995 resultados para affectivité - troubles
Resumo:
La prvalence importante des troubles dadaptation au sein de la population denfants et dadolescents du Qubec appuient limportance daccorder une attention particulire aux piliers dveloppementaux influenant leur trajectoire (Ministre de la Sant et des Services sociaux du Qubec, 2002). Dans ce sens, des donnes longitudinales ont permis de statuer sur la nature de limpact de la relation dattachement entre le parent et lenfant sur son adaptation ultrieure (Sroufe, Egeland, Carlson, & Collins, 2005). La scurit dattachement aurait un rle protecteur, mais cette relation a aussi t identifie comme le systme le plus influent dans la compromission du dveloppement de lenfant (Cicchetti & Valentino, 2006). Parmi les interventions disponibles, le programme dintervention Circle of Security Parenting (COS-P) (Powell, Cooper, Hoffman, & Marvin, 2009) savre particulirement prometteur tant donne la qualit de lintgration thorique et clinique qui le sous-tend. Cependant, aucune donne nest encore disponible pour appuyer son efficacit au sein de la population qubcoise dans un contexte de soins de premire ligne. La prsente tude vise ainsi amorcer cette dmarche avec un devis pr/post tests en explorant les effets du protocole dintervention COS-P auprs de quatre mres et leur enfant dge prscolaire. ces fins, des mesures cernant la fonction rflexive parentale et les dimensions des reprsentations de lexprience affective du parent (Parent Development Interview PDI; Aber, Slade, Berger, Bresgi & Kaplan, 1985) sont recueillies avant et aprs lintervention. Les retombes de lintervention sont aussi examines chez les parents au niveau du stress parental (Parental Stress Index PSI; Abidin, 1995; Bigras, LaFrenire, & Abidin, 1996) et au niveau des problmes comportementaux et motionnels chez les enfants (Child Behavior Checklist CBCL; Achenbach & Rescorla, 2000). Lensemble de ces donnes est analys dans un premier temps avec perspective groupale et dans un deuxime temps, avec une perspective individuelle descriptive dtaillant les rsultats pour chaque participante. Les analyses ne permettent pas de dmontrer une amlioration des reprsentations parentales et une augmentation de la fonction rflexive parentale, tel quattendu. Toutefois, le stress parental et les problmes intrioriss des enfants diminuent, bien que de faon non significative. Il est propos que leffet de lintervention soit compris en considrant le parent lintrieur dun systme dynamique, lui permettant de sapproprier lintervention travers un ensemble de facteurs qui lui sont propres. Des suggestions pour les tudes futures sont formules en regard des constats mthodologiques et cliniques qui se dgagent de la prsente tude notamment quant la pertinence de mesures de relance (Navarro, manuscrit en prparation) et la poursuite de la dmonstration de lefficacit du protocole avec un devis exprimental (Lemieux, manuscrit en prparation).
Resumo:
Depuis une vingtaine dannes, les tudes sur le trouble du spectre de lautisme (TSA) (American Psychiatric Association [APA], 2013) ou le trouble envahissant du dveloppement (TED), appellation utilise dans lancienne version du Manuel de diagnostic des troubles mentaux (DSM-IV-TR) (APA, 2003), sont en plein essor. Ce domaine de recherche est la fois rcent et prospre. Cependant, encore trop peu de chercheurs se sont intresss la question des consquences du TSA sur la qualit de vie des familles issues de limmigration et sur leffet des diffrentes stratgies dajustement (coping) utilises par les membres de la cellule familiale. Cette tude a pour but dexplorer ce sujet en interviewant douze mres dorigine hatienne. Ces mres de jeunes garons gs entre 5 et dix-huit ans et prsentant un TSA, ont rpondu 6 questionnaires dans le cadre dentrevues structures. Ces questionnaires conus et adapts par Cappe (2009) ont permis de considrer: 1) les informations concernant lenfant et la situation familiale; 2) le stress peru; 3) le soutien social peru; 4) le contrle peru; 5) les stratgies de coping et 6) la qualit de vie. Les rsultats de cette tude exploratoire ont t analyss selon une mthode quantitative descriptive et ils mnent vers des pistes de recherche et dintervention visant accompagner les mres denfants qui prsentent un TSA. Les donnes qualitatives obtenues en entrevues ont enrichi ces rsultats. Ces derniers ont comme particularit dillustrer un contexte diffrent de celui qui a t tudi jusqu maintenant. En effet, les mres dorigine hatienne sont en grande majorit percevoir le contrle quelles ont sur lapparition et lvolution du TSA de leur enfant travers des croyances et une pratique religieuses. Cette tude a dmontr que les mres dorigine hatienne ont une qualit de vie dans la moyenne, selon les rsultats obtenus aux chelles de mesure, et que les stratgies de coping quelles utilisent sont principalement axes sur le problme (rsolution du problme) ou centres sur le soutien social. Cependant, les donnes qualitatives recueillies mettent en lumire dautres stratgies de coping, celles-l faisant davantage appel aux pratiques et aux croyances religieuses. Des recherches futures devraient se pencher sur la question du coping religieux chez les parents dorigine hatienne qui ont un enfant prsentant un TSA. Des tudes sur les outils permettant de mesurer ce type de stratgies de coping seraient profitables.
