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Le Dieu de l'Ancien Testament peut choquer les lecteurs de la Bible : il noie sa création sous le déluge, il exige d'Abraham qu'il sacrifie son fils, il élimine les premiers-nés des Egyptiens la nuit précédant l'exode ou supprime impitoyablement les Israélites qui s'étaient adonnés au culte du veau d'or. Au cours des siècles, nombre de chrétiens ou philosophes ont rejeté tout ou partie de l'Ancien Testament à cause de ces traits divins qui ne concordent pas, loin s'en faut, avec certaines images du Dieu bon et doux du Nouveau Testament. Alors, peut-on aujourd'hui croire ou (re)croire à un Dieu macho, cruel, despotique ou même purificateur ethnique ? Thomas Römer propose de relire les passages litigieux à la lumière des dernières recherches en Ancien Testament. Pour l'auteur, les traits à première vue rébarbatifs que Dieu arbore ici et là veulent préserver la foi de tout ronron dogmatique en lui instillant les visions inattendues d'un Dieu en prise avec la vie réelle de l'humanité. Cet ouvrage est une réédition largement revue et augmentée de l'ancienne version parue 1996. Il accueille un nouveau chapitre sur le Dieu moralisateur et l'homme pécheur.
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A la suite (fol. 29) sont des vers latins et français contre le cardinal et des « Remarques » sur son testament. « Au régime de la Congrégation de Saint-Maur. » — « Offert par M. Méon à la Bibliothèque du Roi, le 29 avril 1824. »
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La conviction d'être le peuple élu s'enracine au coeur de la foi d'Israël. Mais elle justifia aussi par réaction tous les antisémitismes. La Bible, pourtant, ne nous fait pas entendre qu'un seul discours sur l'élection. A trop vite tirer à soi tel passage, on en vient à travestir dangereusement son message. En réalité la critique des dérives intégristes auxquelles peut donner et a donné lieu le thème de l'élection d'Israël est le fait de l'Ancien Testament lui-même. Il est vrai que dans les temps d'oppresion et de déportation la conscience d'être le peuple de Dieu a permis à Israël de fortifier son espérance et d'assurer son identité. Et ce fut là, notamment, le grand dessein auquel se consacrèrent les auteurs successsifs du Deutéronome, à l'époque de la domination assyrienne, puis de l'exil babylonien. Mais il est tout aussi vrai qu'à chaque fois aussi se sont levés des hommes avertis, dans la foulée des propnètes de jadis, pour mettre en garde contre la tentation du nombrilisme voire de l'exclusivisme ravageur. L'histoire d'Abraham réécrite au retour de l'exil, en est l'exemple le plus impressionnant, qui souligne combien Dieu n'a cessé d'élargir à tous les pepes son électon et sa bénédiction.