1000 resultados para Violence et littérature colombienne


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La rétroaction corrective (RC) se définit comme étant un indice permettant à l’apprenant de savoir que son utilisation de la L2 est incorrecte (Lightbown et Spada, 2006). Les chercheurs reconnaissent de plus en plus l’importance de la RC à l’écrit (Ferris, 2010). La recherche sur la RC écrite s’est grandement concentrée sur l’évaluation des différentes techniques de RC sans pour autant commencer par comprendre comment les enseignants corrigent les textes écrits de leurs élèves et à quel point ces derniers sont en mesure d’utiliser cette RC pour réviser leurs productions écrites. Cette étude vise à décrire quelles techniques de RC sont utilisées par les enseignants de francisation ainsi que comment les étudiants incorporent cette RC dans leur révision. De plus, elle veut aussi vérifier si les pratiques des enseignants et des étudiants varient selon le type d’erreur corrigée (lexicale, syntaxique et morphologique), la technique utilisée (RC directe, indirecte, combinée) et la compétence des étudiants à l’écrit (faible ou fort). Trois classes de francisation ont participé à cette étude : 3 enseignants et 24 étudiants (12 jugés forts et 12 faibles). Les étudiants ont rédigé un texte qui a été corrigé par les enseignants selon leur méthode habituelle. Puis les étudiants ont réécrit leur texte en incorporant la RC de leur enseignant. Des entrevues ont aussi été réalisées auprès des 3 enseignants et des 24 étudiants. Les résultats indiquent l’efficacité générale de la RC à l’écrit en langue seconde. En outre, cette efficacité varie en fonction de la technique utilisée, des types d’erreurs ainsi que du niveau de l’apprenant. Cette étude démontre que ces trois variables ont un rôle à jouer et que les enseignants devraient varier leur RC lorsqu’ils corrigent.

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La présente recherche vise à décrire et comprendre l’enseignement de la distinction entre le passé composé et l’imparfait à partir des connaissances et conceptions des enseignants ainsi qu’à partir de leur matériel didactique. La distinction aspectuelle, plus précisément celle qui concerne le perfectif et l’imperfectif, est une difficulté qui concerne plusieurs langues. La recherche antérieure s’est beaucoup intéressée à cette question, permettant de comprendre les raisons de cette difficulté qui se fonde sur l’hypothèse de l’aspect. À partir de cette hypothèse, les difficultés concernant la distinction entre le passé composé et l’imparfait s’éclaircissent, permettant d’ajuster les explications et la transposition didactique. Or, la recherche antérieure considère que les manuels didactiques fournissent aux apprenants et aux enseignants des explications qui ne permettent pas une réelle compréhension de la distinction entre le passé composé et l’imparfait. La présente recherche cherche à vérifier ces hypothèses. À partir d’entrevues réalisées auprès de neuf enseignants de français langue seconde, les résultats montrent qu’effectivement, les enseignants s’inspirent des manuels didactiques pour expliquer et transposer la distinction entre le passé composé et l’imparfait. De plus, à partir du matériel didactique fourni par les mêmes enseignants, les résultats montrent que malgré une connaissance de la difficulté d’emploi du passé composé et de l’imparfait, les exercices ne sont pas adaptés aux difficultés des étudiants. Enfin, la présente recherche démontre la prédominance de l’intrant typique par rapport à l’intrant atypique.

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La violence conjugale peut prendre différentes formes et évoluer à travers le temps. On ne peut écarter la possibilité que les différentes trajectoires soient influencées par le contexte de vie dans lequel la victime se présente. Dans cet ordre d’idée, la perspective des parcours de vie se présente comme un cadre théorique approprié pour comprendre les différents changements temporels qui s’opèrent dans les trajectoires de victimisation en contexte conjugal. Toutefois, le soutien empirique sur les facteurs derrière le nombre d’épisodes de la violence et ses variations au fil du temps est mince; notamment en raison de la rareté des données longitudinales ou rétrospectives requises pour ce type de recherche. Cette étude propose de combler ces lacunes dans l’analyse des trajectoires individuelles des femmes qui ont été victimes de violence conjugale. Plus spécifiquement, elle analyse l’évolution de l’occurrence et de l’intensité de la violence physique à travers le temps. L’échantillon est composé de 53 femmes, toutes victimes de violence conjugale au courant des 36 derniers mois référées par plusieurs milieux (par exemple : maisons d’hébergement, Cour municipale, centres d’aide aux victimes d’acte criminel, centres de thérapie, maisons de transition). Cette recherche est basée sur des données rétrospectives des circonstances entourant la vie de ces femmes au cours des 36 derniers mois. Les trajectoires individuelles ont été reconstruites en utilisant la méthode des calendriers d’histoire de la vie. Cette méthode qui a fait ses preuves dans l’étude des carrières criminelles et de la victimisation permet de situer les trajectoires dans leur contexte de vie et de reconstruire la dynamique derrière les victimisations. L’utilisation de la modélisation de type multiniveaux comme stratégie d’analyse est privilégiée dans cette étude. Combiné avec le calendrier d’histoire de vie, ce type de modèle permet d’examiner les changements dans la chronicité et l’intensité de la violence au sein des trajectoires individuelles des victimes. Les résultats permettent une meilleure compréhension des éléments statiques et dynamiques dernières trajectoires des femmes victimes. Cette recherche se veut avant tout exploratoire et ouvre la porte à une multitude de possibilités à de futures recherches.

