884 resultados para Fang (West African people)
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Introduction : La vaccination est l’une des interventions de santé publique les plus efficaces et les plus efficientes. Comme dans la plupart des pays de la région Ouest africaine, le programme national de vaccination a bénéficié du soutien de nombreuses initiatives internationales et nationales dans le but d’accroître la couverture vaccinale. La politique vaccinale du Burkina Faso s’est appuyée sur différentes stratégies à savoir: la vaccination-prospection, la «vaccination commando», le Programme élargi de vaccination (PEV) et les Journées nationales de vaccination. La couverture vaccinale complète des enfants de 12 à 23 mois a certes augmenté, mais elle est restée en deçà des attentes passant de 34,7% en 1993, à 29,3% en 1998 et 43,9% en 2003. Objectif : Le but de cette thèse est d’analyser à plusieurs périodes et à différents niveaux, les facteurs associés à la vaccination complète des enfants de 12 à 23 mois en milieu rural au Burkina Faso. Méthodes : Nous avons utilisé plusieurs stratégies de recherche et quatre sources de données : - les enquêtes démographiques et de santé (EDS) de 1998-1999 et de 2003 - les annuaires statistiques de 1997 et de 2002 - des entretiens individuels auprès de décideurs centraux, régionaux et d’acteurs de terrain, œuvrant pour le système de santé du Burkina Faso - des groupes de discussion et des entretiens individuels auprès de populations desservies par des centres de santé et de promotion sociale (niveau le plus périphérique du système de santé) et du personnel local de santé. Des approches quantitatives (multiniveau) et qualitatives ont permis de répondre à plusieurs questions, les principaux résultats sont présentés sous forme de trois articles. Résultats : Article 1: « Les facteurs individuels et du milieu de vie associés à la vaccination complète des enfants en milieu rural au Burkina Faso : une approche multiniveau ». En 1998, bien que la propension à la vaccination s’accroisse significativement avec le niveau de vie des ménages et l’utilisation des services de santé, ces 2 variables n’expliquent pas totalement les différences de vaccination observées entre les districts. Plus de 37 % de la variation de la vaccination complète est attribuable aux différences entre les districts sanitaires. A ce niveau, si les ressources du district semblent jouer un rôle mineur, un accroissement de 1 % de la proportion de femmes éduquées dans le district accroît de 1,14 fois les chances de vaccination complète des enfants. Article 2: « Rates of coverage and determinants of complete vaccination of children in rural areas of Burkina Faso (1998 - 2003) ». Entre 1998 et 2003, la couverture vaccinale complète a augmenté en milieu rural, passant de 25,90% à 41,20%. Alors que les ressources du district n’ont présenté aucun effet significatif et que celui de l’éducation s’est atténué avec le temps, le niveau de vie et l’expérience d’utilisation des services de santé par contre, restent les facteurs explicatifs les plus stables de la vaccination complète des enfants. Mais, ils n’expliquent pas totalement les différences de vaccination complète qui persistent entre les districts. Malgré une tendance à l’homogénéisation des districts, 7.4% de variation de la vaccination complète en 2003 est attribuable aux différences entre les districts sanitaires. Article 3: « Cultures locales de vaccination : le rôle central des agents de santé. Une étude qualitative en milieu rural du Burkina Faso ». L’exploration des cultures locales de vaccination montre que les maladies cibles du PEV sont bien connues de la population et sont classées parmi les maladies du «blanc», devant être traitées au centre de santé. Les populations recourent à la prévention traditionnelle, mais elles attribuent la régression de la fréquence et de la gravité des épidémies de rougeole, coqueluche et poliomyélite à la vaccination. La fièvre et la diarrhée post vaccinales peuvent être vues comme un succès ou une contre-indication de la vaccination selon les orientations de la culture locale de vaccination. Les deux centres de santé à l’étude appliquent les mêmes stratégies et font face aux mêmes barrières à l’accessibilité. Dans une des aires de santé, l’organisation de la vaccination est la meilleure, le comité de gestion y est impliqué et l’agent de santé est plus disponible, accueille mieux les mères et est soucieux de s’intégrer à la communauté. On y note une meilleure mobilisation sociale. Le comportement de l’agent de santé est un déterminant majeur de la culture locale de vaccination qui à son tour, influence la performance du programme de vaccination. Tant dans la sphère professionnelle que personnelle il doit créer un climat de confiance avec la population qui acceptera de faire vacciner ses enfants, pour autant que le service soit disponible. Résultats complémentaires : le PEV