610 resultados para Health Sciences, Mental Health|Gerontology


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L’étude de la sexualité dans le contexte des maladies neurologiques est un domaine émergent qui nous permet de mieux comprendre les corrélats cérébraux et neurocomportementaux de divers aspects de la sexualité. Les changements au sujet de la sexualité sont fréquents à la suite de troubles neurologiques tels que les blessures de la moelle épinière, la sclérose en plaques, l’accident vasculaire cérébral, l'épilepsie et les traumatismes craniocérébraux (TCC). Compte tenu de la complexité de la sexualité après un TCC, celle-ci doit être analysée à partir d'une perspective biopsychosociale qui comprend trois facteurs interdépendants : a) les facteurs neuropsychologiques et psychologiques, b) les variables médicales et physiques, et c) les facteurs relationnels. L’objectif de cette thèse était d’étudier certains éléments de la sexualité auprès de personnes ayant subi un TCC afin de fournir des preuves empiriques pour contribuer à la validation d’une perspective biopsychosociale de la sexualité après un TCC. Trois études quantitatives originales ont été effectuées auprès de personnes ayant subi un TCC léger, modéré ou grave et ayant reçu des services de réadaptation post-TCC, et d’un groupe de témoins en bonne santé, tous vivant dans la communauté. Les groupes étaient comparables en ce qui concerne l’âge, le sexe, le nombre d’années de scolarité, le statut d’emploi et relationnel, et le revenu annuel. Les variables ciblant la sexualité, incluses dans cette thèse, étaient la qualité de vie sexuelle, le comportement sexuel à risque, et la sociosexualité (p. ex., les différences individuelles en ce qui concerne la volonté d’une personne à avoir des relations sexuelles sans engagement). Les variables neuropsychologiques et psychologiques incluaient les fonctions exécutives, la dépression et l’anxiété. Les aspects médicaux et physiques englobaient les symptômes postcommotionnels. Les facteurs relationnels comprenaient les attitudes envers l'infidélité. Les résultats démontrent que par rapport aux témoins en santé, les individus avec un TCC ont montré une diminution de la qualité de vie sexuelle, alors que les groupes étaient comparables sur le plan du comportement sexuel à risque, de la sociosexualité et des attitudes envers l'infidélité. Par ailleurs, les résultats ont montré une différence entre les hommes et les femmes sur le plan de la sociosexualité (p. ex., plus restrictive chez la femme). Chez les personnes ayant subi un TCC, une faible qualité de vie sexuelle était significativement associée à un nombre élevé de symptômes postcommotionnels, un comportement sexuel plus à risque corrélait avec une plus grande fréquence de symptômes dysexécutifs, et une plus faible acceptation de l'infidélité était liée à une sociosexualité moins restrictive. Les résultats de ces trois études soutiennent une perspective biopsychosociale de la sexualité après le TCC. Elles apportent des connaissances nouvelles en ce qui a trait aux domaines de la sexualité qui peuvent être touchés après un TCC, ainsi qu’à certaines variables neuropsychologiques et psychologiques, médicales et physiques, et relationnelles qui sont associées à ces changements. Les implications théoriques, ainsi que pour la pratique clinique et la réadaptation sont discutées. Les limitations des études sont présentées et des recommandations pour la recherche sont proposées. Le modèle biopsychosocial peut être utilisé comme une référence pour guider la recherche future dans ce domaine. D’autres études sur la sexualité et le développement d'interventions multidisciplinaires dans ce domaine pour les personnes TCC sont nécessaires.

