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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
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BACKGROUND Spain shows the highest bladder cancer incidence rates in men among European countries. The most important risk factors are tobacco smoking and occupational exposure to a range of different chemical substances, such as aromatic amines. METHODS This paper describes the municipal distribution of bladder cancer mortality and attempts to "adjust" this spatial pattern for the prevalence of smokers, using the autoregressive spatial model proposed by Besag, York and Molliè, with relative risk of lung cancer mortality as a surrogate. RESULTS It has been possible to compile and ascertain the posterior distribution of relative risk for bladder cancer adjusted for lung cancer mortality, on the basis of a single Bayesian spatial model covering all of Spain's 8077 towns. Maps were plotted depicting smoothed relative risk (RR) estimates, and the distribution of the posterior probability of RR>1 by sex. Towns that registered the highest relative risks for both sexes were mostly located in the Provinces of Cadiz, Seville, Huelva, Barcelona and Almería. The highest-risk area in Barcelona Province corresponded to very specific municipal areas in the Bages district, e.g., Suría, Sallent, Balsareny, Manresa and Cardona. CONCLUSION Mining/industrial pollution and the risk entailed in certain occupational exposures could in part be dictating the pattern of municipal bladder cancer mortality in Spain. Population exposure to arsenic is a matter that calls for attention. It would be of great interest if the relationship between the chemical quality of drinking water and the frequency of bladder cancer could be studied.
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As a response to metabolic stress, obese critically-ill patients have the same risk of nutritional deficiency as the non-obese and can develop protein-energy malnutrition with accelerated loss of muscle mass. The primary aim of nutritional support in these patients should be to minimize loss of lean mass and accurately evaluate energy expenditure. However, routinely used formulae can overestimate calorie requirements if the patient's actual weight is used. Consequently, the use of adjusted or ideal weight is recommended with these formulae, although indirect calorimetry is the method of choice. Controversy surrounds the question of whether a strict nutritional support criterion, adjusted to the patient's requirements, should be applied or whether a certain degree of hyponutrition should be allowed. Current evidence suggested that hypocaloric nutrition can improve results, partly due to a lower rate of infectious complications and better control of hyperglycemia. Therefore, hypocaloric and hyperproteic nutrition, whether enteral or parenteral, should be standard practice in the nutritional support of critically-ill obese patients when not contraindicated. Widely accepted recommendations consist of no more than 60-70% of requirements or administration of 11-14 kcal/kg current body weight/day or 22-25 kcal/kg ideal weight/day, with 2-2.5 g/kg ideal weight/day of proteins. In a broad sense, hypocaloric-hyperprotein regimens can be considered specific to obese critically-ill patients, although the complications related to comorbidities in these patients may require other therapeutic possibilities to be considered, with specific nutrients for hyperglycemia, acute respiratory distress syndrome (ARDS) and sepsis. However, there are no prospective randomized trials with this type of nutrition in this specific population subgroup and the available data are drawn from the general population of critically-ill patients. Consequently, caution should be exercised when interpreting these data.
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Aim: The aim of the study was to investigate the influence of dietary intake of commercial hydrolyzed collagen (Gelatine Royal ®) on bone remodeling in pre-pubertal children. Methods: A randomized double-blind study was carried out in 60 children (9.42 ± 1.31 years) divided into three groups according to the amount of partially hydrolyzed collagen taken daily for 4 months: placebo (G-I, n = 18), collagen (G-II, n = 20) and collagen + calcium (G-III, n = 22) groups. Analyses of the following biochemical markers were carried out: total and bone alkaline phosphatase (tALP and bALP), osteocalcin, tartrate-resistant acid phosphatase (TRAP), type I collagen carboxy terminal telopeptide, lipids, calcium, 25-hydroxyvitamin D, insulin-like growth factor 1 (IGF-1), thyroid-stimulating hormone, free thyroxin and intact parathormone. Results: There was a significantly greater increase in serum IGF-1 in G-III than in G II (p < 0.01) or G-I (p < 0.05) during the study period, and a significantly greater increase in plasma tALP in G-III than in G-I (p < 0.05). Serum bALP behavior significantly (p < 0.05) differed between G-II (increase) and G-I (decrease). Plasma TRAP behavior significantly differed between G-II and G-I (p < 0.01) and between G-III and G-II (p < 0.05). Conclusion: Daily dietary intake of hydrolyzed collagen seems to have a potential role in enhancing bone remodeling at key stages of growth and development.