du Burkina est bien structuré et bien supporté tant par un engagement politique national que par la communauté internationale. En plus de la persistance des inégalités de couverture vaccinale, la pérennité du programme reste un souci de tous les acteurs. Conclusion : Au delà des conclusions propres à chaque article, ce travail a permis d’identifier plusieurs facteurs critiques qui permettraient d’améliorer le fonctionnement et la performance du PEV du Burkina Faso et également de pays comparables. Le PEV dispose de ressources adéquates, ses dimensions techniques et programmatiques sont bien maîtrisées et les différentes initiatives internationales soutenues par les bailleurs de fonds lui ont apporté un support effectif. Le facteur humain est crucial : lors du recrutement du personnel de santé, une attention particulière devrait être accordée à l’adoption d’attitudes d’ouverture et d’empathie vis-à-vis de la population. Ce personnel devrait être en nombre suffisant au niveau périphérique et surtout sa présence et sa disponibilité devraient être effectives. Les liens avec la population sont à renforcer par une plus grande implication du comité de gestion dans l’organisation de la vaccination et en définissant plus clairement le rôle des agents de santé villageois. Ces différents points devraient constituer des objectifs du PEV et à ce titre faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation adéquats. Finalement, bien que la gratuité officielle de la vaccination ait réduit les barrières financières, certaines entraves demeurent et elles devraient être levées pour améliorer l’accès aux services de vaccination.
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Contexte général La Côte d'Ivoire est un pays de l’Afrique de l’Ouest qui a décidé, depuis 2001, d'étendre la couverture des prestations de santé à toute sa population. En effet, cette réforme du système de santé avait pour but de fournir, à chaque ivoirien, une couverture médicale et pharmaceutique. Toutefois, la mise en œuvre de cette réforme était difficile car, contrairement aux pays développés, les pays en développement ont un secteur « informel » échappant à la législation du travail et occupant une place importante. En conséquence, il a été recommandé qu’il y ait deux caisses d'assurance santé, une pour le secteur formel (fonctionnaires) et l'autre pour le secteur informel. Ces caisses auraient légitimité en ce qui a trait aux décisions de remboursement de médicaments. D’ores-et-déjà, il existe une mutuelle de santé appelée la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l'État de Côte d'Ivoire (MUGEFCI), chargée de couvrir les frais médicaux et pharmaceutiques des fonctionnaires et agents de l’Etat. Celle-ci connaît, depuis quelques années, des contraintes budgétaires. De plus, le processus actuel de remboursement des médicaments, dans cette organisation, ne prend pas en considération les valeurs implicites liées aux critères d'inscription au formulaire. Pour toutes ces raisons, la MUGEFCI souhaite se doter d’une nouvelle liste de médicaments remboursables, qui comprendrait des médicaments sécuritaires avec un impact majeur sur la santé (service médical rendu), à un coût raisonnable. Dans le cadre de cette recherche, nous avons développé une méthode de sélection des médicaments pour des fins de remboursement, dans un contexte de pays à faibles revenus. Cette approche a ensuite été appliquée dans le cadre de l’élaboration d’une nouvelle liste de médicaments remboursables pour la MUGEFCI. Méthode La méthode de sélection des médicaments remboursables, développée dans le cadre de cette recherche, est basée sur l'Analyse de Décision Multicritère (ADM). Elle s’articule autour de quatre étapes: (1) l'identification et la pondération des critères pertinents d'inscription des médicaments au formulaire (combinant revue de la littérature et recherche qualitative, suivies par la réalisation d’une expérience de choix discrets); (2) la détermination d'un ensemble de traitements qui sont éligibles à un remboursement prioritaire; (3) l’attribution de scores aux traitements selon leurs performances sur les niveaux de variation de chaque critère, et (4) le classement des traitements par ordre de priorité de remboursement (classement des traitements selon un score global, obtenu après avoir additionné les scores pondérés des traitements). Après avoir défini la liste des médicaments remboursables en priorité, une analyse d’impact budgétaire a été réalisée. Celle-ci a été effectuée afin de déterminer le coût par patient lié à l'utilisation des médicaments figurant sur la liste, selon la perspective de la MUGEFCI. L’horizon temporel était de 1 an et l'analyse portait sur tous les traitements admissibles à un remboursement prioritaire par la MUGEFCI. En ce qui concerne la population cible, elle était composée de personnes assurées par la MUGEFCI et ayant un diagnostic positif de maladie prioritaire en 