Resumo:
Lanorexie mentale et lanorexie mentale atypique sont des problmatiques de sant mentale qui affectent une portion non ngligeable de la population. Toutefois, encore trs peu dtudes ont permis de dmontrer lefficacit des traitements pour ces troubles. Lvolution des connaissances dans les modles explicatifs de lanorexie oriente vers des processus psychologiques cibler dans le traitement diffrents de ceux des thrapies conventionnelles. La prsente tude vise valuer lefficacit de la thrapie dacceptation et dengagement (ACT) sous forme dun manuel dauto-traitement appliqu une population souffrant danorexie mentale ou danorexie mentale atypique. Un protocole exprimental cas unique niveaux de base multiples a t utilis. Quatre femmes francophones prsentant un de ces deux diagnostics ont reu le traitement sur une dure de 13 semaines. Les rsultats dmontrent que les niveaux quotidiens dactions pour matriser le poids et de proccupations par rapport au poids et la nourriture ont diminu suite au traitement. Le traitement a aussi permis aux participantes de passer dun diagnostic de svrit clinique un en rmission partielle. La svrit des symptmes de trouble alimentaire a aussi diminu suite au traitement et la flexibilit de limage corporelle des participantes a augment, et ce de manires cliniquement significatives. Des processus propres lintervention ACT sont avancs pour rendre compte des effets observs.
Resumo:
Depuis 2010, le modle Rponse l'intervention (RI) est de plus en plus prescrit dans les cadres de rfrence en orthopdagogie des commissions scolaires du Qubec (Boudreau et Allard, 2015). D'abord, pour identifier les lves susceptibles de prsenter un trouble d'apprentissage et, paralllement, pour organiser des services adapts aux besoins des lves en difficult d'apprentissage incluant ceux intgrs la classe ordinaire. Ce modle, valid par la recherche soprationnalise, entre autres, par l'approche rsolution de problme et celle par protocole standardis (Fuchs et Fuchs, 2007; Marshall, 2010). Ces approches permettent de prciser la pratique pdagogique et orthopdagogique en dterminant puis hirarchisant les modalits d'intervention et d'valuation auprs des lves cibls en intensification. Or, ce modle ne dfinit pas, lheure actuelle, la structure collaborative devant tre dploye entre lorthopdagogue et lenseignant, deux acteurs importants impliqus dans ce modle didentification des troubles d'apprentissage (Barnes et Harlacher, 2008), ce qui nous amne nous intresser aux pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthopdagogue dans un contexte d'implantation du modle RI. Dans le cadre de ce mmoire, nous visons ainsi mieux documenter et dfinir les pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthopdagogue dans un tel contexte. Pour ce faire, des entretiens semi-dirigs ont t mens afin d'identifier les pratiques de collaboration utilises, et dgager celles considres comme exclusives, communes ou conflictuelles. Au total, 30 thmes ont t identifis et 85 pratiques sont rparties dans les diffrents niveaux du modle RI.
