995 resultados para devenir-imperceptible
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Comment réduire le problème qu'ont les stagiaires de 1ère année en enseignement préscolaire et primaire de l'Université de Sherbrooke à bien gérer leur classe de stage? Comment les aider à améliorer leurs habiletés comme gestionnaire d'une classe afin qu'elles puissent devenir de meilleures leaders auprès de leurs élèves pour ainsi favoriser leur propre apprentissage et celui de leurs élèves? Le feed-back spécifique et formatif que nous avons expérimenté dans la présente recherche est un élément de réponse à ces questions. L'objectif du présent essai est l'élaboration et l'expérimentation d'instruments pouvant fournir à la stagiaire de 1ère année un feed-back spécifique et formatif sur ses habiletés en gestion de classe. Pour ce faire, nous avons cerné le problème, expliqué ce qu'est un feed-back spécifique et formatif et tenté de présenter l'importance d'un tel feed-back dans différentes situations d'apprentissage. Notre recension des écrits nous a permis de constater l'impact d'un feed-back spécifique en milieu de travail et en milieu scolaire. Nous avons également retenu l'intervention d'une autre personne-ressource, la paire de 3ème année formée en gestion de classe et en procédures de feed-back, pour véhiculer le feed-back spécifique et formatif à la stagiaire de 1ère année. Cette stagiaire de 3ème année ne remplace certes pas la maître-guide et l'animatrice de stage mais elle devient une autre intervenante au niveau de la gestion de classe pour la stagiaire débutante. Dans un deuxième chapitre, nous avons décrit le contexte expérimental et expliqué le déroulement de l'expérimentation. Finalement, dans le troisième chapitre, nous avons analysé et Interprété les résultats de notre recherche. Ces différents résultats nous ont permis de constater que les sujets de notre groupe expérimental ont bénéficié du traitement, c'est-à-dire le feed-back spécifique et formatif donné par une paire de 3ème année, puisque ces stagiaires de 1ère année ont amélioré leurs moyennes dans 5 des 6 sections du questionnaire portant sur leurs habiletés en gestion de classe. Nous avons également pu observer que leurs attentes face au feed-back donné par leur maître-guide ou leur animatrice de stage étaient plus grandes à la suite de notre expérimentation. Selon nous, les résultats de cette recherche nous montrent l'importance que peut avoir l'intervention d'une personne-ressource ayant des outils pouvant informer la stagiaire de façon spécifique et formative en regard à ses habiletés en gestion de classe. Ces résultats positifs nous laissent croire qu'une telle banque d'instruments de feed-back serait un outil indispensable pour la maître-guide et l'animatrice de stage afin d'aider la stagiaire à améliorer ses habiletés en gestion de classe. Il serait à considérer, dans une future démarche, de former les maîtres-guides et les animatrices de stage en procédures de feed-back et en gestion de classe afin qu'elles puissent véhiculer leurs connaissances d'une façon encore plus spécifique à leur stagiaire.
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Depuis les deux dernières décennies, l'enfant est au coeur des changements rapides de la famille et des bouleversements de la société. Des changements sociaux et économiques ont modifié considérablement les relations enfant, éducateur, parents. Si la notion de famille a évolué rapidement, est-ce que le rôle des parents, des instituteurs, des écoles, s'est adapté de pair à ces changements? Si nos enfants sont appelés à devenir les membres de notre future société, il est temps de s'interroger si ceux-ci possèdent tout le bagage et les outils nécessaires pour devenir de vrais citoyens et des adultes à l’image d'une société que nous anticipons. À tous ceux qui consulteront ce document. J'espère que cet essai vous aidera à devenir de "VRAIS BATISSEURS" auprès des jeunes et à développer le goût d’investir auprès d'eux; sachant que les répercussions du décrochage scolaire auront un impact encore plus grand dans notre société.
