1000 resultados para Relation russo-suisses
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Bien quil y ait de plus en plus dtudes sur le soutien maternel lautonomie, de nombreuses questions restent claircir dans le domaine. Notamment, on en sait trs peu sur ses relations avec le dveloppement cognitif de lenfant, sa stabilit temporelle et les antcdents de celle-ci. La thse est compose de trois articles empiriques. Le premier explore le rle mdiateur du langage dans la relation entre le soutien maternel l'autonomie et les fonctions excutives de l'enfant. Le deuxime examine la stabilit relative et absolue du soutien maternel l'autonomie entre la petite enfance et lge prscolaire en fonction des reprsentations d'attachement de la mre, des vnements de vie stressants et du sexe de l'enfant. Le troisime article se penche sur le rle du soutien maternel lautonomie mesur la petite enfance et lge prscolaire dans la prdiction des fonctions excutives de lenfant, ainsi que sur limpact de diffrents patrons de stabilit du soutien maternel lautonomie sur les fonctions excutives. 70 dyades mre-enfant ont particip 5 visites domicile. Lorsque lenfant tait g de 7-8 mois, les reprsentations dattachement de la mre ont t mesures laide de lentrevue dattachement lge adulte (George, Kaplan, & Main, 1996). Le soutien maternel lautonomie a t mesur 15 mois et 3 ans laide du systme de codification de Whipple, Bernier, et Mageau (2011). Les vnements de vie stressants ont t mesurs 3 reprises entre lge de 15 mois et 3 ans laide de linventaire des expriences de vie (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978). 2 ans, le langage de lenfant a t valu laide des inventaires MacArthur du dveloppement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Prusse, 2003). Les fonctions excutives de lenfant ont quant elles t mesures lge de 3 ans laide dune batterie de tches (Carlson, 2005). Les rsultats du premier article indiquent que le langage de lenfant joue un rle mdiateur dans la relation entre le soutien maternel lautonomie et une composante des fonctions excutives de lenfant, linhibition volontaire. Les rsultats du deuxime article dmontrent que le soutien maternel lautonomie est stable de faon relative, mais non absolue. Les rsultats dmontrent aussi que les mres qui ont une fille, qui ont vcu peu dvnements de vie stressants ou qui ont des reprsentations dattachement scurises sont plus stables dans leur degr de soutien lautonomie. Le troisime article dmontre dabord que la moyenne de soutien maternel lautonomie entre 15 mois et 3 ans est un prdicteur plus efficace des fonctions excutives de lenfant que ne lest le soutien lautonomie 15 mois ou 3 ans pris sparment. De plus, les enfants dont les mres conservent un degr lev de soutien lautonomie entre 15 mois et 3 ans performent mieux aux tches dinhibition que les enfants dont les mres conservent un faible degr de soutien lautonomie. Les rsultats prsents dans les articles sont discuts ainsi que leurs implications.
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Les lves aux problmes de comportements externaliss comme l'opposition prouvent gnralement de la difficult sengager dans leurs apprentissages (Janosz, 2000). Or, un faible engagement scolaire peut gnrer des problmes dordre acadmique et mener au dcrochage. Toutefois, certains facteurs environnementaux tels que la relation matre-lve semblent influer sur linvestissement des lves dans les activits scolaires. La prsente tude vise examiner le lien entre le degr d'opposition d'lves du 2e cycle du primaire et leur engagement comportemental et affectif en franais. Elle tente aussi de vrifier si la chaleur ou les conflits prsents dans la relation matre-lve agissent comme facteurs de protection ou comme facteurs aggravants face lengagement scolaire des lves oppositionnels. Finalement, cette tude sintresse leffet diffrentiel de la relation matre-lve sur lengagement scolaire des garons et des filles. Des rgressions linaires multiples hirarchiques effectues sur 385 lves qubcois ont permis datteindre ces objectifs. Les rsultats obtenus rvlent que la chaleur nagit pas titre de facteur de protection en ce qui a trait lengagement comportemental des lves oppositionnels, mais quelle est bnfique pour lengagement comportemental des filles. Les rsultats confirment galement leffet aggravant des conflits sur lengagement comportemental des lves oppositionnels. Finalement, cette tude indique que les conflits lves-enseignants sont nuisibles pour lengagement affectif des garons. Les implications de ces rsultats pour la recherche et pour lintervention en psychoducation seront prsentes.
