1000 resultados para Patient asthmatique adulte
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Hypothesis: The quality of care for chronic patients depends on the collaborative skills of the healthcare providers.1,2 The literature lacks reports of the use of simulation to teach collaborative skills in non-acute care settings. We posit that simulation offers benefits for supporting the development of collaborative practice in non-acute settings. We explored the benefits and challenges of using an Interprofessional Team - Objective Structured Clinical Examination (IT-OSCE) as a formative assessment tool. IT-OSCE is an intervention which involves an interprofessional team of trainees interacting with a simulated patient (SP) enabling them to practice collaborative skills in non-acute care settings.5 A simulated patient are people trained to portray patients in a simulated scenario for educational purposes.6,7 Since interprofessional education (IPE) ultimately aims to provide collaborative patient-centered care.8,9 We sought to promote patient-centeredness in the learning process. Methods: The IT-OSCE was conducted with four trios of students from different professions. The debriefing was co-facilitated by the SP with a faculty. The participants were final-year students in nursing, physiotherapy and medicine. Our research question focused on the introduction of co-facilitated (SP and faculty) debriefing after an IT-OSCE: 1) What are the benefits and challenges of involving the SP during the debriefing? and 2) To evaluate the IT-OSCE, an exploratory case study was used to provide fine grained data 10, 11. Three focus groups were conducted - two with students (n=6; n=5), one with SPs (n=3) and one with faculty (n=4). Audiotapes were transcribed for thematic analysis performed by three researchers, who found a consensus on the final set of themes. Results: The thematic analysis showed little differentiation between SPs, student and faculty perspectives. The analysis of transcripts revealed more particularly, that the SP's co-facilitation during the debriefing of an IT-OSCE proved to be feasible. It was appreciated by all the participants and appeared to value and to promote patient-centeredness in the learning process. The main challenge consisted in SPs feedback, more particularly in how they could report accurate observations to a students' group rather than individual students. Conclusion: In conclusion, SP methodology using an IT-OSCE seems to be a useful and promising way to train collaborative skills, aligning IPE, simulation-based team training in a non-acute care setting and patient-centeredness. We acknowledge the limitations of the study, especially the small sample and consider the exploration of SP-based IPE in non-acute care settings as strength. Future studies could consider the preparation of SPs and faculty as co-facilitators. References: 1. Borrill CS, Carletta J, Carter AJ, et al. The effectiveness of health care teams in the National Health Service. Aston centre for Health Service Organisational Research. 2001. 2. Reeves S, Lewin S, Espin S, Zwarenstein M. Interprofessional teamwork for health and social care. Oxford: Wiley-Blackwell; 2010. 3. Issenberg S, McGaghie WC, Petrusa ER, Gordon DL, Scalese RJ. Features and uses of high-fidelity medical simulations that lead to effective learning - a BEME systematic review. Medical Teacher. 2005;27(1):10-28. 4. McGaghie W, Petrusa ER, Gordon DL, Scalese RJ. A critical review of simulation-based medical education research: 2003-2009. Medical Education. 2010;44(1):50-63. 5. Simmons B, Egan-Lee E, Wagner SJ, Esdaile M, Baker L, Reeves S. Assessment of interprofessional learning: the design of an interprofessional objective structured clinical examination (iOSCE) approach. Journal of Interprofessional Care. 2011;25(1):73-74. 6. Nestel D, Layat Burn C, Pritchard SA, Glastonbury R, Tabak D. The use of simulated patients in medical education: Guide Supplement 42.1 - Viewpoint. Medical teacher. 2011;33(12):1027-1029. Disclosures: None (C) 2014 by Lippincott Williams & Wilkins, Inc.
