270 resultados para SM2-CBT
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L’insomnie, commune auprès de la population gériatrique, est typiquement traitée avec des benzodiazépines qui peuvent augmenter le risque des chutes. La thérapie cognitive-comportementale (TCC) est une intervention non-pharmacologique ayant une efficacité équivalente et aucun effet secondaire. Dans la présente thèse, le coût des benzodiazépines (BZD) sera comparé à celui de la TCC dans le traitement de l’insomnie auprès d’une population âgée, avec et sans considération du coût additionnel engendré par les chutes reliées à la prise des BZD. Un modèle d’arbre décisionnel a été conçu et appliqué selon la perspective du système de santé sur une période d’un an. Les probabilités de chutes, de visites à l’urgence, d’hospitalisation avec et sans fracture de la hanche, les données sur les coûts et sur les utilités ont été recueillies à partir d’une revue de la littérature. Des analyses sur le coût des conséquences, sur le coût-utilité et sur les économies potentielles ont été faites. Des analyses de sensibilité probabilistes et déterministes ont permis de prendre en considération les estimations des données. Le traitement par BZD coûte 30% fois moins cher que TCC si les coûts reliés aux chutes ne sont pas considérés (231$ CAN vs 335$ CAN/personne/année). Lorsque le coût relié aux chutes est pris en compte, la TCC s’avère être l’option la moins chère (177$ CAN d’économie absolue/ personne/année, 1,357$ CAN avec les BZD vs 1,180$ pour la TCC). La TCC a dominé l’utilisation des BZD avec une économie moyenne de 25, 743$ CAN par QALY à cause des chutes moins nombreuses observées avec la TCC. Les résultats des analyses d’économies d’argent suggèrent que si la TCC remplaçait le traitement par BZD, l’économie annuelle directe pour le traitement de l’insomnie serait de 441 millions de dollars CAN avec une économie cumulative de 112 billions de dollars canadiens sur une période de cinq ans. D’après le rapport sensibilité, le traitement par BZD coûte en moyenne 1,305$ CAN, écart type 598$ (étendue : 245-2,625)/personne/année alors qu’il en coûte moyenne 1,129$ CAN, écart type 514$ (étendue : 342-2,526)/personne/année avec la TCC. Les options actuelles de remboursement de traitements pharmacologiques au lieu des traitements non-pharmacologiques pour l’insomnie chez les personnes âgées ne permettent pas d’économie de coûts et ne sont pas recommandables éthiquement dans une perspective du système de santé.
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Les troubles des tics, comme le syndrome de Gilles de la Tourette et le trouble de tics chroniques, sont des conditions neuropsychiatriques impliquant des tics moteurs et/ou phoniques. En plus de nombreuses comorbidités, les patients qui en sont atteints ont aussi des difficultés neuropsychologiques, notamment au niveau de l’inhibition et des fonctions motrices. La thérapie cognitivo-comportementale permet d’améliorer les tics et la condition générale de ces patients. Nous avons donc enregistré, durant une tâche de compatibilité stimulus-réponse, les potentiels évoqués cognitifs et les potentiels de latéralisation motrice (lateralized readiness potential; LRP) chez 20 patients atteints de trouble des tic avant et après une thérapie cognitivo-comportementale, et chez 20 participants contrôles. Chez les patients atteints de trouble des tics, nos résultats ont révélé une apparition plus tardive de l’amorce du LRP moyenné par rapport au stimulus, une amplitude plus élevée du LRP moyenné par rapport à la réponse, et une suractivation frontale liée aux processus d’inhibition. Suite à la thérapie, le retard au niveau de la latence de l’amorce du LRP moyenné par rapport à la réponse est comblé et l’amplitude du LRP moyenné par rapport à la réponse est normalisée, mais pas la suractivation frontale liée à l’inhibition. Cela suggère donc que la thérapie induit une modification des processus prémoteurs de sélection et de préparation de la réponse, ainsi que des processus d’exécution motrice, mais n’altère pas la suractivation frontale reliée aux fonctions inhibitrices. Étant donnés ces résultats, nous suggérons que la thérapie cognitivo-comportementale induit une modification du fonctionnement des aires motrices du cerveau.
