1000 resultados para Exercices physiques
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Le but de cette thse tait dtudier la dynamique de croissance par pulvrisation par plasma RF magntron des couches minces base doxyde de zinc destines des applications lectroniques, optolectroniques et photoniques de pointe. Dans ce contexte, nous avons mis au point plusieurs diagnostics permettant de caractriser les espces neutres et charges dans ce type de plasmas, notamment la sonde lectrostatique, la spectroscopie optique dmission et dabsorption, ainsi que la spectromtrie de masse. Par la suite, nous avons tent de corrler certaines caractristiques physiques de croissance des couches de ZnO, en particulier la vitesse de dpt, aux proprits fondamentales du plasma. Nos rsultats ont montr que ljection datomes de Zn, In et O au cours de la pulvrisation RF magntron de cibles de Zn, ZnO et In2O3 ninfluence que trs peu la densit dions positifs (et donc la densit dlectrons en supposant la quasi-neutralit) ainsi que la fonction de distribution en nergie des lectrons (populations de basse et haute nergie). Cependant, le rapport entre la densit datomes dargon mtastables (3P2) sur la densit lectronique dcrot lorsque la densit datomes de Zn augmente, un effet pouvant tre attribu lionisation des atomes de Zn par effet Penning. De plus, dans les conditions opratoires tudies (plasmas de basse pression, < 100 mTorr), la thermalisation des atomes pulvriss par collisions avec les atomes en phase gazeuse demeure incomplte. Nous avons montr que lune des consquences de ce rsultat est la prsence dions Zn+ suprathermiques prs du substrat. Finalement, nous avons corrl la quantit datomes de Zn pulvriss dtermine par spectroscopie dmission avec la vitesse de dpt dune couche mince de ZnO mesure par ellipsomtrie spectroscopique. Ces travaux ont permis de mettre en vidence que ce sont majoritairement les atomes de Zn (et non les espces excites et/ou ioniques) qui gouvernent la dynamique de croissance par pulvrisation RF magntron des couches minces de ZnO.
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Leau, lair, la nourriture, le sol, le travail sont autant de milieux dexposition des contaminants chimiques et microbiologiques, ainsi qu des agents physiques dont on continue de dcouvrir, et tenter de minimiser, les effets sur la sant humaine. La sant environnementale, autrefois appele hygine des milieux , couvre un trs vaste domaine de disciplines, de connaissances, de pratiques et de recherches que nul ne saurait matriser dans sa totalit. Do lintrt dun ouvrage exhaustif qui prend le parti de dcrire la relation environnement-sant dans ses diverses dimensions : principes, mthodes, milieux, effets, pratiques. Fruit dune complexe, mais enrichissante collaboration entre les meilleurs spcialistes francophones des deux cts de lAtlantique, cet ouvrage, avec ses trente-neuf chapitres regroups en cinq parties, servira aussi bien de livre de rfrence pour les professionnels que de manuel dtude universitaire.
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Certains chercheurs veulent que les gouvernements modifient les dterminants de lenvironnement urbain du transport actif dans des rgions bas statut socioconomique pour rduire les ingalits en activit physique et sant. Mais, des individus de diffrents sousgroupes de la population pourraient ragir diffremment lenvironnement urbain. Plusieurs chercheurs ont examin si linfluence dun environnement urbain propice aux pitons sur le transport actif diffre entre les personnes ayant un statut socioconomique de quartier diffrent et ont obtenu des rsultats mixtes. Ces rsultats quivoques pourraient tre dus la faon dont les mesures de lenvironnement urbain taient dtermines. Plus spcifiquement, la plupart des tudes ont examin leffet de la propicit la marche des lieux rsidentiels et nont pas pris en compte les destinations non-rsidentielles dans leurs mesures. Cette tude a examin le statut socioconomique du quartier comme modrateur de la relation entre lenvironnement urbain et le transport actif en utilisant des mesures denvironnement urbain qui proviennent de toute la trajectoire spatiale estim des individus. Les trois variables de lenvironnement urbain, la connectivit, la densit des commerces et services et la diversit du territoire avaient une plus grande influence sur le transport actif de ceux avec un haut statut socioconomique. Nos rsultats suggrent que mme quand la configuration de lenvironnement urbain est favorable pour le transport actif, il peut y avoir des barrires sociales ou physiques qui empchent les gens qui habitent dans un quartier bas statut socioconomique de bnficier dun environnement urbain favorable au transport actif.
