Projet de construction de musees communautaires au Burkina Faso : le Musée de Léo

La muséographie occidentale classique est remise en cause parce qu’elle n’est pas adaptée aux réalités africaines. Les musées africains se trouvent en déphasage avec leur public parce qu’ils sont trop accrochés à un passé sans rapport avec les réalités et les problèmes quotidiens comme la famine, la sécheresse, la pauvreté, l’éducation, la santé, etc.. Aussi les populations habituées à vivre et à ressentir leur culture ne fréquentent pas les musées en Afrique parce qu’elles pensent que ceux-ci ont "sclérosé" leur culture, "chloroformé" certaines de leurs valeurs patrimoniales. Face aux problèmes rencontrés par les musées en Afrique, nous assistons à l’émergence de nouveaux types de musées. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de construction de musées communautaires au Burkina Faso.

The genus Borassus (Arecaceae) in West Africa, with a description of a new species from Burkina Faso

Borassus akeassii Bayton, Ouedraogo & Guinko sp. nov. (Arecaceae) is described as a new species from western Burkina Faso in West Africa. It has been confused with the widely distributed African species B. aethiopum and more recently with the Asian B. flabellifer. However, it is distinguished by its glaucous, green leaves with weakly armed petioles and a characteristic pattern of lamina venation. The fruits have a pointed apex and are greenish when ripe, and the flowers of the pistillate inflorescence are arranged in three spirals. The pollen has a reticulate tectum and distinctive ornamentation. The distribution of B. akeassii is discussed and the status of the varieties of Borassus aethiopum (var. bagamojensis and var. senegalensis) is examined. (c) 2006 The Linnean Society of London.

Travail des enfants et droit à l’éducation au Burkina Faso: L’exemple de la carrière de Pissy

Cet article décrit et analyse le travail des enfants dans une carrière de granit d’un quartier de la ville de Ouagadougou, interroge le rapport entre l’école et le travail du point de vue des acteurs du site pour apprécier l’argument de la scolarisation comme solution alternative au travail des enfants. Les données proviennent d’une enquête réalisée dans le cadre de notre recherche doctorale au Burkina Faso, de février à avril 2009, dont la carrière de Pissy a été un des terrains d’enquête1. Les enquêtés sont constitués de parents et de leurs enfants âgés de moins de 16 ans ayant des trajectoires différentes : non scolarisés,scolarisés, déscolarisés et à la fois écoliers et travailleurs. Les personnes ont été choisies aléatoirement selon leur accord et disponibilité, en variant leur emplacement. L’approche choisie privilégie le point de vue des différents acteurs du site,l’analyse de leurs discours et l’observation de leurs pratiques de travail. La prise en compte du point de vue des enfants s’appuie sur la perspective théorique développée par James & Prout (1997), où les enfants sont des acteurs compétents dans la sphère du travail et de la vie sociale. L’article présente d’abord le processus d’institutionnalisation de l’école et la situation du travail des enfants au Burkina Faso, puis décrit les logiques autour du travail des enfants dans la carrière en montrant que celui-ci n’est pas seulement lié à la nécessité économique. Enfin, il confronte les alternatives au travaildes enfants invoquées par les enfants et leurs parents aux solutions d’éducation proposées par l’état et la société civile. This article is about a particular case of children in working situation: children crushing the granite in the quarry of Pissy. Their working conditions are considered as dangerous by national and international legal texts. This article aims to grasp the experience of children who work in this frame in order to test the hypothesis according to which schooling would be an effective tool of struggle against child labour. The fieldwork reveals that child labour in the quarry is not only guided by economic aspects. The wish of the parents (and of some children and teenagers) to find another job for working children reopen the debate on “the right to work” for children.

L’éternel retour du "travail des enfants" dans les politiques publiques au Burkina Faso : perspective historique

Dans une perspective historique, ce chapitre cherche à comprendre comment le travail des enfants a été construit comme « problème » dans les politiques publiques au Burkina Faso. En remontant aux politiques coloniales françaises dans le pays, il se propose de répondre à la question suivante : face à l’émergence et au renforcement des politiques publiques de lutte contre le travail des enfants, assiste-t-on à une disparition du modèle de l’enfant du lignage qui percevait l’enfant comme une « richesse » et une force de travail complémentaire? Le chapitre présente d’abord la construction progressive du travail des enfants en « problème » de politiques publiques pendant la colonisation. Il analyse ensuite l’évolution et la portée de l’intervention des gouvernements successifs après l’indépendance pour imposer une nouvelle vision de l’enfant (l’enfant de la Nation). Enfin, il révèle que malgré l’engouement récent pour la prise en compte du point de vue l’enfant, le statut de l’enfant travailleur comme sujet peine à être reconnu. L’analyse globale montre une tension permanente, à des degrés différents, entre les modèles de l’enfant de la nation, de l’enfant du lignage et de l’enfant sujet : ce qui traduit aussi la complexité du travail des enfants et de sa lutte au Burkina Faso contemporain. Le texte est issu d’un travail de terrain mené au Burkina Faso en 2008 et 2009 dans le cadre de notre thèse.