Resumo:
Cette thse par articles sintresse au cycle intergnrationnel de la victimisation sexuelle dans lenfance. Un premier article a pour objectif de faire tat des connaissances scientifiques actuelles sur le cycle intergnrationnel de la victimisation sexuelle dans lenfance et propose un premier modle explicatif bas sur la thorie du trauma. Lobjectif du deuxime article est didentifier, sur la base de ce modle, les facteurs maternels qui sont associs la continuit intergnrationnelle de la victimisation sexuelle dans lenfance auprs de mres la population gnrale. Un groupe de 45 mres victimes dASE et ayant au moins un enfant agress sexuellement est compar un groupe de 116 mres victimes dASE, mais pour lesquelles aucun de leur enfant na t agress sexuellement avant lge de 18 ans. L'analyse de rgression logistique montre que la prsence des symptmes de ltat de stress posttraumatique, le fait davoir subi de la violence conjugale dans la dernire anne et le fait davoir t agresse sexuellement pour la premire fois avant lge de six ans ou ladolescence prdisent lappartenance des mres au groupe de continuit intergnrationnelle. Le troisime article vise comparer le profil psychosocial denfants agresss sexuellement et de leur mre, selon que celle-ci rapporte ou non une ASE, et ce, auprs de 87 dyades mre-enfant recevant des services sociaux qubcois. Les 44 mres (51 %) rapportant avoir t victimes dASE sont compares aux 43 mres denfants agresss sexuellement qui ne rapportent pas dantcdent dASE. Les rsultats des analyses de rgression logistique montrent que les mres ayant elles-mmes t victimes dASE rapportent un score plus lev dautres formes de mauvais traitements dans leur enfance, une plus grande prvalence vie de troubles dabus dalcool, de dysthymie et de trouble panique. Compars aux enfants pour qui leur mre na pas t agresse sexuellement, ceux dont la mre rapporte aussi une ASE sont plus susceptibles de prsenter des problmes de comportement dintensit clinique et davoir t agresss par une personne de confiance. La discussion met en lumire les apports scientifiques des rsultats de cette thse et aborde les enjeux mthodologiques que soulve ltude du cycle intergnrationnel de la victimisation sexuelle dans lenfance. Les avenues de recherche que suggrent les rsultats de cette thse sont aussi discutes et des recommandations sont formules concernant lintervention auprs des victimes dASE.
Resumo:
While the impact of the Troubles retains centrality within much of Northern Irish political life, the spectre of almost daily violence is becoming a more distant memory. Peace has come to the region. In spite of this, however, there are those who wish to maintain the utility of violence to achieve their stated aims. Most dominant amongst these are the violent dissident republican groups. No longer is their existence solely defined by their desire to bring about a united Ireland. In order to have any opportunity of longevity, they must first legitimise their continued existence, and in turn distance themselves from their former Provisional comrades. This paper assesses how groups, such as the Continuity IRA, glaigh na hireann and the IRA/New IRA utilise the lessons learned from their Provisional history to differentiate themselves from the politicised dominance of Sinn Fin. This evaluation is carried out through the analysis of interviews with leadership and rank and file members of both political and paramilitary dissident groupings, which is complimented by the analysis of the Violent Dissident Republican (VDR) events database. These sources are supplemented with the assessment of organisational statements, from 2007 to the present day. The article focuses on violent, and non-violent, learning.
Resumo:
De nombreuses publications et tudes scientifiques dmontrent clairement l'interaction de multiples facteurs de risque associs aux troubles des conduites alimentaires, entre autres, l'anorexie nerveuse. Les chercheurs orientant leurs tudes sur les difficults vcues par les adolescentes anorexiques et leurs familles s'entendent sur le fait que ce trouble rsulterait de la combinaison de nombreux facteurs de risque tels que les facteurs personnels, familiaux, sociaux et environnementaux. Bien que cette problmatique des dysfonctions alimentaires soit multifactorielle, les modles d'intervention familiale proposs dans la littrature scientifique ciblent gnralement un certain nombre de variables spcifiques omettant toutefois certaines donnes influentes ce qui restreint l'efficacit et la pertinence des interventions effectues.
Resumo:
The longitudinal study focuses on the success of cegep science students at one college who were accepted into the science program although their secondary school grades in chemistry and/or physics did not meet the admission requirements, These less prepared students were admitted into the science program because they were placed in remedial classes that offered support through extra class time in their introductory college science courses. The main research question addressed in this study was to determine whether accepting less prepared students is beneficial to the student in terms of academic success.
