Grand détail de toutes les cérémonies décrétées par l'Assemblée nationale, et qui auront lieu demain, 14 juillet, sur le terrain de la Bastille, pour poser la première pierre de la colonne de la liberté... ([Reprod.])

Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.2.1344

Catalogue des livres de la bibliothèque de M. Labey, continuée par feu M. Pierre Philippe de Saint-Vandrille... [Vente le 3 octobre et jours suivants, rue des Bons-Enfans, 30.]...

[Vente (Livres). 1839-10-03. Paris]

Entre hybris et mélancolie : poétique, esthétique et usages de la liste dans le roman français contemporain (1963-2013)

Forme archaïque, présente dès l'aube de l'écriture; forme ergonomique, présente autour de nous de manière bien plus courante que toute narration; la liste est un objet fascinant, qui ne dévoile jamais autant sa complexité que lorsqu'elle apparaît dans un cadre littéraire. Un cadre permettant de questionner, en les confrontant, la liste et son énonciateur - son sujet. Qui parle quand une liste se dit? Que dit-elle de celui qui l'énonce? Qui parle, lorsque la syntaxe se bouleverse au point de détruire les hiérarchies permettant habituellement de fixer au discours une origine, une destination, une reprise en charge? Il s'agira de répondre à ces questions et donc de passer d'une poétique à une éthique de la liste, afin de montrer que la description d'un tel objet est indissociable de sa contextualisation discursive, sa subjectivisation. Celle-ci traverse, par une constante métalepse (glissement entre les instances de responsabilité du discours), tout le spectre des actants du texte-liste - de la figure d'auteur à celle du lecteur. La spécificité de la liste littéraire se déporte alors dans un espace éthique, puis bientôt thymique, constitué par un faisceau d'oppositions : par exemple, la liste peut être fermée ou ouverte, hyper- ou hypolisible ; signe d'ordre (c'est l'inventaire, où à l'item correspond la chose) comme de désordre (c'est l'accumulation proliférante). Mais le couple oppositionnel le plus fécond est constitué par l'hybris et la mélancolie: hybris, ou l'orgueil de croire à une réinvention du monde par le pouvoir d'une juxtaposition sans limites. Mélancolie, ou miroitement du mot manquant, évidence de l'absence. C'est sous l'égide de cette opposition que je traite un vaste corpus constitué de huit auteurs contemporains, marqués par un XXe siècle catastrophique, où à l'hybris pléthorique de l'expression de la monstruosité et de l'abondance (J-M.G. Le Clézio, Georges Perec, Eric Chevillard) répond la mélancolie d'une absence ontologique : identitaire (Patrick Modiano), épistémologique (Pierre Senges) langagière (Pascal Quignard, Olivia Rosenthal), voire politique (Antoine Volodine).

[Voyage en Italie : 1824-1830]. , [La basilique et la place] St Pierre : [vue perspective] : [dessin] / h. L. [Henri Labrouste]

Référence bibliographique : Weigert, 538

[Voyage en Italie : 1824-1830]. , [Préparatifs pour la fête des SS. Pierre et Paul ?] St Pierre de Rome, 28 juin : [face et deux profils d'une femme voilée, vue perspective d'une porte intérieure de la basilique ornée de guirlandes] : [dessin] / h. L. [Henri Labrouste]

Référence bibliographique : Weigert, 539

Reply to Pierre Moret

I would like to thank Pierre Moret for his praises -which I certainly do not deserve- as well as for his valuable comments and criticisms. An intellectual discussion with such a prominent scholar is a satisfying experience, even if I do not wholly agree with his opinions. His reactions are related to three different topics: the definition of the geographical area covered in my article; the role of population increase in social evolution and the role of migrations.