885 resultados para Domestic Violence
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L’exposition à la violence conjugale est une forme répandue de mauvais traitement psychologique envers l’enfant dont les conséquences néfastes sont maintenant bien connues. Les enfants ne sont pas tous affectés de la même manière par la violence conjugale et peuvent présenter différents profils d’adaptation. Des recherches de plus en plus nombreuses suggèrent l’importance de variables médiatrices qui permettent d’établir le lien entre l’exposition à la violence conjugale et l’adaptation de l’enfant. Toutefois, peu d’études permettent encore de préciser les relations entre ces variables, ni de connaître la pertinence de ces variables pour un profil d’adaptation particulier. Cette thèse, comprenant deux études empiriques, visait deux objectifs principaux. La première étude avait pour objectif d’examiner les liens entre le point de vue de l’enfant sur la violence conjugale et sur ses relations familiales, deux facteurs reconnus comme des médiateurs entre la violence conjugale et l’adaptation de l’enfant. Il était prévu que le point de vue de l’enfant sur la violence, pouvant se refléter par le blâme que l’enfant s’attribue pour la violence, sa perception de menace et sa peur d’être abandonné par ses parents, prédit son point de vue sur ses relations familiales, étudié sous l’angle de la parentification et des conflits de loyauté de l’enfant. Cette étude a été menée auprès de 79 enfants âgés de 8 à 12 ans et vivant avec leur mère dans un refuge pour femmes violentées. Les résultats révèlent que le blâme et la peur d’abandon prédisent la parentification et que la peur d’abandon prédit aussi les conflits de loyauté. L’objectif de la deuxième étude était de dégager des profils d’adaptation parmi les enfants exposés à la violence conjugale et d’identifier les facteurs qui leur sont associés. Ces facteurs renvoient à l’expérience de violence de l’enfant, à son point de vue sur la violence, à la qualité de la relation mère-enfant et à la parentification. Cette étude a été menée auprès de 116 enfants âgés entre 8 et 12 ans vivant en maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale ou fréquentant d’autres organismes offrant des services aux familles confrontées à la violence conjugale. Les résultats révèlent la présence de quatre profils d’adaptation : troubles extériorisés seulement, troubles intériorisés seulement, troubles à la fois extériorisés et intériorisés et absence de problème apparent. Ces quatre profils se distinguent selon la présence d’abus physique envers l’enfant, la qualité de la relation mère-enfant, le point de vue de l’enfant sur la violence et le degré de parentification de l’enfant. Les résultats sont discutés en fonction de l’apport respectif des parents et de l’enfant dans le développement de la parentification et des conflits de loyauté chez l’enfant exposé à la violence conjugale. La discussion souligne également la variabilité des manifestations de la détresse des enfants exposés à la violence conjugale. Les facteurs associés aux différents profils d’adaptation laissent entrevoir les besoins des enfants appartenant à un profil particulier et permettent de suggérer des liens entre ces facteurs.
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La relation mère-enfant est une variable déterminante de l’adaptation de l’enfant exposé à la violence conjugale. Toutefois, les rares études qui analysent simultanément le point de vue de la mère et celui de l’enfant au sujet de la qualité de leur relation révèlent peu de liens entre eux. La présente étude vise à identifier les variables associées à l’écart dans l’évaluation que la mère et l’enfant victimes de violence conjugale font de la qualité de leur relation. Au total, 117 mères victimes de violence conjugale et leur enfant âgé entre 8 et 12 ans ont participé à l’étude. Conformément aux hypothèses, plusieurs variables déjà liées à la qualité de la relation mère-enfant en contexte de violence conjugale sont associées aux différences de points de vue. C’est le cas pour les troubles extériorisés de l’enfant, son degré de parentification, la détresse de la mère et les troubles intériorisés de l’enfant. En revanche, l’intensité de la violence conjugale, la présence d’abus physique et le sexe de l’enfant ne prédisent pas de manière significative les écarts de point de vue entre la mère et l’enfant. La discussion montre l’intérêt de prendre en compte non seulement le point de vue de la mère et celui de l’enfant à propos de leur relation mais également leurs écarts de point de vue et les facteurs qui y contribuent.
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La présente étude s’imbrique dans une recherche plus large, réalisée par Damant, Oxman-Martinez, Lapierre, Tutty, Ursel, Jampton et Thiara (CRSH, 2009) ayant comme titre « Mothering in the context of domestic violence in Canada and the United Kingdom: A focus on Aboriginal, Black and Minority Ethnic women ». Dans le cadre de la présente recherche, nous effectuerons une analyse secondaire de certaines entrevues effectuées dans le cadre de la recherche de Damant et al., nous penchant plus spécifiquement sur la violence post-séparation, vécue par ces femmes. Nous baserons l’analyse des données sur sept de leurs entrevues semi-structurées. La sélection de ces sept entrevues a été effectuée par la chercheure principale. Bien qu’aucune question n’explorait le thème de la violence conjugale post-séparation, certaines femmes ont quand même abordé celui-ci. Nous en ferons état dans la présente recherche.