Resumo:
La corne est la couche la plus antrieure de loeil et sa transparence permet de laisser passer les ondes lumineuses vers la rtine. Cependant, la localisation de la corne la prdispose des blessures chimiques et mcaniques. La gurison des blessures cornennes est un mcanisme complexe faisant intervenir la mort cellulaire, la migration, la prolifration, la diffrenciation et le remodelage de la matrice extracellulaire (MEC). Dans cette tude, nous avons utilis la corne humaine reconstruite par gnie tissulaire compose dun pithlium et dun stroma afin dtudier les mcanismes cellulaires et molculaires de la gurison des plaies, en particulier le remodelage de la MEC exerc par les mtalloprotinases matricielles (MMPs). Les analyses en profilage gnique sur biopuces ADN nous ont permis de dmontrer que lexpression de plusieurs gnes tait drgule lors de la gurison des plaies dans notre modle. Lexpression des gnes codant pour les MMPs, tel que confirme en qPCR, est augmente dans lpithlium migrant afin de recouvrir la plaie. Les analyses en zymographie sur gel ont dmontr que les MMPs taient converties en leur forme enzymatiquement active au fur et mesure que la lsion se referme. Par ailleurs, nous avons dmontr que lexpression des MMPs par les cellules pithliales est influence par la prsence des fibroblastes dans le stroma ainsi que par leur scrtion dune MEC enrichie en collagnes. De plus, les analyses en spectromtrie de masse ont confirm que la prsence dun pithlium stratifi est requise pour la synthse et lorganisation adquate de la MEC. Enfin, les rsultats de ces travaux amliorent nos connaissances des mcanismes cellulaires et molculaires qui modulent la gurison des plaies cornennes et pourront certainement mener des progrs en clinique, notamment au niveau du dveloppement de thrapies visant traiter les troubles de la corne.
Resumo:
Cette tude de clientle avait comme premier objectif de dcrire les caractristiques personnelles et familiales pour l'ensemble des jeunes qui sjournent en foyer de groupe au Centre jeunesse de l'Estrie. Le deuxime objectif de cette tude tait de d'identifier les caractristiques personnelles et familiales des jeunes des foyers de groupe inscrits au programme des familles d'accueil associes. Les jeunes qui ont particip cette tude ont t recruts dans les trois foyers de groupe du Centre jeunesse de l'Estrie. La proportion des jeunes qui ont accept de participer est de 88%. Au total, 22 jeunes soit 15 adolescents et 7 adolescentes gs entre 12 et 17 ans ont t rencontrs dans le cadre d'une entrevue structure pour rpondre nos questionnaires. Diffrents types de questionnaires ont t utiliss pour valuer les caractristiques sociofamiliales et personnelles de ces jeunes. Ces questionnaires portaient sur la composition de la famille, les relations parents-enfant (qualit de la relation, frquence des contacts, soins et surprotection reus), la violence conjugale, la prsence de problmes avec la justice, de consommation d'alcool ou de drogue chez les membres de la famille, les problmes de comportement des jeunes, leur consommation d'alcool et de psychotropes, leur cheminement scolaire, leur histoire de placement, la composition de leur rseau social de soutien, la prsence d'idations suicidaires, d'abus sexuels et la violence qu'ils ont subie par les pairs et les adultes. Les principaux rsultats obtenus nous apprennent que ces jeunes ont en moyenne 14,8 ans. La proportion de garons placs en foyer de groupe est plus leve (68,2%) que la proportion de filles (31,8%). La moiti des jeunes (50%) peroivent prsenter des troubles de comportements extrioriss (agirs dlinquants, comportements agressifs). La proportion des jeunes qui prsentent des troubles intrioriss (retrait social, complaintes somatiques, anxit et dpression) est presque aussi leve (45,5%). Cette constatation nous amne nous proccuper de l'importance accorde ce type de troubles dans le suivi clinique des jeunes puisque ces troubles passent souvent inaperus lorsqu'ils sont accompagns d'agirs dlinquants ou agressifs chez le jeune ou chez les autres jeunes du foyer de groupe. De plus, 31,8% des jeunes peroivent prsenter des troubles de comportements intrioriss et extrioriss. Du ct de la consommation de psychotropes, 95,2% des jeunes avouent en avoir dj fait usage au cours de leur vie. De ce nombre, 65% des jeunes avouent en consommer sur une base occasionnelle et seulement 33,3% avouent en consommer sur une base rgulire. Par ailleurs, ces jeunes ont un faible rseau social de soutien; ils ont en moyenne 6,3 personnes autour d'eux rparties dans 2,8 catgories. Les caractristiques du pass des jeunes placs en foyer de groupe rvlent qu'ils ont vcu des vnements lourds de consquence. Tout d'abord, l'ge moyen des jeunes au premier placement est de 9,5 ans. Ils ont cumul en moyenne 53,6 mois en milieux substituts et ils ont connu 6,1 milieux diffrents. La