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Au Canada, la prévalence de l'intimidation par les pairs (IPP) est estimée à environ 20 %. L'IPP est associée à de nombreuses difficultés sur le rendement scolaire et le fonctionnement émotionnel, cognitif et comportemental de la victime. Afin de s'investir dans la lutte contre l'IPP, le Québec a promulgué en 2012 la Loi visant à lutter contre l'intimidation et la violence à l'école. Ainsi, les écoles ont pour obligation d'instaurer un plan d'action contre l'intimidation. Toutefois, les services d'aide aux victimes sont parfois limités. C'est pourquoi l'application mobile « +Fort » a été développée. +Fort vise à soutenir les victimes d'IPP à réduire leurs expériences et à prévenir les difficultés associées. Le présent mémoire a trois objectifs: (1) décrire l'expérience des victimes d'IPP ayant utilisé +Fort pendant quatre semaines, (2) effectuer une première appréciation de l'utilité de +Fort à partir des récits des victimes et (3) décrire comment +Fort soutien les jeunes à réduire leurs expériences d'intimidation. Des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de 12 victimes d'IPP (12 à 16 ans) de la région de Montréal puis analysées thématiquement. Les résultats suggèrent que +Fort agirait comme un facilitateur dans les démarches de changement des victimes pour réduire l'IPP. Les ressources offertes par +Fort procureraient aussi une impression de soutien aux victimes qui influencerait ensuite leur désir et leur motivation à entreprendre des actions pour que cesse l'intimidation. Ainsi, les technologies mobiles représenteraient une plateforme attrayante pour soutenir le mieux-être des jeunes vivant de l'intimidation.

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Objectifs: Malgré que les patients souffrant de dépression majeure (DM) rapportent souvent des symptômes douloureux, la relation entre la douleur et la dépression n’est pas encore claire. Ce n’est que récemment que des études employant des paradigmes de sommation temporelle ont pu offrir une explication préliminaire de la cooccurrence de la douleur et de la dépression. Notre étude vise à évaluer la contribution des procédés spinaux et surpraspinaux dans la sensibilisation de la douleur dans la DM en utilisant un paradigme de sommation temporelle. Participants : Treize sujets sains et quatorze patients souffrant de DM ont été inclues dans l’analyse finale. Méthodes : Pour induire une sommation temporelle, nous avons utilisé des stimulations intermittentes du nerf sural de basses et hautes fréquences. La sensibilisation spinale de la douleur a été quantifiée en mesurant la variation de l’amplitude du réflex de retrait nociceptif (NFR) entre les deux conditions de stimulations, ainsi que la sensibilisation supraspinale de la douleur a été obtenue en mesurant le changement dans l’appréciation verbale de la douleur entre ces deux conditions. Résultats : Nous avons observé une sensibilisation plus élevée de la réponse NFR chez les patients dépressifs durant la condition de stimulation à haute fréquence, un effet qui n’a pas été reflété par une sensibilisation amplifiée des appréciations subjectives de la douleur durant l’expérience. Néanmoins, nous avons observé une association entre la sensibilisation spinale et les symptômes somatiques douloureux chez les patients DM. Conclusion : Ces résultats suggèrent une sensibilisation spinale amplifiée dans la DM, ce qui pourrait expliquer la prévalence élevée des symptômes somatiques douloureux chez ces patients.

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Le déficit de mémoire de travail est une des caractéristiques centrales de la schizophrénie et est associé aux problèmes de fonctionnement quotidien des patients. Parmi les différents processus sous-tendus par la mémoire de travail, nous nous intéressons au binding. Le binding est un processus qui permet d’associer plusieurs informations (par exemple, associer le nom d’une personne avec son adresse). En mémoire de travail, les patients schizophrènes ne présentent pas de déficit de binding lorsque les informations sont associées involontairement. Ce type de binding est appelé binding automatique. Cependant, les informations peuvent aussi être associées sous le contrôle volontaire et attentionnel des participants, nous parlons alors de binding contrôlé. À l’heure actuelle, aucune étude n’a été effectuée sur le binding contrôlé en schizophrénie. Notre objectif est de déterminer s'il existe un déficit spécifique de binding contrôlé dans la schizophrénie, et de décrire les substrats neuronaux qui le sous-tendent. Dix-neuf patients schizophrènes et 18 sujets témoins ont effectué une tâche de binding en mémoire de travail dans un scanner IRM. Celle-ci consistait à mémoriser des mots et des positions spatiales dont l’association variait selon deux conditions. Dans la condition de binding contrôlé, les mots et les positions spatiales étaient présentés séparément et les participants devaient faire l’association entre les deux informations eux-mêmes. Dans la condition de binding automatique, les mots étaient d’emblée associés aux positions spatiales. Nos résultats suggèrent que les patients schizophrènes n’auraient pas de déficit de binding automatique alors qu’ils auraient un déficit de binding contrôlé par rapport aux sujets témoins. Le déficit de binding contrôlé serait sous-tendu par des niveaux d’activation plus faibles du cortex préfrontal dorsolatéral. Les processus contrôlés seraient altérés alors que les processus automatiques seraient préservés dans la schizophrénie.

