012 auprès de 320 femmes âgées de 15 à 45 ans habitant quatre (4) quartiers de la ville de Goma située dans la province du Nord-Kivu en RDC. Les femmes ont été recrutées à travers des annonces faites par les responsables des programmes d’alphabétisation et de résolution de conflits implantés dans les différents quartiers par le Collectif Alpha Ujuvi, une ONG locale. Les issues de santé reproductive évaluées sont : les fistules, les DPC, le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue d’un acte de violence sexuelle. Les variables de santé mentale d’intérêt sont : la sévérité des symptômes de détresse psychologique, la sévérité des symptômes de PTSD et la probabilité de souffrir de TMC. Pour les analyses, l’exposition a été définie en trois (3) catégories selon l’expérience passée de violence sexuelle : les femmes qui ont vécu des actes de violence sexuelle liée au conflit, celles qui ont vécu des actes de VSNLC et celles qui ont déclaré n’avoir jamais subi d’acte de violence sexuelle au cours de leur vie. Les variables de confusion potentielles mesurées sont : l’âge, le statut matrimonial, le nombre d’enfants, le niveau d’éducation le plus élevé atteint et l’occupation professionnelle. Les mesures d’associations ont été évaluées à l’aide de modèles de régressions logistiques et linéaires simples et multiples. Des tests d’interaction multiplicative et des analyses stratifiées ont été également conduits pour évaluer l’effet potentiellement modificateur de quelques variables (âge, statut matrimonial, nombre d’enfants) sur la relation entre la violence sexuelle et les variables de santé reproductive ou de santé mentale. Ces tests ont également été utilisés pour évaluer la contribution d’une variable de santé reproductive ou de santé mentale aux effets de la violence sexuelle sur l’autre dimension de la santé d’intérêt dans cette étude. Une étude phénoménologique a été conduite dans le même intervalle de temps auprès de 12 femmes ayant participé à la partie quantitative de l’étude qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit et ont eu un enfant issu d’une agression sexuelle. Les sujets explorés incluent : la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit vécu et de la vie quotidienne par les victimes; la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit par la famille et l’entourage et leurs réactions après l’agression; la perception de la grossesse issue de l’acte de violence sexuelle par la victime; la perception de l’enfant issu de la violence sexuelle liée au conflit par la victime ainsi que son entourage; les conséquences sociales de l’expérience de violence sexuelle liée au conflit et les besoins des victimes pour leur réhabilitation. Une analyse thématique avec un codage ouvert a permis de ressortir les thèmes clés des récits des participantes. Par la suite, l’approche de théorisation ancrée a été utilisée pour induire un cadre décrivant l’impact social de l’expérience de la violence sexuelle liée au conflit et les facteurs y contribuant. Résultats : Le premier article de cette thèse montre que, comparées aux femmes qui n’ont jamais vécu un acte de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=11.1, IC 95% [3.1-39.3]), des DPC (OR=5.1, IC 95% [2.4-10.9]), de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=3.5, IC 95% [1.7-6.9]) et une absence de désir d’enfant (OR=3.5, IC 95% [1.6-7.8]). Comparées aux mêmes femmes, celles qui ont vécu la VSNLC ont plus de probabilité de souffrir de DPC (OR=2.3, IC 95% [0.95-5.8]) et de rapporter une absence de désir d’enfant (OR=2.7, IC 95% [1.1-6.5]). Comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont également une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=9.5, IC 95% [1.6-56.4]), des DPC (OR=2.2, IC 95% [0.8-5.7]) et de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=2.5, IC 95% [1.1-6.1]). En ce qui concerne les grossesses issues des viols, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit sont plus nombreuses à souhaiter avorter (55% vs 25% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Elles sont également plus nombreuses à déclarer qu’elles auraient