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Resumo:
SUMMARY: The shrews of the Sorex araneus group are morphologically .very similar, but have undergone a spectacular chromosomal evolution. Altogether, the shrews of this group present a complete array of every possible level of chromosomal and genetic differentiation. In South-Western Europe, four species are recognised: S. antiriorii, S. araneus, S. coronatus and S. granarius, which differ essentially by the amount and the composition of Robertsonian metacentric chromosoms. Additionally, several chromosome races of S. araneus are also present in the same region (i.e. Bretolet, Carlit, Cordon, Jura and Vaud). The objective of this thesis was to examine the genetic relationships between populations, races and /or species of the Sorex araneus group with a special emphasis onsex-specific markers (mtDNA and Y chromosome). We first investigate the evolutionary history of the shrews of the Sorex araneus group distributed in the South-Western Europe. The results of. these analyses confirmed the difficulty to draw a single dichotomic tree within this group. Incongruent mtDNA and Y chromosome phylogenies suggest further that genetic and chromosomal evolution are in this group partially independent processes and that the evolutionary history of the south-western European populations of the S. araneus group can only be understood if we consider secondary contacts between taxa, after their divergence (with genetic exchanges by means of hybridization and / or introgression). Using one male-inherited, one female inherited and eight biparentally inherited markers, we investigate the population genetic structure of the Valais shrew (Sorex antinorii). Overall there results suggest that two already well-differentiated genetic lineages colonized the Swiss Alps after the last glacial period and came into contact in the Rhne Valley. After the Valais shrew (Sorex antinorii) reached the Swiss Alps, it came into contact with the common shrew (Sorex araneus). When two species come into contact and hybridize, endogenous counter-selection of hybrids is usually first expressed as a reduced fertility or viability in hybrids of the heterogametic sex, a mechanism know as Haldane's rule (Haldane 1922). We first evaluated the extent of introgression for Y chromosome, mtDNA and autosomal markers in a hybrid zone between S. antinoriii and S. araneus. The overall level of genetic and karyotypic differentiation between the two species must be strong .enough to allow the detection asymmetric introgression. Secondly, we compared the levels of gene flow between chromosome common to both species and chromosome differently rearranged in each of them. We detected a significantly stronger genetic structure in rearranged chromosomes. Over a 10-year period, we even observed a decrease of genetic structure for common chromosomes. These results strongly support the role of chromosomal rearrangements in the reproductive barrier between S. araneus and S. anfinorii. Overall, this thesis underlines the need to use different inherited (paternally, maternally and / or biparentally) and chromosomally located (on common vs. on rearranged chromosomes) markers to obtain more accurate pictures of genetic relationships between populations or species. RSUM: Les musaraignes du groupe Sorex araneus sont morphologiquement trs proches, mais ont connu une spectaculaire volution chromosomique. Prises dans leur ensemble, les musaraignes de ce groupe prsentent tous les nivaux possibles de diffrenciation gntique et chromosomique. Dans le sud-ouest de l'Europe, quatre espces appartenant ce groupe sont prsentes : S. antinorii, S. araneus, S. coronatus et S. granarius. Celles-ci diffrent essentiellement par leur caryotype dont la variabilit est principalement