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Cette recherche exploratoire vise documenter, du point de vue des intervenants, les conditions ncessaires la mise en place de projets utilisant des outils de narrativit numrique, de mme que les principaux apports de ces outils lintervention. Ces outils peuvent tre des rcits numriques qui sont de courtes vidos (deux cinq minutes) intgrant images, musique, texte, voix et animation, ou encore de courts fichiers audio, aussi appels podcasting ou baladodiffusion. Il peut aussi sagir de jeux vido interactifs ou dun montage vido partir dextraits de tmoignages. Dans un contexte o les pratiques dintervention, dans les services publics en particulier, sont de plus en plus normes et standardises, une recherche qui explore des outils dintervention recourant la crativit savre des plus pertinentes. Par ailleurs, ce champ na t que trs peu explor en service social jusqu maintenant. Des entrevues semi-diriges ont t menes auprs de huit intervenants ayant utilis ces outils dans leur pratique. Lanalyse de leurs propos met dabord en lumire les conditions ncessaires la ralisation de ce type de projet, de mme que les questions thiques qui les accompagnent. Ensuite, du ct des principaux apports de ces outils, ils se situent, dune part, dans le processus cratif collaboratif. Celui-ci permet denrichir lintervention en donnant un espace de parole plus libre o intervenants et usagers crent des liens qui modifient le rapport hirarchique entre aidant et aid. Dautre part, lattention professionnelle accorde la ralisation des produits et leur diffusion contribue donner une plus grande visibilit des personnes souvent exclues de lespace public. Ainsi, en plus dexplorer les apports dun outil artistique lintervention, cette recherche permet galement danalyser les enjeux de visibilit et de reconnaissance associs lutilisation de mdias participatifs.
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De nombreuses tudes ont dmontr leffet modrateur de la qualit de la relation matre-lve sur le niveau dadaptation comportementale et scolaire des lves du primaire, mais trs peu sy sont intresss chez les lves du secondaire. Pourtant les rapports entre les enseignants et les lves au secondaire sont bien diffrents de ce quils sont au primaire. La prsente tude vise donc examiner le rle de la qualit de la relation matre-lve sur le risque dabandonner lcole auprs dun chantillon de 4069 lves qubcois de deuxime secondaire. Nos deux premiers objectifs sont de vrifier si leffet prdicteur des difficults scolaires (retard, rendement et motivation scolaires) sur le dcrochage scolaire varie en fonction des relations chaleureuses et conflictuelles. Le troisime objectif est de dterminer si leffet modrateur de la qualit de la relation matre-lve varie selon le sexe de llve. Les rsultats nont pas permis de dmontrer tel que prvu un effet protecteur de la relation chaleureuse pour les lves risque de dcrocher, mais ont plutt mis en vidence un effet aggravant de la relation conflictuelle pour les lves qui fonctionnent bien lcole. Quant au sexe de llve, il ne fait pas varier leffet modrateur de la qualit de la relation lveenseignant. Ces rsultats impliquent que pour prvenir le dcrochage scolaire, il faut accorder une attention particulire aux conflits pouvant survenir entre un lve et son enseignant et ce, particulirement chez les lves qui fonctionnent bien en classe.
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Dans un premier temps, nous avons modlis la structure dune famille dARN avec une grammaire de graphes afin didentifier les squences qui en font partie. Plusieurs autres mthodes de modlisation ont t dveloppes, telles que des grammaires stochastiques hors-contexte, des modles de covariance, des profils de structures secondaires et des rseaux de contraintes. Ces mthodes de modlisation se basent sur la structure secondaire classique comparativement nos grammaires de graphes qui se basent sur les motifs cycliques de nuclotides. Pour exemplifier notre modle, nous avons utilis la boucle E du ribosome qui contient le motif Sarcin-Ricin qui a t largement tudi depuis sa dcouverte par cristallographie aux rayons X au dbut des annes 90. Nous avons construit une grammaire de graphes pour la structure du motif Sarcin-Ricin et avons driv toutes les squences qui peuvent sy replier. La pertinence biologique de ces squences a t confirme par une comparaison des squences dun alignement de plus de 800 squences ribosomiques bactriennes. Cette comparaison a souleve des alignements alternatifs pour quelques unes des squences que nous avons supports par des prdictions de structures secondaires et tertiaires. Les motifs cycliques de nuclotides ont t observs par les membres de notre laboratoire dans l'ARN dont la structure tertiaire a t rsolue exprimentalement. Une tude des squences et des structures tertiaires de chaque cycle composant la structure du Sarcin-Ricin a rvl que l'espace des squences dpend grandement des interactions entre tous les nuclotides proximit dans lespace tridimensionnel, cest--dire pas