proportion des jeunes ayant des idations suicidaires s'lve 40,9%. Parmi les adolescentes interroges, 71,4% ont vcu au moins un pisode d'abus sexuel. Une proportion de 40,9% des jeunes rapportent avoir subi de la violence d'une intensit importante (score de 10 points sur une possibilit de 20) de la part des adultes qui se sont occups d'eux. Aussi, ces jeunes ont un pass scolaire empreint d'chec: 86,4% des jeunes ont doubl au moins une arme scolaire. De plus, ces jeunes frquentent un centre de jour depuis 35,8 mois en moyenne. Enfin, 71,4 % des jeunes ont le projet de complter au moins leurs tudes secondaires. L'tude des caractristiques familiales nous apprend que la plupart des jeunes (81,8%) ont maintenu un contact frquent avec au moins un parent. La moiti des jeunes dsignent leur mre dans leur rseau social de soutien. En fait, les jeunes ont une meilleure relation avec leur mre qu'avec leur pre. La relation avec leur pre est soit dtriore ou absente pour la majorit des jeunes. Cependant, la qualit de la relation avec la mre est passable. En fait, la moiti des rpondants (52,6%) ont reu dans leur enfance des soins insatisfaisants de la part d'au moins un parent et ils ont aussi subi de la surprotection (80%) c'est--dire du contrle, de l'intrusion ou du maintien de comportements dpendants de la part de leur parent. Enfin, la majorit des jeunes (68,2%) proviennent d'une famille non traditionnelle (soit monoparentale ou recompose). Une proportion de 52,4% des jeunes ont t tmoins assez frquemment de violence conjugale. De plus, les familles de ces jeunes comptent au moins un membre de la famille aux prises avec des problmes de justice (68,2%) et des problmes de consommation de drogues (45,5%). Le deuxime objectif de cette tude visait identifier les caractristiques plus spcifiques d'un sous-groupe de jeunes qui participent dj au nouveau projet de familles d'accueil associes. Quatre jeunes (groupe 2) avaient t cibls cause de leur difficult d'insertion dans un milieu plus normalisant. Ces jeunes ont cumul plusieurs checs de placement vers des familles d'accueil. Les caractristiques qui les distinguent des autres jeunes qui ne participent pas au programme (groupe 1) sont essentiellement lies leur histoire de placement. Tout d'abord, ils taient beaucoup plus jeunes au moment du premier placement (groupe 1= 10,8 ans, groupe 2= 3,8 ans). Ils ont connu 9 milieux substituts diffrents alors que les autres n'en ont connu que 5,4. Ils ont sjourn 105 mois en milieux substituts comparativement aux autres jeunes qui ont cumul en moyenne 42,2 mois en milieux substituts. Aussi, la proportion du temps pass en milieux substituts au cours de leur vie est plus leve (61,4%) chez les jeunes inscrits au programme que chez les autres jeunes des foyers de groupe qui ne sont pas inscrits dans ce programme (23,6%).
Resumo:
Des contraintes daccessibilit aux services de physiothrapie en clinique externe ont t rapportes dans les tablissements publics au Canada. Celles-ci se traduisent souvent par un temps dattente lev avant dobtenir des services. Diffrentes stratgies ont t proposes afin de grer les listes dattente, mais leur impact sur le temps dattente est mconnu, notamment dans le contexte des services de physiothrapie au Qubec. Le but de cette tude tait de documenter laccessibilit aux services de physiothrapie en clinique externe dans les centres hospitaliers au Qubec. Les objectifs spcifiques taient de 1) dcrire les caractristiques organisationnelles en lien avec laccessibilit aux services de physiothrapie, 2) quantifier le temps dattente pour accder aux services et 3) explorer lassociation entre les caractristiques organisationnelles et le temps dattente. Une enqute a t ralise dans les cliniques externes de physiothrapie des centres hospitaliers publics du Qubec offrant des services des adultes souffrant de troubles musculosquelettiques. Des donnes ont t obtenues auprs de 97 (99%) centres hospitaliers. Au moment de lenqute, 18 245 personnes taient sur les listes dattente. Le temps dattente mdian tait de plus de six mois dans 41% des centres hospitaliers. Parmi les pratiques organisationnelles et les stratgies de gestion de listes dattente values, les politiques en cas dannulation ou dabsence (99%) et la priorisation des demandes (96%) taient les plus utilises. Selon les rsultats danalyses multivaries, seule lutilisation dune mthode de priorisation comprenant une rencontre dvaluation et une intervention initiale tait associe au temps dattente (p=0,008). Les rsultats de cette tude dmontrent quune grande quantit de personnes sont inscrites sur les listes dattente des services de physiothrapie et que le temps dattente peut tre trs lev. Daprs nos rsultats, limplantation dune mthode de priorisation comprenant une valuation et une intervention pourrait permettre damliorer laccs en temps opportun aux services de physiothrapie.
