Gene organization of the mating type regions in the ectomycorrhizal fungus Laccaria bicolor reveals distinct evolution between the two mating type loci

In natural conditions, basidiomycete ectomycorrhizal fungi such as Laccaria bicolor are typically in the dikaryotic state when forming symbioses with trees, meaning that two genetically different individuals have to fuse or 'mate'. Nevertheless, nothing is known about the molecular mechanisms of mating in these ecologically important fungi. Here, advantage was taken of the first sequenced genome of the ectomycorrhizal fungus, Laccaria bicolor, to determine the genes that govern the establishment of cell-type identity and orchestrate mating. The L. bicolor mating type loci were identified through genomic screening. The evolutionary history of the genomic regions that contained them was determined by genome-wide comparison of L. bicolor sequences with those of known tetrapolar and bipolar basidiomycete species, and by phylogenetic reconstruction of gene family history. It is shown that the genes of the two mating type loci, A and B, are conserved across the Agaricales, but they are contained in regions of the genome with different evolutionary histories. The A locus is in a region where the gene order is under strong selection across the Agaricales. By contrast, the B locus is in a region where the gene order is likely under a low selection pressure but where gene duplication, translocation and transposon insertion are frequent.

Propagation du virus de la grippe dans les transports aériens et survie du virus dans l'air ambiant

Chaque hiver en France, la grippe saisonnière touche entre 2 et 7 millions de personnes, dont environ 1 000 cas mortels, surtout parmi les personnes de plus de 65 ans. Elle constitue ainsi la première cause de mortalité par maladie infectieuse. L'agent causal est un virus à ARN très contagieux, pouvant appartenir à différent type (A, B ou C). Le type A est composé d'une large gamme de sous-types classés selon les différentes sortes et associations de protéines de surface du virus. Parmi ceux-ci, les sous-types H1N1 et H3N2 circulent actuellement chez l'Homme. La transmission inter-humaine de la maladie se fait principalement par voie aéroportée par le biais des gouttelettes riches en virus provenant des accès de toux et des éternuements des sujets infectés. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est estimé à 460 millions d'euros pour une épidémie moyenne. La prévention de la grippe repose sur une vaccination annuelle, proposée dans la plupart des pays industrialisés aux personnes à risque. Cependant, la couverture vaccinale en France n'était que de 23 % de la population générale en 2011-2012 (62 % chez les plus de 50 ans). Dès lors, environ 80 % des individus sont susceptibles de contracter la maladie. Les transports en commun constituent des environnements idéaux pour la dissémination des virus. En effet, la grande promiscuité entre les passagers potentiellement malades et les passagers sains favorise la propagation de la maladie. Dans ces conditions, l'évaluation du risque d'infection est utile pour appliquer une prévention ciblée. Le but du premier article analysé (Gupta et al., 2012) était, précisément, d'évaluer le risque, pour un passager sain, de contracter le virus de la grippe dans un avion transportant un passager malade. Les auteurs du second article analysé (Pyankov et al., 2012) ont estimé le temps de survie de différents sous-types de virus de la grippe dans l'air ambiant d'une chambre expérimentale.