uniquement entre deux paires de bases adjacentes. Le nombre de squences gnres par la grammaire de graphes est plus petit que ceux des mthodes bases sur la structure secondaire classique. Cela suggre limportance du contexte pour la relation entre la squence et la structure, do lutilisation dune grammaire de graphes contextuelle plus expressive que les grammaires hors-contexte. Les grammaires de graphes que nous avons dveloppes ne tiennent compte que de la structure tertiaire et ngligent les interactions de groupes chimiques spcifiques avec des lments extra-molculaires, comme dautres macromolcules ou ligands. Dans un deuxime temps et pour tenir compte de ces interactions, nous avons dvelopp un modle qui tient compte de la position des groupes chimiques la surface des structures tertiaires. Lhypothse tant que les groupes chimiques des positions conserves dans des squences prdtermines actives, qui sont dplacs dans des squences inactives pour une fonction prcise, ont de plus grandes chances dtre impliqus dans des interactions avec des facteurs. En poursuivant avec lexemple de la boucle E, nous avons cherch les groupes de cette boucle qui pourraient tre impliqus dans des interactions avec des facteurs d'longation. Une fois les groupes identifis, on peut prdire par modlisation tridimensionnelle les squences qui positionnent correctement ces groupes dans leurs structures tertiaires. Il existe quelques modles pour adresser ce problme, telles que des descripteurs de molcules, des matrices dadjacences de nuclotides et ceux bas sur la thermodynamique. Cependant, tous ces modles utilisent une reprsentation trop simplifie de la structure dARN, ce qui limite leur applicabilit. Nous avons appliqu notre modle sur les structures tertiaires dun ensemble de variants dune squence dune instance du Sarcin-Ricin dun ribosome bactrien. Lquipe de Wool luniversit de Chicago a dj tudi cette instance exprimentalement en testant la viabilit de 12 variants. Ils ont dtermin 4 variants viables et 8 ltaux. Nous avons utilis cet ensemble de 12 squences pour lentranement de notre modle et nous avons dtermin un ensemble de proprits essentielles leur fonction biologique. Pour chaque variant de lensemble dentranement nous avons construit des modles de structures tertiaires. Nous avons ensuite mesur les charges partielles des atomes exposs sur la surface et encod cette information dans des vecteurs. Nous avons utilis lanalyse des composantes principales pour transformer les vecteurs en un ensemble de variables non corrles, quon appelle les composantes principales. En utilisant la distance Euclidienne pondre et lalgorithme du plus proche voisin, nous avons appliqu la technique du Leave-One-Out Cross-Validation pour choisir les meilleurs paramtres pour prdire lactivit dune nouvelle squence en la faisant correspondre ces composantes principales. Finalement, nous avons confirm le pouvoir prdictif du modle laide dun nouvel ensemble de 8 variants dont la viabilit t vrifie exprimentalement dans notre laboratoire. En conclusion, les grammaires de graphes permettent de modliser la relation entre la squence et la structure dun lment structural dARN, comme la boucle E contenant le motif Sarcin-Ricin du ribosome. Les applications vont de la correction laide l'alignement de squences jusquau design de squences ayant une structure prdtermine. Nous avons galement dvelopp un modle pour tenir compte des interactions spcifiques lies une fonction biologique donne, soit avec des facteurs environnants. Notre modle est bas sur la conservation de l'exposition des groupes chimiques qui sont impliqus dans ces interactions. Ce modle nous a permis de prdire lactivit biologique dun ensemble de variants de la boucle E du ribosome qui se lie des facteurs d'longation.
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La relation mre-enfant est une variable dterminante de ladaptation de lenfant expos la violence conjugale. Toutefois, les rares tudes qui analysent simultanment le point de vue de la mre et celui de lenfant au sujet de la qualit de leur relation rvlent peu de liens entre eux. La prsente tude vise identifier les variables associes lcart dans lvaluation que la mre et lenfant victimes de violence conjugale font de la qualit de leur relation. Au total, 117 mres victimes de violence conjugale et leur enfant g entre 8 et 12 ans ont particip ltude. Conformment aux hypothses, plusieurs variables dj lies la qualit de la relation mre-enfant en contexte de violence conjugale sont associes aux diffrences de points de vue. Cest le cas pour les troubles extrioriss de lenfant, son degr de parentification, la dtresse de la mre et les troubles intrioriss de lenfant. En revanche, lintensit de la violence conjugale, la prsence dabus physique et le sexe de lenfant ne prdisent pas de manire significative les carts de point de vue entre la mre et lenfant. La discussion montre lintrt de prendre en compte non seulement le point de vue de la mre et celui de lenfant propos de leur relation mais galement leurs carts de point de vue et les facteurs qui y contribuent.