Children’s perspectives on their working lives and on public action against child labour in Burkina Faso

The majority of children in Burkina Faso undertake work and, compared to other West African countries, it has the highest rate of children involved in hazardous work (Diallo 2008; NISD 2008), which is one working child out of two. Based on a qualitative survey, this chapter presents the perspectives of Burkinabe children working in two of the hazardous sectors: a quarry and an artisanal mine. The findings show that children acknowledge very difficult working conditions in these sites. However a variety of reasons maintain them in work, which they perceive as a solution and thus challenging action against child labour in Burkina Faso.

Mobilisations contre le travail des enfants au Burkina Faso : quelquees considérations de la dimension genre

La lutte contre le travail des enfants au Burkina Faso a resurgi dans la scène publique ces dix dernières années avec un engouement sans précédent aussi bien de la part des acteurs étatiques, des ONG que des organismes onusiens. Ce chapitre traite, dans une double perspective sociologique et anthropologique, de la dimension « genre » de cette lutte et cherche à voir dans quelle mesure celle-ci est prise en compte (ou non) dans les pratiques concrètes de retrait d’enfants des travaux considérés comme dangereux. Peut-on parler de politiques et de programmes « genrés » dans le champ de la lutte contre le travail des enfants au Burkina Faso ? Le chapitre est structuré en trois parties. Il présente d’abord les éléments caractéristiques de l’approche genre dans la lutte contre le travail des enfants. Ensuite, il aborde les politiques et les acteurs de cette lutte au Burkina Faso, en décrivant les processus de problématisation et publicisation de la question. Enfin, il traite du cas spécifique d’un projet triennal de retrait d’enfants des mines artisanales des régions du Nord et du Sahel burkinabè pour questionner la prise en compte du genre, des obstacles sociaux, culturels et d’autres contraintes possibles à l’égalité fille-garçon dans cette intervention. Il questionne par ailleurs la part des acteurs de terrain dans la (re)production des normes et des rôles sexués. Les données sont issues de quatre années de recherche menée au Burkina Faso entre 2008 et 2011, auprès d’acteurs engagés dans la production des politiques de lutte et/ou engagés dans la lutte concrète, mais également avec des enfants, parents et employeurs.

Buried screen-printed contacts for silicon solar cells

A Simple way to improve solar cell efficiency is to enhance the absorption of light and reduce the shading losses. One of the main objectives for the photovoltaic roadmap is the reduction of metalized area on the front side of solar cell by fin lines. Industrial solar cell production uses screen-printing of metal pastes with a limit in line width of 70-80 μm. This paper will show a combination of the technique of laser grooved buried contact (LGBC) and Screen-printing is able to improve in fine lines and higher aspect ratio. Laser grooving is a technique to bury the contact into the surface of silicon wafer. Metallization is normally done with electroless or electrolytic plating method, which a high cost. To decrease the relative cost, more complex manufacturing process was needed, therefore in this project the standard process of buried contact solar cells has been optimized in order to gain a laser grooved buried contact solar cell concept with less processing steps. The laser scribing process is set at the first step on raw mono-crystalline silicon wafer. And then the texturing etch; phosphorus diffusion and SiNx passivation process was needed once. While simultaneously optimizing the laser scribing process did to get better results on screen-printing process with fewer difficulties to fill the laser groove. This project has been done to make the whole production of buried contact solar cell with fewer steps and could present a cost effective opportunity to solar cell industries.

Screen printed PLZT thick films prepared from nanopowders

The gap between the bulk materials and thin films can be filled with thick films suitably designed and appropriate processed. Thick films of complex system like lead-lanthanum-zirconium titanate (PLZT) is difficult to produce by simple solid-state reaction keeping compositional homogeneity and optimal grain size distribution. In the present work, PLZT thick films were fabricated by screen-printing technique from nanosized powders obtained through soft chemistry by polymeric precursor method. Thick film paste was obtained by mixing PLZT fine powders and organic vehicle. The upper and bottom electrodes based on Ag-Pd and functional component based on PLZT were screen-printed on alumina substrate and after that annealed in air atmosphere. The powder morphology, microstructure, dielectric and ferroelectric properties of 9.5/65/35 PLZT thick films were analysed. (c) 2007 Elsevier Ltd. All rights reserved.

