997 resultados para Solubilité du C60
Resumo:
Dans les dernières années du 20ème siècle, l'aluminium a fait l'objet de beaucoup de communications outrancières et divergentes cautionnées par des scientifiques et des organismes faisant autorité. En 1986, la société PECHINEY le décrète perpétuel tel le mouvement « L'aluminium est éternel. Il est recyclable indéfiniment sans que ses propriétés soient altérées », ce qui nous avait alors irrité. Peu de temps après, en 1990, une communication tout aussi outrancière et irritante d'une grande organisation environnementale, le World Wild Fund, décrète que « le recyclage de l'aluminium est la pire menace pour l'environnement. Il doit être abandonné ». C'est ensuite à partir de la fin des années 1990, l'explosion des publications relatives au développement durable, le bien mal nommé. Au développement, synonyme de croissance obligatoire, nous préférons société ou organisation humaine et à durable, mauvaise traduction de l'anglais « sustainable », nous préférons supportable : idéalement, nous aurions souhaité parler de société durable, mais, pour être compris de tous, nous nous sommes limités à parler dorénavant de développement supportable. Pour l'essentiel, ces publications reconnaissent les très graves défauts de la métallurgie extractive de l'aluminium à partir du minerai et aussi les mérites extraordinaires du recyclage de l'aluminium puisqu'il représente moins de 10% de la consommation d'énergie de la métallurgie extractive à partir du minerai (on verra que c'est aussi moins de 10% de la pollution et du capital). C'est précisément sur le recyclage que se fondent les campagnes de promotion de l'emballage boisson, en Suisse en particulier. Cependant, les données concernant le recyclage de l'aluminium publiées par l'industrie de l'aluminium reflètent seulement en partie ces mérites. Dans les années 1970, les taux de croissance de la production recyclée sont devenus plus élevés que ceux de la production électrolytique. Par contre, les taux de recyclage, établis à indicateur identique, sont unanimement tous médiocres comparativement à d'autres matériaux tels le cuivre et le fer. Composante de l'industrie de l'aluminium, le recyclage bénéficie d'une image favorable auprès du grand public, démontrant le succès des campagnes de communication. A l'inverse, à l'intérieur de l'industrie de l'aluminium, c'est une image dévalorisée. Les opinions émises par tous les acteurs, commerçants, techniciens, dirigeants, encore recueillies pendant ce travail, sont les suivantes : métier de chiffonnier, métier misérable, métier peu technique mais très difficile (un recycleur 15 d'aluminium n'a-t-il pas dit que son métier était un métier d'homme alors que celui du recycleur de cuivre était un jeu d'enfant). A notre avis ces opinions appartiennent à un passé révolu qu'elles retraduisent cependant fidèlement car le recyclage est aujourd'hui reconnu comme une contribution majeure au développement supportable de l'aluminium. C'est bien pour cette raison que, en 2000, l'industrie de l'aluminium mondiale a décidé d'abandonner le qualificatif « secondaire » jusque là utilisé pour désigner le métal recyclé. C'est en raison de toutes ces données discordantes et parfois contradictoires qu'a débuté ce travail encouragé par de nombreuses personnalités. Notre engagement a été incontestablement facilité par notre connaissance des savoirs indispensables (métallurgie, économie, statistiques) et surtout notre expérience acquise au cours d'une vie professionnelle menée à l'échelle mondiale dans (recherche et développement, production), pour (recherche, développement, marketing, stratégie) et autour (marketing, stratégie de produits connexes, les ferro-alliages, et concurrents, le fer) de l'industrie de l'aluminium. Notre objectif est de faire la vérité sur le recyclage de l'aluminium, un matériau qui a très largement contribué à faire le 20ème siècle, grâce à une revue critique embrassant tous les aspects de cette activité méconnue ; ainsi il n'y a pas d'histoire du recyclage de l'aluminium alors qu'il est plus que centenaire. Plus qu'une simple compilation, cette revue critique a été conduite comme une enquête scientifique, technique, économique, historique, socio-écologique faisant ressortir les faits principaux ayant marqué l'évolution du recyclage de l'aluminium. Elle conclut sur l'état réel du recyclage, qui se révèle globalement satisfaisant avec ses forces et ses faiblesses, et au-delà du recyclage sur l'adéquation de l'aluminium au développement supportable, adéquation largement insuffisante. C'est pourquoi, elle suggère les thèmes d'études intéressant tous ceux scientifiques, techniciens, historiens, économistes, juristes concernés par une industrie très représentative de notre monde en devenir, un monde où la place de l'aluminium dépendra de son aptitude à satisfaire les critères du développement supportable. ABSTRACT Owing to recycling, the aluminium industry's global energetic and environmental prints are much lower than its ore extractive metallurgy's ones. Likewise, recycling will allow the complete use of the expected avalanche of old scraps, consequently to the dramatic explosion of aluminium consumption since the 50's. The recycling state is characterized by: i) raw materials split in two groups :one, the new scrap, internal and prompt, proportional