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De nos jours, il ne suffit pas de dcoder pour tre considr comme alphabtis, il faut aussi tre capable de comprendre diffrents types de textes et d'utiliser avec efficience les informations qu'ils prsentent (MELS, 2006). Le redoublement et le retard scolaire au primaire tant le plus souvent attribuables aux difficults en lecture et en criture et ces faiblesses se rpercutant sur la russite des lves dans toutes les matires (Stetson et Williams, 1992), l'importance de prsenter aux lves des situations d'apprentissage complexes qui les soutiendront dans leur apprentissage par la lecture est sans quivoque. Surtout que Horton et Lovitt (1994) mentionnent que les checs scolaires seraient troitement lis aux difficults que ces lves prouvent lorsqu'ils apprennent en lisant. Cette tude a t ralise partir des donnes collectes dans la recherche mene en 2003-2004 par Chouinard, Bowen, Cartier, Desbiens, Laurier, Plante (2005) intitule: L'effet de diffrentes approches valuatives sur l'engagement et la persvrance scolaire dans le contexte du passage du primaire au secondaire (Chouinard et coll., 2005). Lobjectif de la prsente tude tait dexplorer la relation entre lvaluation laide dexamens d'enseignants de la fin du primaire et lapprentissage par la lecture d'lves en difficult d'apprentissage. Pour ce faire, deux sous-objectifs ont t retenus : (1) Comparer la relation entre les deux types dlves (lves ordinaires et lves en difficult dapprentissage) et le processus dapprentissage par la lecture et (2) Comparer la relation entre les niveaux didentification dvaluation laide dexamens des enseignants et le processus dapprentissage par la lecture. Les trois principaux concepts de la question de recherche sont la difficult d'apprentissage, l'apprentissage par la lecture et les pratiques valuatives, dont lvaluation laide dexamens. Une analyse des caractristiques des 22 recherches rpertories a permis constater que trs peu de recherche traitent de la relation entre les pratiques valuatives et le processus d'apprentissage des lves du primaire et encore moins impliquent des lves en difficult d'apprentissage. ii Afin de rpondre l'objectif de la prsente tude, une recherche de type exploratoire dans une approche quantitative a t retenue. Des analyses descriptives (moyennes et cart-type), suivie par une analyse multivarie de la variance (MANOVA) deux niveaux (2x2) ont t effectues. Ensuite, des analyses univaries ont t conduites sur les variables qui prsentaient des relations significatives afin de mieux cibler ces relations. Cent six enseignants et leurs 1864 lves ont accept de rpondre deux questionnaires auto-dclars : Le questionnaire sur les pratiques valuatives (Chouinard et coll., 2005) a t utilis auprs des enseignants. Le questionnaire sur l'apprentissage par la lecture: Lire pour apprendre de Cartier et Butler (version 2004) a t utilis auprs des lves. Les rsultats en lien avec les objectifs de cette tude indiquent un effet d'interaction significatif entre lidentification des enseignants lvaluation laide dexamens (forte ou faible) et les types d'lves (lves en difficult dapprentissage et lves ordinaires). Les lves en difficult dapprentissage interprtent davantage les exigences de lactivit que les lves ordinaires lorsquils sont dans ce contexte. On remarque aussi que les lves en difficult dapprentissage rapportent recourir davantage aux stratgies dencodage et de rappel que les lves ordinaires et ce, peu importe lidentification des enseignants lvaluation laide dexamens. Les rsultats en lien avec le premier sous-objectif ont montr une relation significative entre les types dlves (lves en difficult dapprentissage et lves ordinaires) et le processus dapprentissage par la lecture. Cette relation significative se situe sur lengagement priphrique et les stratgies cognitives. Aussi, les rsultats en lien avec le deuxime sous-objectif ont rvl une relation significative entre lvaluation laide dexamens et le processus dapprentissage par la lecture.
