Market-Driven Hotel Brands: Linking Market Orientation, Innovation, and Performance

"Market orientation" is a term popularized by marketing practitioners to indicate the extent to which a firm is market driven. This presumed linkage between market orientation and profitability has caught the attention of scholars, but, surprisingly, only two prior studies have reported a positive association between the two. Given the special relevance to the hotel industry of being market driven, we believe this industry provides the ideal setting for demonstrating the link between market orientation and performance. This research examines this linkage in the hotel industry. The results of our study suggest that market orientation is positively and significantly related to innovation, subjective performance, and objective performance. This result yields a number of useful ideas about how to harness the power of the marketing concept.

AIDS workplace *policy adoption and implementation in local government: An analysis of departmental variation

This is an empirical study whose purpose was to examine the process of innovation adoption as an adaptive response by a public organization and its subunits existing under varying degrees of environmental uncertainty. Meshing organization innovation research and contingency theory to form a theoretical framework, an exploratory case study design was undertaken in a large, metropolitan government located in an area with the fourth highest prevalence rate of HIV/AIDS in the country. A number of environmental and organizational factors were examined for their influence upon decision making in the adoption/non-adoption as well as implementation of any number of AIDS-related policies, practices, and programs.^ The major findings of the study are as follows. For the county government itself (macro level), no AIDS-specific workplace policies have been adopted. AIDS activities (AIDS education, AIDS Task Force, AIDS Coordinator, etc.), adopted county-wide early in the epidemic, have all been abandoned. Worker infection rates, in the aggregate and throughout the epidemic have been small. As a result, absent co-worker conflict (isolated and negligible), no increase in employee health care costs, no litigation regarding discrimination, and no major impact on workforce productivity, AIDS has basically become a non-issue at the strategic core of the organization. At the departmental level, policy adoption decisions varied widely. Here the predominant issue is occupational risk, i.e., both objective as well as perceived. As expected, more AIDS-related activities (policies, practices, and programs) were found in departments with workers known to have significant risk for exposure to the AIDS virus (fire rescue, medical examiner, police, etc.). AIDS specific policies, in the form of OSHA's Bloodborn Pathogen Standard, took place primarily because they were legislatively mandated. Union participation varied widely, although not necessarily based upon worker risk. In several departments, the union was a primary factor bringing about adoption decisions. Additional factors were identified and included organizational presence of AIDS expertise, availability of slack resources, and the existence of a policy champion. Other variables, such as subunit size, centralization of decision making, and formalization were not consistent factors explaining adoption decisions. ^

Procéduralisme épistémique et légitimité démocratique : une défense de l'égalité politique

Ce mémoire explore la relation qui lie démocratie et légitimité politique, dans une perspective épistémique. La démocratie, dans son acception la plus générale, confère à chacun la possibilité de faire valoir les intérêts qu'il estime être les siens et ceux de sa communauté, en particulier à l’occasion d’un scrutin. Cette procédure décisionnelle qu’est le vote consacre ainsi en quelque sorte la liberté et l’égalité dont profitent chacun des citoyens, et confère une certaine légitimité au processus décisionnel. Cela dit, si le vote n’est pas encadré par des considérations épistémiques, rien ne garantit que le résultat politique qui en découlera sera souhaitable tant pour les individus que pour la collectivité: il est tout à fait permis d’imaginer que des politiques discriminatoires, économiquement néfastes ou simplement inefficaces voient ainsi le jour, et prennent effet au détriment de tous. En réponse à ce problème, différentes théories démocratiques ont vu le jour et se sont succédé, afin de tenter de lier davantage le processus démocratique à l’atteinte d’objectifs politiques bénéfiques pour la collectivité. Au nombre d’entre elles, la démocratie délibérative a proposé de substituer la seule confrontation d’intérêts de la démocratie agrégative par une recherche collective du bien commun, canalisée autour de procédures délibératives appelées à légitimer sur des bases plus solides l’exercice démocratique. À sa suite, la démocratie épistémique s’est inspirée des instances délibératives en mettant davantage l’accent sur la qualité des résultats obtenus que sur les procédures elles-mêmes. Au final, un même dilemme hante chaque fois les différentes théories : est-il préférable de construire les instances décisionnelles en se concentrant prioritairement sur les critères procéduraux eux-mêmes, au risque de voir de mauvaises décisions filtrer malgré tout au travers du processus sans pouvoir rien y faire, ou devons-nous avoir d’entrée de jeu une conception plus substantielle de ce qui constitue une bonne décision, au risque cette fois de sacrifier la liberté de choix qui est supposé caractériser un régime démocratique? La thèse que nous défendrons dans ce mémoire est que le concept d’égalité politique peut servir à dénouer ce dilemme, en prenant aussi bien la forme d’un critère procédural que celle d’un objectif politique préétabli. L’égalité politique devient en ce sens une source normative forte de légitimité politique. En nous appuyant sur le procéduralisme épistémique de David Estlund, nous espérons avoir démontré au terme de ce mémoire que l’atteinte d’une égalité politique substantielle par le moyen de procédures égalitaires n’est pas une tautologie hermétique, mais plutôt un mécanisme réflexif améliorant tantôt la robustesse des procédures décisionnelles, tantôt l’atteinte d’une égalité tangible dans les rapports entre citoyens.