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Le droit international véhicule des principes de droits des femmes dits universels. Pourtant, ces droits prennent un tout autre sens lorsque confrontés aux réalités locales. En Inde, le droit hindou entretient la notion de devoirs par opposition aux droits individuels. Ainsi, la femme est définie selon ses relations à la famille et au mariage plutôt que selon ses libertés sociales. Toute dérogation dans les devoirs de la femme envers sa famille ou son mari est une raison valable pour punir la délinquance et discipliner. Cette étude s’intéresse aux tensions entre les standards internationaux et locaux à partir de l’étude de la Protection of Women against Domestic Violence Act de 2005 (PWDVA). Cette loi se trouve au confluent de l’universalisme du droit international des droits humains et du pluralisme culturel en Inde. La PWDVA semble remettre en question le statut de la femme et de la famille dans la société. Les idéaux du droit peuvent-ils être adaptés aux diverses réalités nationales et locales? Comment les organisations non gouvernementales (ONG) s’inscrivent-elles dans la conjugaison du droit vivant et du droit international pour contrer la violence domestique? Cette recherche étudie le rôle des ONG dans l’adaptation et la traduction des normes internationales dans le contexte culturel et social indien. Une analyse approfondie de documents théoriques et juridiques, des observations participatives et des entrevues au sein d'une ONG à Mumbai en 2013 ont permis d’observer la transition des normes internationales vers le local. Un tel séjour de recherche fut possible à l’aide d'une méthodologie suivant le cadre théorique du féminisme postmoderne et de l’anthropologie juridique. L’analyse des résultats a mené à la conclusion que les ONG jouent un rôle de médiateur entre les normes appartenant au droit international, au droit national indien et au droit vivant. Celles-ci doivent interpréter les droits humains intégrés à la PWDVA en reconnaissant ce qui est idéaliste et ce qui est réaliste à la lumière des réalités locales, faisant ainsi l’équilibre entre le besoin de transformations des communautés et le respect des valeurs à préserver. Cette recherche offre donc une ouverture quant aux solutions possibles pour contrer les tensions entre droits des femmes et droits culturels dans un contexte de développement international.
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En s’inscrivant dans la perspective du féminisme intersectionnelle et en mobilisant des méthodes mixtes, cette recherche tente de mieux comprendre la violence domestique envers les femmes au Mexique, à la fois à travers une analyse du discours des féministes mexicaines et d’une analyse statistique multidimensionnelle de données d’enquête identifiant les facteurs institutionnels, économiques et socioculturels associés au risque de vivre de la violence domestique. Cette thèse se démarque des réflexions féministes traditionnelles faites au Mexique puisqu’elle approche les rapports de genre en lien avec d’autres systèmes d’oppression et de subordination, fondés notamment sur les rapports de classe et l’ethnicité. Ainsi, elle appréhende la violence faite aux femmes en lien avec le patriarcat, sans réduire ce dernier à quelques indicateurs sociodémographiques et comportementaux mesurés au niveau individuel, mais en tenant compte du contexte d’inégalité de genre au niveau régional. Ce faisant, la recherche tente de réconcilier les deux grandes perspectives théoriques qui expliquent la violence conjugale, soit les approches de la violence familiale (qui s’attardent à des facteurs au niveau microsocial) et les approches féministes (qui mettent l’accent sur la structure patriarcale, c’est-à-dire le contexte plus large des inégalités de genre). Les résultats des entretiens réalisés avec des féministes représentant les trois branches du féminisme mexicain (féminisme hégémonique, populaire et autochtone) ont révélé les fractures existantes à l’intérieur du mouvement féministe au Mexique (antagonisme entre l’institutionnalisation et l’autonomie du mouvement féministe). De façon générale, l’analyse des entretiens a montré que l’engagement des féministes envers la cause des femmes est en accord avec les «idéaux types» des trois branches du féminisme mexicain. Les féministes hégémoniques mettent surtout l’accent sur la structure patriarcale de la société mexicaine et sur les inégalités de genre lorsqu’il s’agit de trouver des causes à la violence faite aux femmes. Pour les féministes du secteur populaire, la violence faite aux femmes s’explique autant par les inégalités de genre, que par les effets du système économique capitaliste. Le discours des femmes autochtones semble, quant à lui, tenir davantage compte de l’articulation des rapports de genre, des rapports ethniques, ainsi que des rapports socio-économiques. Néanmoins, nous constatons que les féministes de la branche hégémonique et populaire semblent de plus en plus sensibles à l’entrecroisement de systèmes de domination et d’oppression. Par ailleurs, l’analyse multiniveau effectuée à partir des données de l’Enquête nationale portant sur la dynamique des relations dans les ménages (2006), a révélé plusieurs résultats importants qui méritent d’être soulignés. D’abord on constate que les différences de prévalence des violences entre les municipalités mexicaines sont en grande partie expliquées par leur composition sociale, c’est-à-dire par des caractéristiques des femmes et de leur couple (niveau micro), plutôt que par des différences entre le niveau des inégalités de genre dans les municipalités mexicaines mesurées par l’ISDH (Indice Sexospécifique du Développement Humain). Les résultats des analyses montrent que les femmes autochtones ont en général des taux de violences moins élevés que les femmes métisses (groupe majoritaire). Enfin, en ce qui a trait à la relation entre le contexte d’inégalité de genre et la violence conjugale, les résultats suggèrent que plus l’ISDH d’une municipalité est élevée, plus il y a de femmes qui subissent les formes de violences. Cela va à l’encontre des postulats habituels des théories féministes et suggèrent que les progrès récents de la situation de la femme en matière de santé, d’éducation et de revenu n’ont pas bouleversé les rapports de genre encore très patriarcales qui continuent à privilégier la suprématie des hommes (Casique, 2004).