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Il n'y a pas si longtemps encore, la sélection des directeurs d'école se faisait parmi les meilleurs enseignants, les plus doués, les plus efficaces à qui l'on donnait une promotion d'adjoint puis plus tard de directeur d'école, bien souvent sans autres études particulières, ni supports spécifiques. Et les commissions scolaires, le Ministère, la collectivité s'attendent à ce que ce professionnel fasse preuve de compétence et qu'il corresponde à tous les standards d'excellence dans son domaine. Mais ce candidat, bien intentionné et certainement doué d'intuition, sait-il les connaissances qu'il devra acquérir, les habiletés qu'il devra développer, les techniques qu'il devra maîtriser pour devenir un agent de changement compétent dans le monde scolaire? Et ces autorités qui l'ont engagé et qui veulent un directeur d'école compétent, sont-elles en mesure de qualifier cette compétence, de la décrire, d'en énoncer les critères? La plupart des gens concernés ont plutôt une perception globale, intuitive, de la compétence d'un agent de changement. Ils n'ont pas une connaissance ni une analyse détaillée des critères de compétence. Alors ils ne peuvent qu'exprimer leur insatisfaction devant un fonctionnement qui ne correspond pas à leur idéal de compétence, mais ils sont tout à fait impuissants à aider quiconque désire acquérir, accroître ou développer sa compétence. Notre société ne peut se payer le luxe de nommer ou de supporter des incompétents aux fonctions de directeur d'école et d'agent de changement. Il nous faut donc faire l'effort de définir et de clarifier les critères de compétence.
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Le Centre de recyclage et d'employabilité de la main-d’oeuvre de l'Estrie, le C.R.E.M.E. complète dix années d'activités au service des personnes analphabètes qui désirent intégrer ou réintégrer le marché du travail. Au plan régional, les activités ont été mises de l'avant dans la foulée des actions menées par La Maison Alpha en association avec plusieurs entreprises manufacturières qui s'engagèrent alors dans le recrutement et la formation des travailleurs analphabètes. Les Maison Alpha de Sherbrooke et de Magog furent créées en 1981 afin de venir en aide aux personnes analphabètes qui souhaitent apprendre à lire et à écrire. En 1983, les deux organismes ont été fusionnés pour devenir le Collectif d'alphabétisation des travailleurs: La Maison Alpha se spécialise alors dans la formation des travailleurs analphabètes. En avril 1986, l'analyse des données de Statistique Canada et du ministère de la Main-d’oeuvre et de la Sécurité du revenu montre qu'il existe dans le Sherbrooke métropolitain un taux d'analphabétisme fonctionnel élevé. Cette évaluation qui est fondée sur les niveaux de scolarité de la population révèle que plus de vingt-huit mille personnes sont considérées analphabètes dans un rayon de trente kilomètres de la ville de Sherbrooke. L'expérimentation développée par le Centre régional d'alphabétisation, La Maison Alpha, confirme que l'alphabétisation des travailleurs ne suffit pas à régler leurs problèmes d'employabilité. Plusieurs personnes analphabètes désirent recevoir une formation adaptée à leurs besoins qui leur permet d'intégrer ou de réintégrer le marché du travail. Compte tenu des transformations majeures qui sont amenées au niveau de la définition du concept d'alphabétisme et les façons de le mesurer, il s'avère important pour le C.R.E.M.E. de faire le point sur les activités de formation passées et sur celles qu'il entend mettre en oeuvre pour le situer dans la vision moderne de l'alphabétisme. Dans cette perspective, ce travail vise à analyser les programmes de l'organisme et les activités qu'il offre à ses participants. Pour ce faire, les orientations et les activités du C.R.E.M.E. seront mises en rapport avec les principales études qui ont contribué à définir le concept d'alphabétisme et qui ont déterminé les capacités qui sont jugées essentielles à l'individu pour fonctionner dans une société industrialisée.