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Le processus denseignement ne se limite pas un ensemble de mthodes pdagogiques appliquer et de contenus programms transmettre. Il se dploie galement dans la construction par lenseignant dune relation pdagogique avec ses lves. Cette relation est considre comme tant optimale lorsquelle est caractrise par un niveau lev de chaleur et un faible niveau de conflits. Plusieurs tudes dmontrent lexistence de liens significatifs entre la qualit de cette relation et les diffrents indicateurs dadaptation lcole. En gnral, les rsultats des tudes dmontrent linfluence positive dune relation lve-enseignant chaleureuse sur le comportement des lves, leur russite scolaire ainsi que sur leurs sentiments et attitudes envers lcole. Certaines recherches soulignent galement que lincidence de la qualit de la relation lve-enseignant est particulirement importante pour les lves considrs risque en raison de prsence chez eux des certains facteurs de vulnrabilit tels que la pauvret (facteurs sociaux), la relation parent-enfant difficile (facteurs familiaux) ou le manque dhabilets sociales (facteurs individuels). La majorit de recherches ne permet toutefois pas de dterminer quels sont prcisment les aspects de cette relation qui influencent significativement la qualit de la relation entre lenseignant et ses lves. Souhaitant pallier cette lacune, la prsente tude poursuit deux objectifs : 1) examiner le lien entre les perceptions des lves de niveau secondaire considrs risque concernant les diffrents aspects de la qualit de la relation lve-enseignant et les problmes de comportement extrioriss ; 2) vrifier si ce lien volue avec le temps. Afin datteindre ces objectifs, nous avons pris en considration deux dimensions qui permettent de qualifier les profils de la relation lve-enseignant, soit la chaleur et les conflits (Pianta, 1992). La classification de ces deux dimensions en fonction de leur ple positif et ngatif permet de distinguer quatre profils relationnels que llve est susceptible dtablir avec ses enseignants soient le profil dit chaleureux, controvers, ngligent ou conflictuel. II Cette tude repose sur un devis longitudinal grce aux donnes recueillies dans le cadre de lvaluation de la stratgie dintervention Agir Autrement ralise entre 2002 et 2008 (SIAA). Il sagit donc ici danalyses secondaires menes sur un chantillon alatoire tir de cette vaste recherche. Un chantillon de 563 lves de 1re secondaire incluant 273 filles et 290 garons a t constitu. Les analyses ont t effectues auprs de ces lves alors quils taient en premier et en cinquime anne de secondaire ce qui a permis dobserver les changements dans le comportement des lves risque en fonction de la qualit de la relation lve-enseignant. De faon gnrale, les rsultats obtenus montrent que les liens entre les diffrents profils de la relation lve-enseignant et les problmes de comportement extrioriss sont fort complexes et loin dtre univoques. En particulier, ces rsultats permettent de constater que le profil chaleureux reprsente le profil relationnel le moins associ aux problmes de comportement extrioriss chez les lves risque et ce, autant en premire quen cinquime secondaire. Selon nos rsultats, les profils conflictuel et controvers sont significativement lis aux problmes de comportement extrioriss chez les lves risque de 1re secondaire et de 5e secondaire. En ce qui a trait au profil ngligent, les rsultats de la prsente recherche montrent lexistence dun lien corrlationnel entre ce profil relationnel et les problmes de comportement extrioriss. Toutefois, la force de lassociation sest avre plus significative pour les lves risque en 5e secondaire secondaire comparativement aux mmes lves alors quils taient en 1re secondaire. Finalement, lensemble de rsultats obtenus montre que les profils relationnels restent relativement stables dans le temps, tandis que la frquence de comportements problmatiques tels que le vol grave et la consommation de psychotropes augmentent dune manire significative. De plus, les rsultats que nous avons obtenus montrent lexistence dun lien entre la dimension de conflits de la relation lve-enseignant et la consommation de substances psychotropes chez les lves de notre chantillon. La prsente recherche permet de constater que la dimension de conflits est aussi importante dans la relation lve-enseignant que la dimension de la chaleur, car les III conflits agiraient comme facteurs de risque pouvant augmenter la frquence de problmes de comportement extrioriss chez les lves de secondaire considrs risque. Ainsi, la rduction de niveau de conflits dans la relation entre les lves et leurs enseignants peut jouer un rle important en termes de prvention de ce type de problmes chez les lves de niveau secondaire.
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La relation entre un mdecin et son patient a grandement volu. Aujourdhui le mdecin, loin de jouer le rle paternaliste dautrefois, se voit oblig dtablir un dialogue avec son patient. Des informations sont transmises de lun lautre et de lautre lun, le tout dans une optique de cogestion de la sant du patient. Dun ct le patient doit fournir au mdecin les informations suffisantes pour que celui-ci tablisse un diagnostic. Dun autre ct le mdecin doit informer le patient de son tat de sant et des mesures quil compte prendre. Dans la foule du dveloppement des nouvelles technologies, les modes de transmission de telles informations prsentent de nouvelles problmatiques. Lauteur propose ici une tude de la relation patient/mdecin lorsquil sagit de la transmission de donnes relatives ltat de sant par Internet ou un rseau priv et du rle de chacune des parties dans ce rseau en regard de la Directive 95/46/CE. Il ressort de cette tude que le mdecin se voit imposer certaines responsabilits titre de responsable du traitement, notamment en ce qui concerne le traitement des donnes personnelles de son patient. Ce dernier, en tant que personne concerne au sens de la Directive, se voit donc octroyer des droits fondamentaux en matire de confidentialit. De plus il dtermine, en collaboration avec le mdecin, les finalits du traitement de ces donnes personnelles.