Barium titanate screen-printed thick films

Barium titanate (BT) thick films were prepared from mechanically activated powders based on BaCO(3) and TiO(2). After homogenization and milling in a high-energy vibro mill, the powders were calcined at 700 degreesC for 2 h by slow heating and cooling rates. A thick film paste was prepared by mixing BT fine powders with small amount of low temperature sintering aid and organic binder. The thick films were screen-printed on alumina substrates electroded with Ag-Pd. The BT films were sintered at 850 degreesC for 1 h. The thickness was 25-75 mum depending of number of layers. The microstructure of thick films and the compatibility between BT layers and substrate were investigated by SEM Results of dielectric property measurements are also reported. (C) 2002 Elsevier B.V. Ltd and Techna S.r.l. All rights reserved.

Screen printed barium titanate thick films prepared from mechanically activated powders

Barium titanate thick films were prepared from mechanically activated powders based on BaCO 3 and TiO 2. The thick films were screen-printed on alumina substrates electroded with Ag/Pd. The BT films were sintered at 850°C for 1 hour. The thickness was 30-75 μm depending of number of layers. The microstructure of thick films and the compatibility between BT layers and substrate was investigated by SEM. The dielectric properties were measured and the results were reported.

Electrochemical behavior and voltammetric determination of pyrazinamide using a poly-histidine modified electrode

Pyrazinamide (Pyrazinecarboxamide-PZA) is a drug that is used to treatment tuberculosis. In the present work, the voltammetric behavior of PZA was studied using a screen-printed modified electrode (SPCE). The modified electrode was constructed using poly-histidine films, and it showed an electrocatalytic effect, thus promoting a decrease in PZA reduction potential and improving the voltammetric response. Cyclic voltammetry and electrochemical impedance spectroscopy techniques have been employed in order to elucidate of the electrodic reaction. The results allowed the proposal that in the PZA reduction, a further chemical reaction occurs that corresponds to a second-order process which is subsequent to the electrode reaction. In addition, a sensitive voltammetric method was developed, and it was successfully applied for PZA determination in human urine samples. The best response was found using SPCE modified with poly-histidine prepared by histidine monomer electropolymerization (SPCE/EPH). The electroanalytical performance of the SPCE/EPH was investigated by linear sweep (LSV), differential pulse (DPV), and square wave voltammetry (SWV). A linear relationship between peak current and PZA concentrations was obtained from 9.0 × 10-7 to 1.0 × 10-4 mol L-1 by using DPV. The limit of detection at 5.7 × 10 -7 mol L-1 was estimated, and a relative standard deviation of the 5.0 × 10-6 mol L-1 of PZA of 10 measurement was 3.7%. © 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.

Hexerei und Ethnizität: das Beispiel der Jãana und ihrer Nachbarn in Burkina Faso /// Arbeitspapiere / Institut für Ethnologie und Afrikastudien ; 66

Um den Zusammenhang zwischen Hexerei und Ethnizität zu verdeutlichen, werden in diesem Artikel verschiedene theoretischer Ansätze zu Hexerei am Beispiel der Jãana und ihrer Nachbarn im Südwesten von Burkina Faso diskutiert. Dadurch werden sowohl die Parallelen – insbesondere zur Arbeit von Peter Geschiere – als auch die Besonderheiten zu anderen Studien deutlich. Der von mir verfolgte multiethnische Ansatz zeigt, dass Hexerei nicht nur innerhalb einer ethnischen Gruppe für das Zusammenleben relevant ist, sondern auch über ethnische Grenzen hinweg. Die Berücksichtigung der Selbst- und Fremdwahrnehmungen sowie der Interaktion zwischen Angehörigen verschiedener Ethnien (Jãana, Phuo und Lobi) schuf die Voraussetzung, ein differenziertes Bild von Hexerei und Ethnizität im bäuerlichen Alltag zu erhalten. Eine wichtige Erkenntnis ist dabei, dass manche Akteure ihr Hexer-Image bzw. die ihnen zugeschriebene okkulten Kräfte nicht nur als Mittel im Machtkampf mit anderen benutzen, sondern auch als Teil ihrer ethnischen Identität und Andersartigkeit ansehen.