Resumo:
La ralit scolaire au Qubec est un sujet d'actualit depuis quelques temps. En effet, on observe une proccupation de plus en plus grande remettre en question le fonctionnement scolaire lorsque l'on regarde les chiffres de dcrochage scolaire au secondaire: quatre Qubcois sur dix quittent aujourd'hui l'cole sans diplme d'tudes secondaires (Gruda, 1991). Phlegar (1987) identifie diffrents facteurs qui amnent les adolescents dlaisser l'cole, lesquels se situent quatre niveaux: acadmique, scolaire et social, familial et personnel. Selon l'auteure, ds l'entre scolaire, nous pouvons observer certaines de ces caractristiques chez les enfants. Pour favoriser une exprience de succs et ainsi dvelopper une motivation apprendre dans un cadre formel d'enseignement, quand peut-on dire alors qu'un enfant est prt intgrer l'cole? Le ministre de l'ducation du Qubec, monsieur Michel Pag (Montpetit, 1991), considre l'importance de l'ge chronologique pour dterminer le temps propice l'entre scolaire selon un document prpar en 1988 par la Direction des tudes conomiques et dmographiques du ministre de lducation. D'aprs cette recherche interne, l'enfant jeune (celui qui a commenc jeune sa scolarit par drogation scolaire ou celui dont l'anniversaire se situe entre le premier juillet et le 30 septembre) dmontre plus de probabilit de reprendre une anne scolaire au primaire et la premire anne du secondaire que les autres enfants. Toujours selon cette tude, Gagnon (1991) rapporte que les enfants qui entrent l'cole six ans prcis (les enfants jeunes) seraient plus nombreux persvrer. Malgr cette donne, le ministre a envisag l'ventualit de retarder l'entre scolaire des enfants et de mettre la date d'admission au 31 mai plutt qu'au 30 septembre comme c'est le cas actuellement (Projet, 1991; Lessard, 1991). Ce dernier considre, en effet, qu'un retard d'un an dans l'entre l'cole de ces enfants contribuerait rduire le nombre d'lves qui redoublent de mme que le nombre de ceux qui dcrochent du systme plus tard. Mais cette tude interne dmontre aussi qu'il n'y a aucune relation entre le mois de naissance et la probabilit d'accder au diplme d'tudes secondaires. Ce dsir de changement entrane beaucoup de ractions dans le milieu ducatif, certaines favorables et d'autres non. M. Pag, devant ces ractions, a ouvert la porte la possibilit d'utiliser une formule d'valuation individuelle pour les cas limites. Ce que la Fdration des Commissions Scolaires du Qubec (F.C.S.Q.) et la Centrale de l'enseignement du Qubec (C.E.Q.) qualifient d'utopie. L'ge d'admission est pour la F.C.S.Q. le seul critre objectif d'admission (1991). Nous remarquons donc que ce dbat est principalement centr sur un critre unique de slection concernant l'entre scolaire: l'ge chronologique. Mais en existe-t-il d'autres? Ainsi, partir de l'existence de diffrentes positions fermes des instances concernes par la formation acadmique des enfants et des modalits qui rgissent l'entre scolaire, cet essai a pour objectif l'identification des prdicteurs de russite scolaire pour les enfants leur entre au primaire. Qu'il s'agisse d'enfants qui ont des risques de troubles d'apprentissage en lecture (Fedoruk, 1989), d'enfants qui sont dous et qui bnficieraient d'une drogation scolaire pour l'ge d'admission (Proctor,Black & Feldhusen, 1986; Proctor, Feldhusen & Black, 1988), ou des enfants qui rpondent au critre chronologique d'admission scolaire (Phlegar, 1987), tous ces chercheurs s'entendent pour dire que les performances acadmiques sont influences par diffrents facteurs qui concernent l'enfant et le milieu d'appartenance. De plus, les Gouverneurs et le Prsident amricain adoptaient en fvrier 1990 une srie d'objectifs nationaux concernant l'ducation pour l'an 2000 aux tats-Unis dont le premier tant que tous les enfants soient prts apprendre leur entre scolaire primaire (Haycock, 1991). L'quipe de recherche charge de dvelopper