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Ce mmoire vise vrifier leffet modrateur de la relation dencadrement LMX sur la relation entre les demandes du travail et lpuisement motionnel. Nous avons dabord tudi la relation dencadrement LMX et ses effets multiples, particulirement sur le stress. Nous avons envisag le LMX comme une ressource qui peut attnuer les effets des demandes du travail (conflit, surcharge et lambigut de rle) sur lpuisement motionnel, et ce, avec comme fondement thorique le modle des tensions du travail de Karasek (1979). Pour vrifier notre modle, nous avons procd une analyse secondaire de donnes recueillies dans le cadre provenant dune tude prcdente ralise lInstitut de griatrie de lUniversit de Sherbrooke en 1996. Des analyses descriptives nous ont permis de valider deux de nos trois principales hypothses leffet que le LMX agit comme modrateur sur la relation entre les demandes du travail et lpuisement motionnel. En effet, les rsultats montrent que plus le LMX est de qualit, moins les relations entre le conflit de rle et lpuisement motionnel ainsi quentre la surcharge de rle et lpuisement motionnel sont significatives. Toutefois, nos rsultats indiquent que plus le LMX est de qualit, plus leffet de lambigut de rle est reli lpuisement motionnel.
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Ltude de lorientation mentale (OM), soit lhabilet des parents concevoir et traiter leur enfant comme un individu disposant dune vie mentale autonome et active (Meins, 1997), a gagn en intrt grce la dmonstration de ses associations avec plusieurs sphres du dveloppement de lenfant, entre autres avec le style dacquisition linguistique chez les enfants de 20 mois ainsi que le dveloppement de la thorie de lesprit chez les enfants dge prscolaire (p. ex., Meins & Fernyhough, 1999). En dpit de ces rsultats, ltude du dveloppement du vocabulaire et des stades initiaux de la thorie de lesprit chez les enfants a t nglige dans cette littrature. La prsente thse est compose de trois articles empiriques et vise combler certaines lacunes de la littrature actuelle. Le premier article vise examiner les liens longitudinaux entre lOM maternelle et le vocabulaire expressif chez les enfants de 2 ans. Les deuxime et troisime articles ont pour but dvaluer les relations longitudinales entre lOM maternelle, la scurit dattachement des enfants et les toutes premires articulations de la thorie de lesprit chez les enfants de 2 ans, puis 2 ans plus tard, avec la thorie de lesprit chez les enfants de 4 ans. Les donnes des trois articles proviennent de cinq visites effectues au domicile de 84 dyades mre-enfant. 12 mois, lOM maternelle a t mesure lors de jeux libres mre-enfant laide du systme de codification de Meins et al. (2001). 15 mois, la scurit dattachement de lenfant a t mesure par un observateur avec le Q-Sort dattachement (Waters & Deane, 1985). 2 ans, les mres ont valu le langage de leur enfant laide des inventaires MacArthur du dveloppement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Prusse, 2003). Finalement, la thorie de lesprit de lenfant a t mesure 2 et 4 ans laide de diverses tches exprimentales (Carlson, Mandell, & Williams, 2004). Les rsultats du premier article indiquent que lOM maternelle est associe au dveloppement du vocabulaire expressif des enfants de 2 ans. Les rsultats des deuxime et troisime articles indiquent que la comprhension des enfants de 2 et 4 ans aux tches de thorie de lesprit est associe lOM maternelle. De plus, ces deux articles ont dmontr que les garons, mais pas les filles, prsentant des comportements dattachement davantage scures ont obtenu de meilleures performances une tche demandant la comprhension des perspectives visuelles de leur mre 2 ans et de celles dune trangre 4 ans. En conclusion, les rsultats de la thse suggrent que lutilisation que les mres font de commentaires mentaux 12 mois semble favoriser lacquisition de mots dans le vocabulaire expressif de leur enfant 2 ans ainsi que le dveloppement dune meilleure comprhension aux tches de thorie de lesprit 2 et 4 ans.