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Le trouble d’anxiété de séparation (TAS) est le trouble anxieux le plus prévalent chez les enfants. Il apparaît tôt et entraîne plusieurs conséquences négatives. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a été reconnue efficace pour traiter les troubles anxieux. Toutefois, peu d’études ont vérifié son efficacité pour le traitement spécifique du TAS et très peu en ont examiné l’effet auprès d’enfants de moins de 7 ans. Les quelques interventions étudiées visant les moins de 7 ans ont en commun d’inclure le parent dans le traitement ou de l’offrir directement à celui-ci. L’objectif principal de cette thèse est de vérifier l’efficacité d’un programme d’entraînement parental de type TCC, adapté pour les parents d’enfants de 4 à 7 ans souffrant de TAS. Cette étude vise également deux objectifs spécifiques : observer la fluctuation des symptômes de TAS de l’enfant pendant le traitement et examiner l’impact du programme sur les variables parentales. Un devis à cas unique à niveaux de base multiples a été utilisé. Six familles ont pris part à l’étude. Des entrevues semi-structurées, des questionnaires auto-administrés et des calepins d’auto-observations quotidiennes ont été utilisés auprès des parents pour mesurer les symptômes anxieux des enfants, leurs pratiques parentales, le stress parental et leurs symptômes anxieux et dépressifs. Des questionnaires sur les difficultés de l’enfant incluant l’anxiété ont aussi été envoyés à l’éducatrice ou à l’enseignante. Tous les questionnaires ont été administrés aux trois temps de mesure (prétraitement, post-traitement et relance 3 mois). Les calepins d’auto-observations ont été remplis quotidiennement durant le niveau de base, pour toute la durée de l’intervention et pendant une à deux semaines à la relance. Les résultats de l’étude indiquent que cinq enfants sur six ne répondent plus au diagnostic de TAS suite au traitement ainsi que trois mois plus tard. Les résultats des calepins d’auto-observations montrent une amélioration claire des manifestations principales de TAS pour la moitié des enfants et plus mitigée pour l’autre moitié, de même qu’une amélioration systématique de la fréquence hebdomadaire totale de manifestations de TAS suite à l’intervention pour quatre enfants. Les résultats aux questionnaires remplis par les parents montrent une amélioration des symptômes d’anxiété et de TAS chez quatre enfants au post-test et/ou à la relance, tandis que les questionnaires de l’éducatrice (ou enseignante) suggèrent que les symptômes anxieux des enfants se manifestaient peu dans leur milieu scolaire ou de garde. L’impact du programme sur le stress parental et les pratiques parentales est également mitigé. Ces résultats suggèrent que le Programme d’entraînement parental pour les enfants souffrant d’anxiété de séparation (PEP-AS) est efficace pour réduire les symptômes de TAS chez les enfants d’âge préscolaire ou en début de parcours scolaire et appuient la pertinence d’offrir le traitement aux parents et d’inclure un volet relationnel. D’autres études seront cependant nécessaires pour répliquer ces résultats auprès d’un plus vaste échantillon. Il serait également intéressant de vérifier les effets indépendants des différentes composantes du traitement et d’évaluer les effets du programme sur davantage de pratiques parentales associées spécifiquement à l’anxiété.
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Objective: Cognitive-behavioural therapy (CBT) has proved effective in treating delusions, both in schizophrenia and delusional disorder (DD). Clinical trials of DD have mostly compared CBT with either treatment as usual, no treatment, or a wait-list control. This current study aimed to assess patients with DD who received CBT, compared with an attention placebo control (APC) group. Method: Twenty-four individuals with DD were randomly allocated into either CBT or APC groups for a 24-week treatment period. Patients were diagnosed on the basis of structured clinical interviews for mental disorders and the Maudsley Assessment of Delusion Schedule (MADS). Results: Completers in both groups (n = 11 for CBT; n = 6 for APC) showed clinical improvement on the MADS dimensions of Strength of Conviction, Insight, Preoccupation, Systematization, Affect Relating to Belief, Belief Maintenance Factors, and Idiosyncrasy of Belief. Conclusion: When compared with APC, CBT produced more impact on the MADS dimensions for Affect Relating to Belief, Strength of Conviction, and Positive Actions on Beliefs.
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Vulvovaginal pain problems are major health concerns in women of childbearing age. Controlled studies have shown that vulvovaginal pain can adversely affect women and their partners’ general psychological well-being, relationship adjustment and overall quality of life. These women have significantly lower levels of sexual desire, arousal, and satisfaction, as well as a lower intercourse frequency than normal controls. They also report more anxiety and depression, in addition to more distress about their body image and genital self-image. Empirical studies indicate that specific psychological and relationship factors may increase vulvovaginal pain intensity and its psychosexual sequelae. Randomized clinical trials have shown that psychosexual interventions, namely cognitive-behavioral therapy (CBT), are efficacious in reducing vulvovaginal pain and improving associated psychosexual outcomes. Women reporting significant psychological, sexual and/or relationship distress should be referred for psychosexual treatment. A multimodal approach to care integrating psychosexual and medical management is thought to be optimal.
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Las aplicaciones organizacionales de modelos psicológicos son una realidad frecuente en la práctica profesional. Sin embargo es frecuente que los soportes teóricos no sean elaborados de forma expresiva, debido al pragmatismo del entorno organizacional. Esta situación es visible al considerar el lenguaje, la estructura y el soporte teórico recogido en las publicaciones de psicólogos dirigidos al público de las empresas (el management). No obstante, las propuestas teóricas psicológicas en el campo del desarrollo, el desarrollo humano, la respuesta emocional, el aprendizaje en adultos y la cognición entre otros soportan modelos aplicados y desarrollos pragmáticos específicos. Así ocurre en el caso de TREC, que reconoce como los obstáculos emocionales relacionados con sobredemandas influyen negativamente en la comunicación y los vínculos que soportan el liderazgo en entorno organizacional. Diferentes aportes desde la inteligencia emocional permitirán entender y conectar la relación de estas teorías.