2008. Les coûts considérés incluaient ceux des consultations médicales, des tests de laboratoire et des médicaments. Le coût par patient, résultant de l'utilisation des médicaments figurant sur la liste, a ensuite été comparé à la part des dépenses par habitant (per capita) allouée à la santé en Côte d’Ivoire. Cette comparaison a été effectuée pour déterminer un seuil en deçà duquel la nouvelle liste des médicaments remboursables en priorité était abordable pour la MUGEFCI. Résultats Selon les résultats de l’expérience de choix discrets, réalisée auprès de professionnels de la santé en Côte d'Ivoire, le rapport coût-efficacité et la sévérité de la maladie sont les critères les plus importants pour le remboursement prioritaire des médicaments. Cela se traduit par une préférence générale pour les antipaludiques, les traitements pour l'asthme et les antibiotiques indiqués pour les infections urinaires. En outre, les résultats de l’analyse d’impact budgétaire suggèrent que le coût par patient lié à l'utilisation des médicaments figurant sur la liste varierait entre 40 et 160 dollars américains. Etant donné que la part des dépenses par habitant allouées à la santé en Côte d’Ivoire est de 66 dollars américains, l’on pourrait conclure que la nouvelle liste de médicaments remboursables serait abordable lorsque l'impact économique réel de l’utilisation des médicaments par patient est en deçà de ces 66 dollars américains. Au delà de ce seuil, la MUGEFCI devra sélectionner les médicaments remboursables en fonction de leur rang ainsi que le coût par patient associé à l’utilisation des médicaments. Plus précisément, cette sélection commencera à partir des traitements dans le haut de la liste de médicaments prioritaires et prendra fin lorsque les 66 dollars américains seront épuisés. Conclusion Cette étude fait la démonstration de ce qu’il est possible d'utiliser l’analyse de décision multicritère pour développer un formulaire pour les pays à faibles revenus, la Côte d’Ivoire en l’occurrence. L'application de cette méthode est un pas en avant vers la transparence dans l'élaboration des politiques de santé dans les pays en développement.
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In ago-pastoral systems of the semi-arid West African Sahel, targeted applications of ruminant manure to the cropland is a widespread practice to maintain soil productivity. However, studies exploring the decomposition and mineralisation processes of manure under farmers' conditions are scarce. The present research in south-west Niger was undertaken to examine the role of micro-organisms and meso-fauna on in situ release rates of nitrogen (N), phosphorus (P) and potassium (K) from cattle and sheep-goat manure collected from village corrals during the rainy season. The results show tha (1) macro-organisms played a dominant role in the initial phase of manure decomposition; (2) manure decomposition was faster on crusted than on sandy soils; (3) throughout the study N and P release rates closely followed the dry matter decomposition; (4) during the first 6 weeks after application the K concentration in the manure declined much faster than N or P. At the applied dry matter rate of 18.8 Mg ha^-1, the quantities of N, P and K released from the manure during the rainy season were up to 10-fold larger than the annual nutrient uptake of pearl millet (Pennisetum glaucum L.), the dominant crop in the traditional agro-pastoral systems. The results indicate considerable nutrient losses with the scarce but heavy rainfalls which could be alleviated by smaller rates of manure application. Those, however, would require a more labour intensive system of corralling or manure distribution.
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On-farm experiments and pot trials were conducted on eight West African soils to explore the mechanisms governing the often reported legume rotation-induced cereal growth increases in this region. Crops comprised pearl millet (Pennisetum glaucum L.), sorghum (Sorghum bicolor Moench), maize (Zea mays L.), cowpea (Vigna unguiculata Walp.) and groundnut (Arachis hypogaea L.). In groundnut trials the observed 26 to 85% increases in total dry matter (TDM) of rotation cereals (RC) compared with continuous cereals (CC) in the 4th year appeared to be triggered by site- and crop-specific early season differences in nematode infestation (up to 6-fold lower in RC than in CC), enhanced Nmin and a 7% increase in mycorrhizal (AM) infection. In cowpea trials yield effects on millet and differences in nematode numbers, Nmin and AM were much smaller. Rhizosphere studies indicated effects on pH and acid phosphatase activity as secondary causes for the observed growth differences between RC and CC. In the study region legume-rotation effects on cereals seemed to depend on the capability of the legume to suppress nematodes and to enhance early N and P availability for the subsequent cereal.