avorté si les soins appropriés étaient accessibles (39% vs 21% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Le second article montre qu’en comparaison aux femmes qui n’ont jamais subi de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 8.6 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (30% vs 76%, p<0.0001). De plus, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 10.1 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (48% vs 76%, p<0.001). Les valeurs minimales et maximales de score de sévérité de symptômes de détresse psychologique sont de 0/12 pour les femmes qui n’ont jamais vécu de violence sexuelle, 4/19 pour celles qui ont vécu la VSNLC et de 5/18 pour celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au confit. En ce qui concerne la sévérité des symptômes de PTSD, les scores minimal et maximal sont respectivement de 0.36/3.22, 0.41/3.41 et 0.95/3.45. Le fait d’avoir développé une fistule ou de souffrir de DPC après l’agression sexuelle augmente la force des associations entre la violence sexuelle et la santé mentale. Les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui ont souffert de fistules présentent des symptômes de détresse psychologique et de PTSD plus sévères comparées aux femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit mais n’ont pas de fistules. Les résultats sont similaires pour les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui souffrent de DPC. Des résultats complémentaires suggèrent que le statut matrimonial modifie l’effet de la violence sexuelle sur la sévérité des symptômes de détresse psychologique, les femmes divorcées/séparées et les veuves étant celles qui ont les moyennes de score les plus élevées (respectivement 11.3 et 12.1 vs 9.26 et 9.49 pour les célibataires et les mariées). Par ailleurs, la sévérité des symptômes de détresse psychologique modifie l’association entre la violence sexuelle liée au conflit et le désir d’enfant. Le troisième article montre que, sur le plan social, l’expérience de violence sexuelle liée au conflit entraine également de lourdes conséquences. Toutes celles qui ont vécu ce type d’acte décrivent leur vie de survivante et de mère d’un enfant issu d’une agression sexuelle comme difficile, oppressive, faite de peines et de soucis et sans valeur. Plusieurs facteurs influencent la description que les victimes de violence sexuelle liée au conflit font de leur vie quotidienne, et ils sont tous reliés aux normes socioculturelles qui font de la femme une citoyenne de seconde zone, ne font aucune différence entre un viol et un adultère, condamnent les victimes de violence sexuelle plutôt que leurs agresseurs, rejettent et stigmatisent les victimes de tels actes ainsi que l’enfant qui en est issu. En réponse au rejet et au manque de considération, les femmes victimes de violence sexuelle liée au conflit ont tendance à s’isoler pour éviter les insultes et à garder le silence sur leur agression. En plus, les réactions de leur entourage/communauté ont tendance à leur faire revivre l’agression sexuelle subie, autant d’éléments qui nuisent davantage à leur réhabilitation. D’autres résultats démontrent que les enfants issus d’actes de violence sexuelle liée au conflit sont également rejetés par leur communauté, leur famille adoptive ainsi que le conjoint de leur mère, ce qui affecte davantage les survivantes. Avec leurs mères, les relations développées varient entre le rejet, la résignation et l’affection. Néanmoins, ces relations sont plus souvent tendues probablement à cause de la stigmatisation de la communauté. Conclusion: La violence sexuelle liée au conflit a des effets adverses sur la santé reproductive, la santé mentale mais également sur le plan social. Ces trois dimensions sont loin d’être isolées puisque cette étude a permis de démontrer qu’elles s’influencent mutuellement. Ceci suggère que la prise en charge des victimes de violence sexuelle liée au conflit ne doit pas se concentrer sur un aspect ou un autre de la santé mais prendre en compte l’ensemble des dimensions de la femme pour offrir une aide holistique, plus adaptée et qui sera plus efficace à long terme.