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Desde la década de los 90’ cuando aún en ciernes se maduraban las Reformas de los diferentes Estados para afrontar la corriente Neo-liberal, Colombia asume el reto de reformarse y con él, el sector social más sensible para mantener la capacidad productiva intacta: El sector salud. Se impulsa en consecuencia la conocida Ley 100 y sus artículos reglamentarios llevando al Sistema Sanitario de un modelo de subsidio a la oferta (envío de los recursos directamente para financiar los servicios de salud ofertados) a uno de subsidio a la demanda (los recursos se destinan a cubrir los costos de la afiliación de los usuarios) y con ellos, la pérdida de la obligatoriedad del Estado de enviar los dineros a los Prestadores de servicios. Invita a públicos y privados a formar parte de un mercado abierto, competitivo, en igualdad de condiciones y en un mercado capaz de efectuar la depuración de sus participantes en función de la satisfacción de los usuarios, los resultados sociales y ante todo, los rendimientos económicos. Y la herramienta que ordena el proceso planificador de recursos en ambas organizaciones (públicas y privadas) se llama la Nota Técnica. El presente documento explica sus características, su alcance así como su aplicación y utilidad en el diario devenir de las organizaciones sanitarias (hospitalarias y ambulatorias) en el escenario de competencia empresarial propuesto por la Seguridad Social en Salud.
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[…] La situation d'enseignement, pour l'enseigné, est un vécu, une aventure d'information et de formation qui est et doit devenir transformation intime autant pour lui-même que pour l'enseignant (par rétroaction), donc créativité perpétuelle de soi dans le quotidien. C'est en ce sens, d'ailleurs, que l'enseignant se doit d'être un catalyseur favorisant l'évolution psychique de l'enseigné. L'art d'être et d'agir dans l'enseignement devient ainsi la clé qui ouvre toutes les portes de ce vaste et imposant univers qu'est l'enseignement: c'est cette clé que l'enseignant doit s'approprier. L'art d'être et d'agir dans l'enseignement en tant qu'enseignant serait, selon nous, être heureux d'enseigner et d'être en contact avec l'enseigné, plus encore, être heureux de vivre cette aventure de transformation de l'Autre (l'enseigné), de soi, aventure qui se présente comme un long processus créatif où l'enseignant devient l'artiste, l'acte d'enseigner: l'acte artistique et l'enseigné: l'oeuvre d'art à transformer, à façonner jusque dans son impulsion la plus existentielle, "conduisant" ainsi ce même enseigné à devenir et à se vivre "son propre artiste" (rendu capable, puisqu'autonome, d'opérer ce processus créatif de transformation et d'épuration sur sa propre personne et ce, dans chaque ici et maintenant). […]
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Vieillir, réalité existentielle reliée à la condition humaine. Le fait de vieillir bouscule, répugne, effraie. On en parle beaucoup, comme pour conjurer le mauvais sort, l'éloigner de soi; rarement pour se l'approprier, pour en sonder la richesse. Les médias et les spécialistes de tout acabit nous bombardent quotidiennement d'information sur le sujet. Mais la vraie nature du vieillissement humain n'est jamais apparue aussi mystérieuse. La vieillesse est perçue avant tout comme un problème et non comme une phase normale du développement humain, avec toute sa richesse et ses mille et une possibilités. Les informations véhiculées sur son sujet, particulièrement par les médias, agissent souvent comme un prisme grossissant ce qui vieillit plutôt mal en nous, mais camouflant ce qui vieillit plutôt bien. C'est bien connu, les gens heureux n'ont pas d'histoire. Or être vieux, pour une société axée sur le rendement et l'efficacité, c'est être perçu comme un problème et, par conséquent, c'est être malheureux. Ce sont ces stéréotypes et les attitudes auxquels ils donnent naissance qui nous ont incités à entreprendre cette étude. Quel médium de masse, sinon celui de la télévision, se prêtait le mieux à une intervention visant à changer ces stéréotypes et les attitudes négatives vis-à-vis le vieillissement et les personnes âgées? Comme une nouvelle série d'émissions s'adressant à des personnes de 55 ans et plus venait d'être mise sur pied à Radio-Québec, nous y avons vu une occasion unique d'évaluer l'impact de ce médium par le message véhiculé sur les perceptions et les attitudes de la population ciblée concernant son propre vieillissement. Bref, cette recherche tente de vérifier s'il est possible de modifier les perceptions, les attitudes et les stéréotypes de la société actuelle face au vieillissement et particulièrement auprès des premiers concernés. Elle s'adresse à ceux et celles pour qui la vieillesse pourrait aussi devenir un symbole d'épanouissement et de richesse collective autant qu'individuelle.