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BACKGROUND Obesity is the most frequent metabolic disease in the World, and is associated with several comorbidities. Bariatric procedures arise as a promising treatment when classical approach is ineffective. Half of the operated patients are reproductive-aged women and there is evidence that obesity is related to worse maternal and fetal outcomes. Because nutritional status is affected by bariatric surgery and is a vital component during pregnancy, the aim of our study is to asses the impact of bariatric surgery on pregnancy in these patients. MATERIAL AND METHODS We studied 10 women and 15 pregnancies following bariatric surgery between 2003 and 2009. The visits took place every three months by an obstetrician and an endocrinologist with experience in nutrition, recording clinical features and lab work. RESULTS We found iron deficiency in 80% of the pregnancies, vitamin D in 46,7%, vitamin A in 20%, vitamin E in 13,3% and vitamin B12 in 26,7%. There were no complications during pregnancy, except one case of gravidic hiperemesis. There were nine deliveries without malformations, three of them were small for gestational age newborns and one suffered aspiration pneumonia. There were three stillbirths and one preterm delivery with fetal death. CONCLUSIONS our results show fewer complications during pregnancy in these women than obese women and similar to general population.
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Nutritional support in acute renal failure must take into account the patient's catabolism and the treatment of the renal failure. Hypermetabolic failure is common in these patients, requiring continuous renal replacement therapy or daily hemodialysis. In patients with normal catabolism (urea nitrogen below 10 g/day) and preserved diuresis, conservative treatment can be attempted. In these patients, relatively hypoproteic nutritional support is essential, using proteins with high biological value and limiting fluid and electrolyte intake according to the patient's individual requirements. Micronutrient intake should be adjusted, the only buffering agent used being bicarbonate. Limitations on fluid, electrolyte and nitrogen intake no longer apply when extrarenal clearance techniques are used but intake of these substances should be modified according to the type of clearance. Depending on their hemofiltration flow, continuous renal replacement systems require high daily nitrogen intake, which can sometimes reach 2.5 g protein/kg. The amount of volume replacement can induce energy overload and therefore the use of glucose-free replacement fluids and glucose-free dialysis or a glucose concentration of 1 g/L, with bicarbonate as a buffer, is recommended. Monitoring of electrolyte levels (especially those of phosphorus, potassium and magnesium) and of micronutrients is essential and administration of these substances should be individually-tailored.
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Patients with cardiac disease can develop two types of malnutrition: cardiac cachexia, which appears in chronic congestive heart failure, and malnutrition due to the complications of cardiac surgery or any other type of surgery in patients with heart disease. Early enteral nutrition should be attempted if the oral route cannot be used. When cardiac function is severely compromised, enteral nutrition is feasible, but supplementation with parenteral nutrition is sometimes required. Sustained hyperglycemia in the first 24 hours in patients admitted for acute coronary syndrome, whether diabetic or not, is a poor prognostic factor for 30-day mortality. In critically-ill cardiac patients with stable hemodynamic failure, nutritional support of 20-25 kcal/kg/day is effective in maintaining adequate nutritional status. Protein intake should be 1.2-1.5 g/kg/day. Routine polymeric or high protein formulae should be used, according to the patient's prior nutritional status, with sodium and volume restriction according to the patient's clinical situation. The major energy source for myocytes is glutamine, through conversion to glutamate, which also protects the myocardial cell from ischemia in critical situations. Administration of 1 g/day of omega-3 (EPA+DHA) in the form of fish oil can prevent sudden death in the treatment of acute coronary syndrome and can also help to reduce hospital admission for cardiovascular events in patients with chronic heart failure.