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Este estudio de caso tiene como objetivo determinar las implicaciones del flujo de población refugiada en la implementación de la política de libre circulación de la CEDEAO; tomando como referente el flujo desde Liberia hacia Ghana generado por la Guerra Civil. Esta investigación defiende que las implicaciones pueden estar relacionadas a las dinámicas que se asocian al movimiento de personas, las cuales pueden ser negativas o positivas, razón por la cual los Estados pueden reaccionar endureciendo las políticas migratorias, la obtención de permisos laborales y de residencia, y el cierre de fronteras o la expulsión de refugiados; con el fin de evitar consecuencias a nivel político, económico o en materia de seguridad. Para comprobar lo anterior se va a realizará un análisis de texto, sobre posiciones nacionales y políticas comunitarias, así como una revisión de estudios y estadísticas relacionados con el tema.
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Automatic tracking of vorticity centers in European Centre for Medium-Range Weather Forecasts analyses has been used to develop a 20-yr climatology of African easterly wave activity. The tracking statistics at 600 and 850 mb confirm the complicated easterly wave structures present over the African continent. The rainy zone equatorward of 15 degreesN is dominated by 600-mb activity, and the much drier Saharan region poleward of 15 degreesN is more dominated by 850-mb activity. Over the Atlantic Ocean there is just one storm track with the 600- and 850-mb wave activity collocated. Based on growth/decay and genesis statistics, it appears that the 850-mb waves poleward of 15 degreesN over land generally do not get involved with the equatorward storm track over the ocean. Instead, there appears to be significant development of 850-mb activity at the West African coast in the rainy zone around (10 degreesN, 10 degreesW), which, it is proposed, is associated with latent heat release. Based on the tracking statistics, it has been shown that there is marked interannual variability in African easterly wave (AEW) activity. It is especially marked at the 850-mb level at the West African coast between about 10 degrees and 15 degreesN, where the coefficient of variation is 0.29. For the period between 1985 and 1998, a notable positive correlation is seen between this AEW activity and Atlantic tropical cyclone activity. This correlation is particularly strong for the postreanalysis period between 1994 and 1998. This result suggests that Atlantic tropical cyclone activity may be influenced by the number of AEWs leaving the West African coast, which have significant low-level amplitudes, and not simply by the total number of AEWs.
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[ 1] There has been a paucity of information on trends in daily climate and climate extremes, especially from developing countries. We report the results of the analysis of daily temperature ( maximum and minimum) and precipitation data from 14 south and west African countries over the period 1961 - 2000. Data were subject to quality control and processing into indices of climate extremes for release to the global community. Temperature extremes show patterns consistent with warming over most of the regions analyzed, with a large proportion of stations showing statistically significant trends for all temperature indices. Over 1961 to 2000, the regionally averaged occurrence of extreme cold ( fifth percentile) days and nights has decreased by - 3.7 and - 6.0 days/decade, respectively. Over the same period, the occurrence of extreme hot (95th percentile) days and nights has increased by 8.2 and 8.6 days/decade, respectively. The average duration of warm ( cold) has increased ( decreased) by 2.4 (0.5) days/decade and warm spells. Overall, it appears that the hot tails of the distributions of daily maximum temperature have changed more than the cold tails; for minimum temperatures, hot tails show greater changes in the NW of the region, while cold tails have changed more in the SE and east. The diurnal temperature range (DTR) does not exhibit a consistent trend across the region, with many neighboring stations showing opposite trends. However, the DTR shows consistent increases in a zone across Namibia, Botswana, Zambia, and Mozambique, coinciding with more rapid increases in maximum temperature than minimum temperature extremes. Most precipitation indices do not exhibit consistent or statistically significant trends across the region. Regionally averaged total precipitation has decreased but is not statistically significant. At the same time, there has been a statistically significant increase in regionally averaged daily rainfall intensity and dry spell duration. While the majority of stations also show increasing trends for these two indices, only a few of these are statistically significant. There are increasing trends in regionally averaged rainfall on extreme precipitation days and in maximum annual 5-day and 1-day rainfall, but only trends for the latter are statistically significant.
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Commercial mango production in Ghana is a relatively young industry faced with several pest problems including the mango stone weevil, Sternochetus mangiferae (F.). There is an urgent need to control this and other pests to facilitate access to the international export market for fresh mango fruits. A literature survey identifies stone weevil control tactics in the areas of host plant resistance, administrative and legislative controls, use of pesticides, biological control, cultural control and quarantine and phytosanitary measures that have been developed in other mango-producing areas. We assess these pest management approaches for their relevance to Ghana and West Africa, with emphasis on the research required for their appropriate, effective and sustainable use in the systems of mango production of the West African sub-region. The importance of processing and value addition technologies, as a means of circumventing the quarantine hurdles of S. mangiferae, is highlighted.