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La problemática del cambio social, con sus incidencias sc> bre la vida social total, ha interesado profundamente a los sociólogos. Desde sus inicios, en los tiempos de Comte, la sociología comenzó a interrogarse sobre las consecuencias que la evolución de la sociedad y las visibles transformaciones que sufre, tenían sobre sus componentes. La historia es no sólo recuerdo del pasado, sino constar^ te devenir. Como alguien ha dicho la sociedad es historia, que se mue_ ve constantemente en busca de inéditas formaciones sociales, en construcción, también inédita, para superar los conflictos diarios que la convivencia humana multiplica y desarrolla. ’ Si el individuo cumple, históricamente, una acción hist£ rica, de aquí el interés y la necesidad por proyectar hacia el futuro esa acción histórica, para ir salvando los problemas organizacionales políticos y económicos que surgen y que rompen la armonía de la convj_ vencía. La historia es la historia de la curiosidad del hombre por or ganizarse, por superar alienaciones, porque la historia es progreso. Las formas tradicionales de vida, los valores que componen el repertc> rio social y que el hombre, más o menos conscientemente ha ido construyendo, para develar el misterio social y desembocar en la vida de Utopía, es un constante superar contradicciones. Por eso el cambio es lucha, porque es superación constan te de situaciones anteriores, que se dan en el marco de las contradice ciones. A una etapa histórica sucede otra, dialéctica, porque es incuestionable ,. y la historia es ejemplo vivo, que el hombre construye su futuro sobre los restos de su pasado. De aquí la abundante 1 iteratura sobre el cambio social, que comienza en Comte con su teoría célebre de la estática y dinámica social. La primera estudia el orden, el equilibrio social, fruto de consenso entre los individuos sociales, por el cual la sociedad funció na. Sobre este principio, el actor social elabora sus formas de vida, ordena sus instituciones y da vida a formas de organización.
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En 1972, à l'occasion d'un cours sur les tiers partis politiques au Québec, nous avions eu à rédiger une brève étude sur le Parti Socialiste du Québec, étude qui s'était alors entièrement basée sur quelques articles des revues Parti Pris et Cité Libre ainsi que sur le journal Le Devoir des années 1963 à 1967. C'est à ce moment que notre intérêt fut éveillé et qu'il nous sembla que l'histoire du PSQ (1) pourrait constituer le sujet de notre thèse de maîtrise, pourvu, bien sûr, que de nouvelles sources de documentation s'avèrent accessibles. Or, une rencontre avec Fernand Daoust, Secrétaire Général de la FTQ, confirma notre intention. Avec une générosité incomparable, ce dernier mit à notre disposition, non seulement les documents qu'il avait accumulés, alors qu'il occupait successivement les postes de délégué NPD-Québec au Sous-comité du Programme et de Président du Conseil Provisoire du PSQ, mais aussi ceux de Jean-Marie Bédard, président du PSQ dans les dernières années d'existence de ce parti. Le présent travail s'appuie donc largement sur des sources primaires : documents du parti et articles publics par les journaux et revues de l'époque. On serait peut-être tenté de nous reprocher d'avoir négligé les sources orales, facilement disponibles pourtant. Or, cette omission a été intentionnelle et ce, pour deux raisons. Premièrement, les documents originaux nous fournissaient une récolte de renseignements inédits qui nous apparut suffisamment abondante