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Fecal incontinence (FI) is the involuntary loss of rectal contents through the anal canal. Reports of its prevalence vary from 1-21%. Studies, have demonstrated a positive effect on FI symptoms with injectable bulking agents. This study evaluated the safety and efficacy of NASHA/Dx gel in the treatment of FI. One hundred fifteen eligible patients suffering from FI received 4 injections of 1 mL NASHA/Dx gel. Primary efficacy was based on data from 86 patients that completed the study. This study demonstrated a ≥50% reduction from baseline in the number of FI episodes in 57.1% of patients at 6 months, and 64.0% at 12 months. Significant improvements (P < .001) were also noted in total number of both solid and loose FI episodes, FI free days, CCFIS, and FIQL scores in all 4 domains. The majority of the treatment related AEs (94.9%) were mild or moderate intensity, and (98.7%) of AEs resolved spontaneously, or following treatment, without sequelae. Results of this study indicate NASHA/Dx gel was efficacious in the treatment of FI. Treatment effect was significant both in reduction of number of FI episodes and disease specific quality of life at 6 months and lasted up to 12 months after treatment.
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Le coupage des stupéfiants représente une problématique complexe, nécessitant de partager les connaissances de plusieurs domaines, tels que l'addictologie, la toxicologie, la criminologie et la criminalistique. Cet article offre ainsi une synthèse critique des connaissances sur ce phénomène et discute en particulier du type de produits de coupage détectés dans la cocaïne et l'héroïne (adultérants et diluants), du degré de coupage de ces derniers, des étapes auxquelles le coupage se produit ainsi que des raisons avancées pour l'expliquer. Une étude de la littérature révèle que les adultérants sont ajoutés au niveau de la production ou à un niveau relativement élevé de la chaine de distribution du stupéfiant afin d'améliorer ou imiter les effets de ce dernier ou de rendre plus efficace sa consommation. Le coupage relativement hétérogène de la cocaïne - d'après le nombre de produits ajoutés, leurs fréquences d'apparition et leurs concentrations - s'oppose à celui de l'héroïne, plutôt homogène, ce qui pourrait révéler un plus grand nombre d'intermédiaires dans sa distribution que pour l'héroïne. Des études sur le phénomène de coupage devraient être encouragées pour en améliorer la compréhension et disposer d'informations utiles à des fins de contrôle des substances de coupage ainsi que de prévention et de réduction des risques pour les consommateurs.
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High-resolution structural information on optimally preserved bacterial cells can be obtained with cryo-electron microscopy of vitreous sections. With the help of this technique, the existence of a periplasmic space between the plasma membrane and the thick peptidoglycan layer of the gram-positive bacteria Bacillus subtilis and Staphylococcus aureus was recently shown. This raises questions about the mode of polymerization of peptidoglycan. In the present study, we report the structure of the cell envelope of three gram-positive bacteria (B. subtilis, Streptococcus gordonii, and Enterococcus gallinarum). In the three cases, a previously undescribed granular layer adjacent to the plasma membrane is found in the periplasmic space. In order to better understand how nascent peptidoglycan is incorporated into the mature peptidoglycan, we investigated cellular regions known to represent the sites of cell wall production. Each of these sites possesses a specific structure. We propose a hypothetic model of peptidoglycan polymerization that accommodates these differences: peptidoglycan precursors could be exported from the cytoplasm to the periplasmic space, where they could diffuse until they would interact with the interface between the granular layer and the thick peptidoglycan layer. They could then polymerize with mature peptidoglycan. We report cytoplasmic structures at the E. gallinarum septum that could be interpreted as cytoskeletal elements driving cell division (FtsZ ring). Although immunoelectron microscopy and fluorescence microscopy studies have demonstrated the septal and cytoplasmic localization of FtsZ, direct visualization of in situ FtsZ filaments has not been obtained in any electron microscopy study of fixed and dehydrated bacteria.
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Adjuvants play an important role in vaccine formulations by increasing their immunogenicity. In this study, the phenolic compound-rich J fraction (JFR) of a Brazilian green propolis methanolic extract stimulated cellular and humoral immune responses when co-administered with an inactivated vaccine against swine herpesvirus type 1 (SuHV-1). When compared to control vaccines that used aluminium hydroxide as an adjuvant, the use of 10 mg/dose of JFR significantly increased (p < 0.05) neutralizing antibody titres against SuHV-1, as well as the percentage of protected animals following SuHV-1 challenge (p < 0.01). Furthermore, addition of phenolic compounds potentiated the performance of the control vaccine, leading to increased cellular and humoral immune responses and enhanced protection of animals after SuHV-1 challenge (p < 0.05). Prenylated compounds such as Artepillin C that are found in large quantities in JFR are likely to be the substances that are responsible for the adjuvant activity.
