964 resultados para Cd8 T-cells
Resumo:
NlmCategory="UNASSIGNED">The efficacy of antitumoral responses can be increased using combinatorial vaccine strategies. We recently showed that vaccination could be optimized by local administration of diverse molecular or bacterial agents to target and augment antitumoral CD8 T cells in the genital mucosa (GM) and increase regression of cervical cancer in an animal model. Non muscle-invasive bladder cancer is another disease that is easily amenable to local therapies. In contrast to data obtained in the GM, in this study we show that intravesical (IVES) instillation of synthetic toll-like receptor (TLR) agonists only modestly induced recruitment of CD8 T cells to the bladder. However, IVES administration of Ty21a, a live bacterial vaccine against typhoid fever, was much more effective and increased the number of total and vaccine-specific CD8 T cells in the bladder approximately 10 fold. Comparison of chemokines induced in the bladder by either CpG (a TLR-9 agonist) or Ty21a highlighted the preferential increase in complement component 5a, CXCL5, CXCL2, CCL8, and CCL5 by Ty21a, suggesting their involvement in the attraction of T cells to the bladder. IVES treatment with Ty21a after vaccination also significantly increased tumor regression compared to vaccination alone, resulting in 90% survival in an orthotopic murine model of bladder cancer expressing a prototype tumor antigen. Our data demonstrate that combining vaccination with local immunostimulation may be an effective treatment strategy for different types of cancer and also highlight the great potential of the Ty21a vaccine, which is routinely used worldwide, in such combinatorial therapies.
Resumo:
The avidity of the T-cell receptor (TCR) for antigenic peptides presented by the peptide-MHC (pMHC) on cells is a key parameter for cell-mediated immunity. Yet a fundamental feature of most tumor antigen-specific CD8(+) T cells is that this avidity is low. In this study, we addressed the need to identify and select tumor-specific CD8(+) T cells of highest avidity, which are of the greatest interest for adoptive cell therapy in patients with cancer. To identify these rare cells, we developed a peptide-MHC multimer technology, which uses reversible Ni(2+)-nitrilotriacetic acid histidine tags (NTAmers). NTAmers are highly stable but upon imidazole addition, they decay rapidly to pMHC monomers, allowing flow-cytometric-based measurements of monomeric TCR-pMHC dissociation rates of living CD8(+) T cells on a wide avidity spectrum. We documented strong correlations between NTAmer kinetic results and those obtained by surface plasmon resonance. Using NTAmers that were deficient for CD8 binding to pMHC, we found that CD8 itself stabilized the TCR-pMHC complex, prolonging the dissociation half-life several fold. Notably, our NTAmer technology accurately predicted the function of large panels of tumor-specific T cells that were isolated prospectively from patients with cancer. Overall, our results demonstrated that NTAmers are effective tools to isolate rare high-avidity cytotoxic T cells from patients for use in adoptive therapies for cancer treatment.
Molecular profiling of CD8 T cells in autochthonous melanoma identifies Maf as driver of exhaustion.
Resumo:
T cells infiltrating neoplasms express surface molecules typical of chronically virus-stimulated T cells, often termed "exhausted" T cells. We compared the transcriptome of "exhausted" CD8 T cells infiltrating autochthonous melanomas to those of naïve and acutely stimulated CD8 T cells. Despite strong similarities between transcriptional signatures of tumor- and virus-induced exhausted CD8 T cells, notable differences appeared. Among transcriptional regulators, Nr4a2 and Maf were highly overexpressed in tumor-exhausted T cells and significantly upregulated in CD8 T cells from human melanoma metastases. Transduction of murine tumor-specific CD8 T cells to express Maf partially reproduced the transcriptional program associated with tumor-induced exhaustion. Upon adoptive transfer, the transduced cells showed normal homeostasis but failed to accumulate in tumor-bearing hosts and developed defective anti-tumor effector responses. We further identified TGFβ and IL-6 as main inducers of Maf expression in CD8 T cells and showed that Maf-deleted tumor-specific CD8 T cells were much more potent to restrain tumor growth in vivo. Therefore, the melanoma microenvironment contributes to skewing of CD8 T cell differentiation programs, in part by TGFβ/IL-6-mediated induction of Maf.