pour étoffer notre thèse, et deuxièmement, nous avons craint que le manque de recul historique n'entache les témoignages d'une certaine partialité. Nous avons choisi de laisser les documents parler d'eux-mêmes. Le texte qui suit se veut donc avant tout un exposé d'un moment de l'histoire politique du Québec. Il aurait pu se limiter à l'étude des étapes vécues par le Parti Socialiste du Québec dans les années 1963 à 1968. En quelques chapitres, nous aurions pu relater successivement les origines, la mise sur pied, l'action politique et la dissolution de ce tiers parti et déjà, nous aurions eu les éléments de la thèse classique d'histoire politique. Cependant, pour mieux saisir l'effort de devenir du PSQ, il nous a semblé intéressant et même nécessaire de soulever, en parallèle aux événements principaux qui ont fait l'histoire de ce parti, trois hypothèses. La première est que le PSQ n'avait aucune chance de réussite, parce qu'au moment de son apparition sur la scène politique québécoise, les conjonctures historique, sociale et politique non seulement ne joueraient pas en sa faveur, mais seraient même les facteurs externes de son échec. Les deux autres hypothèses portent sur les facteurs internes de cet échec ; elles sont inhérentes au dualisme de l'idéologie du PSQ. […] 1) PSQ: sigle qui fut adopté officieusement par les membres du Parti Socialiste du Québec, qu'on retrouve dans tous les documents et que nous utiliserons tout au long de notre travail.
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De tout temps, les sociétés ont médité et continuent de méditer sur le rôle que la femme doit remplir dans la société des hommes. L'Année Internationale de la Femme en 1975 est peut-être l'expression la plus éloquente de cette longue méditation de la société. Trop longtemps, la vie de la femme s'est déroulée sans qu'elle ait son mot à dire sur sa fonction propre dans la société. Une image collective de la femme s'est développée et le modèle est devenu, avec le temps et par habitude, un absolu immuable. Le rôle qu'on lui attribuait était de plaire et, plus noblement, de guider et d'éclairer discrètement l'homme, seul dirigeant de la société. De là à sacraliser la femme, il n'y avait qu'un pas. Il fut vite franchi. On se mit alors à parler du rôle sacré, voire providentiel de la femme. On lui détermina une mission: gardienne, protectrice, éducatrice de la famille et, par ricochet, de la société et de la nation. Mais la femme n'accepta pas indéfiniment ce rôle qui la confinait à vivre isolée dans cette société des hommes et qui lui interdisait de sortir de sa sphère spécifique. Dès le milieu du XlXe siècle, des femmes n'hésitèrent pas à remettre en question l'ordre établi par la société concernant leur rôle socio-politique. En France, en Angleterre, aux États-Unis et au Canada, pour ne citer que les pays immédiatement associés au développement du Québec, la femme voulut devenir une citoyenne libre de choisir ses champs d'activité selon ses capacités et ses goûts. Mais pour y arriver, il lui fallait l'égalité politique. Cette égalité politique que revendiquait la "féministe" du XIXe siècle s'inscrivait dans un cadre plus vaste de revendications sociales: meilleures conditions de travail pour elle-même, amélioration de l'hygiène publique, protection de l'enfance, droit à l'éducation. Partout la femme exigeait de participer au débat, à l'élaboration des lois qui la touchaient de près dans sa vie de tous les jours. Partout où la vague suffragiste passait, elle divisait le pays créant ainsi une situation qui débouchait parfois sur la violence. [...]