due des fusions Robertsoniennes. De plus, plusieurs races chromosomiques appartenant S. araneus sont aussi prsentes dans la mme rgion (i.e. les races Bretolet, Carlit, Cordon, Jura et Vaud). L'objectif de cette thse tait d'examiner les relations gntiques entre populations, races et/ou espces du groupe S. araneus, en utilisant particulirement des marqueurs lis aux sexes (ADN mitochondrial et Chromosome Y). Nous avons dans un premier temps retrac l'histoire volutive des musaraignes de ce groupe dans le sud-ouest de l'Europe. Les rsultats d ces analyses confirment qu'il est difficile de tracer un simple arbre dichotomique au sein de ce groupe. Les arbres phylogntiques obtenus sur l'ADN mitochondrial et le chromosome Y sont incongruents et suggrent de plus que l'volution gntique et chromosomique sont des processus indpendants. L'histoire volutive -des populations de ce groupe ne peut. tre comprise qu'en considrant des contacts secondaires entre taxa postrieure leur divergence et induisant des changes gntiques par hybridation et/ou introgression. Par la suite, nous avons examin la structure gntique des populations de la musaraigne du Valais, S. antinorii, en utilisant un marqueur transmis par les mles, un marqueur transmis par les femelles et huit marqueurs transmis par les 2 sexes. Nos rsultats suggrent que deux lignes gntiquement bien diffrencies aient colonis les Alpes Suisses, aprs les dernires glaciations et entrent en contact dans l Valle du Rhne. Aprs avoir franchi les Alpes Suisses, la musaraigne du Valais est entre en contact avec l musaraigne commune (S. araneus). Lorsque deux espces entrent en contact et s'hybrident, la slection contre les hybrides implique habituellement une baisse de fertilit ou de viabilit des hybrides du sexe htrogamtique (i.e. les mles XY chez les mammifres). Ce mcanisme est connu sous le nom de rgle de Haldane (Haldane 1922) et implique une plus forte structuration gntique de marqueurs males - spcifiques que des marqueurs femelles spcifiques. Nous avons donc valu le degr d'introgression des marqueurs situs sur le chromosome Y, sur l'ADN mitochondrial et sur des autosomes dans une zone hybride entre S. araneus et S. antinorii. Le niveau de diffrenciation chromosomique et gntique entre les 2 espces doit tre suffisamment fort pour ne pas permettre la dtection d'une introgression asymtrique entre les sexes. Dans un second temps, nous avons compar les niveaux de flux de gnes mesurs l'chelle du chromosome, pour des chromosomes communs aux deux espces et pour des chromosomes diffremment arranges dans chacune des deux espces. Nous avons dtect une structure gntique significativement plus forte sur les chromosomes rarrangs et comme la zone hybride a t tudie dix annes d'intervalle, nous observons mme une diminution de la structure gntique pour les chromosomes communs au cours du temps.. Ces rsultats soutiennent fortement l'hypothse d'un rle des rarrangements chromosomiques dans l'tablissement d'une barrire reproductive entre S. araneus et S. antinorii. Ainsi cette thse souligne l'utilit d'utiliser des marqueurs gntiques avec diffrents modes de transmission. (par les mles, par les femelles et/ou par les 2 sexes) ou localiss au niveau du chromosome (chromosomes communs vs chromosomes rarrangs) afin d'obtenir une image plus juste ou du moins plus complte des relations gntiques entre populations ou espces.
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Lettres des empereurs MICHEL et THEOPHILE Louis le Pieux (5) ; Libellus synodalis parisiensis (11v) ; Lettres des empereurs LOUIS et LOTHAIRE Eugne II (103), Jrmie, archev. de Sens, et Jonas, v. d'Orlans (104). (Ms. P de Werminghoff, M. G., Conc., II, 475-535). F. 1v Formules de lettres. F. 2-4, 16v, 51, 78v-83v et 105v-107v Manuel tironien (Legendre, Un manuel tironien du Xe s.).
