995 resultados para affectivité - troubles
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Dans les pays dvelopps, la prvalence des dmences est de 5% chez les plus de 65ans et doublerait pour chaque tranche d'ge de 10 ans. Avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes de dmence augmente chaque anne, ce qui pose le problme de trouver rapidement des thrapies et mesures de prvention efficaces. Il est connu que l'hypertension artrielle (HTA) est un facteur de risque pour certaines dmences. De plus, de rcentes tudes dmontrent que la pression artrielle centrale serait un marqueur hmodynamique plus reprsentatif des lsions causes au cerveau, dues une HTA, que la pression priphrique usuellement mesure. Il serait donc intressant d'valuer si la dmence est associe une augmentation de la pression artrielle centrale, en comparaison avec des patients hypertendus non dments. But de l'tude : Cette tude a pour but de quantifier l'apport de la mesure de la pression artrielle centrale ambulatoire dans la caractrisation des patients avec une dmence de type Alzheimer. L'objectif principal est de dterminer la taille de la diffrence de pression artrielle centrale et son cart-‐type entre les patients hypertendus avec ou sans dmence de type Alzheimer afin de pouvoir calculer le nombre de patients ncessaire pour montrer une diffrence significative. Dans cette tude, nous allons tester l'hypothse que la pression artrielle centrale (moyenne, systolique et diastolique) est plus leve chez les patients atteints de troubles cognitifs et/ou qu'ils prsentent des perturbations du rythme circadien plus marques, notamment pour les valeurs durant le sommeil, (non-‐dipping, reverse dipping, extreme dipping).
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Les objectifs de ce mmoire sont, d'une part, de vrifier la perception du soutien social face au rseau des pairs et face la famille chez les lves en difficults d'apprentissage et les dcrocheurs au secondaire. D'autre part, cette tude cherche vrifier les diffrences entre les filles et les garons. Un chantillon de 115 adolescentes et adolescents provenant de la polyvalente St-Jrme de la rgion des Laurentides sont les sujets l'tude (45 filles et 70 garons). Parmi ceux-ci, on dnombre trois groupes. Tout d'abord, on retrouve les lves faisant partie d'un groupe d'insertion sociale et professionnelle au march du travail et prsentant un retard scolaire d'au moins deux ans (groupe I. S. P. M. T.) (n=37). Un deuxime groupe est constitu d'lves ayant doubl une anne et prsentant un retard scolaire d'une anne (groupe des doubleurs) (n=32). Enfin, un dernier groupe comprend des lves frquentant le secondaire trois et faisant partie du cheminement rgulier (groupe rgulier) (n=46). Les sujets ont t valus avec le Questionnaire de perception du soutien social face au rseau des pairs et face la famille (traduction du Perceived Social Support From Friends and From Family (PSS-Fr, PSS-Fa) (Procidano & Heller, 1983). Une analyse de la variance (ANOVA) rvle un effet principal au niveau du groupe. L'analyse post-hoc (Tuckey A-LSD) indique que les lves du groupe des doubleurs (difficults lgres d'apprentissage) prsentent une perception du soutien social significativement plus leve face au rseau des pairs que les lves du groupe I. S. P. M. T. (difficults graves d'apprentissage) (F = 3,558, p < ,05). Toutefois, le groupe I. S. P. M. T. ne se distingue pas du groupe rgulier. L'interprtation des rsultats permet de considrer les variables troubles du comportement et habilets sociales pouvant jouer un rle dterminant auprs du groupe des doubleurs. L'effet d'interaction de l'ANOVA (Sexe X Dcrochage) infirme la deuxime hypothse. titre exploratoire, nous avons introduit, dans le cadre des analyses, la variable groupe. L'effet d'interaction trois dimensions de l'ANOVA (Sexe X Groupe X Dcrochage) indique que les dcrocheuses du groupe I. S. P. M. T. prsentent, d'une faon significative, la perception du soutien social face au rseau des pairs la plus leve (F = 5,936, p < ,01). Afin d'expliquer ce rsultat, l'interprtation permet de mettre en lumire les diffrences concernant les relations interpersonnelles et le rle du rseau des pairs chez les filles et les garons. Enfin, les dcrocheurs prsentent une perception du soutien social face la famille significativement plus faible que les dcrocheuses (F = 10,784, p < ,001). Ce rsultat amne un aspect nouveau dans la comprhension de la problmatique du dcrochage scolaire par l'entremise, une fois de plus, des diffrences entre les filles et les garons en ce qui a trait la famille.