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Cette recherche-action participative s’inscrit dans un paradigme féministe intersectionnelle. Elle présente la façon dont sept jeunes femmes de la rue (18-23 ans) de Québec ont fait l’expérience de la violence structurelle et ont déployé des stratégies pour y faire face. Elle s’articule autour d’une définition de la violence structurelle inspirée de celle proposée par Farmer, Bourgois, Scheper-Hugues et al. (2004) qui la présentent comme étant le processus à la racine des inégalités sociales et de l’oppression vécue par différents groupes sociaux. Ce processus s’opère dans trois dimensions complémentaires soit : 1) la domination symbolique, 2) la violence institutionnelle et 3) la violence quotidienne. Une analyse de contenu thématique a permis de dégager l’expérience des participantes dans chacune de ces dimensions. L’analyse de la domination symbolique a montré que les participantes ont été perçues à travers le prisme de quatre visions ou préjugés : 1) l’image de la jeune délinquante (Bad girl), 2) le discours haineux envers les personnes assistées sociales, 3) la culture du viol et 4) l’hétéronormativité. Les différentes expériences de violence quotidienne et institutionnelle vécues par les participantes peuvent être mises en lien avec ces manifestations de la domination symbolique. Les participantes ont expérimenté la violence institutionnelle à travers leurs trajectoires au sein des services de protection de l’enfance, durant leurs démarches pour obtenir un emploi, un logement ou du soutien financier de la part des programmes offerts par l’État et pendant leurs demandes d’aide auprès d’organismes communautaires ou d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux. L’analyse de l’expérience des participantes a permis de révéler deux processus imbriqués de façon cyclique de violence structurelle : l’exclusion et le contrôle social. La plupart des stratégies ii expérimentées par les participantes pour combler leurs besoins fondamentaux les ont exposées au contrôle social. Le contrôle social a exacerbé les difficultés financières des participantes et a accru leur crainte de subir de l’exclusion. Bien que la violence structurelle expérimentée par les participantes se situe à la croisée des rapports de pouvoir liée au genre, à la classe sociale, à l’âge et à l’orientation sexuelle, il se dégage que la domination masculine s’est traduite dans le quotidien des participantes, car l’exclusion et le contrôle social ont créé des contextes où elles ont été susceptibles de subir une agression sexuelle ou de vivre de la violence de la part d’un partenaire intime. L’analyse de la dimension intersubjective de la grille d’analyse de Yuval-Davis (2006) montre la présence de certains rapports de pouvoir liés à la classe sociale au sein même de la population des jeunes de la rue. Cette analyse souligne également la difficulté des participantes à définir les contours de la violence et d’adopter des rapports égalitaires avec les hommes. Enfin, le processus de recherche-action participative expérimenté dans le cadre de cette thèse a été analysé à partir des critères de scientificité présentés par Reason et Bradbury (2001). L’élaboration de deux projets photos, choisis par le groupe en guise de stratégie de lutte contre la violence structurelle, a contribué à ouvrir le dialogue avec différents acteurs concernés par la violence structurelle envers les jeunes femmes de la rue et s’est inscrit dans une perspective émancipatoire.
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Background: Political violence and war are push factors for migration and social determinants of health among migrants. Somali migration to Sweden has increased threefold since 2004, and now comprises refugees with more than 20 years of war experiences. Health is influenced by earlier life experiences with adverse sexual and reproductive health, violence, and mental distress being linked. Adverse pregnancy outcomes are reported among Somali born refugees in high-income countries. The aim of this study was to explore experiences and perceptions on war, violence, and reproductive health before migration among Somali born women in Sweden. Method: Qualitative semi-structured individual interviews were conducted with 17 Somali born refugee women of fertile age living in Sweden. Thematic analysis was applied. Results: Before migration, widespread war-related violence in the community had created fear, separation, and interruption in daily life in Somalia, and power based restrictions limited access to reproductive health services. The lack of justice and support for women exposed to non-partner sexual violence or intimate partner violence reinforced the risk of shame, stigmatization, and silence. Social networks, stoicism, and faith constituted survival strategies in the context of war. Conclusions: Several factors reinforced non-disclosure of violence exposure among the Somali born women before migration. Therefore, violence-related illness might be overlooked in the health care system. Survival strategies shaped by war contain resources for resilience and enhancement of well-being and sexual and reproductive health and rights in receiving countries after migration.