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Rsum Les rongeurs utilisent leurs moustaches (vibrisses) pour explorer le milieu environnant. Chaque moustache est mue par un systme des muscles. Les rcepteurs situs sa base transmettent les informations au systme nerveux central. La transmission vers l'corce se fait via trois neurones de relais qui se trouvent au niveau du ganglion trigmin, du tronc crbral et du thalamus. La reprsentation corticale d'une vibrisse est une concentration des axones thalamo-corticaux (ATC) autour desquelles s'organisent leurs cibles, les cellules de la couche IV. La structure peut tre identifie histologiquement en coupes tangentielles et porte le nom de barrel ( tonneau ). Cette correspondance vibrisse - barrel fait de ce systme un model idal pour tudier l'influence de l'activit priphrique sur l'tablissement et le maintien des cartes somatotopiques. Notre laboratoire dispose d'une souche de souris qui a subi une mutation spontane pour le gne codant l'adenylyl cyclase I (ACI). Cette enzyme membranaire catalyse la formation de l'AMPc et joue un rle important dans le guidage axonal, la libration des neurotransmetteurs et l'intgration des signaux postsynaptiques. Nous avons dmontr dans un premier temps que cette souris adulte ne dveloppe pas de barrels. Cela est d un manque d'organisation des ATC et aussi des cellules de la couche IV. De plus, les rsultats lectrophysiologiques montrent que les informations venant des vibrisses adjacentes ne sont pas intgres d'une manire normale. Dans ce travail de thse, j'ai analys la morphologie des ATC rvls individuellement avec de la biocytine. L'analyse quantitative des ATC a mis en vidence les points suivants: 1. Les axones de la souris normale (NOR) quittent le thalamus, traversent la capsule interne et la substance blanche sous-corticale et pntrent dans le cortex somato-sensoriel primaire. A l'intrieur de l'corce ils traversent au maximum 3 colonnes corticales adjacentes dont une contient le barrel cible. En passant travers les couches VI et V, ces axones arborisent et convergent progressivement vers le barrel dans lequel ils forment une riche arborisation. Un petit nombre des branches errantes , pleines de boutons synaptiques, pntrent dans les barrels voisins. Deux axones NOR provenant de corps cellulaires trs proches dans le thalamus peuvent avoir un cheminement trs divergent lors de la traverse de la capsule interne et de la substance blanche sous-corticale mais, leur entre dans le cortex, ils sont distants d'au maximum 2 colonnes corticales de la colonne qui contient le barrel cible et ils convergent progressivement vers ce barrel. 2. Les axones de la souris mutante (BRL) ont le mme trajet sous-cortical que les axones NOR, mais leur entre dans le cortex somato-sensoriel primaire est alatoire. A l'interface entre la substance blanche sous-corticale et le cortex, l'axone principal se divise rapidement en troncs axonaux qui traversent les couches VI et V d'une manire divergente pour arriver dans la couche IV. Cela contraste beaucoup avec la trajectoire des NOR qui convergent graduellement vers leur barrel cible. Le nombre de branches radiales que les axones BRL utilisent pour entrer dans le cortex et dans la couche IV est double par rapport aux axones NOR. Parmi ces branches, seules quelques-unes donnent des arborisations, les autres ne sont pas dveloppes et leur morphologie est semblable celle des branches formes par les axones de la souris normale lors du dveloppement. Deux axones BRL issus de corps cellulaires proches dans le thalamus peuvent avoir une trajectoire trs divergente jusqu' leur entre dans la couche IV, mais ce niveau ils sont rorients pour se retrouver et faire un nombre maximal de branches et boutons synaptiques dans la mme rgion corticale. Dans un cas extrme, un des axones observs est entr dans le cortex la limite entre l'aire somatosensorielle primaire et secondaire et a parcouru une distance de 2 mm pour retrouver son partenaire thalamique et donner avec celui-ci un nombre maximal de branches dans la mme rgion de la couche IV. 3. Les mesures quantitatives ont montr que les arborisations corticales des axones NOR ont une longueur moyenne de 18mm et sont formes par 200 segments qui portent 1200 boutons synaptiques. Par rapport la souris NOR, les axones BRL ont en moyenne la mme longueur, le mme nombre de segments et boutons synaptiques, mais donnent deux fois plus de branches radiales. La surface tangentielle occupe par les arborisations BRL dans la couche IV est 2 fois plus grande que celle des NOR. Cela signifie que les 1000 boutons synaptiques qui caractrisent les arborisations NOR et BRL dans la couche IV sont dissmins sur une surface tangentielle double chez les derniers, et donc que la densit des boutons par unit de surface corticale est en moyenne plus faible. En effet, l'augmentation de la surface corticale tangentielle des BRL est due aux surfaces de faible et moyenne densit synaptique (0 - 8 boutons / 400pn2) qui augmentent 2 fois tandis que les surfaces de haute densit synaptiques (8 - 64 boutons / 4001.tm2) sont les mmes. Nous mettons l'hypothse selon laquelle, durant le dveloppement, les ATC de la souris BRL divergent et forment un nombre exubrant de branches. Grce cette divergence et aux branches supranumraires, ils trouvent l'endroit de l'corce o se trouvent leurs voisins thalamiques et arborisent abondamment dans cette rgion. Cependant, le dficit en AGI ne leurs permet pas par la suite, sous influence de l'activit priphrique, de retirer les branches qui se trouvent dans les endroits inappropris de l'corce, avec de possibles consquences sur la discrimination tactile.