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« Les yeux sont du visage humain la partie la plus noble et la plus importante, les yeux sont composés de corps, d'âme et d'esprit, ou plutôt les yeux sont la fenêtre où l'âme et l'esprit viennent se montrer » (Alphonse Karr, 1853). L'oeil est le regard, mais pour l'ophtalmologue il est aussi une fenêtre ouverte et un regard possible sur le reste du corps. Prolongement du système nerveux central en contact direct avec le monde extérieur dont il est l'un des « senseurs » le plus subtil et le plus complexe, il est sujet à des réactions inflammatoires, allergiques et toxiques chez l'enfant et chez l'adulte. Alors que notre environnement visuel change (modification des systèmes d'éclairage domestique dans les villes, écrans, mode de vie et habitudes de travail), que les polluants se multiplient et se combinent et que les environnements climatisés deviennent la règle, le nombre de patients souffrant de pathologies de la surface oculaire atteint 30 % des motifs de nos consultations et le nombre des patients myopes est en hausse. L'oeil est l'un des « senseurs » le plus subtil et le plus complexe Si la surface oculaire peut aussi être le témoin des pathologies systémiques, c'est la rétine qui en est plus fréquemment le reflet. Les atteintes du lit vasculaire, du nerf optique ou de la rétine peuvent être des manifestations de pathologies générales ou d'effets secondaires ou toxiques de médicaments. L'examen du fond d'oeil et la rétinophotographie restent les examens de dépistage de référence en particulier pour la rétinopathie diabétique, véritable fléau mondial et première cause de cécité dans les pays industrialisés chez les jeunes adultes. Mais ce n'est que par la collaboration entre ophtalmologues, médecins traitants et autres spécialistes que les pathologies rétiniennes peuvent être prises en charge de façon optimale pour qu'à des traitements oculaires spécifiques soit associée la prise en charge globale des maladies causales ou interférentes. Au-delà du fond d'oeil, les progrès technologiques contribuent au développement de multiples méthodes d'exploration des différentes structures de l'oeil offrant ainsi la possibilité d'utiliser l'oeil comme témoin de manifestations précoces de maladies neurologiques périphériques ou centrales. L'imagerie cornéenne semble aujourd'hui capable de révéler et de suivre de façon longitudinale la neuropathie diabétique périphérique et il n'est pas impossible que la rétine devienne le site de détection précoce de la maladie d'Alzheimer. Sur le plan de la prise en charge, l'ophtalmologue ne peut pas se contenter de traiter l'oeil, il doit aussi assurer une prise en charge pluridisciplinaire et accompagner le patient qui, perdant la vision, est sujet à la dépression et à la majoration de tout autre handicap. La perte visuelle est le handicap le plus redouté des populations et la perte d'autonomie qu'il induit limite l'observance et le suivi thérapeutique (comparable en termes de gravité ressentie à un « alitement brutal dans les suites d'un AVC »). La médecine personnalisée et les interactions multidisciplinaires prennent ici tout leur sens. Les développements thérapeutiques ont été majeurs ces dernières années et la cécité n'est plus une fatalité, au moins dans certains cas. Mais la rétine étant un tissu nerveux post-mitotique, les traitements et donc le dépistage doivent être précoces pour prévenir la perte visuelle irréversible. Spécifiquement, les espoirs lointains comme la thérapie génique entrent dans les essais cliniques laissant entrevoir la lumière au bout du tunnel. A portée de vue, la rétine artificielle constitue une avancée concrète, encore perfectible mais accessible dès aujourd'hui. Si les progrès sont manifestes dans le domaine de l'ophtalmologie, il reste encore beaucoup à apprendre et à comprendre en particulier dans les mécanismes pathogéniques multifactoriels des maladies oculaires plus fréquentes. Seule une exploration approfondie des maladies humaines pourra nous permettre de mieux appréhender de nouvelles stratégies thérapeutiques. Comme le disait André Isaac (1893-1975), pour voir loin, il faut regarder de près.
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Résumé Le cancer implique rarement l'oeil et risque d'être reconnu tardivement. Les tumeurs intraoculaires primaires les plus fréquentes sont le rétinoblastome chez l'enfant et le mélanome uvéal chez l'adulte.Le diagnostic différentiel d'une baisse de vision dans un contexte de cancer systémique est varié. Des métastases uvéales sont souvent associées au cancer du sein ou du poumon. Un masquerade syndrome est l'atteinte oculaire, pseudo-inflammatoire, d'un lymphome primaire non hodgkinien du système nerveux central. Un traitement oncologique médicamenteux ou radique peut induire une toxicité, souvent rétinienne. Les syndromes paranéoplasiques, rares, sont causés par des anticorps anticancéreux réagissant contre la rétine. Si le cancer touche l'oeil, référer le patient rapidement vers un centre spécialisé pourra faire la différence aux niveaux pronostiques vital et visuel. Abstract Cancer involves so rarely the eye that it may be recognized late. The most frequent primary intra-ocular tumours are retinoblastoma in small children and uveal melanoma in adults.Vision loss in systemic cancer has a varied differential diagnosis. Uveal metastases are most often associated with breast cancer, but can herald lung carcinoma. Masquerade syndrome looks like infllammation but represents the ocular involvement of primary CNS non-Hodgkin lymphoma. Systemic cancer drugs, as well as radiotherapy, can cause ocular toxicity, mostly at the retina. In the rare paraneoplastic syndromes, patient's cancer antibodies cross-react with retinal antigens, leading to severe vision loss. When cancer involves the eye, a fast referral into specialized care can signifiicantly improve visual and vital prognosis.