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Contexte: Larthrite juvnile idiopathique (AJI) est lune des maladies chroniques auto-immune les plus rpandues chez les enfants et est caractrise par des enflures articulaires (maladie active), de la douleur, de la fatigue et des raideurs matinales pouvant restreindre leur niveau de participation aux activits quotidiennes (par exemple: les loisirs, lactivit physique, la mobilit et les soins personnels) la maison comme lcole. Participer aux activits de loisirs et lactivit physique a des bienfaits au niveau de la sant et du dveloppement de tous les enfants et dmontrent aussi des effets positifs qui rduisent les symptmes des maladies chroniques telle lAJI. Malgr ces bienfaits la participation aux loisirs chez les jeunes avec lAJI demeure largement sous-tudie. Objectifs: Cette tude vise valuer le niveau de participation aux loisirs et lactivit physique chez les enfants et les adolescents atteints dAJI, ainsi qu identifier les facteurs lis la maladie, la personne et lenvironnement. Mthodes : Lvaluation du niveau de participation et lexploration des facteurs associs aux loisirs et lactivit physique ont t complts par lentremise dune revue systmatique de la littrature, lanalyse de donnes dun chantillon national reprsentatif denfants canadiens atteints darthrite gs entre 5 et 14 ans (npondr = 4350), ainsi que lanalyse standardise du niveau de participation aux loisirs laide du Childrens Assessment of Participation and Enjoyment (n=107) et la mesure objective de lactivit physique par acclromtre (n=76) auprs dun chantillon denfants (gs entre 8 et 11 ans ) et dadolescents (gs entre 12 et 17 ans) suivis en clinique de rhumatologie lhpital de Montral pour enfants, Centre Universitaire de Sant McGill. Les rsultats cliniques ont t compars des donnes normatives, ainsi qu un groupe contrle sans AJI. Nous avons explor les facteurs associs avec le niveau de participation aux loisirs et lactivit physique en utilisant les modles de rgression linaire multiple et lanalyse hirarchique. Rsultats : Les enfants et les adolescents atteints dAJI participent une multitude dactivits de loisirs; cependant ils sont moins souvent impliqus dans des activits physiques et de raffinement en comparaison aux autres types dactivits de loisirs. Ceux avec lAJI taient en gnral moins actifs que leurs pairs sans arthrite et la plupart natteignaient pas les recommandations nationales dactivit physique. Les garons avec lAJI participent plus souvent des activits physiques et moins aux activits sociales, de raffinement et de dveloppement de soi en comparaison avec les filles ayant lAJI. En gnral, tre un garon, tre plus g, avoir une meilleure motivation pour participer aux activits de motricit globale, avoir un statut socio-conomique plus lev et tre dorigine culturelle canadienne sont associs un niveau de participation plus lev aux activits physiques. La prfrence pour les activits de raffinement, un niveau dducation maternelle plus lev et tre une fille taient associs un niveau de participation plus lev aux activits de raffinement. Conclusion: La participation aux loisirs et lactivit physique en AJI est un concept complexe et semble surtout tre expliqu par des facteurs personnels et environnementaux. Lidentification des facteurs associs aux loisirs et lactivit physique est trs importante en AJI puisquelle peut permettre aux professionnels de la sant de dvelopper des interventions significatives bases sur les activits prfres des enfants, amliorer lobservance au traitement et promouvoir des habitudes de vie saine.