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La relation dactivation pre-enfant est une nouvelle thorisation du lien dattachement au pre faisant rfrence au ple exploration. Cette relation se dveloppe ds la deuxime anne de lenfant et principalement travers les jeux physiques. La relation dactivation met prioritairement laccent sur louverture au monde et permet alors de rpondre avant tout au besoin de lenfant dtre stimul et de se surpasser, venant complter ses besoins de scurit premiers. Lobjectif de la prsente thse est dtudier les liens entre la relation dactivation au pre et le dveloppement socio-affectif des enfants lge prscolaire, plus prcisment en matire de problmes intrioriss (PI) et danxit. Deux articles empiriques composent cette thse. Le premier a t ralis avec un chantillon de convenance compos de 51 dyades pre-enfant. Les analyses dmontrent les liens anticips entre la sous-activation et les PI : les enfants sous-activs ont significativement plus de PI que les enfants activs. galement, lassociation initialement observe entre le score dactivation et les PI reste significative mme aprs avoir contrl pour certaines variables comme le sexe et le temprament de lenfant ainsi que les comportements parentaux. Plus les enfants taient activs positivement dans leur relation avec leur pre, moins ils prsentaient de PI. Enfin, lexploration des liens entre la relation dactivation et les sous-chelles des PI a rvl un lien unique avec lanxit. Le deuxime article a t ralis avec 49 familles issues dune population clinique (c.--d. service de pdopsychiatrie). Il est le premier mettre en lien lactivation au pre, lattachement la mre et lanxit chez lenfant dge prscolaire. Les analyses confirment les rsultats dj existants en matire dattachement mre-enfant et danxit; ce sont les enfants inscuriss, plus prcisment les enfants inscuriss-ambivalents et inscuriss-dsorganiss-contrlants du sous-type caregiving qui prsentent le plus danxit. Les hypothses concernant les liens entre lanxit et lactivation ne sont quant elles pas confirmes. Enfin, un effet de modration de la relation dactivation pre-enfant est mis en vidence sur lassociation entre lattachement la mre et lanxit chez lenfant; la relation dactivation peut tre considre comme un facteur de protection ou de risque. Les rsultats de la prsente thse sont discuts la lumire de la thorie de lattachement et de deux modles tiologiques de lanxit (c.--d. modle de psychopathologie dveloppementale et modle volutionniste). Cette thse pourrait mener au dveloppement de programmes de prvention et dintervention qui prendraient en considration les deux figures parentales.
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La fonction paternelle douverture sur le monde (FPOM) est un concept rcent dans le domaine de la recherche sur lengagement paternel. Les liens entre les pratiques parentales et les reprsentations mentales qui sont associes cette forme dengagement paternel, les comportements et le dveloppement des enfants sont peu connus. Cette tude transversale avait pour objet latteinte de deux objectifs, dabord vrifier les liens prdictifs entre les dimensions de la FPOM, le sentiment de comptence parentale (SCP) des pres et la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Ensuite, examiner le rle potentiellement modrateur du SCP des pres sur les liens significatifs entre les dimensions de la FPOM et la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Les donnes proviennent dun chantillon de 200 pres qubcois francophones ayant rpondu un questionnaire autorvl. Leur enfant tait g entre 5 et 13 ans (1ere 6e anne du primaire). Des modles de rgression linaire hirarchique ont t utiliss pour vrifier linfluence de leffet modrateur. Les rsultats montrent des corrlations positives significatives entre les dimensions stimulation la persvrance et discipline et enseignement des responsabilits de la FPOM et la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Les dimensions de la stimulation la prise de risque et la comptition de la FPOM ne sont pas corrles la qualit de la relation dattachement pre-enfant. Contrairement aux rsultats attendus, le SCP des pres na pas deffet modrateur sur les liens significatifs obtenus, mais plutt un effet additif se traduisant par la prsence de relations transactionnelles entre les variables. Des analyses complmentaires rvlent un effet modrateur marginalement significatif du SCP des pres sur le lien entre la stimulation la persvrance de la FPOM et lchelle plaisir et scurit du questionnaire sur la qualit de la relation dattachement pre-enfant (QQRAPE). La propension des pres stimuler leur enfant persvrer merge plus particulirement lors dactivits ludiques et elle contribue au dveloppement du sentiment de confiance et de scurit personnelle de leur enfant. Ces rsultats sont discuts en regard de la littrature actuelle afin de mieux comprendre les liens entre les variables.