to semi-finished and finished products quantities, exhibits a fairly good and regular quality. The other, the old scrap, proportional to the finished products arrivïng at their end-of--life, about 22 years later on an average, exhibits a variable quality depending on the collect mode. ii) a poor recycling rate, near by that of steel. The aluminium industry generates too much new internal scrap and doesn't collect all the availa~e old scrap. About 50% of it is not recycled (when steel is recycling about 70% of the old scrap flow). iii) recycling techniques, all based on melting, are well handled in spite of aluminium atiiníty to oxygen and the practical impossibility to purify aluminium from any impurity. Sorting and first collect are critical issues before melting. iv) products and markets of recycled aluminium :New scraps have still been recycled in the production lines from where there are coming (closed loop). Old scraps, mainly those mixed, have been first recycled in different production lines (open loop) :steel deoxidation products followed during the 30's, with the development of the foundry alloys, by foundry pieces of which the main market is the automotive industry. During the 80's, the commercial development of the beverage can in North America has permitted the first old scrap recycling closed loop which is developing. v) an economy with low and erratic margins because the electrolytic aluminium quotation fixes scrap purchasing price and recycled aluminium selling price. vi) an industrial organisation historically based on the scrap group and the loop mode. New scrap is recycled either by the transformation industry itself or by the recycling industry, the remelter, old scrap by the refiner, the other component of the recycling industry. The big companies, the "majors" are often involved in the closed loop recycling and very seldom in the open loop one. To-day, aluminium industry's global energetic and environmental prints are too unbeara~ e and the sustainaЫe development criteria are not fully met. Critical issues for the aluminium industry are to better produce, to better consume and to better recycle in order to become a real sustainaЫe development industry. Specific issues to recycling are a very efficient recycling industry, a "sustainaЫe development" economy, a complete old scrap collect favouring the closed loop. Also, indirectly connected to the recycling, are a very efficient transformation industry generating much less new scrap and a finished products industry delivering only products fulfilling sustainaЫe development criteria.
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With the growing number of scientific publications, practitioners can use scientific knowledge synthesis, including Clinical Practice Guidelines (CPG). The practical use of a CPG implies considering the context, that is the local healthcare system and the patient. Thus, the CPG can never replace the expertise of the practitioner! Diabetes is a wide public health issue and the canton of Vaud established the cantonal Diabetes Program (cDP), to optimize the care of diabetic patients. The cDP has many projects including the adaptation of reliable CPG to local needs. We present the pros and cons of the CPG in the cDP and the methods to adapt it to the regional healthcare context, and also at an individual level.
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The pending workforce crisis in family medicine has triggered various initiatives. This article describes the PMU-FLON walk-in clinic, a project of the Institute of General Medicine University of Lausanne. The working conditions in this clinic are close to that of a family practice. Doctors in training are supervised by family doctors who work part-time in the clinic. The objective is to improve training in the various fields of family medicine, from technical skills (improving optimal use of diagnostic tools), to integrating patients' requests in a more global patient-centered approach. This new educational model allows doctors in training to benefit from the specific approaches of different trainers. It will contribute to promoting quality family medicine in the future.
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Purpose: To study the filtering site using ultrasound biomicroscopy. (UBM) after posterior deep sclerectomy with Ex-PRESS? X-50 implant in patients undergoing filtering surgery.¦Methods: Twenty-six patients that participated in this prospective, non comparative study underwent a posterior deep sclerectomy and an Ex- PRESS? X-50 tube implantation. Clinical outcome factors recorded include: intraocular pressure, number of antiglaucoma medications, best corrected visual acuity (BCVA), frequency and types of complications. Six months postoperatively, an ultrasound biomicroscopy examination was performed.¦Results: Mean follow up was 12.0±3.4 months. Mean IOP decreased from 21 ±5.7 mmHg to 12.4±3 mmHg. At last follow-up examination, 65% of eyes had a complete success and 30% a qualified success. The mean number of antiglaucoma medications decreased from 2.5±1.2 preoperatively to 0.7±1 at the last follow-up postoperatively. BCVA was not changed. 