cet objectif (Prince, 1992) considre, dans ses recommandations qu'un systme d'valuation doit comprendre plusieurs dimensions s'intgrant dans les cinq sphres de dveloppement de l'enfant (physique, socio-affectif, style d'apprentissage, langage, cognitions et connaissances) et son environnement (parents et professeurs). Et c'est justement ce que notre tude veut tablir. Nous verrons, dans un premier temps, la nature du problme ainsi que l'objectif de la recherche et le cadre thorique qui servent de charpente la comprhension de cet objet d'tude. Viendront ensuite l'identification du modle de recension des crits utilis suivi des informations concernant la recherche des tudes scientifiques. Nous ferons ensuite le rsum et l'analyse des recherches primaires retenues en tenant compte des qualits mthodologiques et mtrologiques. Nous synthtiserons ces informations pour retenir les rsultats valides afin de faire le point sur les rsultats disponibles ce jour. Nous terminerons avec une discussion sur la pertinence des rsultats, les limites de l'tude de mme que des suggestions concernant de futurs domaines d'investigation.
Resumo:
La problmatique de cette recherche trouve son existence dans le fait que la motivation du toxicomane est un secteur d'activits humaines qui pose des problmes importants tant sur le plan social et individuel qu'au point de vue de l'intervention thrapeutique. Ces derniers se manifestent travers des ennuis sociaux comme celui de la conduite automobile avec facults affaiblies, de l'absentisme et des accidents au travail et parfois de la consommation et du commerce de drogues illicites. Le problme existe aussi au plan individuel: abandons et checs scolaires, sparations et divorces, maladies physiques et troubles motionnels. Au niveau thrapeutique, le taux de succs dpasse rarement les 35%, l'abandon au cours du processus de radaptation est frquent et le niveau de rcidives ou de rechutes est lev. travers les diffrentes approches utilises pour mesurer le degr de motivation changer de comportements de la part du toxicomane (motivation et psychanalyse, motivation et behaviorisme, motivation et cognitivisme), l'auteure de cette recherche suggre que la motivation du toxicomane soit examine sous une nouvelle perspective. Elle propose de demander individuellement l'opinion de toxicomanes non pas simplement ne plus consommer mais tout ce qui touche l'ensemble de leur vie courante. Cette tude prsente ainsi la perception de toxicomanes sur les sources de motivations qui sont sous-jacentes certaines modifications de comportements. Au terme de la lecture de ce mmoire, le lecteur ou la lectrice connatra l'opinion de toxicomanes sur les motifs prioritaires qui gnrent le dmarrage, la mise en mouvement, la motivation ncessaire une modification de comportements. La mthode utilise dans cette recherche s'inspire des travaux raliss par Erick Klinger, professeur de psychologie l'universit du Minnesota, aux tats-Unis. L'auteure a traduit, adapt et prexpriment le questionnaire sur les structures de motivations tir de l'tude de Klinger et Cox, Motivational Structure Questionnaire. (Klinger, E., & Cox, W.M., 1986). Ce questionnaire prsente vingt-sept activits de la vie courante qui peuvent prsenter suffisamment d'intrt pour mettre une personne en mouvement. Une question a t pose quatre-vingt toxicomanes de la rgion de Sherbrooke qui ont fait une demande d'aide pour leur radaptation. La question pose tait: "Qu'est qui vous motive changer de comportements?" Il s'avre que les toxicomanes interrogs accordent une grande importance plus de douze motifs (motivations) autres que l'alcool, les drogues et les mdicaments lorsqu'ils dsirent changer. Pour l'auteure, ces rsultats sont surprenants. L'ide de dpart tant qu'il existe possiblement diverses raisons qui conduisent un ou une toxicomane vers une ressource d'aide mais pas autant que ce que l'tude en dnombre [].