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Les médicaments antipsychotiques améliorent les symptômes de la schizophrénie, mais peuvent perdre leur efficacité à long terme en sensibilisant le système dopaminergique. Les mécanismes sous-tendant cette sensibilisation ne sont pas connus. Le neuropeptide neurotensine module le système dopaminergique et est régulé par les antipsychotiques dans le noyau accumbens. Dans cette région, la neurotensine peut avoir des effets anti- et pro-dopaminergiques via les récepteurs NTS1. Nous avions pour hypothèse que la neurotensine du noyau accumbens module l’expression de la sensibilisation dopaminergique induite par les antipsychotiques. Ainsi, nous avons traité par intermittence ou continuellement des rats à l’antipsychotique halopéridol. Seule l’administration continue sensibilise le système dopaminergique et donc sensibilise aux effets locomoteurs de l’amphétamine. Des microinjections de neurotensine dans le noyau accumbens ont diminué l’hyperlocomotion induite par l’amphétamine chez les rats témoins et ceux traités par intermittence aux antipsychotiques. Au contraire, la sensibilisation dopaminergique induite par un traitement continu serait liée à une augmentation des effets pro-dopaminergiques de la neurotensine. Ceci est indépendant d’un changement de densité des récepteurs NTS1 dans le noyau accumbens. Un traitement intermittent n’a pas d’effet sur cette mesure également. De plus, autant un traitement antipsychotique continu qu’intermittent augmentent la transcription de proneurotensine. Donc, seule l’altération de la fonction de la neurotensine du noyau accumbens corrèle avec la sensibilisation dopaminergique. En parallèle, dans le caudé-putamen, un traitement continu augmente la transcription de proneurotensine et un traitement intermittent augmente la densité des récepteurs NTS1. En somme, la neurotensine du noyau accumbens module la sensibilisation dopaminergique induite par les antipsychotiques.

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La sérotonine (5-HT) joue un rôle crucial dans l'étiologie des troubles mentaux comme la dépression majeure, les troubles de comportement et les troubles anxieux. Des études ont montré que des altérations précoces du système 5-HT peuvent potentiellement influencer le développement du cerveau et le fonctionnement du système fronto-limbique, engendrant des conséquences pour la régulation émotionnelle. Il existe aussi des évidences que le stress précoce peut affecter la méthylation de l'ADN résultant d'une altération de l'expression génique. Toutefois, le lien entre la méthylation de l'ADN et la réactivité comportementale à des facteurs de stress de la vie quotidienne est inconnu. La méthylation du gène transporteur 5-HT (SLC6A4) est d'un intérêt particulier, étant donné le rôle de SLC6A4 dans le développement du cerveau, les troubles mentaux et la régulation du stress. L'objectif de cette thèse est d'étudier l'association entre (1) les niveaux périphériques de méthylation de l'ADN dans le gène SLC6A4 et les réponses neurales aux stimuli émotionnels dans les circuits fronto-limbiques du cerveau, ainsi qu’entre (2) la méthylation périphérique de SLC6A4 et la réactivité comportementale au stress de la vie quotidienne. Nous explorons également l'association entre les réponses neuronales fronto-limbique à des stimuli émotionnels et la réactivité comportementale au stress de la vie quotidienne (3). À cette fin, vingt-deux personnes (11 femmes) d’âge moyen de 34,0 ans (SD : 1,5) avec différents niveaux de méthylation au gène SLC6A4 ont été recrutés à partir de deux études longitudinales. Les participants ont subi une analyse IRMf qui comprenait une tâche de traitement émotionnel. Un questionnaire en ligne sur la réactivité au stress quotidien de la vie a été réalisé pendant 5 jours consécutifs. Des analyses corrélationnelles et de régression ont été effectuées pour examiner les associations entre les variables primaires. Les résultats préliminaires de cette étude ont montré que la méthylation de l'ADN est associée à la désactivation significative du gyrus précentral et gyrus fusiforme respectivement face à des stimuli de peur et de tristesse. Aucune association significative n'a été observée entre les niveaux de méthylation et l'activation de l'amygdale. En outre, les scores obtenus aux variables de stress de la vie quotidienne tels que la détresse chronique ont été associées à la désactivation du précuneus et du cortex cingulaire postérieur face à la tristesse. Ces résultats suggèrent l'implication potentielle des processus épigénétiques dans l'activation cérébrale spécifique et la sensibilité au stress de la vie courante.

