634 resultados para FORMICIDAE
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Formica bruni décrite en 1966 par Kutter appartient au sous-genre Coptoformica Müll. connue de Forel sous le nom de Formica pressilabris "un peu exsecta ". La biologie de cette espèce est demeurée inconnue jusqu'à nous jours. La découverte d'une nouvelle station au Bois de Chênes, près de Nyon (Vaud, Suisse), nous a poussé à entreprendre une série de travaux afin de savoir dans quelle mesure cette espèce diffère des autres espèces de Coptoformica. La zone étudiée comportait 61 nids en 1978, 18 nids habités par 7 sociétés en 1983 et 2 nids occupés par deux sociétés en juillet 1984. F. bruni est une espèce vraisemblablement polygyne et facultativement polycalique; aucune agressivité n'a été observée entre les sociétés qui, d'autre part, exploitent en commun un même territoire trophique. Les sociétés sont de petites tailles et leur territoire exploité ainsi que leur taux d'activité dépendent principalement de la quantité de nourriture à disposition. Différents facteurs susceptibles de la quasi extinction de cette espèce dans cette station sont discutés (fauchage, pâturage, etc...).
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Formica pratensis (Hyménoptères Formicidae) figure sur la liste rouge des espèces menacées de Suisse. Cette espèce de fourmis des bois colonise les milieux herbacés ouverts comme les prés et prairies sèches peu exploitées, les talus bien exposés. Face à la raréfaction de ces habitats liée à l'intensification de l'agriculture, elle colonise de plus en plus souvent les talus herbeux en bordure de routes. Afin de mieux comprendre la situation actuelle de l'espèce et ses besoins en milieux naturels, nous avons mené une étude à large échelle dans le cnaton de Vaud (Suisse). F.pratensis se rencontre sur l'ensemble du territoire, principalement en dessous de 800 m, mais elle ne semble plus aussi fréquente qu'autrefois. F.pratensis recherche surtout des stations en pente bien exposées au soleil et avec une végétation assez ouverte. De tels milieux se faisant de plus en plus rares dans le paysage agricole moderne, les talus de route apparaissent souvent comme une alternative (ou milieu de subsitution) pour F.pratensis. les importantes perturbations (pollution, fauche répétitive, pauvreté du milieu) ne permettent toutefois pas aux sociétés de fourmis de se développer pleinement et la survie de l'espèce passe par la sauvegarde d'autres milieux ouverts exploités extensivement. Grâce aux données collectées, un suivi comparatif des populations pourra être effectuée dans les années à venir
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A study was undertaken to determine if there was a relation between the mode of colony founding in ants and the physiology of the new queens produced, in which mature gynes of 24 ant species were examined. Gynes of species utilizing independent colony founding had a far higher relative fat content (X±SD; 54±6%)(g fat/g dry weight) than gynes of species employing dependent colony founding(19±8%). Dimorphism between queens and workers was significantly higher in species employing independent colony founding. Thus independent colony founding not only results in production of queens with a relatively higher fat content and therefore with a higher energy content per g, but also results in the production of larger queens (in comparison with worker size). Of species employing independent colony founding, 80% were monogynous, whereas only 11% of the species employing dependent colony founding were monogynous. These results are discussed with regard to the social structure and life-history of ant species.