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Background: Political violence and war are push factors for migration and social determinants of health among migrants. Somali migration to Sweden has increased threefold since 2004, and now comprises refugees with more than 20 years of war experiences. Health is influenced by earlier life experiences with adverse sexual and reproductive health, violence, and mental distress being linked. Adverse pregnancy outcomes are reported among Somali born refugees in high-income countries. The aim of this study was to explore experiences and perceptions on war, violence, and reproductive health before migration among Somali born women in Sweden. Method: Qualitative semi-structured individual interviews were conducted with 17 Somali born refugee women of fertile age living in Sweden. Thematic analysis was applied. Results: Before migration, widespread war-related violence in the community had created fear, separation, and interruption in daily life in Somalia, and power based restrictions limited access to reproductive health services. The lack of justice and support for women exposed to non-partner sexual violence or intimate partner violence reinforced the risk of shame, stigmatization, and silence. Social networks, stoicism, and faith constituted survival strategies in the context of war. Conclusions: Several factors reinforced non-disclosure of violence exposure among the Somali born women before migration. Therefore, violence-related illness might be overlooked in the health care system. Survival strategies shaped by war contain resources for resilience and
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The sexual abuse suffered in childhood and adolescence, in addition to damage to physical and psychological health of the victim, is considered as an important risk factor for alcohol and drugs addiction, development of psychopathology and psychosocial damage in adulthood. In addition to the pain and humiliation that are submitted by the abuse, children and adolescents also experience shame and guilt which require them to adopt coping strategies to endure those feelings. The use of psychoactive substances is a recognized way of dealing with the pains of living. This work, which is of narrative style, analyses and discusses, through five case reports, chemical dependency as a result of sexual abuse suffered in childhood and/or adolescence. The eight subjects in this study are male and have suffered sexual violence in this age period of life. Their ages range from 23 years to 39 years, and all are admitted to a therapeutic community in a city in the interior of Sao Paulo state, in Brazil, for treatment of chemical dependency, being met by the Department of Psychology. The reasons for the choice of the participants for treatment modality for patients are: difficult to stop using drugs, even unwilling to take it, they have easy access to it; the feeling of losing control over their lives; by successive losses as a result of drug use, and for fear that their lives had a tragic ending. With the exception of two participants, the others do not classify that as a child suffered sexual violence. However, all attribute that facilitated their entry into the world of drugs. Seven participants experienced such violence in childhood (between 7 years and 9 years) and adolescence (age 14). The attackers were people closed to the victims—in the case of two victims, their families, with the exception of one participant who was raped by a stranger. Six participants declared themselves as homosexual. Another participant does not claim to be homosexual, but presents difficulties in terms of sexuality. Two participants are HIV positive. The start of psychoactive substances use occurred during adolescence (12 years to 17 years). The participants see drugs as an anesthetic to the pain of the soul, a way to get pleasure, but they get charged expensively, as it increases the feeling of emptiness, guilt, helplessness, worthlessness and hopelessness. Although participants have sought help to deal with addiction, it is noted that throughout the life course the issue of sexual violence was not treated. It was noted that the patients have a double stigma in society: the issue of drugs addiction and the orientation of sexual desire, because the majority of participants are homosexual. The results reinforce the need for effective action geared to accommodate the victims of sexual violence and effective preventive measures to prevent children and adolescents from being abused.
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Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)
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This project attempts to contribute to the various discourses within the black womanist tradition. In 1983, Alice Walker published her landmark collection of essays entitled In Search of Our Mother Gardens: Womanist Prose. At the outset of the volume, Walker defines the core concept of womanism. After a poetic four-part definition of the term womanist, Walker concludes by stating, 'womanist is to feminist as purple to lavender' (Phillips 19). Although this analogy is critically engaged, the scholarly discourse that emerged in response to Walker's proposition shapes the intellectual inner workings of this project. Certain established concepts (such as ancestral mediation or the laying on of hands) work in conjunction with my own concepts of 'wom(b)anism' and 'the communal womb' to frame the interpretive discussions throughout these pages. Wom(b)anism and the communal womb both emerge from the black feminist and womanist traditions, especially via the role of ancestral mediation but also within the contested discourses on womanism itself. I apply the two concepts (wom(b)anism and the communal womb) to my readings of Haile Gerima's Sankofa, Gloria Naylor's The Women of Brewster Place, and Gayl Jones' Corregidora. The relationship between the community and women's wombs across each of these texts construct a narrative that features ancestral mediation (or intervention), various acts of violence committed against women's bodies, and the complicated circumstances through which women heal themselves andtheir communities.