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La presente recherche vise a decrire et comprendre lenseignement de la distinction entre le passe compose et limparfait a partir des connaissances et conceptions des enseignants ainsi qua partir de leur materiel didactique. La distinction aspectuelle, plus precisement celle qui concerne le perfectif et limperfectif, est une difficulte qui concerne plusieurs langues. La recherche anterieure sest beaucoup interessee a cette question, permettant de comprendre les raisons de cette difficulte qui se fonde sur lhypothese de laspect. A partir de cette hypothese, les difficultes concernant la distinction entre le passe compose et limparfait seclaircissent, permettant dajuster les explications et la transposition didactique. Or, la recherche anterieure considere que les manuels didactiques fournissent aux apprenants et aux enseignants des explications qui ne permettent pas une reelle comprehension de la distinction entre le passe compose et limparfait. La presente recherche cherche a verifier ces hypotheses. A partir dentrevues realisees aupres de neuf enseignants de francais langue seconde, les resultats montrent queffectivement, les enseignants sinspirent des manuels didactiques pour expliquer et transposer la distinction entre le passe compose et limparfait. De plus, a partir du materiel didactique fourni par les memes enseignants, les resultats montrent que malgre une connaissance de la difficulte demploi du passe compose et de limparfait, les exercices ne sont pas adaptes aux difficultes des etudiants. Enfin, la presente recherche demontre la predominance de lintrant typique par rapport a lintrant atypique.
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Dans ce travail, nous tendons le nombre de conditions physiques actuellement con- nues du trou dchange exact avec la drivation de lexpansion de quatrime ordre du trou dchange sphrique moyenne exacte. Nous comparons les expansions de deux- ime et de quatrime ordre avec le trou dchange exact pour des systmes atomiques et molculaires. Nous avons constat que, en gnral, lexpansion du quatrime ordre reproduit plus fidlement le trou dchange exact pour les petites valeurs de la distance interlectronique. Nous dmontrons que les ensembles de base de type gaussiennes ont une influence significative sur les termes de cette nouvelle condition, en tudiant com- ment les oscillations causes par ces ensembles de bases affectent son premier terme. Aussi, nous proposons quatre modles de trous dchange analytiques auxquels nous imposons toutes les conditions actuellement connues du trou dchange exact et la nou- velle prsente dans ce travail. Nous valuons la performance des modles en calculant des nergies dchange et ses contributions des nergies datomisation. On constate que les oscillations causes par les bases de type gaussiennes peuvent compromettre la prcision et la solution des modles.
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RSUM Suite une centaine de publications sur la rduction de la PIO post-exercice, il est connu que parmi un grand nombre de programme d'exercices de diffrentes dures et intensits, les effets hypotenseurs de l'exercice sur la PIO sont attnus chez les sujets en bonne condition physique. Le mcanisme propos est l'augmentation potentielle de l'efficacit du systme parasympathique avec l'activit physique. Le principal objectif de cette thse est d'identifier les facteurs contribuants la rduction de la PIO post-exercice et d'lucider les diffrents mcanismes possibles. L'tude 1, une mta-analyse, a t mene afin de quantifier les contributions relatives de l'intensit et de la dure de l'effet de l'exercice sur la PIO et la mesure dans laquelle ces variables affectent les sujets sdentaires et normalement actifs. La tendance ressortant des rsultats est que la diminution de la PIO suite de l'exercice arobie est plus leve chez les sujets sdentaires que les sujets en bonne condition physique. (ES = -4.198 mm Hg et -2.340 mm Hg, respectivement). L'absence d'un contrle des liquides ingrs avant l'activit physique est soulign dans cette tude. L'hyperosmolarit (un effet secondaire de la dshydratation) est l'un des mcanismes proposs influant l'effet hypotenseur de l'exercice. L'tude 2 comparait la rduction de la PIO dans deux conditions, soit hypohydrat et hyperhydrat, avant, pendant et aprs un effort de 90 minutes sur un ergocycle. Aprs une diminution initiale pour les deux conditions, la PIO revient aux valeurs de dpart pour la condition hypohydrate malgr une perte de poids significative et elle augmente pour la condition hyperhydrate (rsultat du protocole d'hydratation). tant donn le niveau lev de participants en bonne condition physique dans l'tude 2, la troisime tude a t conue afin de etude la relation entre la PIO et la condition physique. l'aide d'analyses corrlationnelles il a t possible d'observer la relation entre le test de vo2max et la moyenne des mesures de PIO prises sur un intervalle de huit semaines. Une relation significative n'existait que pour les participants se situant dans la portion suprieure du continuum de la condition physique. Conclusion: Les rsultats de la prsente tude suggrent que l'effet hypotenseur de l'exercice sur la PIO est probablement une rponse homostatique la drgulation de l'humeur aqueuse cause par l'initiation de l'exercice et le protocole d'ingestion de fluides pr-exercice.
