157 resultados para Psychothérapie
Resumo:
O presente artigo tem como objetivo refletir acerca do conceito de transmisso psquica entre geraes, especificamente de uma modalidade - a transmisso psquica transgeracional - e sua influncia na construo das subjetividades individuais e dos vnculos familiares, enfatizando-se aqui o vnculo me-filha como gerador de sintomas na criana e conflitos no mbito familiar, atravs de um relato clnico de uma psicoterapia psicanaltica vincular, segundo os referenciais de Eiguer (2006) e Berenstein e Puget (1997, 2005). A apresentao do caso clnico permite discutir, ainda, a relao entre a transmisso psquica transgeracional e o estabelecimento da maternagem, bem como os resultados obtidos ao longo de todo o processo psicoterpico. A finalidade desse espao teraputico familiar a de propiciar transformaes frente ao legado geracional, promovendo o surgimento de uma subjetividade nova, impulsionadora de vida.
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Au cours d'une sance de psychothérapie, Benot, quinze ans, demande s'il peut faire une peinture de son sang - peinture qu'il ralise ensuite chez lui et dcrit la sance suivante : les yeux d'Horus, qu'il a trouv sur Internet. Il prsente une dpression svre et des projets de suicide, il se scarifie, la fragilit narcissique est massive et la problmatique identitaire au premier plan. Benot revendique sa dpression, dit sa fascination pour ses cicatrices et ses scarifications, il assimile son besoin de voir couler son sang une dpendance une drogue. Il veut se couper, il en a besoin, il se sent exister. Les liens du sang, devenus sanglants ici, l'unissent troitement sa soeur jumelle. Il dit qu'il ne souffre pas quand il se coupe, Il subit dans l'adversit, il s'prouve et paradoxalement s'endurcit... La douleur le renforce et par l mme renforce les limites du Moi et le Moi. Il traite ainsi sa trop grande sensibilit, trait rapport de son enfance, signe pour lui de faiblesse et de passivit... qu'on oppose la violence, la puissance et la force qu'il ressent dans ses comportements auto-agressifs. Regards : le sien sur son sang et sa peinture... La place du regard, des regards, les yeux d'Horus, regard intrieur de Benot sur son sang qui coule, ses cicatrices, cherchant s'approprier un corps et un psychisme qui changent et le menacent. Regard de ses parents qui souffrent, il le sait, sidrs, ils paniquent au dbut, mais leurs regards voluent. Regard du thrapeute sur sa peinture, sa cration adolescente, et reprise du mythe dans la thrapie. Le thrapeute, la psychothérapie des attaques du corps rtablissent du visuel, en rpondant la sollicitation du regard, dans le cadre d'un change associant cration et reprsentation, ouverture au sens.
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Justine est une adolescente qui prsente un fonctionnement limite et dont les symptmes principaux sont des vomissements provoqus et rpts. Elle expulse les aliments comme elle vacue la pense. Elle investit les actes en se dbarrassant de la tension interne. L'effraction de la sexualit renforce l'impossibilit d'investir une position passive comme si elle ractivait le temps originaire de la sduction. L'auteur dcrit la difficult trouver sa place dans l'espace de la psychothérapie, alors qu'il y a chec de la mise en scne psychique chez la patiente. Condamne l'expulsion dans un premier temps, et cherchant contrer son vcu de passivit, elle voque l'preuve prilleuse que reprsente l'approche mlancolique vers la reconnaissance de l'altrit de l'objet, dans les traces internes qu'il lui a laisses.