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Une proportion significative de mères d’enfants pris en charge par la protection de la jeunesse souffrirait d’un trouble de personnalité limite (TPL). En effet, les difficultés parentales associées à ce trouble prédisposent davantage à des situations d’abus ou de négligence envers leurs enfants. Cependant, il existe peu d’information sur les difficultés et les besoins de ces mères dans ce contexte particulier. Cette étude qualitative a été réalisée auprès de 30 mères avec un TPL et dont au moins un enfant était suivi par le Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. La présente étude a permis de mieux décrire les difficultés des mères en lien avec leur TPL, leurs enfants et leur situation conjugale. Leurs expériences des services en protection de la jeunesse ont révélé des suivis instables et peu adaptés à leurs difficultés. Les mères ont abordé l’importance des qualités relationnelles des intervenants à l’établissement d’une collaboration de la part des intervenants et l’importance de mettre en place des services spécifiquement dédiés aux parents. Il semblerait pertinent d’adapter les services de protection de la jeunesse afin d’inclure des interventions qui ciblent les difficultés spécifiques des parents qui ont un TPL, notamment en ce qui a trait à leurs habiletés parentales.

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Individuals who are diagnosed with a chronic mental illness and an alcohol use disorder comprise a high risk population that challenges the mental health care system. Effective treatment for the dually diagnosed, who are characterized by heterogeneity in their psychiatric diagnoses, their substance use patterns, and their current degree of dysfunction, presents a challenge. Several integrated treatment models have been developed that attempt to concurrently treat patients' psychiatric and substance abuse problems. At this point in the development of these "dual diagnosis" programs, treatment planning is hindered by a lack of knowledge about the relation of psychiatric severity to the process of recovery from alcohol abuse and dependence.^ The present study sought to advance the field's understanding of the relation between psychiatric severity and the process of behavior change through an examination of the relation between dimensions of psychiatric severity and Prochaska and DiClemente's Transtheoretical Model (TTM) constructs. The TTM, which focuses on identifying the processes of change that appear to underlie the modification of addictive behaviors, provides a way of conceptualizing and measuring specific elements relevant to the desired behavior change. Knowledge of the relation between these constructs and psychiatric severity will enable treatment planners to develop dual diagnosis programs which target clients' needs with a much higher level of specificity.^ One hundred-thirty two alcohol dependent patients in a dual diagnosis treatment program were assessed on psychiatric severity (defined as number of symptoms and level of distress resulting from symptoms) and the Transtheoretical Model constructs. The constructs include stages and processes of change for alcohol use, alcohol decisional balance, and alcohol abstinence self-efficacy. Results indicate that the TTM variable of "temptation to drink" is most strongly related to psychiatric severity: the more psychiatric distress a person is experiencing, the more he or she is tempted to drink. The "cons" of drinking were also related to psychiatric severity, indicating that participants who were experiencing more psychiatric distress also endorsed as important a higher number of the negative aspects of drinking.^ Additional aims of this investigation were to determine whether participants' scores on the Transtheoretical Model variables were associated with their: (a) severity of drinking, defined as frequency, quantity and consequences of use, (b) previous psychiatric and substance abuse treatment episodes, and (c) functional impairment. Associations were found among these variables and each of the key constructs of the Transtheoretical Model. Each association is explored in detail and implications for treatment programming are discussed. ^