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Ladaptation culturelle de programmes et de services postsecondaires peut-elle contribuer la construction identitaire des tudiants de Premires Nations? Lenracinement identitaire peut-il son tour favoriser la persvrance et la russite scolaires? travers les concepts de scurit culturelle et denracinement identitaire, je dmontrerai que la conscration despaces physiques et idologiques lintrieur du systme scolaire postsecondaire contribue la rtention et la russite de persvrants de Premires Nations. Pour ce faire, je mappuierai sur les conclusions dune enqute, mene entre 2013 et 2015 auprs dune centaine dtudiants autochtones adultes et une quinzaine de professionnels du milieu. Cette recherche a t rendue possible grce la collaboration de diffrentes instances ducatives incluant notamment le volet Jeunes autochtones du Projet SEUR de lUniversit de Montral, lInstitution Kiuna, le Conseil en ducation des Premires Nations (CEPN), lAboriginal Resource Center du Collge John-Abbott, la First Peoples House et le Indigenous Student Alliance (ISA) de lUniversit McGill, l'Aboriginal Student Resource Center de lUniversit Concordia et le Centre de dveloppement de la formation et de la main-d'oeuvre (CDFM) huron-wendat. lintrieur de ce mmoire, deux formules issues du systme d'ducation qubcois seront successivement analyses: 1.Ladaptation culturelle de services au sein de linstitution postsecondaire allochtone et 2. Ladaptation de programmes et de services lintrieur dune institution affilie par et pour les Premires Nations. Cette deuxime initiative sera examine travers une tude de cas de lInstitut collgial Kiuna et de son programme novateur de Sciences humaines - profil Premires Nations (300.b0) la lumire des expriences du Collge Manitou de La Macaza (1973-1976) et des Tribal Colleges and Universities amricains (TCU).
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Diverses mthodes ont t utilises pour tudier les toiles Wolf-Rayet (WR) dans le but de comprendre les phnomnes physiques varis qui prennent place dans leur vent dense. Pour tudier la variabilit qui n'est pas strictement priodique et ayant des caractristiques diffrentes d'une poque l'autre, il faut observer pendant des priodes de temps suffisamment longues en adopter un chantillonnage temporel lev pour tre en mesure d'identifier les phnomnes physiques sous-jacents. l't 2013, des astronomes professionnels et amateurs du monde entier ont contribu une campagne d'observation de 4 mois, principalement en spectroscopie, mais aussi en photomtrie, polarimtrie et en interfromtrie, pour observer les 3 premires toiles Wolf-Rayet dcouvertes: WR 134 (WN6b), WR 135 (WC8) et WR 137 (WC7pd + O9). Chacune de ces toiles est intressante sa manire, chacune prsentant une varit diffrente de structures dans son vent. Les donnes spectroscopiques de cette campagne ont t rduites et analyses pour l'toile prsume simple WR 134 pour mieux comprendre le comportement de sa variabilit priodique long terme dans le cadre d'une tude des rgions d'interactions en corotation (CIRs) qui se retrouvent dans son vent. Les rsultats de cette tude sont prsents dans ce mmoire.