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Essai critique de stage présenté à la faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de la maîtrise ès sciences (M.Sc.) en service social
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Although there are signs of decline, homicides and traffic-related injuries and deaths in Brazil account for almost two-thirds of all deaths from external causes. In 2007, the homicide rate was 26.8 per 100 000 people and traffic-related mortality was 23.5 per 100 000. Domestic violence might not lead to as many deaths, but its share of violence-related morbidity is large. These are important public health problems that lead to enormous individual and collective costs. Young, black, and poor men are the main victims and perpetrators of community violence, whereas poor black women and children are the main victims of domestic violence. Regional differentials are also substantial. Besides the sociocultural determinants, much of the violence in Brazil has been associated with the misuse of alcohol and illicit drugs, and the wide availability of firearms. The high traffic-related morbidity and mortality in Brazil have been linked to the chosen model for the transport system that has given priority to roads and private-car use without offering adequate infrastructure. The system is often poorly equipped to deal with violations of traffic rules. In response to the major problems of violence and injuries, Brazil has greatly advanced in terms of legislation and action plans. The main challenge is to assess these advances to identify, extend, integrate, and continue the successful ones.
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Animal cruelty is defined as a deliberate action that causes pain and suffering to an animal. In Brazil, legislation known as the Environmental Crimes Law states that cruelty toward all animal species is criminal in nature. From 644 domestic cats necropsied between January 1998 and December 2009, 191 (29.66%) presented lesions highly suggestive of animal cruelty. The main necroscopic finding was exogenous carbamate poisoning (75.39%) followed by blunt-force trauma (21.99%). Cats from 7 months to 2 years of age were the most affected (50.79%). In Brazil, violence is a public health problem and there is a high prevalence of domestic violence. Therefore, even if laws provide for animal welfare and protection, animals are common targets for violent acts. Within a context of social violence, cruelty toward animals is an important parameter to be considered, and the non-accidental lesions that were found are evidence of malicious actions.
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This study investigates the influence of neighbourhood socioeconomic conditions on women's likelihood of experiencing intimate partner violence (IPV) in Sao Paulo, Brazil. Data from 940 women who were interviewed as part of the WHO multi-country study on women's health and domestic violence against women, and census data for Sao Paulo City, were analyzed using multilevel regression techniques. A neighbourhood socioeconomic-level scale was created, and proxies for the socioeconomic positions of the couple were included. Other individual level variables included factors related to partner's behaviour and women's experiences and attitudes. Women's risk of IPV did not vary across neighbourhoods in Sao Paulo nor was it influenced by her individual socioeconomic characteristics. However, women in the middle range of the socioeconomic scale were significantly more likely to report having experienced violence by a partner. Partner behaviours such as excessive alcohol use, controlling behaviour and multiple sexual partnerships were important predictors of IPV. A women's likelihood of IPV also increased if either her mother had experienced IPV or if she used alcohol excessively. These findings suggest that although the characteristics of people living in deprived neighbourhoods may influence the probability that a woman will experience IPV, higher-order contextual dynamics do not seem to affect this risk. While poverty reduction will improve the lives of individuals in many ways, strategies to reduce IPV should prioritize shifting norms that reinforce certain negative male behaviours. (C) 2012 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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The article reflects on the difficult relation between community work against domestic violence and local crime prevention under the conditions of the neoliberal state that cuts down on social benefits and promotes self-help, active citizenship and self-responsibility instead while at the same time restoring the punishing state with its strict regime of law-and-order. The author describes a project Tarantula - she started herself while being a social worker in Hamburg, Germany. Tarantula was aimed at strengthening social networks and the neighbours' willingness to get involved in favour of affected women. Although conceptualized as an emancipatory approach referring to community organizing in the tradition of social movements it is questionable whether and how this can really work in the current situation. At present, the field of crime control is being reconfigured as a result of political and administrative decisions, which, for their part, are based on a new structure of social relations and cultural attitudes. The demolition of the 'welfare state' means the re-coding of the security policy that facilitates the development of interventionist techniques that govern and control individuals through their own ability to act.