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Background. This study was planned at a time when important questions were being raised about the adequacy of using one hormone to treat hypothyroidism instead of two. Specifically, this trial aimed to replicate prior findings which suggested that substituting 12.5 μg of liothyronine for 50 μg of levothyroxine might improve mood, cognition, and physical symptoms. Additionally, this trial aimed to extend findings to fatigue. ^ Methods. A randomized, double-blind, two-period, crossover design was used. Hypothyroid patients stabilized on levothyroxine were invited to participate. Thirty subjects were recruited and randomized. Sequence one received their standard levothyroxine dose in one capsule and placebo in another during the first six weeks. Sequence two received their usual levothyroxine dose minus 50 μg in one capsule and 10 μg of liothyronine in another. At the end of the first six week period, subjects were crossed over. T tests were used to assess carry-over and treatment effects. ^ Results. Twenty-seven subjects completed the trial. The majority of completers had an autoimmune etiology. Mean baseline levothyroxine dose was 121 μg/d (±26.0). Subjects reported small increases in fatigue as measured by the Piper Fatigue Scale (0.9, p = 0.09) and in symptoms of depression measured by the Beck Depression Inventory-II (2.3, p = 0.16) as well as the General Health Questionnaire-30 (4.7, p = 0.14) while treated with substitution treatment. However, none of these differences was statistically significant. Measures of working memory were essentially unchanged between treatments. Thyroid stimulating hormone was about twice as high during substitution treatment (p = 0.16). Free thyroxine index was reduced by 0.7 (p < 0.001), and total serum thyroxine was reduced by 3.0 (p < 0.001) while serum triiodothyronine was increased by 20.5 (p < 0.001) on substitution treatment. ^ Conclusions. Substituting an equivalent amount of liothyronine for a portion of levothyroxine in patients with hypothyroidism does not decrease fatigue, symptoms of depression, or improve working memory. However, due to changes in serum hormone levels and small increments in fatigue and depression symptoms on substitution treatment, a question was raised about the role of T3 in the serum. ^

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Alcohol abuse and its related problems are among the most pervasive health and social concerns in the United States (U.S.) today. Women are especially vulnerable to the physical and social devastation of alcohol abuse. Yet, although there is extensive research about alcohol drinking patterns, treatment strategies, and early recovery, there is little information about the factors that facilitate successfully sustained abstinence in women. The purpose of this study was to examine and describe the common factors to successful recovery from alcohol abuse among women and to place these factors within both the context of their social networks and the larger social environment. This study draws from the population of New Mexico, where alcohol-related deaths are the highest of any state in the U.S. and the leading cause of death for individuals under the age of 65 years. The study was a focused ethnography of women who had successfully maintained long-term recovery from alcohol abuse. As an ethnographic study, data collection included participant observation, in-depth interviews with 21 women, and the collection of historical and current culturally relevant data. A purposive sampling plan was used to maximize the selection of participants who had used traditional and non-traditional approaches to recovery. As such, the analysis of the success narratives revealed two distinct findings: the first that women used several different trajectories to achieve long-term recovery. Three trajectory typologies were identified from the success narratives and labeled, A.A. as ceremony, A.A. as grounding, and Recovery as self-management. ^ However, within each of these trajectories, variations in successful recovery were seen. The second major finding was that all women articulated an overarching theme of connections as an indispensable aspect of sustained recovery. The success narratives demonstrated the powerful role that connections played in their long-term recovery and the analysis distinguished two unifying concepts of connections—those that focused beyond self (spirituality, social support, and pets) and those that focused toward self (self-nurturance, agency, and identity). This discussion will focus on the implications for clinical practice related to both women who are still actively abusing alcohol and for those who are successfully maintaining long-term recovery. ^