Resumo:
Notre système immunitaire joue un rôle important pour la protection envers les maladies infectieuses. Au cours d'une réponse à une infection primaire, des cellules B et des cellules T spécifiques, dirigées contre le pathogène en question, sont générées et certaines d'entre elles deviennent des cellules dites mémoires. Leur fonction est de nous protéger contre une nouvelle infection avec le même pathogène, une infection secondaire. Dans certaines situations, comme c'est par exemple le cas avec la grippe, les pathogènes ne sont pas toujours complètement identiques et les cellules mémoires ne sont pas à même d'assurer leur rôle protecteur et d'empêcher une réinfection. Pourtant, on ne sait à l'heure actuelle que très peu comment une immunité acquise, mais non protectrice, influence le développement d'une réponse immunitaire ultérieure. Dans la première partie de cette thèse, nous avons étudié comment les cellules T mémoires cytotoxiques altèrent la réponse de cellules T cytotoxiques nouvellement induites. Au cours d'une réaction immunitaire dirigée contre une infection primaire, un vaste répertoire de lymphocytes T est créé, constitué de cellules T possédant divers degrés d'affinité pour le pathogène. Lors d'une infection secondaire, seules les cellules T ayant une forte affinité pour le pathogène participent à la réponse. Nous avons pu démontrer que ce phénomène de restriction du répertoire des cellules T est principalement causé par les cellules T mémoires qui sont à même de reconnaître un antigène pathogénique présent dans les deux infections. Dans un deuxième projet, nous avons étudié comment l'absence de PTPN2 influence la réponse des cellules T. Chez l'homme, une mutation dans le gène de PTPN2 est associée à des maladies auto-immunes et résulte en une activité réduite de cette phosphatase dans les lymphocytes T. Nous avons montré que la baisse d'activité de la phosphatase PTNP2 conduit à une meilleure expansion des cellules T ayant une qualité comparable à des cellules T auto-antigène spécifiques. De plus, nous avons observé que la survie de ces cellules T effectues ayant une phosphatase diminuée est nettement améliorée. Cela peut conduire à une réponse immunitaire plus efficace ou, éventuellement, à une pathologie auto-immune plus grave. En outre, nos résultats montrent qu'en manipulant l'activité de cette phosphatase, il est possible d'augmenter l'efficacité du transfert des cellules T dans un hôte receveur. Un tel transfert de cellules T est pratiqué chez des patients atteints de tumeurs. Nos travaux suggèrent que la manipulation de la phosphatase PTPN2 pourrait donc représenter une approche thérapeutique novatrice et prometteuse. -- Notre système immunitaire joue un rôle important pour la protection contre les maladies. Les cellules T CD8+ ont une importance primordiale pour le contrôle d'infections primaires causées par des virus ou bactéries, mais également contre certaines tumeurs. Par conséquent, mieux comprendre les exigences nécessaires à l'induction de bonnes réponses des cellules T CD8 pourrait nous permettre de construire des vaccins contre les pathogènes contre lesquels nous n'avons pour l'instant pas de vaccins mais aussi d'améliorer les réactions immunitaires dirigées anti-tumorales. Dans la première partie de cette thèse, nous avons étudié l'influence qu'une immunité préexistante a sur la réponse des cellules T CD8. Nous sommes souvent exposés à des pathogènes qui sont similaires mais pas identiques à ceux que nous avons rencontrés auparavant. De telles infections hétérologues ne sont pas l'objet de beaucoup d'études et certains exemples indiquent même qu'une immunité préexistante partielle peut mener à une aggravation de la maladie. Nous avons étudié le répertoire des lymphocytes T CD8 qui sont générés lors d'une rencontre avec un nouvel antigène, et ce en comparant infection primaire et secondaire. En utilisant le modèle expérimental d'infections à Listeria monocytogenes, nous avons pu montrer que lors d'une infection primaire, un répertoire diversifié comprenant des cellules T CD8 de forte et faible affinité est constitué. Au contraire, dans le cas d'une infection secondaire, le répertoire des cellules T est fortement limité et seulement les lymphocytes T de forte affinité sont impliqués dans la réponse immunitaire. Nous avons pu démontrer que ces Rangements sont provoqués par des cellules T CD8 mémoires capables de reconnaître un antigène présent dans les deux infections. Cette augmentation du seuil d'activation des cellules effectrices est majoritairement causée par les lymphocytes T CD8 mémoires non transférables. Ces observations indiquent que les vaccins visant à induire des cellules T anti-tumorales de faible affinité seraient inefficaces si le vaccin contient des épitopes contre lesquels il existe une mémoire immunologique. Les réponses immunitaires conduites par les cellules T contre les antigènes tumoraux dépendent des cellules T CD8 de faible réactivité contre les antigènes tumoraux puisque les cellules à forte réactivité sont éliminées par les mécanismes de tolérance. Nous basant sur l'existence dans la littérature de preuves indiquant que PTPN2 influence la réponse des cellules T de faible affinité, nous