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During June, July and August 2006 five aircraft took part in a campaign over West Africa to observe the aerosol content and chemical composition of the troposphere and lower stratosphere as part of the African Monsoon Multidisciplinary Analysis (AMMA) project. These are the first such measurements in this region during the monsoon period. In addition to providing an overview of the tropospheric composition, this paper provides a description of the measurement strategy (flights performed, instrumental payloads, wing-tip to wing-tip comparisons) and points to some of the important findings discussed in more detail in other papers in this special issue. The ozone data exhibits an "S" shaped vertical profile which appears to result from significant losses in the lower troposphere due to rapid deposition to forested areas and photochemical destruction in the moist monsoon air, and convective uplift of ozone-poor air to the upper troposphere. This profile is disturbed, particularly in the south of the region, by the intrusions in the lower and middle troposphere of air from the southern hemisphere impacted by biomass burning. Comparisons with longer term data sets suggest the impact of these intrusions on West Africa in 2006 was greater than in other recent wet seasons. There is evidence for net photochemical production of ozone in these biomass burning plumes as well as in urban plumes, in particular that from Lagos, convective outflow in the upper troposphere and in boundary layer air affected by nitrogen oxide emissions from recently wetted soils. This latter effect, along with enhanced deposition to the forested areas, contributes to a latitudinal gradient of ozone in the lower troposphere. Biogenic volatile organic compounds are also important in defining the composition both for the boundary layer and upper tropospheric convective outflow. Mineral dust was found to be the most abundant and ubiquitous aerosol type in the atmosphere over Western Africa. Data collected within AMMA indicate that injection of dust to altitudes favourable for long-range transport (i.e. in the upper Sahelian planetary boundary layer) can occur behind the leading edge of mesoscale convective system (MCS) cold-pools. Research within AMMA also provides the first estimates of secondary organic aerosols across the West African Sahel and have shown that organic mass loadings vary between 0 and 2 μg m−3 with a median concentration of 1.07 μg m−3. The vertical distribution of nucleation mode particle concentrations reveals that significant and fairly strong particle formation events did occur for a considerable fraction of measurement time above 8 km (and only there). Very low concentrations were observed in general in the fresh outflow of active MCSs, likely as the result of efficient wet removal of aerosol particles due to heavy precipitation inside the convective cells of the MCSs. This wet removal initially affects all particle size ranges as clearly shown by all measurements in the vicinity of MCSs.
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Built environment programmes in West African universities; and research contributions from West Africa in six leading international journals and proceedings of the WABER conference are explored. At least 20 universities in the region offer degree programmes in Architecture (86% out of 23 universities); Building (57%); Civil Engineering (67%); Estate Management (52%); Quantity Surveying (52%); Surveying and Geoinformatics (55%); Urban and Regional Planning (67%). The lecturer-student ratio on programmes is around 1:25 compared to the 1:10 benchmark for excellence. Academics who teach on the programmes are clearly research active with some having published papers in leading international journals. There is, however, plenty of scope for improvement particularly at the highest international level. Out of more than 5000 papers published in six leading international peer-reviewed journals since each of them was established, only 23 of the papers have come from West Africa. The 23 papers are published by 28 academics based in 13 universities. Although some academics may publish their work in the plethora of journals that have proliferated in recent years, new generation researchers are encouraged to publish in more established journals. The analyses of 187 publications in the WABER conference proceedings revealed 18 research-active universities. Factors like quality of teaching, research and lecturer-student ratio, etc count in the ranking of universities. The findings lay bare some of the areas that should be addressed to improve the landscape of higher education in West Africa.
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What were the cultural politics of classics in British colonies? Did classical education operate as a sign of oppression, or as a tool for forging an anti-colonial politics? Why did Europeans bring the classics to West Africa, and how did they manage the developing dynamic when West Africans laid independent claim to the classical heritage? This ground-breaking study examines the ways in which European colonisers and West African nationalists clashed, or collaborated, over the uses of Latin, Greek and the classics.