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La notion que le dbut d'une schizophrnie puisse tre marqu par une zone d'ombre aux caractristiques vagues et aspcifiques n'est pas nouvelle dans l'histoire de la psychiatrie. Cependant, la question de son reprage et des traitements adapts rapparat dans les dbats psychiatriques au cours de ces dernires annes. Beaucoup d'efforts sont actuellement dploys pour reprer les phases prodromales travers des outils trs diffrents pour ce qui est de la conceptualisation dont ils sont issus (psychiatrique, psychologique ou phnomnologique). Il n'est nanmoins pas clair quelle proposition psychothrapeutique pourrait mieux profiter ces patients, pour qui il est le plus souvent question d'un malaise aspcifique, du registre relationnel et existentiel, et pas encore d'une maladie stricto sensu. Dans cet article, l'aide d'un suivi psychothrapeutique d'un jeune patient risque de psychose, la question de la psychothérapie des prodromes est esquisse en essayant d'articuler la notion de symptmes de base, concept psychologique issu des travaux de Huber et Gross, avec une comprhension psychanalytique et d'inspiration phnomnologique. Les symptmes de base et leur transformation possible dans le processus psychothrapeutique sont dcrits ainsi dans la perspective d'une thorie de la rparation de l'appareil penser et de l'intersubjectivit de la dyade thrapeutique.
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Ce texte a pour but de montrer l'intrt qu'on peut porter un modle unique en psychothérapie, dans le contexte d'une socit marque par la multiplication galopante de ses pratiques. En mme temps, il dnonce les piges d'un tel modle, dans la mesure o il gnre une illusion d'unit et un appauvrissement dans la manire d'exercer son humanit.
Penser/panser les plaies des enfants soldats: quelles perspectives pour une approche psychodynamique
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La clinique des enfants soldats bouscule l'approche psychanalytique classique par sa nouveaut et les adaptations qu'elle ncessite. Il sera question de penser ce bouleversement, en rappelant brivement que les enjeux autour de la clinique du trauma sont discuts ds la naissance de la psychanalyse, mais galement de s'interroger sur la ncessit de rinscrire ces thrapies dans une perspective anthropologique et historique plus large, guids par des tudes rcentes dans le monde francophone.
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L'article met en vidence la ncessit de prendre en compte le registre des valeurs, engages dans nos croyances, lorsque nous cherchons valuer les mthodes psychothrapeutiques et les valider scientifiquement. Aprs avoir montr l'apport de l'anthropologie clinique pour une telle dmarche et prcis le lien runissant science et croyance, il propose une double clarification qui apparat indispensable oprer en vue de valider une mthode psychothrapeutique, savoir une clarification d'ordre pistmologique et scientifique.
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La recherche a montr de manire robuste et consistante l'importance de l'alliance thrapeutique pour diffrentes formes de psychothérapie et diffrents types de patients. L'alliance reste cependant un concept complexe susceptible de bien des malentendus et qui soulve de nombreuses questions. Les auteurs visent clarifier quelques lments cls rvls par la recherche empirique tout en soulignant les questions que cela pose du point de vue clinique. C'est dans le dialogue entre chercheur et clinicien, leur alliance en d'autres termes, que peut se nouer un change la fois exigeant et fructueux.
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Depressionen treten bei lteren Menschen wahrscheinlich nicht haufiger auf ais bei jungen Personen. Es bestehen jedoch Unterschiede hinsichtlich der Symptomatik, der Diagnostik und der Therapie der Depression. Haufig werden depressive Symptome ais normale Begleiterscheinungen im Alter verkannt und bleiben deshalb oft unbehandelt. Eine Depression bei lteren Menschen ist eine Erkrankung, die mit Hilfe von Psychopharmaka und Psychotherapie erfolgreich behandelt werden kann. Les dpressions ne sont probablement pas plus frquentes chez les personnes ges que chez les sujets jeunes. Des diffrences existent cependant au regard de la symptomatologie, du diagnostic et du traitement de la dpression. Les symptmes dpressifs sont frquemment considrs comme des manifestations normales associes la snescence et restent donc souvent sans traitements. Une dpression chez les personnes ges est une maladie qui peut tre traite efficacement par des psychotropes et une psychothérapie.