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Le concept de liveness - ce qui est live - recouvre traditionnellement les notions de direct, d'immdiatet, de prsence et de coprsence physiques dans le mme espace (de l'metteur et du rcepteur), de vivant. Mais pour Auslander, le live peut aussi intgrer le reproduit , le diffr, donc le mdiatis, et il donne de cela l'exemple de la tlvision - on pourrait ajouter celui de la radio - qui mise, comme le thtre et contrairement au cinma, sur son lien immdiat, en temps rel, avec ses auditeurs-spectateurs. [...]
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Le paysage philosophique en thorie de laction contemporaine est largement faonn par largument de lexclusion causale de Kim. Cet argument menace apparemment le physicalisme non rductionniste, posture ontologique qui affirme lirrductibilit des proprits mentales aux proprits physiques. Cest quil mne la conclusion que les proprits mentales sont soit des proprits physiques, soit des piphnomnes, au sens o elles semblent dpourvues de toute efficacit causale. Dans cet article, je vais examiner une tentative rcente et prtendument non rductionniste dviter les conclusions de largument de lexclusion causale, soit la thorie de la ralisation par sous-ensembles de Shoemaker. Je vais montrer que cette thorie chappe aux critiques de Kim seulement au prix de labandon du non-rductionnisme. Je tenterai aussi de prouver que mme en sinspirant des ides de Pereboom sur la ralisation, Shoemaker ne peut chapper au rductionnisme.
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La notion de causalit repose sur une grande prtention : rendre intelligibles lorigine, la constitution et le devenir du monde. On lui attribue donc une porte universelle : tout vnement a une cause. La majeure partie des dbats philosophiques sur la causalit a concern nos jugements intuitifs selon deux types de conceptions causales, soit la conception probabiliste et la conception processuelle. Chacune delles fait face dimportants obstacles conceptuels dont les principaux sont la premption, linaboutissement (fizzling), la dconnexion et la mconnexion. Or, afin de rendre compte de certains phnomnes physiques et dviter le problme classique des rgularits fallacieuses comme quoi, par exemple, la chute du baromtre ne saurait tre la cause de la tempte lapproche processuelle est gnralement privilgie. Max Kistler (1998 ; 2006), entre autres, offre ainsi une thorie causale processuelle base sur la notion de transfert dnergie. Cependant, les cas paradigmatiques dintrication quantique imposent de srieuses contraintes aux approches processuelles, dont celle de Kistler.
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En mcanique statistique, un systme physique est reprsent par un systme mcanique avec un trs grand nombre de degrs de libert. Ce qui est exprimentalement accessible, croit-on, se limite des moyennes temporelles sur de longues priodes. Or, il est bien connu quun systme physique tend vers un quilibre thermodynamique. Ainsi, les moyennes temporelles censes reprsenter les rsultats de mesure doivent tre indpendantes du temps. Cest pourquoi elles sont associes des temps infinis. Ces moyennes sont par contre difficilement analysables, et cest pourquoi la moyenne des phases est utilise. La justification de lgalit de la moyenne temporelle infinie et de la moyenne des phases est le problme ergodique. Ce problme, sous une forme ou une autre, a fait lobjet dtudes de la part de Boltzmann (1868 ; 1872), les Ehrenfest (1912), Birkhoff (1831), Khinchin (1949), et bien dautres, jusqu devenir une thorie part entire en mathmatique (Mackey 1974). Mais lintroduction de temps infinis pose des problmes physiques et philosophiques dimportance. En effet, si linfini a su trouver une nouvelle place dans les mathmatiques cantoriennes, sa place en physique nest pas aussi assure. Je propose donc de prsenter les dveloppements conceptuels entourant la thorie ergodique en mcanique statistique avant de me concentrer sur les problmes pistmologiques que soulve la notion dinfini dans ces mmes dveloppements.