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Massive economic and population growth, and urbanization are expected to lead to a tripling of anthropogenic emissions in southern West Africa (SWA) between 2000 and 2030. However, the impacts of this on human health, ecosystems, food security, and the regional climate are largely unknown. An integrated assessment is challenging due to (a) a superposition of regional effects with global climate change, (b) a strong dependence on the variable West African monsoon, (c) incomplete scientific understanding of interactions between emissions, clouds, radiation, precipitation, and regional circulations, and (d) a lack of observations. This article provides an overview of the DACCIWA (Dynamics-Aerosol-Chemistry-Cloud Interactions in West Africa) project. DACCIWA will conduct extensive fieldwork in SWA to collect high-quality observations, spanning the entire process chain from surface-based natural and anthropogenic emissions to impacts on health, ecosystems, and climate. Combining the resulting benchmark dataset with a wide range of modeling activities will allow (a) assessment of relevant physical, chemical, and biological processes, (b) improvement of the monitoring of climate and atmospheric composition from space, and (c) development of the next generation of weather and climate models capable of representing coupled cloud-aerosol interactions. The latter will ultimately contribute to reduce uncertainties in climate predictions. DACCIWA collaborates closely with operational centers, international programs, policy-makers, and users to actively guide sustainable future planning for West Africa. It is hoped that some of DACCIWA’s scientific findings and technical developments will be applicable to other monsoon regions.
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The Borborema Province, in the NE of Brazil, is a rather complex piece in the Brazil-Africa puzzle as it represents the junction of the Dahomeyide/Pharusian, Central African, Aracuai and Brasilia fold belts located between the West-African/Sao Luis, Congo/Sao Francisco and Amazonas craton. The correlation between the Dahomeyides from W-Africa (Ghana, Benin, Togo, and Mali) and the Borborema Province involves the Medio Coreau and Central Ceara domains. The inferred continuation of the main oceanic suture zone exposed in the Dahomeyides of W Africa is buried beneath the Phanerozoic Parnaiba Basin in Brazil (northwest of the Medio Coreau domain) where some high density gravity anomalies may represent hidden remnants of an oceanic suture. In addition to this major suture a narrow, nearly continuous strip composed of mainly mafic pods containing relics of eclogite-facies assemblages associated with partially migmatized granulite-facies metapelitic gneisses has been found further east in the NW Borborema Province. These high pressure mafic rocks, interpreted as retrograded eclogites, are located between the Transbrasiliano Lineament and the Santa Quiteria continental arc and comprise primitive to evolved arc-related rocks with either arc- or MORB-type imprints that can indicate either deep subduction of oceanic lithosphere or roots of continental and oceanic magmatic arcs. Average peak P-T conditions under eclogite-facies metamorphism (T=770 degrees C and P = 17.3 kbar) were estimated using garnet-clinopyroxene thermometry and Jd content in clinopyroxene. Transition to granulite-facies conditions, as well as later widespread re-equilibration under amphibolite facies, were registered both in the basic and the metapelitic rocks and suggest a clockwise P-T path characterized by an increase in temperature followed by strong decompression. A phenomenon possibly related to the exhumation of a highly thickened crust associated with the suturing of the Medio Coreau and Central Ceara domains, two distinct crustal blocks separated by the Transbrasiliano Lineament. (C) 2009 International Association for Gondwana Research. Published by Elsevier B.V. All rights reserved.
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The maternal and paternal genetic profile of Guineans is markedly sub-Saharan West African, with the majority of lineages belonging to L0-L3 mtDNA sub-clusters and E3a-M2 and E1-M33 Y chromosome haplogroups. Despite the sociocultural differences among Guinea-Bissau ethnic groups,marked by the supposedly strict admixture barriers, their genetic pool remains largely common. Their extant variation coalesces at distinct timeframes, from the initial occupation of the area to later inputs of people. Signs of recent expansion in mtDNA haplogroups L2a-L2c and NRY E3a-M2 suggest population growth in the equatorial western fringe, possibly supported by an early local agricultural centre, and to which the Mandenka and the Balanta people may relate. Non-West African signatures are traceable in less frequent extant haplogroups, fitting well with the linguistic and historical evidence regarding particular ethnic groups: the Papel and Felupe-Djola people retain traces of their putative East African relatives; U6 and M1b among Guinea-Bissau Bak-speakers indicate partial diffusion to Sahel of North African lineages; U5b1b lineages in Fulbe and Papel represent a link to North African Berbers, emphasizing the great importance of post-glacial expansions; exact matches of R1b-P25 and E3b1-M78 with Europeans likely trace back to the times of the slave trade.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)