nous sommes intéressés à comprendre comment PTPN2 impacte les réponses des cellules T CD8 en général. Nous avons remarqué que des cellules T CD8 déficientes en PTPN2 exhibent une meilleure capacité à proliférer suite à une faible ou courte stimulation du récepteur des lymphocytes T. La phase effectrice est prolongée et la contraction retardée résultant ainsi à globalement plus de cellules effectrices. Ce phénomène est également accompagné d'une meilleure survie des cellules effectrices de différentiation terminale. Une fois transférées dans un nouvel hôte receveur, les cellules effectrices terminales KLRG1+CD127- déficientes en phosphatase PTPN2 peuvent survivre et se transformer en cellules mémoires CD127+ fonctionnelles. De façon inattendue, nous avons découvert que l'élimination de PTPN2 améliore l'efficacité du transfert et la formation des cellules mémoires ainsi que leur capacité protectrice. Manipuler l'activité de cette phosphatase apparaît donc comme une approche intéressante et prometteuse pour la thérapie cellulaire par transfert adoptif de lymphocytes T. Nos observations montrent que la manipulation d'un facteur intrinsèque, l'absence de PTPN2, peut, dans certaines circonstances, améliorer la réponse des cellules T. Une meilleure connaissance des mécanismes contrôlant la réponse des lymphocytes T CD8 pourrait donc permettre la manipulation de ces derniers et conduire à des réponses immunitaires plus vigoureuses. Si ces réponses sont déclenchées par l'utilisation de vaccins, il est nécessaire de considérer l'historique d'une exposition préalable à des agents pathogènes ou à des vaccins puisque celle-ci peut, comme nous l'avons démontré, influencer le répertoire des cellules T recrutées dans la réponse immunitaire et, par conséquent, modifier l'aptitude de notre système immunitaire à faire face à une infection. -- Our immune system plays an important role in the protection from disease. CD8 T cells are critical for the control of primary infections with most viruses and certain bacteria as well as against some tumors. Therefore, better knowledge of CD8 T cell responses might enable us to generate vaccines against pathogens for which currently no vaccines are available or to improve anti-tumor immune responses. In the first part of this thesis we addressed the issue how previously acquired immunity impacts on the response of CD8 T cells. We are often exposed to pathogens that are related but not identical to the previously encountered ones. Such heterologous infections are not well studied and there are some indications that partial pre-existing immunity may in some cases even lead to an enhancement of disease. We specifically studied the T cell repertoire of CD8 T cells that are responding to a newly encountered antigen in secondary compared to primary infections. Using the experimental model of Listeria monocytogenes infections, we showed that in primary infections a wide repertoire including high and low affinity CD8 T cells is recruited into the immune response. In contrast to this, in secondary infections, the T cell repertoire is severely restricted and only T cells of high affinity are responding. We were able to pinpoint this difference to the presence of memory CD8 T cells that recognize an antigen that is shared between the two subsequent infections. This increase in the activation threshold was most effectively mediated via non-transferable memory CD8 T cells. This would argue that vaccines targeting low affinity tumor-specific T cells would fail if the vaccine contains previously encountered CD8 T cell epitopes. T cell mediated immune responses to tumor antigen rely often on T cells which weakly react to tumor antigen as high affinity T cells are eliminated by tolerance mechanisms. Following indication in the literature that PTPN2 impacts on the response of such weakly antigen-reactive T cells, we investigated how PTPN2 impacts in general the response of CD8 T cells. We observed that CD8 T cells lacking PTPN2 show an enhanced expansion following weak or short-term T cell receptor stimulation. The effector phase is prolonged and contraction delayed thus resulting in overall more effector cells. This is accompanied by a better survival of terminal effector cells. When transferred into new recipients, KLRG1+CD127- terminal effector cells lacking PTPN2 can survive and convert into CD127+ functional memory cells. Surprisingly, we discovered that elimination of PTPN2 enhances the transfer efficacy and formation of memory cells as well as the protective capacity. Targeting PTPN2 might thus be a promising approach for adoptive T cell therapy. Our observations show how the manipulation of an intrinsic factor, the absence of PTPN2, can enhance T cell responses under certain circumstances. A better understanding of underlying mechanisms for the control of CDS T cell responses might enable the manipulation of these and allow for more powerful responses. If these responses are induced through vaccines it is imperative that the previous history of exposure to pathogens or vaccines is considered as it can, as we have shown in this thesis, influence the recruited T cell repertoire and thus possibly the ability to handle the infection.