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Background. Various psychosocial factors have been demonstrated to be barriers for cervical cancer screening among Latinas in the United States, but few studies have researched whether depression and interpersonal violence act as psychosocial barriers to cervical cancer screening. ^ Methods. The proposed study assessed whether depression, interpersonal violence, lack of social support and demographic characteristics such as age, income, education and years in the United States acted as barriers to cervical cancer screening among cantineras in Houston, TX. This secondary data analysis utilized data from a previous cross-sectional study called Project GIRASOL- Community Outreach to Prevent Cervical Cancer among Latinas. The data from the baseline survey (sample size 331) was analyzed using Pearson chi-square and multiple logistic regression. ^ Results. Multiple logistic regression indicates that none and low levels of social support from relatives, depression, and total IPV are significant predictors of non-compliance to cervical cancer screening. ^ Conclusions. Future health interventions or physicians that promote cervical cancer screening among cantineras or recently immigrated Latinas with similar socio-demographic characteristics should try to identify whether Latinas are suffering from depression, interpersonal violence or lack of social support and provide proper referrals to alleviate the problems and positively influence screening behavior. ^
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The purpose of this qualitative study was to gain an understanding of the experiences of Mexican American women living with intimate partner abuse relevant to the process of disclosure of abuse. Limited research exists on the experiences of women who are of Mexican descent living with intimate partner abuse and their disclosure of abuse. Factors that influence disclosure for other populations are well articulated in the literature however, these factors have not been adequately verified in persons of Mexican descent. Data are reported from in-depth interviews with 26 clients at a shelter and an outreach agency in a south Texas-Mexico border community. Semi-structured interview guide was used to elicit information over an 11 month period. A grounded theory ethnography approach was used to analyze data. Verification strategies and constant comparison techniques (e.g. investigator responsiveness, methodological coherence, sampling adequacy, an active analytic stance, and saturation) enhanced rigor of analysis. Nineteen Mexican immigrant women and seven Mexican American women participated in the study. Several themes were discerned related to women's experiences in abuse: painful living, questioning endurance, and confronting reality. In almost every participant's account there was a description of repeated victimization by her intimate partner or partners, and again, by others within and outside her network. The participants discussed several cultural factors (e.g. embarrassment, concerns for family, avoidance of causing pain to family, protection of partner, avoidance of being judged) that hindered their decisions whether or not to disclose. Participants noted that healthcare workers rarely asked probing questions regarding abuse. The timing and process of disclosure took many turns for women in this study. Some of the factors hindering women from disclosing were found to be influenced by cultural practices. The consequences of disclosure for many of the women led them to re-victimization. Implications for practice to avoid missed opportunities with women living in abuse are to: ask questions routinely to encourage disclosure of abuse and offer community resource information for women living in abuse or both.^
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Intimate partner violence is a common correlate of child abuse and neglect and often is not addressed in family preservation services. In many cases, the ideologies of family preservationists and advocates for women 's safety can be at odds. This article presents a study of a collaborative model of intervention, utilizing family preservation workers and community resource practitioners working with domestic violence as group facilitators. The study utilizes a pretest, post-test design to evaluate a domestic violence resource group for women who were concurrently receiving intensive family preservation services. The study examines the effect of the program on participants' self-perceptions regarding self-esteem, independence, goals, social isolation, and assertiveness. Caseworker perceptions of client characteristics also are evaluated, and qualitative responses of the effects of the program are included.