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Le sujet de cette recherche concerne l'valuation de l'influence d'une approche pdagogique adapte tenant compte des dimensions affective et cognitive de la clientle d'une classe de maturation. Cette approche dite "adapte" utilise le livre, le conte et les habilets du conteur dans le but de dvelopper une propension la lecture chez ces lves. la lumire des ouvrages des auteurs tels que Jackson, Hayden, Bettelheim, Jean, Held, Michel et Seung sur l'influence affective et cognitive du livre, du conte et des habilets du conteur chez l'individu ainsi qu' la lumire du modle thorique de la comprhension du rle de l'affectivité reli au processus de la lecture de Mathewson, nous avons formul l'hypothse que l'application de l'approche pdagogique adapte axe sur le conte et les habilets du conteur augmente la propension la lecture chez les lves d'une classe de maturation. La cueillette des donnes a t ralise l'aide de l'valuation d'un expert (avant et aprs l'application de l'approche pdagogique adapte), d'un questionnaire adress aux sujets, d'un questionnaire adress aux parents (avant et aprs l'application de l'approche pdagogique adapte) et des observations de l'enseignante. L'analyse de l'ensemble des rsultats et des observations durant la priode de l'exprimentation confirment l'hypothse de cette recherche.
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Cette tude de cas a pour but de vrifier, chez des enfants autistes, l'effet de l'intgration en milieu scolaire rgulier sur la frquence d'missions des comportements d'isolement social, de ceux relis aux troubles de la communication verbale et non verbale ainsi que les comportements strotyps. Deux enfants autistes, un garon de quatre ans et une fillette de cinq ans, ont particip cette tude. La frquence d'mission des comportements mentionns ci-haut a t observe la maison, en classe spciale ainsi qu'en classe rgulire l'aide d'une grille conue spcialement pour les enfants autistes (EGA 111). La collecte d'informations a t effectue des priodes prcises soit avant l'intgration scolaire (maison 1), au dbut de l'intgration (phase 1), un mois aprs l'intgration (phase 2) et deux mois aprs l'intgration (phase 3) enfin la maison (maison 2). Vingt heures d'observation ont t collectes au total auprs de chaque enfant Une analyse graphique est utilise pour prsenter les rsultats obtenus durant les diffrentes phases d'observation. Celle-ci est assortie d'une analyse non paramtrique de randomisation pour vrifier si la frquentation d'un groupe de pairs rgulier peut contribuer diminuer significativement les problmes de communication, d'mission de comportements strotyps et d'isolement social. Sauf une exception, les rsultats obtenus dmontrent que la frquence d'mission des comportements d'isolement social, de ceux relis aux troubles de la communication verbale et non verbale et des comportements strotyps diminue au cours de l'intgration scolaire en groupes rguliers et ce, tant en classe spciale qu'en classe rgulire chez chacun des enfants. Il est aussi remarquable de constater que les taux horaires d'mission de comportements d'isolement social, de communication verbale et non verbale ainsi que des activits motrices strotypes sont beaucoup plus frquents en classe spciale comparativement la classe rgulire. Ces rsultats suggrent que l'intgration au groupe de pairs rgulier contribue diminuer la frquence d'mission de comportements susceptibles de nuire la qualit de l'adaptation sociale et l'apprentissage de nouvelles habilets et qu'il y a gnralisation des acquis en classe spciale et la maison.
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Interview in five sessions, October-November 2003, with Charles W. Peck, professor of physics (now emeritus) in the Division of Physics, Mathematics, and Astronomy. He recalls his early life in South Texas and his interest in radio; first year of college at Texas Arts & Industries; three more years at New Mexico College of Agriculture & Mechanical Arts. Recalls graduate studies at Caltech with Murray Gell-Mann, H. P. Robertson, Robert Walker, Richard A. Dean, W. R. Smythe. Works on increasing intensity and stability of the Caltech synchrotron, with Walker, Matt Sands, and Alvin Tollestrup; 1964 thesis on K-lambda photoproduction. Joins the faculty as an assistant professor in 1965. Discusses his various teaching assignments, including an embarrassing moment when Richard Feynman attended one of his freshman physics lectures. Discusses his research at the Stanford Linear Accelerator Center and Lawrence Radiation Laboratorys Bevatron. Collaboration with UC Berkeley and SLAC on crystal ball detector for SLACs SPEAR storage ring. Taking the crystal ball to DESY, in Hamburg. Works with Barry Barish at Gran Sasso laboratory in Italy, on MACRO; search for magnetic monopoles. He also discusses his administration work at Caltech, as executive officer for physics (1983-1986) and as PMA division chair from 1993 to 1998, when he immediately had to deal with the troubles plaguing LIGO [Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory]. Detailed discussion of the LIGO contretemps and how it was settled, and of turning Big Bear Solar Observatory over to the New Jersey Institute of Technology. Advent of David Baltimore as Caltech president; attempt to recruit Ed Witten.