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La consommation de substances psychoactives dbute gnralement ladolescence. Cette pratique, bien quillgale, est rpandue cet ge. Toutefois, elle peut avoir de graves rpercussions sur le dveloppement de lindividu. Il est important de mieux connatre les facteurs pouvant influencer sa frquence dutilisation afin den diminuer les risques. Ce mmoire vise examiner le rle des amis dviants et de la pratique dun sport organis dans le dveloppement de lintoxication lalcool et la consommation de cannabis ladolescence. Plus prcisment, ltude vise dterminer si la pratique dun sport organis a des effets modrateurs sur la relation entre les amis dviants et lintoxication lalcool et la consommation de cannabis. Les analyses ont t ralises sparment pour lalcool et le cannabis. Lchantillon utilis provient de ltude longitudinale de la Stratgie dIntervention Agir Autrement et comprend 4219 adolescents. Des rgressions probit ont t effectues. Tel quattendu, les rsultats montrent que la frquentation damis dviants est associe au risque dintoxication lalcool et de consommation de cannabis. De plus, les rsultats ont dmontr le rle modrateur protecteur de la pratique dun sport organis pour lalcool. Un jeune qui a des amis dviants et qui participe un sport organis consommerait gnralement moins dalcool quun jeune qui a des amis dviants et qui ne participe pas une activit sportive organise. Les implications de ces rsultats pour la recherche sont discutes.
Resumo:
Les biphnyles polychlors (BPC) sont des contaminants de lenvironnement, omniprsents dans la chane alimentaire, qui ont une propension la bioaccumulation dans le corps humain. Ils traversent la barrire placentaire et sont suspects dinduire des altrations du dveloppement mental ou moteur chez des enfants exposs aux BPC pendant la vie intrautrine. Ces effets sexpliqueraient notamment par la capacit des BPC perturber lhomostasie de la fonction thyrodienne chez la femme enceinte ou le nouveau-n. Malgr le nombre considrable dtudes pidmiologiques ralises, la relation entre lexposition prnatale aux BPC et les altrations du dveloppement mental et moteur ou de la fonction thyrodienne na pas encore t clairement tablie ; dune part, diffrents bioindicateurs de lexposition ont t employs (diffrents congnres de BPC mesurs et diffrentes matrices biologiques ou units de mesure) limitant la comparaison directe entre les tudes et, dautre part, le lien de causalit entre les BPC et les effets cibls na pas t vrifi avec des critres pidmiologiques reconnus. Cette tude a t ralise afin danalyser la relation concentration biologique de BPC effet entre l'exposition aux BPC de la mre pendant la grossesse et le dveloppement mental et moteur de lenfant ainsi que les paramtres de la fonction thyrodienne chez la femme enceinte et le nouveau-n partir dune analyse systmatique des tudes pidmiologiques disponibles en standardisant les donnes biologiques entre les tudes. Sur la base de considrations toxicocintiques et en appliquant des facteurs de conversion tablis partir de la littrature pidmiologique publie, les concentrations des BPC rapportes dans les diffrentes tudes revues ont t standardises en termes dquivalent de BPC totaux par kilogramme de lipides dans le plasma maternel (g PCBMPEQ/kg de lipides). Afin danalyser la possibilit dune association causale entre lexposition aux BPC et les effets dintrt, les critres de Hill ont t appliqus systmatiquement lensemble des associations concentrations biologiques standardises effet cibls . En appliquant cette approche aux donnes publies de 20 tudes pidmiologiques sur la relation entre les BPC et le poids la naissance, lexposition prnatale aux BPC, aux niveaux dcrits (moyenne < 1920 g PCBMPEQ/kg de lipides), napparat pas associe de manire significative un poids la naissance infrieur 2500 g dans les populations tudies. Par ailleurs, en considrant des tudes menes sur le suivi de neuf cohortes denfants, la probabilit quune altration cognitive ou motrice cliniquement significative, qui persiste entre la naissance et lge scolaire, soit observe des concentrations de BPC totaux infrieures 1000 g PCBMPEQ/kg de lipides semble faible. Aussi, partir de lanalyse systmatique des donnes de 17 tudes pidmiologiques, lexposition aux BPC aux niveaux standardiss dcrits (moyenne < 1000 g PCBMPEQ/kg de lipides) ne semble pas induire de variation des hormones thyrodiennes ou de TSH en dehors des intervalles physiologiques reconnus chez la femme enceinte et le nouveau-n. Ainsi, la valeur biologique de rfrence tablie 1000 g PCBMPEQ/kg de lipides pour prvenir les effets sur le dveloppement devrait aussi prvenir les effets sur le poids la naissance et la fonction thyrodienne chez la femme enceinte ou le nouveau-n. Les rsultats prsents dans cette thse fournissent aux autorits de sant publique responsables de ltablissement de directives et des normes de linformation utile la rvision des critres sanitaires visant protger des effets des BPC sur le dveloppement de lenfant et la fonction thyrodienne chez la femme enceinte et le nouveau-n.