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La formation en psychothérapie comportementale et cognitive en Europe suit des exigences varies selon les pays, malgr les standards communs de formation dans ce domaine mis par l'EABCT. En gnral les pays qui ont une rglementation lgale de la psychothérapie ont des critres de reconnaissance plus svres que ceux de l'EABCT, alors que les autres tendent s'aligner sur les rgles de l'Association. Dans les programmes de formation, le rle de la supervision varie galement d'un pays l'autre. Ces variations touchent aussi bien la quantit de supervisions demandes, ses modalits d'application, que les critres de reconnaissance des superviseurs. L'EABCT a rcemment publi des recommandations pour la reconnaissance des superviseurs, pour garantir que les superviseurs soient spcifiquement forms cette activit. Ces critres sont plus svres que ceux de la plupart des associations de TCC ou des rglementations nationales du titre de psychothrapeute, ce qui peut poser des problmes d'implmentation, mme dans les pays qui disposent d'une lgislation en matire de psychothérapie. Nous assistons une tendance allant vers une professionnalisation plus grande de l'activit de supervision. Cette professionnalisation, pour autant qu'elle soit scientifiquement fonde, mrite sans doute d'tre dfendue. Il s'agira cependant d'tre attentif au fait qu'un excs de rglements ne bloque pas les possibilits de formation et par consquence la diffusion des TCC, notamment dans les rgions o elles sont encore peu implantes.
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Quelles reprsentations de la schizophrnie les psychiatres vont-ils construire travers l'tude des crits asilaires des patients et des scientifiques dans la premire moiti du XXme sicle? Le psychiatre helvtique Hans Steck (1891-1980), qui a travaill l'Asile psychiatrique de Cery de 1920 1960 et qui s'est fait connatre du public grce l'oeuvre d'Alose Corbaz, reconnue comme auteure d'art brut par Jean Dubuffet en 1945, constitue le fil rouge de la thse. Dans le contexte des mouvements tels que Γ "art psychopathologique" et Γ "art brut", Steck tudie les thories de "la mentalit primitive et les peintures magiques des schizophrnes". En 1927, il se tourne vers les thories volutionnistes de la rgression et les premires tudes de Lvy-Bruhl pour avancer l'ide qu'il existe un "paralllisme schizo-primitif'. Puis il dveloppe des explications de la pense dlirante, partir des thories exposes lors du Premier Congrs International de Psychiatrie en 1950. Enfin, adoptant la perspective phnomnologique, il explique que "la fonction de l'art et la fonction du dlire visent reconstituer un monde viable pour le malade". En ce sens, l'expression artistique, bien que n'entrant pas dans le champ de la psychothérapie, fournit des indicateurs de l'tat psychique du malade en mme temps qu'elle contribue son bien-tre. Sont abords les problmes concernant la reconnaissance de Γ "auteur" intern, dont les oeuvres appartiennent soit aux archives mdicales, soit au muse. La prennit des critres qui dfinissent les oeuvres d'"art psychopathologique" ou d'"art brut" est galement mise en question. Enfin, le rle essentiel de l'criture l'hpital, tant pour les patients que pour les soignants, fait l'objet de nombreux dveloppements. - What representations of schizophrenia have psychiatrists been constructing when studying writings by patients and scientists in mental asylums in the first half of the 20th century? The Swiss psychiatrist Hans Steck (1891-1980) is the protagonist of this dissertation. From 1920 to 1960, he has been working at the "Asile psychiatrique de Cery" near Lausanne. Steck is known thanks to the paintings of Alose Corbaz, an artist recognized by Jean Dubuffet as belonging to the "art brut" movement in 1945. In the context of movements like "art psychopathologique" and "art brut," Steck studies theories of "primitive character and magic paintings of schizophrenics." In 1927, Steck engages with theories of regression and Lvy-Bruhl's early studies in order to push the idea of a "parallelism schizo-primitif." On the occasion of the First International Congress of psychiatry held in Paris in 1950, Steck develops explanations for the "pense dlirante." Finally, turning to a phenomenological point of view, he explains, "the function of art and the function of the delusion help the patient to reconstruct a viable environment for the sick person." In this way, artistic expression is not thought of as a psychotherapeutical means, but provides insight into the state of mind of a mentally sick person at the same time as contributing to his well-being. The dissertation discusses whether the "author's" work belongs in medical archives or museums. The continuity of "psychopathological art" and "art brut" criteria will be discussed. Finally, the essential role that writing played in the hospital for the patients as well as for the medical staff is presented.