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Summary Among ants, wood ants are probably the most fascinating and studied species in temperate European forests. Unfortunately, due to several threats they are nowadays registered in red lists. Recent studies made in the Swiss Jura Mountains ended up in the description of a new sympatric sibling species of Formica lugubris (i.e. Formica paralugubris Seifert 1996). Because of this confusion the biology of F. lugubris is incomplete. Due to the extreme difficulties to distinguish morphologically F. lugubris from F. paralugubris we studied their cuticular hydrocarbons profiles. Irrespective of their geographic origin, we observed quantitative discrimination between species within each caste (workers, males and gynes =young alate female). Moreover, using a behavioural taxonomic approach (i.e. the pupa-carrying test) we showed that ants preferred conspecific worker pupae to those of the sibling species. These first results allowed us to consider the two species as two separate taxonomic units. To understand their coexistence, habitat distribution models were fitted with GIS predictors and factors known to influence wood ant distribution. In the Jura Mountains, although the two species share very similar habitats, they are spatially segregated. F. lugubris occurs more frequently at woodland borders than in forest interiors. We demonstrated with genetic and field data that Formica lugubris displays two different social forms in close proximity in alpine zone (e.g. unmanaged forests of the Swiss National Park). We discovered populations mostly monogynous to weakly polygynous (i.e. one to a few egg laying queens per colony) and monodomous (i.e. one nest per colony), and polygynous/polydomous populations (new nests being founded by colony budding). It is generally admitted that monogyne species disperse well in order to find suitable habitat to found new colonies whereas polygyne species have restricted dispersal and local mating within the nest. In order to compare reproductive strategies of F. lugubris and F. paralugubris (i.e. matings and dealation process) we conducted experiments with sexuals. F, lugubris gynes from monogynous/monodomous populations do not show a local strategy like the obligately polygynous F. paralugubris (i.e. early dealation even without mating, insemination without flight activity and low fat reserve). They always keep their wings, do not mate when not able to fly and have high amount of fat content revealing high survival capacities. On the other side, F, lugubris gynes from polygynous/polydomous populations have lower lipid reserves and displayed a reproductive behaviour close to the F. para lugubris one. After dispersal, wood ant gynes can either start new societies by temporary social parasitism of another species (i.e. subgenus Serviformica) or be adopted intraspecifically in an existing nest. In F. lugubris, we demonstrated that gynes from monogynous/monodomous colonies showed a high success for temporary social parasitism compare to the lower success of gynes from polygynous/polydomous colonies. However, physiological analyses suggested that only gynes from monogynous/ monodomous populations can efficiently disperse and found new nest by temporary social parasitism. Intraspecifically, gynes were accepted to a high degree in polygynous nest and in monogynous nests as long as these nests contained sexuals. In conclusion, Formica lugubris displays a social and dispersal polymorphism (mixed mating and founding system) representing a behavioural plasticity in relation to environmental and ecological conditions. Therefore, conservation measures directed toward this species should try to maintain a maximum of diversity at the habitat level. Résumé Les fourmis des bois sont probablement parmi les espèces de fourmis les plus fascinantes et les plus étudiées des forêts tempérées Européennes. Actuellement, du fait de différentes menaces, elles figurent malheureusement sur listes rouges. Plusieurs études menées au sein du Jura Suisse ont abouti à la description d'une nouvelle espèce jumelle et sympatrique de Formica lugubris (F. para- lugubris Seifert 1996). A cause de cette confusion la biologie de F lugubris est lacunaire. La distinction morphologique de F. lugubris et de F. para lugubris est si difficile que nous avons étudié leurs hydrocarbures cuticulaires. Indépendamment de l'origine géographique, nous avons observé une discrimination quantitative entre les espèces au sein de chaque caste (ouvrières, mâles et jeunes femelles ailées). De plus, à l'aide d'une approche taxonomique comportementale (le test de transport de cocons) nous avons montré que les fourmis préfèrent des cocons d'ouvrières conspécifiques à ceux de l'espèce jumelle. Ces premiers résultats nous permettent de considérer ces deux espèces comme deux unités taxonomiques distinctes et valables. Afin de comprendre leur coexistence, des modèles mathématiques ont été développés avec des données SIG et des facteurs écologiques influençant la répartition des fournis des bois. Dans le Jura, même si elles partagent des habitats fortement similaires, les deux espèces n'occupent pas les mêmes secteurs. F. lugubris est plus fréquente en lisière forestière plutôt qu'en pleine forêt. Nous avons démontré grâce à des données génétiques et de terrain que F. lugubris présente deux formes sociales au sein de la zone alpine (forêts protégées du Parc National Suisse). D'autre part, nous avons découvert des populations monogynes à faiblement polygynes (une à quelques reines pondeuses par colonie) et monodomes (colonies composées d'une seule fourmilière), et des populations polygynes/polydomes (les nouveaux nids étant produit par bourgeonnement). Généralement, les