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Avec la régression de l'État dans les services publics, la globalisation, la déréglementation et l'accélération du commerce et des échanges, il se produit aujourd'hui un tournant de grande portée qui déstabilise et met en jeu le bien commun, notre patrimoine collectif. En effet, il ne faut pas oublier que « les services publics font partie du patrimoine collectif non seulement parce qu'ils ont été financé (sic) collectivement, mais aussi parce que la mise en commun dont ils sont l'objet correspond à une certaine conception de ce qui devrait relever du public afin d'assurer une juste distribution des biens de société essentiels » (Beauchemin, 1999, p. 93). Partant de ce fait, une réflexion doit s'engager quant à la redéfinition de nouvelles bases sociales et, de surcroît, quant à la responsabilité de la construction d'une nouvelle structure économique. Dans cette approche, il est indispensable que notre génération prenne à nouveau position sur le rôle et le devenir du mouvement coopératif, acteur de l'économie sociale. L'un des points influents pour une société du mieux-être réside, sans doute, dans la construction de liens sociaux signifiants et forts. Cependant, si l'économie sociale touche l'ensemble de la population à un niveau ou à un autre, et qu'elle revêt l'espoir d'une vie à essence plus humaniste pour beaucoup d'entre nous et ce, dans le présent contexte de mondialisation, de mégalopoles et de profits, il n'en demeure pas moins qu'il reste encore beaucoup de formation et d'information à faire afin qu'elle puisse revendiquer une participation reconnue et émérite dans la vie économique…
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Parler d'une coopérative est parler d'une association autonome d'individus qui se sont mis ensemble afin de satisfaire leurs idéaux et leurs besoins économiques, sociaux ainsi que culturels par biais d'une entreprise dont les propriétaires sont les membres eux-mêmes et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Une coopérative est donc une entreprise collective à responsabilité limitée qui cherche non seulement à combler les besoins économiques et sociaux de ses membres mais possède aussi un engagement envers la communauté. Elle est donc une combinaison de deux structures : l'une, associative (basée sur les règles démocratiques) et l'autre, entrepreneuriale (selon les règles de l'association). Par ailleurs, une coopérative est basée sur les valeurs de liberté, responsabilité, égalité et solidarité. Et pour que ces valeurs se concrétisent, il est nécessaire qu'ils respectent les sept principes du coopératisme international selon l'Alliance Coopérative Internationale : Adhésion volontaire et ouverte à tous, pouvoir démocratique exercé par les membres, participation économique des membres, autonomie et indépendance, éducation, formation et information pour les membres, coopération entre les coopératives, engagement envers la communauté. Étant donné la crise économique et sociale du monde, spécialement celle du Nicaragua, la formule coopérative vient apporter une réponse. Pour satisfaire leurs besoins économiques et sociaux, les personnes peuvent se regrouper et créer l'un ou l'autre type de coopératives. Celles-ci peuvent être de la typologie de producteurs, consommateurs ou de travailleurs. C'est le 30 avril 1914 qu'est né le coopératisme nicaraguayen. Mais, c'est en 1926 que se crée la première coopérative au Nicaragua. En 1944, le gouvernement de Somoza les reconnaît comme organisations légalement constituées selon le code du travail. Au cours des années 60, l'AID commence à promouvoir les coopératives d'épargne et de crédit. À la fin de ces années, on comptabilise 90 coopératives de cette typologie. Durant les années 70, les coopératives connaissent une croissance importante au Nicaragua spécialement dans le secteur de l'épargne et du crédit appuyées par William Bâez Sacasa par le biais de Funde (Fundaciôn Nicaraguense de Desarrollo). On développe 67 coopératives. Ce projet est bien accueilli dans toutes les régions du Nicaragua. Cet essor est toutefois de courte durée. Un changement politique et économique de 180 degrés dans le gouvernement national dans les années 80 fait en sorte que le grandiose projet coopératif s'effondre. Elles deviennent donc des refuges idéologiques de l'État-parti et vivent dans une situation d'échec économique et social. Actuellement, plusieurs de ces coopératives demeurent toujours sous la tutelle d'un parrain politique et continuent à vivre dans une situation chaotique parce qu'elles ne sont pas tout à fait autonomes et indépendantes. Cependant, de nouvelles coopératives surgissent au Nicaragua ou des anciennes coopératives renaissent des cendres, libres politiquement; elles font la démonstration à la Nation de la possibilité de leur existence et de leur développement. C'est grâce à leur croyances, leurs valeurs, aux principes coopératifs et à leur esprit entrepreneurial que des personnes crédibles et engagées au niveau local ont pu développer des coopératives avec l'appui de l'AID, le