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Rsum : La schizophrnie est un trouble mental grave qui affecte toutes les facettes de la vie de la personne. En outre, le manque de soutien social est un problme important qui contribue laggravation de la maladie, notamment en influenant ngativement la capacit dadaptation. Chez les personnes atteintes de schizophrnie, la capacit utiliser des stratgies dadaptation adquates et efficaces est essentielle afin damliorer la sant, le bien-tre et la prvention des rechutes. Cette recherche utilise la conception de ladaptation de Roy (2009). De nombreuses tudes confirment la prsence de difficults dadaptation chez ces personnes. De plus, le processus dadaptation lui-mme reste mal connu. La question de recherche tait : Quel est le processus dadaptation des personnes vivant avec la schizophrnie lorsque leur soutien social est limit? Cette question sous-tendait deux objectifs : 1) dcrire le processus dadaptation des personnes atteintes de schizophrnie dans un contexte de soutien social limit et 2) contribuer au dveloppement du modle de Roy dans le contexte des troubles mentaux graves. Le devis de recherche tait la thorisation ancre constructiviste, auprs de 30 personnes vivant avec la schizophrnie. Les donnes taient composes dentrevues et de rsultats de trois questionnaires qui ont contribu dcrire de faon plus dtaille le profil des participants. Les rsultats sont une modlisation du processus dadaptation nomme les filtres dans le processus dadaptation des personnes vivant avec la schizophrnie. Cette modlisation met en lumire le fait que le potentiel dadaptation des personnes vivant avec la schizophrnie est affect la fois par des lments de lenvironnement social et des lments inhrents la maladie elle-mme. Ces lments altrent la possibilit et la capacit utiliser des stratgies dadaptation adquates et efficaces. Ces rsultats de recherche pourraient permettre damliorer lvaluation des personnes atteintes de schizophrnie et de diminuer les inconnues dans leffet des interventions, tout comme de favoriser les actions visant lutter contre les conditions sociales qui nuisent ladaptation.
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Le laboratoire DOMUS dveloppe des applications pour assister les personnes en perte d'autonomie et les personnes avec des troubles cognitifs. Chaque application est ou a dj t le sujet de plusieurs tudes d'utilisabilit qui permettent de les amliorer. Ces tudes prennent beaucoup de temps mettre en place, car l'on rencontre souvent des problmes de logistique (format et sensibilit des donnes, chercheurs rpartis sur une grande aire gographique). C'est pourquoi un outil appel GEDOPAL a t dvelopp. Il permet de partager entre chercheurs de diffrents centres les donnes cres et utilises lors de la mise en place des tudes d'utilisabilit. La conception et la ralisation de cet outil ont ncessit une rflexion en amont sur la nature et la sensibilit de ces donnes. Cette rflexion est l'objet du Chapitre 3. Ces tudes prennent aussi beaucoup de temps lors de l'analyse des rsultats. De plus, certaines donnes cres lors de ces tudes, telles que les traces d'utilisation ont des volumtries trop importantes pour tre analyses manuellement. C'est pourquoi nous avons cr un processus permettant d'analyser ces traces d'utilisation pour y dtecter les erreurs utilisateurs dans l'espoir de les relier des problmes d'utilisabilit. Ce processus se compose de deux parties : la premire est une analyse formelle de l'application, qui sera prsente au Chapitre 4, et la seconde l'application d'un outil d'apprentissage automatique aux traces d'utilisation pour y dtecter les erreurs utilisateurs. Cet outil est prsent au Chapitre 5.