espèces monogynes dispersent sur de grandes distances et peuvent coloniser des habitats favorables à la fondation de nouvelles colonies alors que les espèces polygynes possèdent une dispersion limitée avec des accouplements à l'intérieur des nids. Afin de comparer les stratégies de reproduction de F. lugubris et de F. paralugubris (accouplements et perte des ailes) nous avons mené des expériences avec les sexués. Les jeunes femelles ailées de F. lugubris issues de populations monogynes/monodomes ne présentent pas de stratégie locale comparée à l'espèce obligatoirement polygyne F paralugubris (perte des ailes précoce même si il n'y a pas eu accouplement, insémination possible sans avoir volé activement et faibles réserves de graisse). Elles conservent toujours leurs ailes, ne s'accouplent pas lorsqu'elles sont empêchées de voler et possèdent de grandes quantités de graisse révélant de fortes capacités de survie. D'autre part, les jeunes femelles ailées de F. lugubris provenant de populations polygynes/polydomes ont peu de réserves lipidiques et ont un comportement de reproduction proche de celles de F. paralugubris. Après leur dispersion, les jeunes sexués femelles de fourmis des bois peuvent soit fonder une nouvelle société par parasitisme social temporaire d'un nid d'une autre espèce (sous-genre Serviformica) soit être adoptées dans un nid déjà existant de leur propre espèce. Chez F. lugubris, nous avons pu démontrer que les jeunes sexués femelles de colonies monogynes/monodomes présentent un succès élevé au parasitisme sociale temporaire en comparaison au plus faible succès obtenu avec des sexués provenant de colonies polygynes/polydomes. Cependant, les données physiologiques suggèrent que seules les jeunes sexués femelles de populations mono-gynes/monodomes peuvent disperser efficacement et fonder un nouveau nid par parasitisme social temporaire. Au niveau intraspécifique, les jeunes femelles sont acceptées à un taux élevé dans les nids polygynes mais aussi dans les nids monogynes tant que ces nids possèdent encore de jeunes sexués. En conclusion, F. lugubris est caractérisée par un polymorphisme dans ses structures sociales et ses stratégies de dispersion (système mixte d'accouplement et de fondation) ce qui représente une forte plasticité comportementale en relation avec les conditions environnementales et écologiques. Par conséquent, les mesures de conservation de cette espèce devraient s'attacher à maintenir un maximum de diversité au niveau des habitats.
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RESUME :Les fourmis du groupe Formica rufa, ou fourmis des bois, ainsi appelées en raison de leur préférence pour les écosystèmes forestiers, sont parmi les fourmis les plus fascinantes et les plus étudiées d'Europe. Ces fourmis jouent un rôle clé dans la plupart des forêts dans lesquelles elles vivent et sont considérées comme étant les meilleurs bioindicateurs de ces milieux. Pour ces raisons, les fourmis des bois sont protégées par la loi dans de nombreux pays européens, y compris en Suisse. Cependant, malgré leur protection, ces fourmis sont inscrites sur la liste rouge des espèces menacées dans plusieurs pays d'Europe et il est donc indispensable de bien les connaître afin de mieux les protéger.À l'heure actuelle, on considère que le groupe Formica rufa est composé de six espèces distinctes : F. rufa, F. polyctena, F. lugubris, F. paralugubris, F. aquilonia et F. pratensis. Toutefois, malgré la grande quantité d'études effectuées sur ces espèces, la systématique et l'identification des fourmis des bois sont toujours sujettes à discussion. Ceci est essentiellement dû au fait que ces espèces sont morphologiquement similaires et qu'elles sont parfois capables de s'hybrider ou de former des colonies mixtes.Une des conditions fondamentales pour toute étude en biologie de la conservation est l'identification correcte des espèces à protéger. Avec cette étude, nous désirons donc dénouer les problèmes liés à la systématique des fourmis des bois et analyser la diversité de ces espèces en adoptant une approche multidisciplinaire.Nous avons d'abord étudié la distribution des espèces jumelles F. lugubris et F. paralugubris dans les Álpes italiennes en re-analysant l'une des plus grandes collections de références sur ces espèces, déposée à l'Université de Pavie, Italie, et en récoltant de nouveaux échantillons sur le terrain. Nos analyses ont montré que F, paralugubris, décrite récemment et souvent «oubliée »par les chercheurs, est bien présente dans les Alpes et vit souvent en sympathie avec F. lugubris. Ensuite nous avons développé un outil moléculaire basé sur l'ADN mitochondrial pour une identification rapide et efficace de ces deux espèces. Au vu des bons résultats, nous avons étendu nos analyses génétiques (microsatellites) à toutes les espèces du groupe F. rufa, ce qui nous a permis de montrer que les outils moléculaires sont très efficaces pour identifier ces fourmis. En outre, nos analyses ont mis en évidence la présence d'une nouvelle espèce cryptique (appelée F. lugubris-X) au sein du Parc National Suisse. L'existence d'une nouvelle espèce peut avoir une grande influence sur les projets de conservation en faveur de ces espèces. Nous avons donc décidé de confirmer ce résultat avec des analyses comportementales et des analyses chimiques basées sur les phéromones sexuelles des différentes espèces, y compris F. lugubris-X. Les deux approches confirment nos données génétiques et indiquent que F. lugubris-X représente bel et bien une nouvelle espèce de fourmis des bois dans les Alpes Suisses.Les résultats de cette étude ont une grande importance du point de vue de la biodiversité. En plus, ils livrent aux futurs chercheurs des outils fiables pour