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Several epidemiological studies have related an increase of lipids in the postprandial state to an individual risk for the development of CVD, possibly due to the increased plasma levels of TAG and fatty acids (FA) through enzymes of FA metabolism. The interaction between nutrition and the human genome determines gene expression and metabolic response. The aim of the present study was to evaluate the influence of a fat overload on the gene mRNA levels of lipogenic regulators in peripheral blood mononuclear cells (PBMC) from patients with the metabolic syndrome. The study included twenty-one patients with criteria for the metabolic syndrome who underwent a fat overload. Measurements were made before and after the fat overload of anthropometric and biochemical variables and also the gene mRNA levels of lipogenic factors. The main results were that the fat overload led to an increased mRNA levels of sterol regulatory element binding protein-1 (SREBP1), retinoid X receptor α (RXRα) and liver X receptor α (LXRα) in PBMC, and this increase was associated with the FA synthase (FASN) mRNA levels. We also found that TAG levels correlated with FASN mRNA levels. In addition, there was a positive correlation of SREBP1 with RXRα and of LXRα with the plasma lipoperoxide concentration. The fat overload led to an increase in regulators of lipogenesis in PBMC from patients with the metabolic syndrome.
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INTRODUCTION The quality of fats and oils used for frying is as important as the quality of the final product since during the frying process oxidization by-products are formed and become part of the diet, being potentially harmful for the consumers' health. OBJECTIVE To determine the effects of thermo-oxidised fats and oils on the oxidization of plasma lipoproteins inexperimental rats. METHODS Determination by means of spectrophotometric techniques of those substances reacting with thiobarbituric acid and total cholesterol (enzymatic method) in the sera of 40 Wistar rats that consumed crude thermooxidised oils and fats with different levels of malonil aldehyde(MDA) for 30 days. RESULTS The group of rats receiving a diet with thermooxidised oils and fats experienced significant increases in MDA plasma levels throughout the study period, lipid peroxidation being higher with increasing MDA content (p < 0.05) regardless the type of fat compound consumed. However, those rats receiving crude oils and fats kept plasma levels of lipidic peroxides without significant changes throughout the experimental period (p > 0.05). By contrast, cholesterol levels increased towards the end of the experimental period in both the rats consuming crude fats and those consuming thermo-oxidised fats (p < 0.05). CONCLUSIONS Consumption of oils and fats submitted to repeat thermal heating has an influence on plasma lipidic peroxidation, which becomes higher with increasing number of heating processes applied, so that it would advisable not to abuse of reheating the oils used for frying foods.
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Artículo histórico. Texto de la “Primera lección Jesús Culebras” dictada en el XXV Congreso Nacional de SENPE, Badajoz, 11-14 de mayo de 2010.
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OBJECTIVE The aim of the study was to determine whether the consumption of low protein dietetic foods improved the quality of life and nutritional status for vitamins B and homocysteine in patients with chronic renal failure. METHODOLOGY This nutritional-intervention involved 28 men and 21 women, divided into two groups. The control-group consumed a low-protein diet prescribed, and the experimental-group consumed a diet in which some commonly used foods were replaced by low-protein dietetic foods. The study lasted 6 months. Food consumption was assessed by 24-h recall. Vitamin B6 as alphaEAST was measured in blood. Creatinine, urea, vitamin B12, folate and homocysteine were measured in plasma. The impact on the patients' quality of life from consuming the dietetic foods was assessed via the SF-36 questionnaire. RESULTS After 6 months, the protein intake among the experimental-group had decreased by 40%, and the urea/creatinine ratio and alphaEAST activity were also lower. The results of the SF-36 questionnaire show that the patients in the experimental-group obtained higher scores in the categories of general health and physical status. CONCLUSIONS The dietetic foods were very well accepted by all patients and their use allowed a better control of the protein intake, improved B6 status and a better quality of life.