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International audience
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Lenseignement de langlais, langue seconde a connu de nombreux changements au courant des 20 dernires annes, du primaire au collgial, afin dassurer une meilleure matrise de cette langue par les lves au Qubec. Ainsi, la fin du parcours secondaire, le niveau vis par le Programme de formation de lcole qubcoise et sanctionn par le ministre lpreuve unique de secondaire cinq lgard de la connaissance de langlais, langue seconde se compare au niveau intermdiaire (Intermediate Mid ou High) de lchelle de lAmerican Council on the Teaching of Foreign Languages. En somme, llve qui possde son diplme dtudes secondaires a normalement une connaissance de niveau intermdiaire de lALS lorsquil sinscrit dans un collge denseignement gnral et professionnel (cgep). Or, 20 ans aprs linstauration des cours obligatoires dALS, les cgeps accueillent toujours 30 40 % des tudiants en 604-100 Anglais de base alors que ce cours ntait que temporaire au dpart (Commission dvaluation de lenseignement collgial, 2001; Fournier 2007). Cet tat de fait nous a amene proposer une recherche ayant pour objet les caractristiques des tudiants des cours 604-100 Anglais de base et 604-101 Langue anglaise et communication du Cgep de St-Hyacinthe dans le but de comprendre lcart entre les deux niveaux quant leur matrise de la langue anglaise. Notre recherche est descriptive avec un volet comparatif afin datteindre les deux objectifs suivants: (1) identifier les caractristiques des tudiants inscrits dans les cours collgiaux de niveau 604-100 Anglais de base et 604-101 Langue anglaise et communication du Cgep de St-Hyacinthe; (2) comparer les rponses des tudiants des deux niveaux pour voir quelles caractristiques se distinguent et pourraient expliquer lcart de matrise de la langue anglaise entre les tudiants classs au niveau attendu (604-101 Langue anglaise et communication) et ceux du niveau de base (604-100 Anglais de base). Nous avons construit un questionnaire lectronique spcifiquement pour cette tude, compos de questions fermes comprenant cinq sections (profil scolaire, attitude et intrt envers lALS, la motivation, lanxit linguistique et lutilisation de stratgies dapprentissage) que nous avons envoy 907 rpondants potentiels du Cgep de St-Hyacinthe lautomne 2015. Nous navons retenu que les tudiants qui satisfaisaient nos trois critres de slection, soit (1) tre inscrit dans le niveau 604-100 Anglais de base ou 604-101 Langue anglaise et communication, (2) avoir fait toutes ses tudes primaires et secondaires en franais au Qubec, et (3) tre en continuit de formation (sans interruption entre la fin du secondaire et lentre au cgep). Au final, notre recherche compte 294 sujets, 108 tudiants de niveau 604-100 et 186 tudiants de niveau 604-101. Nous avons utilis lapproche quantitative et ralis des statistiques descriptives et infrentielles pour analyser nos donnes. Les analyses ont rvl une diffrence significative entre les deux niveaux sur plusieurs points, que nous avons regroups en quatre caractristiques principales qui peuvent expliquer lcart quant leur matrise de la langue anglaise. La premire est davoir un intrt intgratif et instrumental apprendre langlais, car celui-ci supporte les efforts pour atteindre une matrise satisfaisante de la langue. La deuxime est le dveloppement dune confiance en ses capacits communiquer dans la langue puisque cette confiance rduit lanxit linguistique qui gne lapprentissage. La troisime est une prparation adquate aux tudes suprieures, tant au niveau des comptences spcifiques (moyenne gnrale, programmes enrichis) que transversales (comme lutilisation des stratgies dapprentissage) au secondaire, car elle offre un bagage de connaissances ncessaires la matrise dune langue. Finalement, la prsence de difficults lies lapprentissage comme les troubles dapprentissage et des faiblesses dans la langue maternelle est un frein au dveloppement dune comptence en langue seconde puisquelles touchent prcisment des comptences essentielles lapprentissage soit la lecture et lcriture. Outre la recherche de Fournier (2007) sur les prdicteurs de russite, peu ou pas dtudes ont port sur les tudiants collgiaux par rapport leur profil dapprenant dune L2. Nos rsultats contribuent donc documenter une situation peu tudie, et permettent de quantifier ce que les enseignants constatent sur le terrain depuis des annes. Ce faisant, nos donnes sont utiles tant au niveau de lorganisation scolaire des collges que des dpartements de langue et de lenseignement, car elles permettent lamlioration du contexte dans lequel ces cours sont offerts et du coup, davoir des retombes sur la russite des tudiants.