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Se da a conocer una nueva experiencia en la enseñanza de las matemáticas en el nivel universitario. Consiste en el desarrollo de un software multimedia que contiene gran parte de los temas que se imparten en los primeros cursos de las carreras de Ingeniería. Su nombre es MathPro y se ha realizado con la herramienta Multimedia ToolBook CBT 4.0 aprovechando todas sus posibilidades: hipertexto, animaciones, sonido y vídeo. Cada tema contiene además ejercicios con los que comprobar el nivel de conocimiento conseguido y para la realización de los ejercicios se habilita la conexión con el programa de cálculo simbólico de las matemáticas.
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Resumen basado en el de la publicación
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Resumen basado en el de la publicación
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Objective: To evaluate CBTp delivered by non-expert therapists, using CBT relevant measures. Methods: Participants (N=74) were randomised into immediate therapy or waiting list control groups. The therapy group was offered six months of therapy and followed up three months later. The waiting list group received therapy after waiting nine months (becoming the delayed therapy group). Results: Depression improved in the combined therapy group at both the end of therapy and follow-up. Other significant effects were found in only one of the two therapy groups (positive symptoms; cognitive flexibility; uncontrollability of thoughts) or one of the two timepoints (end of therapy: PANSS general symptoms, anxiety, suicidal ideation, social functioning, resistance to voices; follow-up: power beliefs about voices, negative symptoms). There was no difference in costs between the groups. Conclusions: The only robust improvement was in depression. Nevertheless, there were further encouraging but modest improvements in both emotional and cognitive variables, in addition to psychotic symptoms.
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The past decade has seen considerable growth in the evidence base of cognitive behavioural therapy for psychosis. Consistent reports of moderate effect sizes have led to such interventions being recommended as part of routine clinical practice. Most of this evidence is based on a generic form of CBT for psychosis applied to a heterogeneous group. An increase in the effectiveness of cognitive behavioural interventions may require new protocols. Such therapeutic developments should be based on the theoretical understanding of the psychological processes associated with specific forms of psychotic presentation. The current evidence base of CBT for psychosis is reviewed, and barriers that have held back the development of this research are discussed.
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This paper reviews recent theoretical, conceptual and practice developments in cognitive-behaviour therapy (CBT) for anxiety disorders. The empirical status of CBT for anxiety disorders is reviewed and recent advances in the field are outlined. Challenges for the future development of CBT for the anxiety disorders are examined in relation to the efficacy, effectiveness and cost-effectiveness of the approach. It is concluded that the major challenge currently facing CBT for anxiety disorders in the UK is how to meet the increased demand for provision whilst maintaining high levels of efficacy and effectiveness. It is suggested that the creation of an evidence base for the dissemination of CBT needs to become a priority for empirical investigation in order effectively to expand the provision of CBT for anxiety disorders.
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Anxiety disorders are common among parents of anxious children and have been found to impede child treatment outcomes, yet it is unclear whether it is parental anxiety that needs to be targeted in therapy or associated parental behaviours. Twenty-two children (6-12 years) with a current anxiety disorder and their mothers received cognitive-behavioural treatment (CBT) for child anxiety. In addition, of the 12 mothers who met criteria for a current anxiety disorder, 6 received CBT for their own disorder. Assessments were made of the mother-child interaction. The main findings were: (1) children did less well from treatment where their mothers had a current anxiety disorder; (2) treatment of maternal anxiety disorder did not improve child treatment outcome; and (3) maternal overinvolvement and expression of fear was associated with child treatment outcome. The results suggest that in the context of maternal anxiety disorder, child treatment outcome may be improved by specifically targeting parenting behaviours. Copyright (C) 2008 John Wiley & Sons, Ltd.
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The eating disorders provide one of the strongest indications for cognitive behaviour therapy (CBT). This bold claim arises from two sources: first, the fact that eating disorders are essentially cognitive disorders and second, the demonstrated effectiveness of CBT in the treatment of bulimia nervosa, which has led to the widespread acceptance that CBT is the treatment of choice. In this paper the cognitive behavioural approach to the understanding and treatment of eating disorders will be described. A brief summary of the evidence for this account and of the data supporting the efficacy and effectiveness of this form of treatment will be provided. Challenges for the future development and dissemination of the treatment will be identified.
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Cognitive behaviour therapy (CBT) for young people with obsessive compulsive disorder (OCD) has become the treatment of first choice. However, the literature is largely based on studies emphasising exposure and response prevention. In this study, we report on a randomised controlled trial of CBT for young people carried out in typical outpatient clinic conditions which focused on cognitions. A randomised controlled trial compares 10 sessions of manualised cognitive behavioural treatment with a 12-week waiting list for adolescents and children with OCD. Assessors were blind to treatment allocation. 21 consecutive patients with OCD aged between 9 and 18 years were recruited. The group who received treatment improved more than a comparison group who waited for 3 months. The second group was treated subsequently using the same protocol and made similar gains. In conclusion, CBT can be delivered effectively to young people with OCD in typical outpatient settings.