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This cross-sectional study examined the prevalence of depressive symptoms in urban Hispanic and African American middle and high school students (N=1,292) using data collected from a multi-component, multi-wave violence and substance use intervention program targeted at a large urban school district in Texas. Chi-square analysis was used to examine differences in race/ethnicity, gender, grade level and whether or not a student had been held back/repeated a grade in school. Univariate and multivariate logistic regression were used to analyze the association between depressive symptoms and demographic variables. Being female and being held back/repeating a grade was significantly associated with depressive symptoms in both univariate and multivariate analyses. Overall 16% of the students reported depressive symptoms; Hispanic youth had a higher prevalence of depressive symptoms (16.8%) than the African American youth (14.8%). Minority females and those who had been held back/repeated a grade reported a prevalence of 19.4% and 21.2%, respectively. Further research is needed to understand why Hispanic youth continue to report a higher prevalence of depressive symptoms than other minorities. Additionally research is required to further explore the association between academic performance and depressive symptoms in urban minorities, specifically the effect of being held back/repeating a grade.^

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Objectives. The aim of this study was to describe the relationship between child-abuse and self-injury among children and adolescents living in a residential treatment center in a large urban area. ^ Methods. A retrospective study was conducted through a chart review of the residents who were placed at the center from 2003-2006. A total of 35 cases (with at least one documented incident of self-injury during placement at the residential treatment center) were age/gender matched with 35 controls (without at least one documented incident of self-injury during placement at the residential treatment center). ^ Results. In this study, the case subjects were far more likely to be victims of sexual abuse than were the controls (74.3% vs. 25.7%, respectively). Self-harm was found to be 9.5 times as frequent in the group that was exposed to sexual abuse in the source population (OR = 9.500 with a 95% CI = 2.292, 84.111). The difference was statistically significant (McNemar's test, x2 = 12.190 with 1 df. The two-tailed P value equals 0.0005). ^ Conclusion. These findings suggest that school-age and early-adolescent children who have a history of sexual abuse may engage in a variety of self-harming behaviors. Clinicians should consider a history of sexual abuse when working with self-harming children. ^

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This study of the Behavior Assessment System for Children, Second Edition (BASC-2), had two objectives. First, was to compare the Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) and the BASC-2. Participants were students from SBISD, identified as having difficulties, assessed with the BASC-2 and completed the SDQ. Based on the small sample (N=8), scores from the SDQ and the BASC-2 were found to correlate highly with one another on most conceptually similar scales. With both Parent and Teacher raters, diagnostic concordance was high for nearly all behavior and emotional problem scales. While the diagnostic concordance of the SDQ and BASC-2 looks promising, results need to be replicated with a larger sample. ^ The second objective was to assess the BASC-2 inter-informant concordance (parent, teacher and child). Participants were 145 students, 3-17 years, 78.6% male, 28% Hispanic, 37% White, 34% Black, and 64% were economically disadvantaged. Of the four dyads, teacher-teacher pairs had the highest correlations and agreement levels, especially on externalizing scale items, regardless of the subjects' age group, gender or ethnicity. ^ Overall, parent-teacher pairs had low to moderate concordance for most scale items, with slightly higher agreement for externalizing problems, with better concordance for preschool children, very low correlations with girls' ratings, but moderate correlations with boy ratings. Correlational results were generally moderate for teachers and parents of White children and low for teachers and parents of Hispanic and Black children. ^ Parent-child self-reports had low concordance for nearly all scale items evaluated, particularly with girl self-raters, but moderate with the boys. Conversely, Teacher-Girl pairs had larger correlations than with Boy. Parents reported substantially higher frequency of disorder endorsement than reported by the children, regardless of the child's ethnicity or gender. While generally low, Teachers and Black students had higher concordance on internalizing measures than Hispanic or White students. Parents of Black students had higher frequency of disorder endorsements than other ethnicities. ^ The difference in format and lack of externalizing measures on the self-report version (SRP) hinders inter-rater comparisons. Future studies using the revised, BASC-2 with children in a school-based setting are needed to assess further its rater reliability. ^