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La dficience intellectuelle est la cause dhandicap la plus frquente chez lenfant. De nombreuses vidences convergent vers lide selon laquelle des altrations dans les gnes synaptiques puissent expliquer une fraction significative des affections neurodveloppementales telles que la dficience intellectuelle ou encore lautisme. Jusqu rcemment, la majorit des mutations associes la dficience intellectuelle a t lie au chromosome X ou la transmission autosomique rcessive. Dun autre ct, plusieurs tudes rcentes suggrent que des mutations de novo dans des gnes transmission autosomique dominante, requis dans les processus de la plasticit synaptique peuvent tre la source dune importante fraction des cas de dficience intellectuelle non syndromique. Par des techniques permettant la capture de lexome et le squenage de lADN gnomique, notre laboratoire a prcdemment report les premires mutations pathogniques dans le gne transmission autosomique dominante SYNGAP1. Ces dernires ont t associes des troubles comportementaux tels que la dficience intellectuelle, linattention, des problmes dhumeur, dimpulsivit et dagressions physiques. Dautres patients sont diagnostiqus avec des troubles autistiques et/ou des formes particulires dpilepsie gnralise. Chez la souris, le knock-out constitutif de Syngap1 (souris Syngap1+/-) rsulte en des dficits comme lhyperactivit locomotrice, une rduction du comportement associe lanxit, une augmentation du rflexe de sursaut, une propension lisolation, des problmes dans le conditionnement la peur, des troubles dans les mmoires de travail, de rfrence et social. Ainsi, la souris Syngap1+/- reprsente un modle appropri pour ltude des effets dltres causs par lhaploinsuffisance de SYNGAP1 sur le dveloppement de circuits neuronaux. Dautre part, il est de premire importance de statuer si les mutations humaines aboutissent lhaploinsuffisance de la protine. SYNGAP1 encode pour une protine activit GTPase pour Ras. Son haploinsuffisance entrane laugmentation des niveaux dactivit de Ras, de phosphorylation de ERK, cause une morphogense anormale des pines dendritiques et un excs dans la concentration des rcepteurs AMPA la membrane postsynaptique des neurones excitateurs. Plusieurs tudes suggrent que laugmentation prcoce de linsertion des rcepteurs AMPA au sein des synapses glutamatergiques contribue certains phnotypes observs chez la souris Syngap1+/-. En revanche, les consquences de lhaploinsuffisance de SYNGAP1 sur les circuits neuronaux GABAergiques restent inconnues. Les enjeux de mon projet de PhD sont: 1) didentifier limpact de mutations humaines dans la fonction de SYNGAP1; 2) de dterminer si SYNGAP1 contribue au dveloppement et la fonction des circuits GABAergiques; 3) de rvler comment lhaploinsuffisance de Syngap1 restreinte aux circuits GABAergiques affecte le comportement et la cognition. Nous avons publi les premires mutations humaines de type faux-sens dans le gne SYNGAP1 (c.1084T>C [p.W362R]; c.1685C>T [p.P562L]) ainsi que deux nouvelles mutations tronquantes (c.2212_2213del [p.S738X]; c.283dupC [p.H95PfsX5]). Ces dernires sont toutes de novo lexception de c.283dupC, hrite dun pre mosaque pour la mme mutation. Dans cette tude, nous avons confirm que les patients pourvus de mutations dans SYNGAP1 prsentent, entre autre, des phnotypes associs des troubles comportementaux relatifs la dficience intellectuelle. En culture organotypique, la transfection biolistique de lADNc de Syngap1 wild-type dans des cellules pyramidales corticales rduit significativement les niveaux de pERK, en fonction de lactivit neuronale. Au contraire les constructions plasmidiques exprimant les mutations W362R, P562L, ou celle prcdemment rpertorie R579X, nengendre aucun effet significatif sur les niveaux de pERK. Ces rsultats suggrent que ces mutations faux-sens et tronquante rsultent en la perte de la fonction de SYNGAP1 ayant fort probablement pour consquences daffecter la rgulation du dveloppement crbral. Plusieurs tudes publies suggrent que les dficits cognitifs associs lhaploinsuffisance