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Les Troubles du Spectre Autistique (TSA) sont caractriss par deux principaux symptmes : des difficults de communication sociale et des comportements strotyps et intrts restreints. Les TSA touchent 5 fois plus les garons que les filles et une augmentation de la prvalence exponentielle et continue a t observe aux tats-Unis ces dernires dcennies. Cette augmentation ne peut sexpliquer par les facteurs gntiques eux seuls qui ne reprsentent que 5 15% des cas de TSA. Il est donc indispensable didentifier de potentiels facteurs de risque environnementaux des TSA. Le but de ce travail est dtudier diffrents facteurs environnementaux potentiellement modifiables dans le dveloppement de phnotypes autistiques dans diffrents modles prcliniques des TSA. Les objectifs spcifiques sont : (i) caractriser les effets neurocomportementaux provoqus par une exposition prinatale simultane 5 perturbateurs endocriniens parmi les plus prvalent dans notre environnement quotidien (DEHP, DBP, DiNP, BDE-47, BDE-99) de faibles doses pertinentes pour lexposition humaine, (ii) identifier les effets neurocomportementaux associs une altration priconceptionnelle du microbiote maternelle (iii) dterminer les effets neurocomportementaux associs une altration priconceptionnelle du mtabolisme monocarbon. Les rsultats prsents dans cette thse dmontrent le potentiel de chacun de ces facteurs environnementaux daltrer le dveloppement crbral ftal. Chaque condition exprimentale a provoqu lapparition de traits autistiques chez les rats, avec des spcificits comportementales pour chaque exposition dveloppementale. Des dficits dinteractions sociales ont t observs dans chaque situation exprimentale, associs soit de lanxit, de lhyperactivit, des altrations dintgration sensorimotrice, et/ou des strotypies. Cela nous force considrer les TSA comme une pathologie aux multiples facettes o lhtrognit des tableaux cliniques est reprsentative de lhtrognit des causes possibles. La multitude des interactions environnementales courantes possibles avec lpignome pourrait tre la base de la grande diversit observe dans la svrit des symptmes et / ou des comorbidits des TSA. Ce travail ouvre des perspectives futures de prvention cible des TSA fondes sur de potentielles modifications de lenvironnement comme la rduction de lexposition aux perturbateurs endocriniens, ou des supplmentations en donneurs monocarbons (e.g. acide folique) et/ou probiotiques.
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To date, adult educational research has had a limited focus on lesbian, gay, bisexual and transgendered (LGBT) adults and the learning processes in which they engage across the life course. Adopting a biographical and life history methodology, this study aimed to critically explore the potentially distinctive nature and impact of how, when and where LGBT adults learn to construct their identities over their lives. In-depth, semi-structured interviews, dialogue and discussion with LGBT individuals and groups provided rich narratives that reflect shifting, diverse and multiple ways of identifying and living as LGBT. Participants engage in learning in unique ways that play a significant role in the construction and expression of such identities, that in turn influence how, when and where learning happens. Framed largely by complex heteronormative forces, learning can have a negative, distortive impact that deeply troubles any balanced, positive sense of being LGBT, leading to self- censoring, alienation and in some cases, hopelessness. However, learning is also more positively experiential, critically reflective, inventive and queer in nature. This can transform how participants understand their sexual identities and the lifewide spaces in which they learn, engendering agency and resilience. Intersectional perspectives reveal learning that participants struggle with, but can reconcile the disjuncture between evolving LGBT and other myriad identities as parents, Christians, teachers, nurses, academics, activists and retirees. The studys main contributions lie in three areas. A focus on LGBT experience can contribute to the creation of new opportunities to develop intergenerational learning processes. The study also extends the possibilities for greater criticality in older adult education theory, research and practice, based on the continued, rich learning in which participants engage post-work and in later life. Combined with this, there is scope to further explore the nature of life-deep learning for other societal groups, brought by combined religious, moral, ideological and social learning that guides action, beliefs, values, and expression of identity. The LGBT adults in this study demonstrate engagement in distinct forms of life-deep learning to navigate social and moral opprobrium. From this they gain hope, self-respect, empathy with others, and deeper self-knowledge.