27 complications were observed. On the UBM images, the mean intrascleral space volume was 0.25±0.27 mm3 and no relationship was found between volume and intraocular pressure reduction. We noted in 5/26 (19%) eyes a suprachoroïdal hypoechoic. Low-reflective blebs (L-type) were the most common: 15/26 (58%). No correlation between UBM findings and surgical success was evident.¦Conclusions: Deep sclerectomy with Ex-PRESS? X-50 tube implantation seems an efficient glaucoma surgery. It allows satisfactory IOP reduction with a low number of post operative complications. The advantages of deep sclerectomy with collagen implant are maintained with this modified technique. In both, the same reflective types of filtering blebs are present (high, low, encapsulated and flat). The UBM underlines the three mechanisms of aqueous humor resorption previously identified but no correlation with surgical success can be proved.¦-¦Ce travail de thèse est une analyse par ultrasonographic biomicroscopique (UBM) du site de filtration après sclérectomie profonde postérieure modifiée avec implantation d'un tube Ex- PRESS? X-50.¦Vingt six patients atteints d'un glaucome à angle ouvert, ont participé à cette étude prospective et non-comparative. Le critère d'inclusion est un glaucome à angle ouvert non contrôlé malgré un traitement topique maximal.¦Différents types de chirurgie filtrante sont effectués dans la chirurgie du glaucome dont la trabéculectomie et la sclérectomie profonde.¦L'intervention chirurgicale pratiquée dans cette étude consiste en l'implantation d'un tube Ex-PRESS? X-50 de format défini (3 mm de longueur et 50 μπι de diamètre interne) dans la chambre antérieure,au niveau du trabeculum, sous un volet scléral, ce qui permet le drainage de l'humeur aqueuse vers les espaces sous-conjonctivaux, avec diminution de la pression intraoculaire.¦Cette technique implique uniquement une dissection d'un volet scléral superficiel , sans volet scléral profond comme d'une sclérectomie profonde classique.¦Les modes de fonctionnement de cette sclérectomie profonde modifiée sont explorés par UBM, qui donne des images à haute résolution, semblables à des coupes anatomiques. Le volume de l'espace intrascléral créé artificiellement peut en effet être mesuré et mis en corrélation avec la pression intraoculaire et donc avec le taux de succès. Les différents types d'échogénécité de la bulle de filtration sous-conjonctivale provoquée par la dérivation de l'humeur aqueuse sont également observés. La présence éventuelle d'une filtration supplémentaire au niveau choroïdien est aussi détectée.¦De février 2007 à juin 2008, nous avons suivi chez les vingt six yeux des vingt six patients le volume intrascléral, la filtration sous-conjonctivale et la filtration choroïdienne le cas échéant, de même que l'acuité visuelle, la pression intraoculaire, le nombre de traitement antihypertenseur topique et les complications.¦Les résultats démontrent une réduction de 41 % par rapport à la pression intraoculaire préopératoire, ce qui est statistiquement significatif (p<0.0005). En ce qui concerne l'acuité visuelle, les valeurs demeurent stables. Par ailleurs, le nombre de médicaments antiglaucomateux diminue de façon significative de 2.5 ± 1.2 en préopératoire à 0.7 ± 1.0 au dernier examen (p<0.0005). Le volume de l'espace intrascléral, apparaissant toujours en échographie d'aspect fusiforme, n'est pas corrélé de façon significative avec un meilleur succès chirurgical bien que l'on aperçoive une tendance à une corrélation entre un plus grand volume et une pression intraoculaire plus basse.¦La classification la bulle de filtration se fait selon les 4 catégories de bulle de filtration décrites dans la littérature. La répartition révèle une majorité de type L soit hypoéchogène: 15/26 (58%) et une proportion identique, soit, 4/26 (16%), de bulles hyperéchogènes (type H) et encapsulées (type E); les bulles de filtration plates et hyperéchogènes (type F) sont les moins nombreuses 3/26 (11 %).¦La ligne hyporéflective visible dans 19 % des cas entre la sclère et la choroïde représentant potentiellement un drainage suprachoroïdien, n'est pas associée statistiquement à une meilleure filtration et une pression intraoculaire plus basse mais demeure une troisième voie de filtration, en plus de la filtration sous-conjonctivale et intrasclérale.¦En conclusion, cette technique différente, offrant une plus grande sécurité et des résultats satisfaisants sur l'abaissement de la pression intraoculaire, peut être, dans certains cas, une alternative à la sclérectomie profonde classique ,dont elle partage les mécanismes de filtration objectivés par ultrasonographic biomicrioscopique.
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Les Suisses travaillent... et consultent leur médecin. La Suisse est un pays de travailleurs: un des taux de chômage les plus bas du monde (moins de 5 %), 4,4 millions de personnes actives professionnellement sur 7,5 millions d'habitants... Et, heureusement, de travailleurs sains pour la plupart: selon une enquête de 2002, 85 % des Suisses de quinze ans et plus s'estimaient en bonne santé. Malgré cela, 77 % d'entre eux avaient tout de même eu recours à un médecin dans les douze mois précédant l'enquête. Si l'on ne retient que les personnes de 15 à 64 ans (donc professionnellement actives pour la plupart), la proportion se monte même à 81 %, ce qui représente près de deux millions de personnes ayant consulté au minimum une fois dans l'année. [Auteurs]