BID, WOCCU, FUNDE, entre autres. Pour mieux comprendre l'état actuel des coopératives au Nicaragua, il est important de connaître l'évolution politique et sociale de ce pays. D'abord, la famille Somoza a gouvernée le pays pendant 45 ans d’une manière dictatoriale. On l'accuse de s'enrichir avec l'argent des nicaraguayens. Cependant, l'économie du pays était alors en meilleur état qu'elle n'est aujourd'hui. Pendant cette période de temps est né le coopératisme. Mais, c'était en 1979 que les Somoza ont été renversés par les guérilleros de ligne marxiste, les sandinistes, qui ont gouverné aussi dictatorialement le pays en centralisant tout le pouvoir. L'État-partit était le seigneur de la vie politique, économique et sociale de tous les nicaraguayens. Même les coopératives ont été soumises au control de l'État sandiniste; c'est aussi durant cette période que de nombreuses coopératives ont été créées, surtout dans le secteur de la production agricole. Toutefois, celles-ci étaient devenues des noyaux d'expression idéologique. Après ce dur passage dans l'histoire de ce pays, les sandinistes ont dû procéder à des élections nationales en 1990, afin de connaître la position des citoyens suite à une douloureuse guerre civile. C'est ainsi que s'inscrit un nouvel épisode dans la vie politique, économique et sociale des nicaraguayens. Au cours des douze dernières années, le Nicaragua a eu trois présidents dans un régime démocratique. Ce sont Violeta Chamorro, Amoldo Alemân et, le tout dernier, Enrique Bolanos. Ces trois présidents ont fait en sorte que l'État ne soit plus celui qui contrôle tout. De grands changements se sont produits pour le mieux-être des nicaraguayens. La coopérative d'épargne et de crédit « Financiera Avances » L'essai rappelle l'histoire d'une coopérative dans une petite localité appelée Santo Tomás, Chontales au Nicaragua qui a su émerger d'une dure crise et qui a démontré sa capacité à devenir une coopérative solide et mûre par la persévérance, la ténacité, la foi et les valeurs de certains de ses membres. L'histoire de cette coopérative semble être un roman où de courageux protagonistes montrent leur valeur à travers de trois épisodes : sa naissance et [son] développement (1974-1982), sa décadence (1982-1993) et sa renaissance( 1993-...) [...]
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Comment expliquer que les coopératives et le développement régional soient si naturellement associés comme les éléments d'une même stratégie de développement? Idéologie, réflexe naturel, artifice du discours? Bien malin qui peut répondre de manière catégorique. Certes, il s'en trouve encore quelques-uns pour soutenir que les régions constituent, grâce à leur tissu social homogène, un terreau propice à l'émergence des coopératives. Mais l'explication la plus répandue insiste plutôt sur la capacité qu'auraient les coopératives de répondre directement et efficacement aux besoins de la communauté et de devenir, par effet d'entraînement, des forces économiques toutes désignées pour le développement par la base de la communauté, et progressivement, des régions. Malheureusement, force est de constater que cette supposée affinité entre les coopératives et le développement régional n'a pas su garantir à elle seule l'essor d'une dynamique de développement des régions par les coopératives. De fait, la répartition des coopératives sur l'ensemble du territoire des régions du Québec n'a pas empêché l’émergence des problèmes de développement que connaissent plusieurs régions périphériques. L'objectif de cet essai consiste à cerner l'état de l'analyse et du discours sur les coopératives et le développement régional. Notre réflexion est le résultat d'une recherche bibliographique exhaustive sur ce sujet et de quatre entrevues semi-directives conduites auprès de hauts fonctionnaires de la Direction des coopératives du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie (MICT), au mois de mai 1990. Dans un premier temps, nous ferons un rappel historique des principaux courants théoriques qui ont guidé l'évolution du concept de développement régional. Dans un deuxième temps, à l'aide des éléments dégagés dans notre premier chapitre, nous tenterons de cerner l'état de l'analyse sur le rôle des coopératives dans le développement des régions. Puis enfin, dans notre dernier chapitre, nous analyserons la philosophie d'intervention de l'État concernant le rôle des coopératives en région. Pourquoi l'État? Parce que l'État, via ses dirigeants politiques et son appareil public, a fortement contribué à l'évolution de l'analyse et du discours à ce sujet. Les praticiens sont absents de cette démarche. Pourquoi? Mener l'enquête-terrain qu'aurait nécessitée l'analyse de la conception que les coopérateurs nourrissent à l'égard de leur rôle dans les régions aurait dépassé de loin l'objectif et les conditions de travail requis par cet essai. De plus, notre objectif de recherche s'en tient uniquement au rôle attribué aux coopératives en région par les chercheurs et les dirigeants politiques, et non pas à leur rôle effectif dans ces régions.