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Objective The present study was aimed at estimating the doses received by physicians and patients during cerebral angiography procedures in a public hospital of Recife, PE, Brazil. Materials and Methods The study sample included 158 adult patients, and during the procedures the following parameters were evaluated: exposure parameters (kV, mAs), number of acquired images, reference air kerma value (Ka,r) and air kerma-area product (PKA). Additionally, the physicians involved in the procedures were evaluated as for absorbed dose in the eyes, thyroid, chest, hands and feet. Results The results demonstrated that the doses to the patients' eyes region were relatively close to the threshold for cataract occurrence. As regards the physicians, the average effective dose was 2.6 µSv, and the highest effective dose recorded was 16 µSv. Conclusion Depending on the number of procedures, the doses received by the physicians may exceed the annual dose limit for the crystalline lenses (20 mSv) established by national and international standards. It is important to note that the high doses received by the physicians are due to the lack of radiation protection equipment and accessories, such as leaded curtains, screens and protective goggles.
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Rheumatoid arthritis is a disease which characteristically affects the joints. Because it is an autoimmune disease, immunosuppressive drugs are widely used in its treatment. The present case report illustrates the association of immunosuppressive treatment with the development of opportunistic infections in a 64-year-old patient.
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Le rôle du médecin psychiatre, lorsqu'il intervient comme expert dans le domaine pénal, répond à des impératifs spécifiques, tant du point de vue de la clinique que du positionnement éthique. L'appréciation du degré de responsabilité pénale repose sur le diagnostic rétrospectif et la compréhension du processus de passage à l'acte. L'évaluation du risque de récidive est devenue une question cruciale de l'expertise. Elle peut justifier l'usage d'outils standardisés, pondéré de l'appréciation clinique du médecin. Si la préconisation de mesures thérapeutiques relève du rôle du psychiatre, il est plus discutable que ce soit le cas pour l'internement.
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Problématique. Le cancer digestif est une maladie qui s'accompagne de nombreux décès. L'annonce d'un tel diagnostic engendre une crise existentielle composée d'un sentiment de finitude de la vie. Des réactions psychosociales accompagnent cette mauvaise nouvelle. Un concept particulier appelé le transitoriness est omniprésent. La personne lutte pour continuer à vivre. Elle adopte des stratégies de coping pour s'ajuster aux difficultés imposées par ce sentiment de finitude de vie. But. Décrire le niveau de sentiment de finitude de vie et les stratégies de coping utilisées face à l'annonce du diagnostic d'un cancer digestif et explorer la présence d'associations entre les variables. Méthode. Cette étude descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 40 personnes hospitalisées pour une intervention chirurgicale, recrutées selon un échantillonnage de convenance. Le protocole de recherche a été avalisé par le comité cantonal d'éthique. Les données ont été recueillies par un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que deux instruments de mesure : le SEKT (Subjektive Einschätzung von Krankheitssituation und Todesnähe) a permis de mesurer le sentiment de finitude de vie et le JCS (Jalowiec Coping Scale) a été employé pour recueillir les stratégies de coping. Les deux instruments de mesure n'étant pas disponibles en français, une procédure de traduction et retraduction a été effectuée et avalisée par un comité d'expert. Des analyses descriptives et corrélationnelles ont été réalisées. Résultats. L'échantillon est composé majoritairement d'hommes (51%), âgés entre 56- 74 ans (52,5%), mariés (45%) et avec enfants âgés de plus de 20 ans (60%). Il apparaît une forte proportion de personnes d'une autre nationalité (40%) que la suisse et avec une formation obligatoire (40%). Le sentiment de finitude de vie est présent: 62% réalisent que le cancer représente une menace pour leur vie. Les préoccupations autour de la mort sont « quelquefois » présentes (32,5%). Les personnes