l'identification des fourmis des bois et ouvrent de captivantes perspectives pour une meilleure protection de ces insectes et, par conséquent, de nos écosystèmes forestiers. .Abstract :Mound building red wood ants (species of the Formica rufa group) belong to one of the most studied groups of ants in Europe and have fundamental roles and positive effects in forested habitats of the northern hemisphere. In addition, they are considered among the most promising bioindicators of forest ecosystems. Because of their importance, these ants are protected by law in many European countries, including Switzerland. However, despite this protection, they are included on the red list of threatened species edited by the International Union for Conservation of Nature (IUCN) and on the red list of some particular countries like Switzerland. Because of their similar morphology and a high intraspecific variability, the morphological identification of these species can be quite complicated. In addition, they are sometimes able to hybridize or to form mixed colonies. Consequently, the taxonomy of this group of ants has been much debated during the past decades. Based on a phylogenetic study, today the group is considered to count six species in Europe: F. rufa, F. po/yctena, F. lugubris, F. paralugubris, F. aquilonia and F. pratensis. Nevertheless, the taxonomy of the group is often neglected mainly due to the lack of reliable and easy to use identification methods.Considering the importance of correct species assessment in conservation biology, in this study we want to disentangle the taxonomical difficulties within the Formica rufa group and to clarify the diversity of these protected ants, by using an integrative approach.We first analyzed the distribution of .the sibling species F. lugubris and F. paralugubris in the Italian Alps by collecting new samples on the field and by examining one of the major red wood ant collections, which is deposited at the University of Pavia, Italy. After that, we developed a molecular tool based on mitochondria) DNA, which provides a reliable and easy-to-use technique for the identification of F. lugubris and F. paralugubris. Afterwards, we extended the use of molecular markers for species identification to the whole F. rufa group and made a microsatellite analysis. Results confirm that molecular markers are consistent tools for species identification and that the six known species represent six different genetic pools. In addition, genetic data highlighted the existence of a new cryptic species in the Swiss Alps, called Formica lugubris-X.The presence of a new species can have a great influence on future conservation plans in favour of these protected ants and consequently for forested habitats. We therefore completed molecular data by behavioural (pupae recognition) and chemical analyses based on six pheromones of the entire F. rufa group. Both approaches are in accordance to genetic results and confirm that F. lugubris-X really represents a new cryptic species of red wood ant within the Swiss National Park (Eastern Swiss Alps).Results obtained in this study have a great importance in terms of biodiversity. Moreover, they provide important taxonomical information, reliable tools for species identifications and future perspectives for a consequent conservation of red wood ant species.
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A comparison of several physiological parameters of queens of Iridomyrmex humilis in experimental monogynous and polygynous colonies showed that queens in monogynous colonies became heavier, had more developed ovaries and laid about twice as many eggs. Workers in monogynous colonies were more attracted to queens, which therefore probably received more food. This may partially explain the higher weight and fecundity of queens in monogynous colonies of Iridomyrmex humilis and possibly other ant species. In polygynous colonies, queens differed greatly in their fecundity. These differences did not appear to be the result of a dominance hierarchy. These results are discussed from an evolutionary point of view. Two hypotheses of mutualism and colony level selection are proposed as an alternative to kin selection which is unlikely to be the exclusive selective influence in the evolution of polygyny either in I. humilis or in most other ant species.
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We provide evidence that Formica paralugubris Seifert, 1996, a species of wood and recently described from Switzerland, is present in the Italian Alps. Until 1996, this species was confounded with F.lugubris Zetterstedt, 1838. We examine the wood and collection deposited at the University of Pavia (Italy) and collect new samples within the Italian Alps. Formica paralugubris seems to be more abundant than F.lugubris. Moreover, both species are found in sympatry in some localities
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In ants, energy for flying is derived from carbohydrates (glycogen and free sugars). The amount of these substrates was compared in sexuals participating or not participating in mating flights. Results show that in participating females (Lasius niger, L. flavus, Myrmica scabrinodis, Formica rufa, F. polyctena, F. lugubris), the amount of carbohydrates, especially glycogen, was higher than in non-participating females (Cataglyphis cursor, Iridomyrmex humilis). Similarly, male C. cursor and I. humilis which fly, exhibit a much higher carbohydrate content than do the non-flying females of these species. Furthermore, the quantity of carbohydrates stored was generally higher in males than in females for each species. These results are discussed with regard to the loss of the nuptial flight by some species of ants.