La théorie sociale de la connaissance et la gestion du patrimoine documentaire à l’ère numérique

Les institutions de mémoire et de savoir (par exemple, les bibliothèques, les archives, les musées) font face à des défis importants dans leurs responsabilités d’assurer la pérennité du patrimoine documentaire à l’ère numérique. Citons la surabondance de l’information numérique, la possibilité de production, théoriquement illimitée, offerte aux individus comme aux groupes sociaux, les limites dans les capacités de stockage et de diffusion de l’information numérique qui sont à la disposition des institutions mandataires du patrimoine documentaire. De plus, il est apparu que les approches et les méthodes utilisées pour identifier, gérer, préserver et diffuser le patrimoine documentaire de la société canadienne dans un environnement analogique n’étaient transférables à un environnement numérique. Nous suggérons que la théorie sociale de la connaissance peut servir de base à une réflexion portant sur le développement d’une politique publique qui viserait à encadrer l’identification, la sélection, la gestion et la préservation du patrimoine documentaire d’une société à l'ère numérique. Nous définissons la problématique puis proposons des réponses à travers trois articles scientifiques. Les résultats indiquent que les connaissances et les pratiques professionnelles utilisées demeurent persistantes et limitent la formulation et l'application de nouveaux cadres théoriques, de politiques administratives et de techniques associés à l'identification et la sélection du patrimoine documentaire. Cette recherche propose un cadre conceptuel qui permet de développer des politiques publiques sur le patrimoine documentaire du Canada.

Art + Bioéthique : quand la recherche en bioéthique quitte les murs de l’université

Éditoral / Editorial

Doing Research with Vulnerable Populations: The Case of Intravenous Drug Users

Article

Barriers and Facilitators to Adoption of Genomic Services for Colorectal Care within the Veterans Health Administration.

We examined facilitators and barriers to adoption of genomic services for colorectal care, one of the first genomic medicine applications, within the Veterans Health Administration to shed light on areas for practice change. We conducted semi-structured interviews with 58 clinicians to understand use of the following genomic services for colorectal care: family health history documentation, molecular and genetic testing, and genetic counseling. Data collection and analysis were informed by two conceptual frameworks, the Greenhalgh Diffusion of Innovation and Andersen Behavioral Model, to allow for concurrent examination of both access and innovation factors. Specialists were more likely than primary care clinicians to obtain family history to investigate hereditary colorectal cancer (CRC), but with limited detail; clinicians suggested templates to facilitate retrieval and documentation of family history according to guidelines. Clinicians identified advantage of molecular tumor analysis prior to genetic testing, but tumor testing was infrequently used due to perceived low disease burden. Support from genetic counselors was regarded as facilitative for considering hereditary basis of CRC diagnosis, but there was variability in awareness of and access to this expertise. Our data suggest the need for tools and policies to establish and disseminate well-defined processes for accessing services and adhering to guidelines.