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Lobsit est un facteur de risque li des problmes physiques, motionnels et comportementaux. Aujourdhui, lalimentation est compose dun rgime typiquement occidental Western diet qui est riche en acides gras saturs (AGS) et pauvre en acides gras polyinsaturs (AGPI) tel que les omga-3 (N-3) et occasionnant un dsquilibre du ratio alimentaire N-6/N-3. Ce dsquilibre est une des causes de la prvalence des maladies mentales y compris celles des troubles de l'humeur et de lanxit. Lacide docosahexanoque (ADH, 22: 6 n-3) est lacide gras (AG) le plus abondant dans le cerveau et son accumulation est particulirement leve pendant la priode prinatale. Il joue un rle important dans le dveloppement neuronal et d'autres fonctions du cerveau tel l'apprentissage et la mmoire. Des perturbations de lenvironnement prinatal peuvent influencer trs long terme lavenir de la descendance en la rendant plus susceptible de dvelopper des problmes dobsit dans un contexte nutritionnel riche. On ignore cependant si le dficit alimentaire chez la mre et particulirement en ADH aura un impact sur la motivation alimentaire de la progniture. Lobjectif principal de cette thse est dtudier le rle potentiel des N-3 sur la balance nergtique, la motivation alimentaire, la dpression et le niveau danxit des descendants de souris mles adultes assujetties une alimentation riche en gras. Nos donnes ont dmontr quun rgime maternel dficitaire en ADH durant la priode prinatale incitait la descendance fournir plus deffort afin dobtenir un aliment palatable. Ceci entranerait un drglement de lhomostasie nergtique en augmentant le gain de poids et en diminuant lactivit locomotrice tout en exacerbant le comportement de type anxieux ds que les souris sont exposes un milieu obsogne. Les acides gras libres (AGL) sont des nutriments essentiels fonctionnant comme des molcules de signalisation dans le cerveau en ayant des rcepteurs qui jouent un rle important dans le contrle du mtabolisme nergtique. Parmi eux, on distingue un rcepteur coupl la protine G (GPCR), le GPR120. Ce rcepteur activ par les AGPI -3 intervient dans les mcanismes anti-inflammatoires et insulino-rsistants via les N-3. Une mutation dans le gne GPR120 occasionne par une rduction de lactivit de signalisation du gne est lie lobsit humaine. L'objectif premier de cette deuxime tude tait dvaluer l'impact de la stimulation pharmacologique de GPR120 dans le systme nerveux central (SNC) sur l'alimentation, les dpenses d'nergie, le comportement de type anxieux et la rcompense alimentaire. Nos rsultats dmontrent quune injection centrale aigu d'agoniste GPR120 III rduit la prise alimentaire ad libitum et la motivation alimentaire pour un aliment riche en gras et en sucre; ainsi que les comportements de type anxieux. Linjection centrale chronique (21 jours) de ce mme agoniste GPR120 III transmis par une pompe osmotique a dmontr que les souris places sous dite hypercalorique (HFD nont prsent aucune modification lors de la prise alimentaire ni de gain de poids mais quil y avait comparativement au groupe de vhicule, une rduction du comportement de type anxieux, que ce soit dans le labyrinthe en croix surlev (LCS) ou dans le test champ ouvert (OFT). LADH est reconnu pour ses proprits anorexignes au niveau central. De plus, la stimulation des rcepteurs de GPR120 au niveau du cerveau avec un agoniste synthtique peut produire un effet intense intervenir sur le comportement li l'alimentation des rongeurs. Trouver une approche visant contrler la fois la neuroinflammation, la rcompense alimentaire et les troubles motionnels aiderait assurment au traitement de l'obsit et du diabte de type 2.
