999 resultados para Layard, Austen Henry, 1817-1894.
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Le thème de cette thèse est le droit des femmes à la fin du dix-huitième siècle dans les romans de l’auteure britannique Jane Austen. L’abus psychologique (et parfois physique) entre femmes est omniprésent au moment où le sujet de l’égalité entre hommes et femmes est à son apogée. Depuis la publication du volume Jane Austen and the War of Ideas de Marilyn Butler, on ne limite plus nos interprétations aux significations littéraires des romans, au contraire, elles se multiplient dans les champs culturels, sociaux, économiques... Ceci permet de mieux comprendre l’époque reflétée dans ses oeuvres. Les interactions humaines se compliquent: les mères essayent à tout prix de « vendre » leurs filles à l’homme le plus riche. Pour ce faire, ces mères résistent aux normes patriarcales. De plus, les femmes veuves sont problématiques car leur statut social ne peut pas être défini. Austen peint et critique les veuves autonomes qui essayent vigoureusement d’exercer leurs pouvoirs à travers leur sexualité et en manipulant leur vocabulaire dans le but de monter dans l’échelon social. En fait, les femmes de tous âges et toutes classes essayent de manipuler les autres pour leurs gains personnels. L’obtention de pouvoir fait en sorte que ces femmes compétitives ne créent pas une société inclusive: elles se marginalisent encore plus. Ce combat interne permet d’autant plus aux hommes d’injurier les femmes. Finalement, avec la montée du cinéma de nos jours, les oeuvres d’Austen sont traduites pour atteindre un grand nombre de spectateurs. Parmi la panoplie de films, l’abus est traduit et interprété à différents degrés.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’augmentation grandissante de l’attention portée dans les études sur la masculinité tant à la littérature féminine qu’à ses auteurs incite les chercheurs à se pencher de nouveau sur l’icône qu’est le gentilhomme, sur la réponse qu’offre la littérature du XVIIIe siècle face à cette idéalisation de la masculinité, et comment ces standards ont contribué à façonner nos propres perceptions des différenciations des rôles sexuels. Ce mémoire présente une analyse des personnages masculins des romans de Jane Austen, Emma, Persuasion et Mansfield Park, à travers le concept de « masculinité hégémonique » de R.W. Connell, concept qui a eu un impact certain dans les recherches retraçant comment l’histoire et l’hégémonie ont fabriqué les attentes sociales et nationales envers l’homme anglais. Les livres expliquant la conduite à avoir pour être un gentilhomme viril ont sans aucun doute perpétué ces idéaux. À travers l’étude de la politesse, de la sincérité et de l’héroïsme, perpétuellement renouvelés afin de correspondre aux nouveaux idéaux de la masculinité, cette thèse étudie les livres éducatifs influents, notamment de Locke, Knox et Secker, afin de comprendre de quelle façon la masculinité hégémonique est devenue une partie intégrante du discours et de l’éducation à l’époque de la Régence anglaise. Les œuvres d’Austen ne cesse de rappeler la vulnérabilité de l’hégémonie en rappelant constamment au lecteur l’importance des expériences et de la croissance personnelle, et ce, peu importe le sexe. Néanmoins, ses romans correspondent tout de même à ce que devrait être une éducation appropriée reposant sur les règle de conduite, l’autonomie, le travail et la sincérité; lesquels, tel que l’histoire analysée dans ce mémoire le démontrera, appartiennent également aux idéaux du nationalisme anglais et de la masculinité.
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Les débats économiques au 19e siècle, loin d’être l’apanage du monde universitaire, étaient aux États-Unis un des principaux objets de contentieux entre les partis politiques et ceux-ci trouvaient écho dans la sphère publique. Les journaux étaient alors le principal moyen de communiquer les opinions des différents partis. La présente étude vise à mettre en contexte et cerner la position des écrits du plus important économiste américain de son époque, Henry Charles Carey (1793-1879), reconnu comme tel par J.S. Mill et Karl Marx en leur temps, lors de la décennie de 1850 dans le journal le plus influent de cette période, le New York Tribune. Pour ce faire, il a fallu au préalable identifier les articles non signés de Carey dans le journal, ce qui n’avait auparavant jamais été fait. Au moment d’écrire dans le principal organe américain qui défendait la protection aux États-Unis afin d’industrialiser le pays, Carey était alors le représentant le plus prééminent du système américain d’économie. Ce dernier, fondé sur les écrits d’Alexander Hamilton, prônait l’industrialisation des États-Unis et l’intervention de l’État pour défendre le bien commun, s’opposant ainsi à l’école libérale anglaise basée sur les écrits d’Adam Smith. Conceptuellement, la pensée économique de Carey se situe dans la tradition des Autres Canon, basée sur la production et l’innovation. Ceci le mena à s’opposer avec vigueur tant au malthusianisme qu’à la division internationale du travail, justifiée théoriquement par la thèse de l’avantage comparatif de Ricardo. En effet, dans son analyse, la volonté exprimée au milieu du 19e siècle par l’Angleterre de devenir l’atelier du monde et de faire du reste des nations des producteurs de matières premières sous un régime de libre-échange n’était rien d’autre que la continuation de la politique coloniale par d’autres moyens. Pour Carey, la spécialisation dans l’exportation de matières premières, notamment défendue par les planteurs du Sud des États-Unis, loin d’être bénéfique au pays, était le sûr gage de la pauvreté comme les cas de l’Irlande et de l’Inde le démontraient.