de SYNGAP1 peuvent merger daltrations dans le dveloppement des neurones excitateurs glutamatergiques. Toutefois, si, et auquel cas, de quelle manire ces mutations affectent le dveloppement des interneurones GABAergiques rsultant en un dsquilibre entre lexcitation et linhibition et aux dficits cognitifs restent sujet de controverses. Par consquent, nous avons examin la contribution de Syngap1 dans le dveloppement des circuits GABAergiques. A cette fin, nous avons gnr une souris mutante knockout conditionnelle dans laquelle un allle de Syngap1 est spcifiquement excis dans les interneurones GABAergiques issus de lminence ganglionnaire mdiale (souris Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+). En culture organotypique, nous avons dmontr que la rduction de Syngap1 restreinte aux interneurones inhibiteurs rsulte en des altrations au niveau de leur arborisation axonale et dans leur densit synaptique. De plus, raliss sur des coupes de cerveau de souris Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+, les enregistrements des courants inhibiteurs postsynaptiques miniatures (mIPSC) ou encore de ceux voqus au moyen de loptogntique (oIPSC) dvoilent une rduction significative de la neurotransmission inhibitrice corticale. Enfin, nous avons compar les performances de souris jeunes adultes Syngap1+/-, Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+ celles de leurs congnres contrles dans une batterie de tests comportementaux. linverse des souris Syngap1+/-, les souris Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+ ne prsentent pas dhyperactivit locomotrice, ni de comportement associ lanxit. Cependant, elles dmontrent des dficits similaires dans la mmoire de travail et de reconnaissance sociale, suggrant que lhaploinsuffisance de Syngap1 restreinte aux interneurones GABAergiques drivs de lminence ganglionnaire mdiale rcapitule en partie certains des phnotypes cognitifs observs chez la souris Syngap1+/-. Mes travaux de PhD tablissent pour la premire fois que les mutations humaines dans le gne SYNGAP1 associs la dficience intellectuelle causent la perte de fonction de la protine. Mes tudes dvoilent, galement pour la premire fois, linfluence significative de ce gne dans la rgulation du dveloppement et de la fonction des interneurones. Dadmettre latteinte des cellules GABAergiques illustre plus ralistement la complexit de la dficience intellectuelle non syndromique cause par lhaploinsuffisance de SYNGAP1. Ainsi, seule une comprhension raffine de cette condition neurodveloppementale pourra mener une approche thrapeutique adquate.
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Les noplasies pulmonaires demeurent la premire cause de dcs par cancer au Qubec reprsentant prs de 6000 dcs par anne. Au cours des dernires annes, la radiothrapie strotaxique dablation (SABR) sest impose comme un traitement alternatif la rsection anatomique pour les patients inoprables atteints dun cancer pulmonaire non petites cellules de stade prcoce. Il sagit dune modalit de traitement qui permet dadministrer des doses leves, typiquement 30-60 Gy en 1-8 fractions, dans le but de cibler prcisment le volume de traitement tout en pargnant les tissus sains. Le Centre Hospitalier de lUniversit de Montral sest muni en 2009 dun appareil de SABR de fine pointe, le CyberKnife (CK), un acclrateur linaire produisant un faisceau de photons de 6 MV dirig par un bras robotis, permettant dadministrer des traitements non-coplanaires avec une prcision infra-millimtrique. Ce mmoire est ddi la caractrisation de certains enjeux cliniques et physiques associs au traitement par CK. Il sarticule autour de deux articles scientifiques revus par les pairs. Dune part, une tude prospective clinique prsentant les avantages de la SABR pulmonaire, une technique qui offre un excellent contrle tumoral long terme et aide au maintien de la qualit de vie et de la fonction pulmonaire. Dautre part, une tude de physique mdicale illustrant les limites de lacquisition dimages tomodensitomtriques en auto-rtention respiratoire lors de la planification de traitement par CK.