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La dynastie des Flaviens est souvent mal connue et apprcie en raison de sa situation chronologique, coince entre la famille des descendants de Csar et dAuguste et celle allant de Trajan Marc Aurle. Elle passe parfois pour une simple dynastie de transition qui aurait uniquement servi de passerelle entre deux familles considres comme plus brillantes qui ont par ailleurs laiss un souvenir plus durable. En un peu plus dun quart de sicle (69-96), Vespasien, Titus et Domitien ont pourtant davantage fait pour la stabilit de Rome et de lEmpire que certains de leurs prdcesseurs ou successeurs. Sorti vainqueur des troubles civils de lanne des quatre empereurs (68-69), Vespasien ramena la paix en Orient et en Italie en plus de sattacher stabiliser les institutions et de reconstituer les finances de ltat, passablement cornes par les dernires annes du Principat de Nron (54-68) et la guerre civile elle-mme. Plus que la paix et la stabilit lintrieur et aux frontires de lEmpire, il fit cependant en sorte de refonder les bases institutionnelles du Principat en assumant sa transformation en un rgime monarchique et hrditaire. Un principe parfaitement admis puisque ses deux fils adultes, Titus et Domitien, lui succdrent sans difficult. Davantage peut-tre que les rcits laisss par les sources littraires anciennes, les inscriptions romaines et italiennes ainsi que les monnaies mises par latelier de Rome sont probablement le meilleur tmoignage permettant de saisir le plus prcisment et le plus profondment lide que les Flaviens se faisaient deux-mmes et du pouvoir dont ils taient investis. Le contenu de leur titulature officielle comme leurs choix iconographiques permettent ainsi de dgager leurs diffrents thmes de propagande qui laissent finalement apparaitre une vraie continuit dans leur idologie du pouvoir et leur manire de gouverner. Vespasien a ainsi pos des fondations idologiques et politiques que ses fils ont globalement poursuivies et respectes, ce qui renforce lide selon laquelle les Flaviens ont effectivement suivi un programme qui les distinguait de leurs prdcesseurs et de leurs successeurs. Malgr des diffrences parfois importantes dans leurs pratiques, les inscriptions et liconographie montaire permettent ainsi de mettre en lumire le fait que Titus et Domitien ont finalement moins cherch faire preuve doriginalit qu sinscrire dans la continuit de luvre de leur pre afin de garantir le maintien de la paix et avec elle la prosprit et la stabilit de ltat, et avec elles la satisfaction et la tranquillit de lensemble de la socit.
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Selon la thorie de lauto-dtermination, lautonomie est un besoin universel de base qui, lorsque soutenu, permet aux individus de mieux fonctionner et de vivre plus de bien-tre psychologique (p. ex., Deci & Ryan, 2008). Le style parental des parents qui soutiennent lautonomie de leur enfant est caractris par le soutien du fonctionnement autodtermin de ce dernier. Sa dfinition traditionnelle inclut des pratiques telles quoffrir des explications et des choix lors des requtes, communiquer de lempathie, et encourager les prises dinitiatives tout en minimisant lutilisation dun langage contrlant (p. ex., Soenens et al., 2007). Les bnfices dun style parental qui soutient lautonomie dun enfant ont t bien documents (p. ex., Grolnick, Deci, & Ryan, 1997), toutefois, peu dtudes ont t effectues auprs des bambins. Or, cette thse visait enrichir la littrature sur le parentage en explorant les pratiques soutenantes qui sont utilises par des parents de bambins dans un contexte de socialisation (tude 1), ainsi quen examinant les facteurs qui peuvent brimer leur mise en pratique (tude 2). La premire tude a examin un grand nombre de pratiques de socialisation que les parents qui favorisent davantage le soutien lautonomie (SA) pourraient utiliser plus frquemment lorsquils font des demandes leurs bambins. Cette tude nous a permis dexplorer comment les parents manifestent leur SA et si le SA dans ce type de contexte est associ un plus grand niveau dinternalisation des rgles. Des parents (N = 182) de bambins (M ge = 27.08 mois) ont donc t invits rapporter la frquence avec laquelle ils utilisent 26 pratiques potentiellement soutenantes lorsquils demandent leurs bambins de complter des tches importantes mais non intressantes et de rapporter quel point ils valorisent le SA. Huit pratiques ont t identifies comme tant soutenantes: quatre faons de communiquer de lempathie, donner des explications courtes, expliquer pourquoi la tche est importante, dcrire le problme de faon informative et neutre, et mettre en pratique le comportement dsir soi-mme. De plus, lensemble des huit pratiques corrlait positivement avec le niveau dinternalisation des bambins, suggrant aussi que celles-ci reprsentent bien le concept du SA. Des tudes futures pourraient tenter de rpliquer ces rsultats dans des contextes potentiellement plus chargs ou branlants (p. ex., ragir face des mfaits, avec des enfants souffrant de retard de dveloppement). La deuxime tude a poursuivi lexploration du concept du SA parental en examinant les facteurs qui influencent la frquence dutilisation des stratgies soutenantes dans des contextes de socialisation. Puisque la littrature suggre que le stress parental et le temprament difficile des bambins (c.--d., plus haut niveau daffectivité ngative, plus faible niveau de contrle volontaire/autorgulation, plus faible niveau de surgency) comme tant des facteurs de risque potentiels, nous avons explor de quelle faon ces variables taient associes la frquence dutilisation des stratgies soutenantes. Les buts de ltude taient: (1) dexaminer comment le temprament des bambins et le stress parental influenaient le SA parental, et (2) de vrifier si le stress parental mdiait la relation possible entre le temprament des bambins et le SA parental. Le mme chantillon de parents a t utilis. Les parents ont t invits rpondre des questions portant sur le temprament de leur enfant ainsi que sur leur niveau de stress. Les rsultats ont dmontr quun plus grand niveau daffectivité ngative tait associ un plus grand niveau de stress parental, qui son tour prdisait moins de SA parental. De plus, le stress parental mdiait la relation positive entre lautorgulation du bambin et le SA parental. Des recherches futures pourraient valuer des interventions ayant pour but daider les parents prserver leur attitude soutenante durant des contextes de socialisation plus difficiles malgr certaines caractristiques tempramentales exigeantes des bambins, en plus du stress quils pourraient vivre au quotidien.
