992 resultados para French Travel Literature
Resumo:
Numérifrag, la première partie de ce mémoire, se présente en tant que code source d’un projet de poésie numérique où les balises html ont été trafiquées de manière esthétique. L’effet répétitif et parasitant du code oblige le lecteur à effectuer un travail de décryptage afin de rendre aux poèmes leur lisibilité. Si le texte est linéaire sur papier, la programmation de chaque poème en tant que page web incite le lecteur à naviguer dans l’œuvre et à actualiser son potentiel d’a-linéarité. La seconde partie de ce mémoire, Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard, s’intéresse à la notion de dispositif en tant que subversion, dans le recueil Le centre blanc (1970) de Nicole Brossard. L’élaboration de ce dispositif passe par le corps qui s’exprime au-travers du texte et trouve son souffle chez le lecteur, par l’acte d'interprétation.
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Soon after joining the Canadian Confederation in 1867, the province of Quebec adopted the phrase « Je me souviens » ("As I recall") as its "national" motto, although many Québécois do not remember today what they were supposed to memorize, as collective subject, when their government voted this motion. My thesis is that contrary to other countries which have a strong sense of history based on a secular tradition, this process was more complicated in Quebec — as if a collective memory loss lied at the heart of it's history. Through a rereading of Hubert Aquin's cult novel, Trou de mémoire (in its English translation Blackout), first published in 1968, I try to illustrate this paradox and to emphasize the heuristic functions of memory blanks, gaps and lapses in certain postmodern narratives, after the historical breakdown of "the great narratives" (Lyotard). In this perspective, the example of Quebec, through the voice of one of its more gifted yet controversial novelist, can be seen as emblematic of what happens when the mnemonic impossibility of rewriting history opens up new possibilities for writing fiction.
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Numérifrag, la première partie de ce mémoire, se présente en tant que code source d’un projet de poésie numérique où les balises html ont été trafiquées de manière esthétique. L’effet répétitif et parasitant du code oblige le lecteur à effectuer un travail de décryptage afin de rendre aux poèmes leur lisibilité. Si le texte est linéaire sur papier, la programmation de chaque poème en tant que page web incite le lecteur à naviguer dans l’œuvre et à actualiser son potentiel d’a-linéarité. La seconde partie de ce mémoire, Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard, s’intéresse à la notion de dispositif en tant que subversion, dans le recueil Le centre blanc (1970) de Nicole Brossard. L’élaboration de ce dispositif passe par le corps qui s’exprime au-travers du texte et trouve son souffle chez le lecteur, par l’acte d'interprétation.
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Soon after joining the Canadian Confederation in 1867, the province of Quebec adopted the phrase « Je me souviens » ("As I recall") as its "national" motto, although many Québécois do not remember today what they were supposed to memorize, as collective subject, when their government voted this motion. My thesis is that contrary to other countries which have a strong sense of history based on a secular tradition, this process was more complicated in Quebec — as if a collective memory loss lied at the heart of it's history. Through a rereading of Hubert Aquin's cult novel, Trou de mémoire (in its English translation Blackout), first published in 1968, I try to illustrate this paradox and to emphasize the heuristic functions of memory blanks, gaps and lapses in certain postmodern narratives, after the historical breakdown of "the great narratives" (Lyotard). In this perspective, the example of Quebec, through the voice of one of its more gifted yet controversial novelist, can be seen as emblematic of what happens when the mnemonic impossibility of rewriting history opens up new possibilities for writing fiction.
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«Construire hors limite: collisions fantastiques entre corps et machines dans la littérature fin-de-siècle française et anglaise» explore un ensemble de textes qui ont surgi à la fin du dix-neuvième siècle en réponse et en réaction à la fulgurante évolution de l’environnement scientifique et technologique, et qui considèrent la relation entre l’homme et la machine en fantasmant sur la zone grise où ils s’intersectent. Les principaux textes étudiés comprennent L’Ève future de Villiers de l’Isle-Adam, Le Surmâle d’Alfred Jarry, Trilby de George Du Maurier, Le Château des Carpathes de Jules Verne, ainsi qu’une sélection de contes dont nous pouvons qualifier de «contes à appareils», notamment «La Machine à parler» de Marcel Schwob. Utilisant la théorie des systèmes comme base méthodologique, cette dissertation cherche à réinterpréter les textes de la fin du dix-neuvième siècle qui naviguent les limites de l’humain et du mécanique et les surfaces sensibles où ils se touchent et interagissent en les réinscrivant dans un projet plus vaste de construction d’identité qui défie le temps chronologique et les échelles mathématiques. Le lien entre la théorie des systèmes et l’architecture – comme méthode d’organisation d’espace blanc en espace habitable – est exploré dans le but de comprendre la manière dont nous façonnons et interprétons le néant à l’origine de l’identité individuelle, et par association collective, en pratiquant littéralement la schématisation et la construction du corps. Des auteurs tels Villiers et Jarry imaginent la construction du corps comme une entreprise scientifique nécessairement fondée et réalisée avec les matériaux et les technologies disponibles, pour ensuite démanteler cette proposition en condamnant le corps technologique à la destruction. La construction d’une identité amplifiée par la technologie prend donc des proportions prométhéennes perpétuellement redessinées dans des actes cycliques de rasage (destruction) et d’érection (édification), et reflétées dans l’écriture palimpsestique du texte. L’intégrité du corps organique étant mis en question, le noyau même de ce que signifie l’être (dans son sens de verbe infinitif) humain pourrait bien s’avérer, si l’on considère la correspondance entre perte de voix et état pathologique dans les textes de Du Maurier, Verne et Schwob, être une structure des plus précaires, distinctement hors sens (unsound).