Resumo:
Organ transplantation can be considered as replacement therapy for patients with end-stage organ failure. The percent of one-year allograft survival has increased due, among other factors, to a better understanding of the rejection process and new immunosuppressive drugs. Immunosuppressive therapy used in transplantation prevents activation and proliferation of alloreactive T lymphocytes, although not fully preventing chronic rejection. Recognition by recipient T cells of alloantigens expressed by donor tissues initiates immune destruction of allogeneic transplants. However, there is controversy concerning the relative contribution of CD4+ and CD8+ T cells to allograft rejection. Some animal models indicate that there is an absolute requirement for CD4+ T cells in allogeneic rejection, whereas in others CD4-depleted mice reject certain types of allografts. Moreover, there is evidence that CD8+ T cells are more resistant to immunotherapy and tolerance induction protocols. An intense focal infiltration of mainly CD8+CTLA4+ T lymphocytes during kidney rejection has been described in patients. This suggests that CD8+ T cells could escape from immunosuppression and participate in the rejection process. Our group is primarily interested in the immune mechanisms involved in allograft rejection. Thus, we believe that a better understanding of the role of CD8+ T cells in allograft rejection could indicate new targets for immunotherapy in transplantation. Therefore, the objective of the present review was to focus on the role of the CD8+ T cell population in the rejection of allogeneic tissue.
Resumo:
Dysregulation of the skin immune system (SIS) could explain the high prevalence of skin disorders in HIV+ individuals. The present study was carried out to determine whether alterations in the cell population of SIS and epidermal immunoactivation occur in the normal skin of HIV+ individuals. Forty-five biopsies were taken from the normal upper arm skin of 45 HIV+ patients and of 15 healthy controls. HIV+ individuals were divided into three categories according to their CD4 cell blood count (<200, 200-499 and ³500/µl). Hematoxylin-eosin was used to stain tissue sections for morphological analysis and immunohistochemistry was used for the evaluation of the frequency of macrophages, Langerhans cells, and CD lymphocyte subsets. In addition, semiquantitative analysis of LFA-1, ICAM-1 and HLA-DR was determined in epidermal cells. Macrophages, Langerhans cells, and CD lymphocyte subsets did not differ significantly between any of the patient categories and the control group. When all HIV+ individuals were compared as a group to the control group, a significant increase in dermal CD8+ T lymphocytes (P < 0.01) and lower CD4-CD8 ratios (P < 0.01) were observed in the HIV+ individuals. Epidermal ICAM-1 and HLA-DR expression was negative in both HIV+ and normal skin biopsies. No evidence of a depletion of the SIS population or of epidermal immunoactivation in normal skin from HIV+ individuals was demonstrable, suggesting that alterations in the central immune system are not necessarily reflected in the SIS of HIV-infected patients.