Resumo:
Depuis les annes 1980, le dveloppement de lautodtermination des personnes prsentant une dficience intellectuelle (DI) est devenu une priorit dans les interventions qui leur sont offertes. Les agents de socialisation (p.ex., ducateurs, travailleurs sociaux, enseignants, parents, etc.) ont un rle crucial dans sa promotion de par le soutien quils leur offrent et les apprentissages quils tentent de favoriser chez elles. La faon de communiquer et le type de relation que les agents de socialisation tablissent avec la personne prsentant une DI ont une influence certaine dans son dveloppement. Pourtant, peu dtudes ont jusqu ce jour valu quelles sont les manires optimales de communiquer et dinteragir des agents socialisation pouvant faciliter lautodtermination des personnes prsentant une DI. Ancre dans la thorie de lautodtermination (TAD), cette thse sintresse valuer, les effets dun type de soutien spcifique, le soutien lautonomie (ou lautodtermination; SA, une manire de communiquer et dtre en relation qui satisfait le besoin dautodtermination), sur la satisfaction du besoin dautodtermination et la prsence de bnfices comportementaux, motivationnels et affectifs chez les personnes prsentant une dficience intellectuelle lgre (DIL) dans un contexte dapprentissage. Deux articles seront prsents dans cette thse. Le concept dautodtermination comprend une large littrature et revt de multiples dfinitions. Le premier article, de nature thorique, permettra de mieux le comprendre et de lclaircir la lumire de la thorie fonctionnelle de lautodtermination (TfAD) et de la thorie de lautodtermination (TAD). Les tudes portant sur les interventions de promotion de lautodtermination de la TAD et de la TfAD seront prsentes. Dans un deuxime temps, la TAD et la TfAD seront compares et contrastes lune avec lautre ce qui permettra de dmontrer leurs diffrences, leurs similarits et leurs complmentarits tant au niveau thorique que de lintervention. Enfin, il est propos que le SA tudi par la TAD puisse constituer une intervention prometteuse, en plus des interventions proposes par la TfAD, afin de favoriser le dveloppement de lautodtermination et engendrer des bnfices comportementaux, motivationnels et affectifs chez cette population. La deuxime tude visera valuer cette proposition. Par le biais dune tude exprimentale, il sera valu si le SA peut satisfaire le besoin dautonomie/autodtermination des personnes prsentant une DIL et peut faciliter lintriorisation de la valeur dune tche, lengagement et la diminution de lanxit lorsquils ralisent une tche de rsolution de problme, une activit dapprentissage qui est la fois importante et fastidieuse. Ainsi, ltude permettra de comparer les effets dune tche ralise avec ou sans SA (condition exprimentale et tmoin respectivement). Les participants (N = 51) prsentaient tous une DIL et ont t recruts dans un centre de radaptation de la rgion de Montral, au Qubec (Canada). Les rsultats dmontrent que comparativement la condition tmoin, le SA amne chez les participants une satisfaction plus leve du besoin dautodtermination, un plus grand niveau dengagement, une plus grande diminution de leur anxit lors de lactivit et facilite lintriorisation de la valeur de la tche. La signification et linterprtation de ces rsultats, de mme que leurs implications potentielles pour la recherche et les interventions offertes ces personnes sont finalement discutes.