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Public service ads (PSAs) are an increasingly visible part of efforts to decrease the occurrence and consequences of domestic violence. Like other advertising, domestic violence PSAs are designed to grab attention, influence attitudes, and enhance memory for ad content. Over the years, images in domestic violence PSAs have changed substantially; agencies have started using pictures that generate emotions - either vivid negative images (bruised faces or body parts), or positive images (smiling faces) that contrast with the negative text. It is not clear, however, how different types of ad images influence memory for the message and attitudes about domestic violence, and what role affect may play in such responses. Moreover, the extent to which individual differences (trauma history, posttraumatic distress - PTSD symptoms) influence outcomes is not known. In three studies with undergraduate and community samples, using methods ranging from psychophysiology to self-report, the impact of images on attitudes and memory for ad content are investigated, also considering affect and individual differences. Results indicate graphic negative images enhanced memory for ad content, are rated as more persuasive, and are more likely to compel the viewer to act. Affective responses to ads also differed based on image type, and in some cases, partially mediated the relationship between ads and outcomes. Trends in the data suggest further study of the role of individual differences (trauma history, PTSD symptoms) is needed. This research provides information specifically relevant to the design of domestic violence public service campaigns and broadly relevant to understanding the role of emotional responses and individual differences on outcomes associated with public service ads.
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Gennany has recently witnessed a vast increase in anti-foreign violence. Assembling data from a wide variety of recent research, the paper addresses two basic questions: to what extent is the outburst of xenophobic attacks a German peculiarity? and what are the explanations for the mcreasing violence? An analysis of criminal statistics of various European countries and of comparative opinion polls in the European Community shows that Germany has indeed witnessed a growth of anti-foreign sentiment, and a level of violence that is conspicuous from a com parative perspective. Four possible determinants of this peculiarity of recent German history are discussed: (1) the growing ethnic and cultural heterogeneity due to the vast increase in immigration from non-European countries; (2) the increasing costs of foreigners' claims on the German welfare state; (3) the economic context of immigration; and (4) the transformation of national identity in the context of German unification. It is shown that neither the rate of immigration nor the position of foreigners in the German welfare state yields satisfactory explanations for the recent upsurge in violence, which only occurred after unification. The key for an explanation lies in a particular macro-constellation that is characterized by the concurrence of a massive wave of immigration with an economic crisis, and with the ethnicization of German national identity in the context of unification. Anti-foreign sentiments do not automatically follow increases in immigration, but grow in a specific political climate to which the political elites actively contribute.
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"September 2006."
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Objective: This study aimed to investigate associations between violence and younger women's reproductive events using Survey 1 (1996) data of the Younger cohort of the Australian Longitudinal Study of Women's Health (ALSWH). Methods: Multinomial regression, using composite variables for both violence and reproductive events, adjusting for socioeconomic variables and weighted for rural and remote areas. Results: 23.8% of 14,784 women aged 18 to 23 years reported violence; 12.6% reported non-partner violence in the previous year; and 11.2% reported ever having had a violent relationship with a partner. Of the latter group, 43% (4.8% overall) also reported violence in the past year. Compared with women reporting no violence, women reporting partner but not recent violence (OR 2.55, 95% Cl 2.10-3.09) or partner and recent violence (OR 3.96, 95% Cl 3.18-4.93) were significantly more likely to have had one or more pregnancies. Conversely, having had a pregnancy (2,561) was associated with an 80% increase in prevalence of any violence and a 230% increase in partner violence. Among women who had a pregnancy, having had a miscarriage or termination was associated with violence. Partner and recent violence is strongly associated with having had a miscarriage, whether alone (OR = 2.85, 95% Cl 1.74-4.66), with a termination (OR = 4.60, 2.26-9.35), or with birth, miscarriage and a termination (OR 4.12, 1.89-9.00). Conclusions and implications: Violence among young women of childbearing age is a factor for which doctors should be vigilant, well-trained and supported to identify and manage effectively.