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The objective of this work was to evaluate the species composition and functional groups of ants in nonagricultural (NA) and in irrigated areas (S, seasonal irrigation; P, irrigation with well water; W, irrigation with wastewater) in an arid agricultural region in central Mexico, throughout 2005 and 2006. A total of 52,358 ants belonging to 6 subfamilies, 21 genera and 39 species was collected using pitfall traps. The species best represented in all plots were: Forelius pruinosus, Pheidole obtusospinosa, Monomorium minimum and Dorymyrmex spp. NA plots recorded the highest density of ants. The highest values for diversity (H') and equitativity (J') were recorded in NA and P plots, while the lowest were recorded in W plots. Cluster analysis showed two different groups regarding species composition: NA-S and W-P. Functional groups recorded were: dominant Dolichoderinae, three species; subordinate Camponotini, five species; hot climate specialists, three species; tropical climate specialists, seven species; cold climate specialists, five species; cryptic species, one species; opportunists, six species; generalized Myrmicinae, nine species. Agricultural activity affects the structure of the ant community with epiedaphic forage, and the constant use of irrigation wastewater in conjunction with intense agricultural practices has negative effect upon species richness of epiedaphic ants.
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Chez la fourmi d'Argentine Iridomyrmex humilis (Mayr), les ouvrières exécutent environ 90% des reines durant la période précédant la production de nouveaux sexués. Un tel comportement n'avait jamais été décrit chez d'autres espèces de fourmis. Ces exécutions ne dépendent ni du poids, ni vraisemblablement de la fécondité des reines. De plus, comme presque toutes les reines sont âgées de moins d'un an au moment des exécutions, il est aussi peu probable que les exécutions soient liées à l'âge des reines. Ces exécutions de reines représentent une perte estimée à environ 8% de la biomasse des sociétés.
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In ants, there are two main processes of colony founding, the independent and the dependent modes. In the first case young queens start colony founding without the help of workers, whereas in the second case they are accompanied by workers. To determine the relation between the mode of colony founding and the physiology of queens, we collected mature gynes of 24 ant species. Mature gynes of species utilizing independent colony founding had a far higher relative fat content than gynes of species employing dependent colony founding. These fat reserves are stored during the period of maturation, i.e. between the time of emergence and mating, and serve as fuel during the time of colony founding to nurture the queen and the brood. Gynes of species founding independently but non claustrally were found to have a relative fat content intermediate between the values found for gynes founding independently and those founding dependently. This suggests that such gynes rely partially on their fat reserves and partially on the energy provided by prey they collect to nurture themselves and the first brood during the time of colony founding. Study of the fat content of mature gynes of all species has shown that it gives a good indication of the mode of colony founding.
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Sexuals of Formica lugubris fly to mating places, where females attract males by using a sex pheromone. Females collected on the nest surface before departing on a mating flight are much less attractive than those collected on the mating place after the mating flight, suggesting that the mating flight triggers the release of the sex pheromone. Olfactory cues are essential for males to locate females while they patrol. Males probably use visual cues to locate females once they have alighted nearby them. Males are also attracted by aggregations of other males on the ground, probably because one or several females are likely to be close to male aggregations.
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The Argentine ant, Linepithema humile, is a world-wide invasive ant species. Its presence has a strong negative impact on ant diversity. The present study attempts to highlight the reasons for the coexistence of this highly dominant species with Plagiolepis pygmaea, the only native ant species that has proved able to resist the invasion in a natural ecosystem in the north-east of the Iberian Peninsula. To quantify the aggressiveness level of both species we performed aggressiveness tests on workers in different areas: a) Argentine ant workers from areas with P. pygmaea, b) Argentine ant workers from areas without P. pygmaea, c) P. pygmaea from a non-invaded area and d) P. pygmaea from an invaded area. We also confronted Argentine ant workers with P. pallidula and T. nigerrimum. These aggressiveness tests showed that the coexistence of these two species of ants was not due to a habituation process, since the aggressiveness level observed between the four kinds of confrontations were fairly similar. We also found a lack of aggressiveness between Argentine ant workers and P. pygmaea, and highly submissive behavior in the latter when confronted with the invader. The peaceful character of P. pygmaea together with its markedly submissive behavior may be the main factors behind the coexistence of these species in the study area