Resumo:
Rsum : Une dfinition oprationnelle de la dyslexie qui est adquate et pertinente l'ducation n'a pu tre identifie suite une recension des crits. Les tudes sur la dyslexie se retrouvent principalement dans trois champs: la neurologie, la neurolinguistique et la gntique. Les rsultats de ces recherches cependant, se limitent au domaine mdical et ont peu d'utilit pour une enseignante ou un enseignant. La classification de la dyslexie de surface et la dyslexie profonde est la plus approprie lorsque la dyslexie est dfinie comme trouble de lecture dans le contexte de l'ducation. L'objectif de ce mmoire tait de dvelopper un cadre conceptuel thorique dans lequel les troubles de lecture chez les enfants dyslexiques sont d une difficult en rsolution de problmes dans le traitement de l'information. La validation du cadre conceptuel a t excute l'aide d'un expert en psychologie cognitive, un expert en dyslexie et une enseignante. La perspective de la rsolution de problmes provient du traitement de l'information en psychologie cognitive. Le cadre conceptuel s'adresse uniquement aux troubles de lectures qui sont manifests par les enfants dyslexiques.||Abstract : An extensive literature review failed to uncover an adequate operational definition of dyslexia applicable to education. The predominant fields of research that have produced most of the studies on dyslexia are neurology, neurolinguistics and genetics. Their perspectives were shown to be more pertinent to medical experts than to teachers. The categorization of surface and deep dyslexia was shown to be the best description of dyslexia in an educational context. The purpose of the present thesis was to develop a theoretical conceptual framework which describes a link between dyslexia, a text-processing model and problem solving. This conceptual framework was validated by three experts specializing in a specific field (either cognitive psychology, dyslexia or teaching). The concept of problem solving was based on information-processing theories in cognitive psychology. This framework applies specifically to reading difficulties which are manifested by dyslexic children.
Resumo:
La lecture constitue certainement le domaine que l'cole privilgie le plus au niveau des apprentissages scolaires. En fait c'est sur l'crit que vont reposer tous les autres apprentissages scolaires (mathmatiques, sciences, etc... ) et c'est pourquoi, dans le contexte actuel de l'cole, il nous apparat ncessaire de faciliter les premiers pas de l'apprentissage lexique en recourant des programmes prventifs. partir de l'tude des troubles d'apprentissage nat, la notion de maturit pour apprendre lire. Celle-ci est d'abord associe l'ge mental. Par la suite, elle est lie d'autres facteurs tels que lacuit visuelle, auditive et articulatoire, aux mthodes d'apprentissage, au dveloppement social et motionnel, etc. Vers les annes 40, A.J. Barris lance l'ide de programmes de "Reading readiness" ou de prparation l'apprentissage de la lecture. partir de cette ide, une autre fait son apparition, soit l'importance de lexprience chez l'enfant pour le prparer un quelconque apprentissage. Cette exprience se dveloppe au sein de la famille et de la classe maternelle au moyen de la sensori-motricit et de l'apport des facteurs instrumentaux. Pour arriver trouver des variables relies directement la russite en apprentissage lexique, les chercheurs utilisent les tests dj en place ou en crent d'autres. Ainsi, ils essaient de trouver des corrlations entre des preuves et la russite en lecture. Enfin, la thorie amricaine de l'enfant ayant des troubles d'apprentissage, "the learning disabled", contribue l'essor de la prdictivit de ces difficults par des tests etleur prvention par diffrents exercices. Ce mme mouvement de prvention se retrouve en Europe au niveau de l'apprentissage lexique. Pour nous, en explorant la conception de l'apprentissage lexique travers diffrents auteurs, de sa prparation par l'apport des pr-requis et en examinant les notions d'aptitude apprendre lire et des difficults relies cette prparation, nous nous sommes attard l'importance des pr-requis face au succs en apprentissage de la lecture. C'est partir d'opinions et de dcouvertes de diffrents auteurs sur la ncessit de prparer les enfants l'apprentissage, que nous avons dcid de prsenter un projet de recherche mettant l'accent sur la ncessit des pr-requis l'apprentissage lexique. Nous avons retenu parmi ces pr-requis ceux que l'on qualifie de facteurs instrumentaux.