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Alan Pauls (b. 1959) is an Argentine novelist and essayist. His works have barely been studied outside of Latin America; therefore, my work will be one of the first to focus critically and theoretically on his oeuvre and raise awareness of his importance to Contemporary Latin American Literature. The fundamental concept of my thesis is anachronism, which I develop by investigating the ways in which the present and the past are interconnected in the same temporal space. My dissertation has two interconnected parts. In the first, I propose an approach to Pauls’ literary work that emphasizes its engagement with literary and cultural theory. Specifically, I analyze how Pauls’ first novels –El pudor del pornógrafo (1984), El coloquio (1989), Wasabi (1994)– are strongly influenced by various theoretical discourses, especially the work of Roland Barthes. The guiding question of my dissertation’s first part is how one can narrate a fictional text without strictly appropriating narrative devices. Namely, I suggest that Pauls’ conception of literature is inevitably related to critical discourse. In the second part, I study a trilogy that Pauls wrote about the 1970s in Argentina: Historia del llanto (2007), Historia del pelo (2010), and Historia del dinero (2013). Here I focus on how Pauls uses the 1970s to propose a new conceptualization of the “political.” For Pauls, the “political” is not represented in the great events of a particular time but rather in the “effects” that these events produce; these effects are minor, almost imperceptible, and for that reason much more powerful as a literary event mechanism per se. From my point of view, this new conceptualization of the “political” contains in itself a problematic issue: the articulation between personal experience, history, and fiction. In conclusion, this interrelation between theory, politics, history, and fiction defines the path of my dissertation, which would have been just the “starting point” in my personal attempt to reconfigure the map of the Latin American literary contemporaneity.
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[es] Ramón Gómez de la Serna, sin adherirse a un movimiento concreto de vanguardia, propuso una literatura en devenir constante y orientado hacia la consecución de lo nuevo. Su obra atraviesa las distintas fases de los ismos y muestra la necesaria persistencia de una vanguardia que, en su caso, pretende remover el mundo conocido con la propuesta de una novedosa construcción de la realidad desde una particular mirada y conciencia. Ramón Gómez de la Serna le dio el nombre de «novelas de la nebulosa» a un conjunto de cuatro novelas en el que se halla incluida El novelista (1923), obra que se toma como pretexto y referencia para fundamentar el estudio sobre la poética novelística del autor, que, en su empeño de procurar la representación de la totalidad, conduce la narración a una estructura abismada y anticipa algunos rasgos de la novela posmoderna. [en] Ramón Gómez de la Serna, without joining a particular artistic movement of avant garde, proposed a literature in a constant journey and oriented towards modern achievement. In his work, he goes through various phases of isms, speaking about the need to safeguard the avant garde that, in his case, attempt to break with all done before through the proposal of a new shapping of reality from a new perspective and awareness. Ramón Gómez de la Serna named «novelas de la nebulosa» a set of four novels that includes El novelista (1923), used as a reference for setting the study of his artistic career, and where in its efforts to include the totality of the cultural landscape, he constructs a mise en abyme structure and presages certain aspects of the post-modern novel.