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Violence against women has been recognized as a significant worldwide human rights issue and public health problem. Women of reproductive age may be particularly at risk, and pregnancy may trigger or escalate violence. Using data available from Demographic and Health Surveys on 271,103 women of reproductive age (15-49) from Bolivia, Cameroon, Colombia, Dominican Republic, Egypt, Haiti, India, Kenya, Nicaragua, Peru, South Africa, and Zambia, this study examined the nature of domestic violence during pregnancy in developing countries, including prevalence, demographic and risk factors, maternal and child health outcomes, perpetrators of violence, help-seeking behavior, and social support. In the majority of countries analyzed, violence during pregnancy consistently occurred at approximately one-third the rate at which domestic violence occurred overall. Younger women and women with more children were particularly at risk. Abuse during pregnancy was significantly associated with history of a terminated pregnancy and under-5 child mortality in most countries, and with neonatal and post-neonatal mortality in most Latin American countries. Women who were abused during pregnancy were most often abused by their current or former husband or boyfriend and most never attempted to seek help. In most countries that examined social support, women abused during pregnancy had significantly less contact with family and friends. Implications for practice and research are discussed. ^
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This study aimed to determine if legislation on violence against women (VAW) worldwide contains key components recommended by the Pan American Health Organization (PAHO) and the United Nations (UN) to help strengthen VAW prevention and provide better integrated victim protection, support, and care. A systematic search for VAW legislation using international legal databases and other electronic sources plus data from previous research identified 124 countries/territories with some type of VAW legislation. Full legal texts were found for legislation from 104 countries/territories. Those available in English, Portuguese, and Spanish were downloaded and compiled and the selection criteria applied (use of any of the common terms related to VAW, including intimate partner violence (IPV), and reference to at least two of six sectors (education, health, judicial system, mass media, police, and social services) with regard to VAW interventions (protection, support, and care). A final sample from 80 countries/territories was selected and analyzed for the presence of key components recommended by PAHO and the UN (reference to the term "violence against women" in the title; definitions of different types of VAW; identification of women as beneficiaries; and promotion of (reference to) the participation of multiple sectors in VAW interventions). Few countries/territories specifically identified women as the beneficiaries of their VAW legislation, including those that labeled their legislation "domestic violence" law ( n = 51), of which only two explicitly mentioned women as complainants/survivors. Only 28 countries/territories defined the main forms of VAW (economic, physical, psychological, and sexual) in their VAW legislation. Most highlighted the role of the judicial system, followed by that of social services and the police. Only 28 mentioned the health sector. Despite considerable efforts worldwide to strengthen VAW legislation, most VAW laws do not incorporate the key recommended components. Significant limitations were found in the legislative content, its application, and the extent to which it provided women with integrated protection, support, and care. In developing new VAW legislation, policymakers should consider the vital role of health services.
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Cover title.
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Objective: This study aimed to investigate associations between violence and younger women's reproductive events using Survey 1 (1996) data of the Younger cohort of the Australian Longitudinal Study of Women's Health (ALSWH). Methods: Multinomial regression, using composite variables for both violence and reproductive events, adjusting for socioeconomic variables and weighted for rural and remote areas. Results: 23.8% of 14,784 women aged 18 to 23 years reported violence; 12.6% reported non-partner violence in the previous year; and 11.2% reported ever having had a violent relationship with a partner. Of the latter group, 43% (4.8% overall) also reported violence in the past year. Compared with women reporting no violence, women reporting partner but not recent violence (OR 2.55, 95% Cl 2.10-3.09) or partner and recent violence (OR 3.96, 95% Cl 3.18-4.93) were significantly more likely to have had one or more pregnancies. Conversely, having had a pregnancy (2,561) was associated with an 80% increase in prevalence of any violence and a 230% increase in partner violence. Among women who had a pregnancy, having had a miscarriage or termination was associated with violence. Partner and recent violence is strongly associated with having had a miscarriage, whether alone (OR = 2.85, 95% Cl 1.74-4.66), with a termination (OR = 4.60, 2.26-9.35), or with birth, miscarriage and a termination (OR 4.12, 1.89-9.00). Conclusions and implications: Violence among young women of childbearing age is a factor for which doctors should be vigilant, well-trained and supported to identify and manage effectively.