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Background/significance. Mental illness stigma is a matter of great concern to family caregivers. Few research studies have been conducted in the Arab World on family caregivers' perception of stigma associated with caring for a mentally ill relative. Review of the literature on measurement of the concept of stigma related to caring for a mentally ill relative yielded no instrument appropriate for use in a Jordanian sample. Reliable and valid instruments to measure stigma perception among family caregivers are needed for research and practice, particularly in Arabic speaking populations. ^ Purpose. The purposes of this study were: (1) translate the Stigma-Devaluation scale (SDS) into Arabic, modifying it to accurately reflect the cultural parameters specific to Jordan, and (2) test the reliability, the content and construct validity of the Arabic version of the SDS for use among a sample of family members of mentally ill relatives in Jordan. ^ Design. Methodologic, cross-sectional. ^ Methods. The SDS was translated into Arabic language, modified and culturally adapted to the Jordanian culture by a translation model which incorporates a cultural adaptation process. The Arabic SDS was evaluated in a sample of 164 family caregivers in the outpatient mental health clinic in Irbid-Jordan. Cronbach's alpha estimation of internal consistency was used to assess the reliability of the SDS. Construct validity was determined by confirmatory factor analysis (CFA). Measurements of content validity and reading level of the Arabic SDS were included. ^ Findings. Content Validity Index was determined to be 1.0. Reading level of the Arabic SDS was considered at a 6th grade or lower Cronbach's alpha coefficient of the modified Arabic SDS total scale was .87. Initial results of CFA did not fully support the proposed factor structures of the SDS or its subscales. After modifications, the indices indicated that the modified model of each subscale had satisfactory fit. ^ Conclusion. This study provided psychometric evidence that the modified Arabic SDS translated and culturally adapted instrument, is valid and conceptually consistent with the content of the original English SDS in measuring stigma perception among families of mentally ill relatives in Jordan. ^

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Background. Attention Deficit-Hyperactivity Disorder (AD/HD) diagnosis in children and adolescents has been on the rise over the last couple of decades and a multitude of studies have been conducted in an aim to better understand the disease. Literature has explored the role of several factors suspected of contributing to development of the disease, including: prenatal smoking exposures, environmental exposures, and low-birth weight. However, there is very limited reporting of fetal/infant exposure to antidepressants and prescription medications and the long-term behavioral outcomes, namely development of AD/HD. The purpose of this study was to evaluate the relationship between mother's exposure to prescription medications and/or antidepressants around the time of conception, during pregnancy, or while breastfeeding and the development of Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder in offspring. Methods. Secondary analysis of data from a case-control study was performed. Exposure histories were collected for the mother and offspring. Data were collected using a secure, confidential, self-report, online survey to evaluate the relationship between antidepressant and/or prescription medication exposure and the development of AD/HD. The period of exposure to these drugs was defined as: around the time of conception, during pregnancy, or while breastfeeding. Cases were defined as a child who had been diagnosed with AD/HD. Controls were defined as a child who had not been diagnosed with AD/HD. Results. Prescription medication and antidepressant medication exposures around the time of conception, during pregnancy, or while breastfeeding were not associated with development of AD/HD. However, traumatic brain injury (OR=2.77 (1.61–4.77)) and preterm birth (OR=1.48 (1.04–2.12)) were identified as potential risk factors. These results support existing literature on AD/HD, but future work must be undertaken to better evaluate fetal/infant medication exposures and long-term behavioral outcomes.^