979 resultados para Analyse du travail
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L'objectif de cette étude est d'évaluer les liens entre les variables familiales et les élèves fortement à risque de décrochage scolaire. Deux types de variables familiales sont abordés dans ce mémoire, il s'agit des variables reliées aux pratiques éducatives et des variables environnementales. L'échantillon est composé de 42 élèves présentant de graves difficultés d'apprentissage. Ces élèves proviennent du programme I.S.P.M.T. (Insertion sociale et professionnelle au marché du travail) de l'école secondaire St-Jérôme de la région des Laurentides. Les sujets ont été évalués avec le Questionnaire de renseignements généraux et le Family Environment Scale (Moos & Moos, 1981). Durant l'année scolaire, 25 de ces sujets ont décroché et 17 ont persévéré. Ainsi, une comparaison entre les élèves persévérants et les décrocheurs fut effectuée. Tout d'abord, le test du khi-deux (Pearson) fut utilisé afin d'évaluer le lien entre certaines variables (niveau socio-économique de la famille et élèves persévérants et décrocheurs). Auprès de l'échantillon, les résultats indiquent qu'il n'y a pas de différence significative au niveau socio-économique de la famille dans le fait de poursuivre ou non ses études. Par la suite, le test non-paramétrique de Mann-Whitney nous a permis de vérifier si nos deux groupes (élèves persévérants et décrocheurs) différaient l'un de l'autre sur les trois dimensions du Family Environment Scale (Moos & Moos, 1981). Certains résultats obtenus aux différentes sous-échelles de ce questionnaire sont significatifs. De façon générale, les résultats indiquent que les élèves persévérants ont un degré d'engagement, d'aide et de support entre les membres de leur famille supérieur à celui des familles des décrocheurs. Pour l'ensemble du questionnaire, les rangs moyens obtenus par les élèves persévérants sont supérieurs à ceux des décrocheurs. En comparaison au milieu familial des élèves décrocheurs, les résultats suggèrent que le milieu familial des élèves persévérants est caractérisé par de meilleures relations parents-enfant, entraînant ainsi un climat de vie familiale recherché.
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Que la situation de l'emploi, voire plutôt celle du chômage, soit problématique depuis quelques années au Québec comme partout ailleurs semble faire consensus chez les divers partenaires sociaux et économiques en présence. De fait, force nous est de constater le piètre état du marché de l'emploi, lequel se modifiant structurellement par l'implantation de diverses technologies et la mise en place de nouveaux critères de rendement crée au sein de l'entière population dite active un climat d'anxiété, inspirant moins la confiance de conserver une occupation que la peur de s'en trouver privé. Il appert effectivement que le spectre du chômage, s'étendant à diverses sphères d'activités, guette tout autant les aspirant-e-s au titre de travailleur-euse que les travailleur-euse-s en titre. "Ils n'en mourraient pas tous, mais tous étaient atteints" (Lafontaine, 1985, p.225). C'est conséquemment face à cette situation, à laquelle il faut juxtaposer la délicate conjoncture économique, que les jeunes se forgent une perception de leur avenir et de leur intégration au monde du travail en tant que salarié-e-s. Les études de Schwartz (1980), de l'OCDE (1983), mais aussi, plus près de nous, du Conseil des collèges (1986), attestent d'une appréhension manifeste chez les jeunes face au marché de l'emploi. D'autres travaux d'origine européenne (DeForge, 1981) corroborent cette observation établissant de plus que les finissant-e-s du secondaire et du collégial, plus spécialement que les autres élèves, ont une vue approximative du marché du travail et de certaines de ses composantes. Il semble en effet que les élèves en cause possèdent peu d'informations relatives au monde de l'emploi et qu'en conséquence le regard jeté sur celui-ci puisse être qualifié d'approximatif. [...]
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Depuis 1988, le ministère de l'Emploi et de l'Immigration du Canada a mis à la disposition des commissions scolaires un programme d'aide à l'implantation de l'alternance travail-études. Comme le mentionne le Conseil supérieur de l'éducation (1992), seul un nombre restreint de projets expérimentaux a été réalisé dans le cadre de ce programme. La principale raison de la faible quantité de ces projets réside dans le manque d'outils d'application de ce programme. Dans le même sens, depuis septembre 1989, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) a rendu obligatoire pour les commissions scolaires, la mise en place du programme des cheminements particuliers de formation au deuxième cycle du secondaire. Ce programme comporte trois catégories de cheminements, l'un d'entre eux visant à favoriser l'insertion sociale et professionnelle de jeunes de 16 ans et plus en difficulté d'apprentissage (ISPJ). À cette fin, le MEQ a prévu l'application d'un système d'alternance travail-études. Certaines commissions scolaires sont allées chercher une contribution supplémentaire, dans le programme d'intégration professionnelle du fédéral, joignant ainsi les deux programmes. L'implantation d'un système d'alternance, indépendamment des clientèles visées, exige une étroite collaboration entre le monde scolaire et le monde du travail. La contribution de ce dernier pourrait être améliorée si certains aspects étaient précisés, tels une meilleure définition des rôles des parties impliquées, une plus grande reconnaissance de part et d'autre des types de contributions originales des deux milieux ainsi qu'une meilleure compréhension des cultures de deux milieux. Afin de préciser le rôle de formation de l'entreprise, cette recherche se propose d'élaborer et d'expérimenter un modèle de formation propre à l'entreprise dans le cadre du programme d'alternance travail-études, donc de la formation en entreprise. Dans cette perspective, notre recherche se préoccupera plus particulièrement du processus de formation dans l'action.
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Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]