se sentent « un peu » à « proche » de la mort et le score total de la proximité est de M = 3,37 (ĒT= 1,77 ; rang: 0-8). Le style de coping privilégié est l'optimisme (M = 2,10), puis l'indépendance (M = 1,95) et l'affrontement de la situation (M =1,80). Aucune relation entre le sentiment de finitude de vie et le score total de coping n'apparaît, si ce n'est une probabilité p< 0,08 entre le sentiment de finitude de vie et les styles de coping expression des émotions et indépendance. La relation entre le sentiment de finitude de vie et la variable sociodémographique la nationalité présente une probabilité marginale (p= 0,058). Certains facteurs sociodémographiques influencent l'utilisation des différentes stratégies de coping : affrontement de la situation (p= 0,0007), coping palliatif (p= 0,0449) et niveau de formation; optimisme et genre (p= 0,0424) ; expression des émotions et âge (p= 0,045); indépendance et nationalité (p= 0,0319); soutien social et nombre d'enfants (p= 0,0016). Conclusion. Les professionnels de la santé doivent être sensibilisés aux spécificités du transitoriness et aux facteurs influençant l'utilisation de stratégies de coping efficaces afin de détecter les personnes vulnérables et de cibler leurs interventions de soins pour diminuer le risque de détresse et son impact sur la qualité de vie du patient.
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L'adoption de l'IRM dans le parcours diagnostique a déterminé la transition des biopsies aléatoires aux biopsies ciblées vers les lésions visibles à l'imagerie. L'utilisation de logiciels rendant possible la fusion d'images IRM et échographiques permet d'améliorer significativement la précision diagnostique de ces biopsies. De plus, pour déterminer l'éligibilité d'un patient à une thérapie focale, davantage de précision diagnostique est requise au niveau de toute la glande ; par conséquent, des biopsies avec une densité d'échantillonnage plus élevée par voie transpérinéale peuvent être proposées.Les nouvelles techniques de biopsie de la prostate permettent une prise en charge personnalisée grâce à une meilleure caractérisation de l'agressivité et de l'extension locale du cancer de la prostate. The adoption of multiparametric MRI within the diagnostic pathway has allowed urologists to move from random biopsy to targeted biopsy directed towards MR-visible lesions. The use of software for MR to TRUS fusion may enhance the diagnostic accuracy of targeted biopsy. To determine the eligibility for tissue-preserving approaches, further precision is required, and template prostate mapping biopsy may be offered. The employment of novel biopsy techniques provide better characterisation of the disease, and allows a tailored approach to a single subject.
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While the overall incidence of myocardial infarction (MI) has been decreasing since 2000 [1], there is an increasing number of younger patients presenting with MI [2]. Few studies have focused on MI in very young patients, aged 35 years or less, as they only account for a minority of all patients with myocardial infarction [3]. According to the age category, MI differs in presentation, treatment and outcome, as illustrated in table 1. Echocardiography is considered mandatory according to scientific guidelines in the management and diagnosis of MI [4,5,6]. However, new imaging techniques such as cardiac magnetic resonance (CMR) and computed tomography (CT) are increasingly performed and enable further refinement of the diagnosis of MI. These techniques allow, in particular, precise location and quantification of MI. In this case, MI was located to the septum, which is an unusual presentation of MI. The incidence of pulmonary embolism (PE) has also increased in young patients over the past years [7]. Since symptoms and signs of PE may be non-specific, establishing its diagnosis remains a challenge [8]. Therefore, PE is one of the most frequently missed diagnosis in clinical medicine. Because of the widespread use of CT and its improved visualization of pulmonary arteries, PE may be discovered incidentally [9]. In the absence of a congenital disorder, multiple and/or simultaneous disease presentation is uncommon in the young. We report the rare case of a 35 year old male with isolated septal MI and simultaneous PE. The diagnosis of this rare clinical entity was only possible by means of newer imaging techniques.