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Cette lecture, tant critique, comparative, et théorique que pédagogique, s’ancre dans le constat, premièrement, qu’il advient aux étudiantEs en littérature de se (re)poser la question des coûts et complicités qu’apprendre à lire et à écrire présuppose aujourd’hui; deuxièmement, que nos pratiques littéraires se trament au sein de lieux empreints de différences, que l’on peut nommer, selon le contexte, métaphore, récit, ville; et, troisièmement, que les efforts et investissements requis sont tout autant couteux et interminable qu’un plaisir et une nécessité politique. Ces conclusions tendent vers l’abstrait et le théorique, mais le langage en lequel elles sont articulées, langage corporel et urbain, de la dépendance et de la violence, cherche d’autant plus une qualité matérielle et concrète. Or, l’introduction propose un survol des lectures et comparaisons de Heroine de Gail Scott qui centre ce projet; identifie les contextes institutionnels, historiques, et personnels qui risquent, ensuite, de décentrer celui-ci. Le premier chapitre permet de cerner le matérialisme littéraire qui me sert de méthode par laquelle la littérature, à la fois, sollicite et offre une réponse à ces interrogations théoriques. Inspirée de l’œuvre de Gail Scott et Réjean Ducharme, premièrement, et de Walter Benjamin, Elisabeth Grosz, et Pierre Macherey ensuite, ‘matérialisme’ fait référence à cette collection de figures de pratiques littéraires et urbaines qui proviennent, par exemple, de Georges Perec, Michel DeCerteau, Barbara Johnson, et Patricia Smart, et qui invitent ensuite une réflexions sur les relations entre corporalité et narrativité, entre la nécessité et la contingence du littéraire. De plus, une collection de figures d’un Montréal littéraire et d’une cité pédagogique, acquis des œuvres de Zygmunt Bauman, Partricia Godbout, et Lewis Mumford, constitue en effet un vocabulaire nous permettant de mieux découvrir (et donc enseigner) ce que lire et apprendre requiert. Le deuxième chapitre propose une lecture comparée de Heroine et des romans des auteures québécoises Anne Dandurand, Marie Gagnon, et Tess Fragoulis, dans le contexte, premièrement, les débats entourant l’institutionnalisation de la littérature (anglo)Québécoise et, deuxièmement, des questions pédagogiques et politiques plus larges et plus urgentes que nous pose, encore aujourd’hui, cette violence récurrente qui s’acharna, par exemple, sur la Polytechnique en 1989. Or, cette intersection de la violence meurtrière, la pratique littéraire, et la pédagogie qui en résulte se pose et s’articule, encore, par le biais d’une collection de figures de styles. En fait, à travers le roman de Scott et de l’œuvre critique qui en fait la lecture, une série de craques invite à reconnaître Heroine comme étant, ce que j’appelle, un récit de dépendance, au sein duquel se concrétise une temporalité récursive et une logique d’introjection nous permettant de mieux comprendre la violence et, par conséquent, le pouvoir d’une pratique littéraire sur laquelle, ensuite, j’appuie ma pédagogie en devenir. Jetant, finalement, un regard rétrospectif sur l’oeuvre dans son entier, la conclusion de ce projet se tourne aussi vers l’avant, c’est-à-dire, vers ce que mes lectures dites matérialistes de la littérature canadienne et québécoise contribuent à mon enseignement de la langue anglaise en Corée du Sud. C’est dans ce contexte que les propos de Jacques Rancière occasionnent un dernier questionnement quant à l’historique des débats et des structures pédagogiques en Corée, d’une part, et, de l’autre, les conclusions que cette lecture de la fiction théorique de Gail Scott nous livre.

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This article attempts to analyze the definition of "electronic literature" as given by the Electronic Literature Organization and to understand the relationship between electronic literature and digital literature. The thesis defended here is that this change of adjective hides a change in the theoretical status of the object that it attempts to define. The definition of electronic literature once concentrated on the tools used in the production of literary works and the critical analysis concentrating on the objects produced with the aid of new technologies. The move to the adjective "digital" marks a change in perception: now, from this perspective, the challenge is no longer to study works produced thanks to computers, but to understand the new status of literature in the age of the digital. To demonstrate this thesis, the article proposes to analyze one recent literary example: the 1984 trilogy by Eric Plamondon.