Resumo:
Using a short-term bulk culture protocol designed for an intracellular-staining method based on a flow cytometry approach to the frequencies of cytokine-producing cells from tuberculosis and leprosy patients, we found distinct patterns of T cell subset expression. The method also reveals the profile of peak cytokine production and can provide simultaneous information about the phenotype of cytokine-producing cells, providing a reliable assay for monitoring the immunity of these patients. The immune response of Mycobacterium leprae and purified protein derivative (PPD) in vitro to a panel of mycobacteria-infected patients from an endemic area was assessed in primary mononuclear cell cultures. The kinetics and source of the cytokine pattern were measured at the single-cell level. IFN-gamma-, TNF-alpha-, IL-4- and IL-10-secreting T cells were intracytoplasmic evaluated in an attempt to identify M. leprae- and PPD-specific cells directly from the peripheral blood. The analysis by this approach indicated that TNF-alpha was the first (8 h) to be produced, followed by IFN-gamma (16 h), IL-10 (20 h) and IL-4 (24 h), and double-staining experiments confirmed that CD4+ were a greater source of TNF-alpha than of CD8+ T cells (P < 0.05). Both T cell subsets secreted similar amounts of IFN-gamma. We conclude that the protocol permits rapid evaluation of cytokine production by different T cell populations. The method can also be used to define immune status in non-infected and contact individuals.
Resumo:
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
Resumo:
La tolérance immunitaire dépend de la distinction entre le soi et le non soi par le système immunitaire. Un bris dans la tolérance immunitaire mène à l'auto-immunité, qui peut provoquer la destruction des organes, des glandes, des articulations ou du système nerveux central. Le diabète auto-immun, également connu sous le nom diabète juvénile et diabète de type 1, résulte d'une attaque auto-immune sur les cellules β pancréatiques sécrétrices d’insuline, localisées au niveau des îlots de Langerhans du pancréas. Bien que le diabète auto-immun soit traitable par une combinaison d’injections quotidiennes d’insuline d’origine exogène, de régime et d'exercices, beaucoup de complications chroniques peuvent se manifester chez les patients, y compris, mais non limitées à, la cécité, les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale et l'amputation. En raison des nombreuses complications liées au diabète auto-immun à long terme, la recherche continue afin de mieux comprendre tous les facteurs impliqués dans la progression de la maladie dans le but de développer de nouvelles thérapies qui empêcheront, renverseront et/ou traiteront cette maladie. Un rôle primordial dans la génération et l'entretien de la tolérance immunitaire a été attribué au nombre et à la fonction des sous-populations de cellules régulatrices. Une de ces populations est constituée de cellules T CD4-CD8- (double négatives, DN), qui ont été étudiées chez la souris et l'humain pour leur contribution à la tolérance périphérique, à la prévention des maladies et pour leur potentiel associé à la thérapie cellulaire. En effet, les cellules de T DN sont d'intérêt thérapeutique parce qu'elles montrent un potentiel immunorégulateur antigène-spécifique dans divers cadres expérimentaux, y compris la prévention du diabète auto-immun. D’ailleurs, en utilisant un système transgénique, nous avons démontré que les souris prédisposées au diabète auto-immun présentent peu de cellules T DN, et que ce phénotype contribue à la susceptibilité au diabète auto-immun. En outre, un transfert des cellules T DN est suffisant pour empêcher la progression vers le diabète chez les souris prédisposées au diabète auto-immun. Ces résultats suggèrent que les cellules T DN puissent présenter un intérêt thérapeutique pour les patients diabétiques. Cependant, nous devons d'abord valider ces résultats en utilisant un modèle non-transgénique, qui est plus physiologiquement comparable à l'humain. L'objectif principal de cette thèse est de définir la fonction immunorégulatrice des cellules T DN, ainsi que le potentiel thérapeutique de celles-ci dans la prévention du diabète auto-immun chez un modèle non-transgénique. Dans cette thèse, on démontre que les souris résistantes au diabète auto-immun présentent une proportion et nombre absolu plus élevés de cellules T DN non-transgéniques, lorsque comparées aux souris susceptibles. Cela confirme une association entre le faible nombre de cellules T DN et la susceptibilité à la maladie. On observe que les cellules T DN éliminent les cellules B activées in vitro par une voie dépendante de la voie perforine et granzyme, où la fonction des cellules T DN est équivalente entre les souris résistantes et prédisposées au diabète auto-immun. Ces résultats confirment que l'association au diabète auto-immun est due à une insuffisance en terme du nombre de cellules T DN, plutôt qu’à une déficience fonctionnelle. On démontre que les cellules T DN non-transgéniques éliminent des cellules B chargées avec des antigènes d'îlots, mais pas des cellules B chargées avec un antigène non reconnu, in vitro. Par ailleurs, on établit que le transfert des cellules T DN activées peut empêcher le développement du diabète auto-immun dans un modèle de souris non-transgénique. De plus, nous observons que les cellules T DN migrent aux îlots pancréatiques, et subissent une activation et une prolifération préférentielles au niveau des ganglions pancréatiques. D'ailleurs, le transfert des cellules T DN entraîne une diminution d'auto-anticorps spécifiques de l'insuline et de cellules B de centres germinatifs directement dans les îlots, ce qui corrèle avec les résultats décrits ci-dessus. Les résultats présentés dans cette thèse permettent de démontrer la fonction des cellules T DN in vitro et in vivo, ainsi que leur potentiel lié à la thérapie cellulaire pour le diabète auto-immun.
Resumo:
Epidemics of tick-borne encephalitis involving thousands of humans occur annually in the forested regions of Europe and Asia. Despite the importance of this disease, the underlying basis for the development of encephalitis remains undefined. Here, we prove the key role of CD8(+) T-cells in the immunopathology of tick-borne encephalitis, as demonstrated by prolonged survival of SCID or CD8(-/-) mice, following infection, when compared with immunocompetent mice or mice with adoptively transferred CD8(+) T-cells. The results imply that tick-borne encephalitis is an immunopathological disease and that the inflammatory reaction significantly contributes to the fatal outcome of the infection. (C) 2008 Elsevier Inc. All rights reserved.
Resumo:
The function of antigen-specific CD8+ T cells, which may protect against both infectious and malignant diseases, can be impaired by ligation of their inhibitory receptors, which include CTL-associated protein 4 (CTLA-4) and programmed cell death 1 (PD-1). Recently, B and T lymphocyte attenuator (BTLA) was identified as a novel inhibitory receptor with structural and functional similarities to CTLA-4 and PD-1. BTLA triggering leads to decreased antimicrobial and autoimmune T cell responses in mice, but its functions in humans are largely unknown. Here we have demonstrated that as human viral antigen-specific CD8+ T cells differentiated from naive to effector cells, their surface expression of BTLA was gradually downregulated. In marked contrast, human melanoma tumor antigen-specific effector CD8+ T cells persistently expressed high levels of BTLA in vivo and remained susceptible to functional inhibition by its ligand herpes virus entry mediator (HVEM). Such persistence of BTLA expression was also found in tumor antigen-specific CD8+ T cells from melanoma patients with spontaneous antitumor immune responses and after conventional peptide vaccination. Remarkably, addition of CpG oligodeoxynucleotides to the vaccine formulation led to progressive downregulation of BTLA in vivo and consequent resistance to BTLA-HVEM-mediated inhibition. Thus, BTLA activation inhibits the function of human CD8+ cancer-specific T cells, and appropriate immunotherapy may partially overcome this inhibition.
Resumo:
Chronic myelogenous leukemia (CML) is a malignant myeloproliferative disease of hematopoietic stem cells. The disease progresses after several years from an initial chronic phase to a blast phase. Leukemia-specific T cells are regularly detected in CML patients and may be involved in the immunological control of the disease. Here, we analyzed the role of leukemia-specific CD8(+) T cells in CML disease control and the mechanism that maintains CD8(+) T-cell immunosurveillance in a retroviral-induced murine CML model. To study antigen-specific immune responses, the glycoprotein of the lymphocytic choriomeningitis virus was used as model leukemia antigen. Leukemia-specific CTL activity was detectable in vivo in CML mice and depletion of CD8(+) T cells rapidly led to disease progression. CML-specific CTL were characterized by the expression of the IL-7 receptor -chain. In addition, leukemia cells produced IL-7 that was crucial for the maintenance of leukemia-specific CTL and for disease control. Therefore, CML cells maintain the specific CD8(+) T-cell-mediated immune control by IL-7 secretion. This results in prolonged control of disease and probably contributes to the characteristic chronic phase of the disease.