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Le Grand-Guignol n’a reçu que peu d’attention critique sérieuse jusqu’à la fin des années 1980. Ce petit théâtre a pendant 65 ans, de 1897 à 1962, offert des pièces d’un genre nouveau mêlant terreur, violence et souvent érotisme. Le succès était au rendez-vous et le Théâtre du Grand-Guignol est longtemps resté une attraction incontournable de Paris. Les pièces choisies pour ce mémoire sont issues de ce répertoire et ont cela de particulier qu’elles ont été écrites en collaboration entre un écrivain, André de Lorde, et un psychologue, Alfred Binet. Malgré leurs différences, ces pièces ont une constante, un point commun : elles suscitent toutes la peur chez le spectateur. C’est précisément la façon dont Binet et de Lorde établissent cette peur à travers leurs pièces qui sera l’objet d’étude de ce mémoire. Ce mémoire se limite à l’analyse de deux œuvres en particulier : L’Obsession, et Une leçon à la Salpêtrière. Appréhender la notion de peur dans une œuvre théâtrale impose de réfléchir non seulement aux thèmes développés mais également à la construction dramatique du récit et à sa mise en scène. Dans le cas spécifique d’une pièce Grand-Guignol, il y aura une dimension supplémentaire à inclure : ce que l’on peut appeler « l’expérience Grand-Guignol ». De quelles façons le fait même d’aller voir une pièce dans ce théâtre participait-il à l’anticipation et au sentiment de peur nécessaire à l’efficacité des pièces ?  Après un bref rappel de l’histoire du Grand-Guignol, les causes externes comme le quartier de Montmartre, mais aussi les habiles coups publicitaires des premiers directeurs artistiques ainsi que la configuration du théâtre lui-même sont étudiées pour montrer comment elles ont largement contribué à créer un véritable mythe autour du Grand-Guignol. Dans la deuxième partie, une analyse spécifique des deux pièces mentionnées précédemment est faite. Les questions suivantes ont été posées : sur quels thèmes pouvaient bien jouer les auteurs pour toucher leur public ? En quoi ces thèmes reflétaient-ils les peurs de l’époque, c’est-à-dire de la « Belle Epoque » ? Dans la dernière partie, une analyse textuelle et scénique a été faite au cours de laquelle il a été tenté de comprendre comment les auteurs provoquent et entretiennent la peur et l’angoisse à travers à la fois la construction dramatique des pièces et leurs jeux de scène.

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Travail dirigé présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade Maîtrise (M.Sc.) en criminologie option sécurité intérieure

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Travail dirigé présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade Maîtrise (M.Sc.) en criminologie option sécurité intérieure

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v. 1 Portraits d'écrivains; et, Notes d'esthétique.--v. 2 Études anglaises.--v. 3 Sociologie et littérature.

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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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Diverses œuvres de poésie moderne et contemporaine mettent en scène le rapport à l’écriture d’un sujet lyrique. Une telle problématique trouve une incarnation particulièrement intéressante dans l’œuvre de Patrice Desbiens, notamment dans certains de ses textes des années 1990 et 2000, où elle apparaît avec plus d’acuité. Pourtant, sa pratique auto-réflexive a fait l’objet de très peu de recherches. Afin d’éclairer le rapport qu’entretient Patrice Desbiens avec l’écriture et avec la poésie, ce mémoire s’intéresse à deux de ses textes, soit La fissure de la fiction (1997) et Désâmé, (2005) en accordant davantage d’espace au premier, que je considère comme un texte-charnière dans la production poétique de Desbiens. Dans un premier temps, mon travail présente ainsi la précarité qui caractérise le protagoniste de La fissure de la fiction et, sous un autre angle, le sujet lyrique de Désâmé. Dans cette optique, la figure du poète est étudiée dans La fissure de la fiction à la lumière de la reprise ironique du mythe de la malédiction littéraire et du sens que la réactualisation de ce mythe confère au personnage dans ce récit poétique. Dans un second temps, ce mémoire s’attache à montrer que la cohérence et la vraisemblance des univers mis en scène dans La fissure de la fiction et Désâmé sont minées. C’est à l’aune de ces analyses que peut ensuite être envisagé le rôle d’une poésie qui, en dernière instance, comporte malgré tout un caractère consolateur, en dépit ou en raison de l’esthétique du grotesque, tantôt comique, tantôt tragique, dans laquelle elle s’inscrit et que nous tâcherons de mettre en lumière.

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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.