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Seguimos para este taxon, en lo nomenclatural, a TAMURA & LAUENER (1979:459), mientras no se tipifique de forma adecuada A. lycoctonum L., considerado nom. ambig. ya por TUTIN (1964:212), con pocas posibilidades de que no sea diverso de A. vulparia. A. pyrenaicum L. es tambin algo muy distinto del taxon que nos ocupa y, en caso de no ser aceptada la proposicin de que se lo considere amen rejiciendum, hecha por TAMURA & LAUENER (Le.: 447), seria el nombre correcto para A. barbatum Pers. (=A. squarrosum DC.) de Siberia. Otro nombre que an podra ser prioritario, A. altissimum Miller (WARNCKE, 1964:30; TAMURA & LAUENER, l.c), no puede usarse en tanto no se localice algn material de aquel en que se bas la descripcin un tanto ambigua de Miller....
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En el presente trabajo se proponen cuatro cambios nomenclatures: Verbascum erosun Cav. (= V. laciniatum (Poiret) O. Kuntze); V. masguindali (Pau) comb, nov.; V. pseudocreticurn nom. nov. y V. fontqueri nom. nov. Se adjuntan dos nuevas ilustraciones, una clave dicotmica de las ocho especies ibricas y balericas con cuatro estambres (Celsia L.) y una relacin de los ejemplares de herbario estudiados. Verbascum masguindali se indica por primera vez en la Pennsula Ibrica.
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[cat] El projecte que s'ha dut a terme sota el nom "El portafoli electrnic com a procediment avaluador de l'aprenentatge per a la comprensi als centres de secundria de la Xarxa School +", s'ha desenvolupat a partir de tres eixos prioritaris que sintetitzen els objectius que ens havem plantejat:1. Desenvolupar una experincia pedaggica que impliqus la perspectiva educativa delsprojectes de treball, i la utilitzaci del sistema densenyament i aprenentatge virtualSchool+Microcosmos. 2. Afavorir una experincia de collaboraci entre el professorat de cada centre i entre elprofessorat dels diferents centres participants. 3. Realitzar una recerca sistemtica, a partir de la utilitzaci de diferents procediments de recollida d'evidncies (observacions, entrevistes, anlisis de materials, actes de reuni delgrup, informes finals,...) al voltant de les formes de comprensi que es poden produir per part dels estudiants, i com a cam per un replantejament de l'aprenentatge a l'educaci secundria. La recerca desenvolupada ens ha mostrat com les possibilitats de promoure la comprensi des de la perspectiva educativa adoptada -els projectes de treball- sn manifestes, per es troben limitades per les constriccions organitzatives -sobretot temporals i espacials- i curriculars que actualmentmediatitzen la capacitat innovadora dels centres de secundria. Aquest informe recull els processos i els resultats de la recerca i la innovaci educativa realitzades, aix com algunes de les seves conseqncies per a plantejar canvis en l'educaci secundria.
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La prsente recherche se propose de dsobstruer un certain nombre de catgories esthtiques , au sens tendu du terme, de leur mtaphysique implicite. La thse que je souhaite dfendre se prsente sous la forme d'un paradoxe : d'une part, le sens originel d' esthtique a t perdu de vue, d'autre part, malgr cet oubli, quiconque s'interroge philosophiquement sur les beaux-arts reoit, nolens volens, Baumgarten en hritage. Avec AEsthetica (1750/1758), ouvrage inachev et hautement problmatique, nous pourrions dire, citant Ren Char, qu'il s'agit-l d'un hritage prcd d'aucun testament . En d'autres termes, ce qui nous choit nous occupe, voire nous proccupe, sans que nous disposions des outils conceptuels pour nous y rapporter librement. Soyons clairs, je ne soutiens pas que l'esthtique philosophique, telle qu'elle s'nonce ses dbuts, soit un passage oblig pour penser l'art, et ce d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un passage, mais proprement d'une impasse. Ce que je veux dire, c'est que Kant rpond Baumgarten, et que Hegel rpond Kant et ainsi de suite. Il n'y a pas de tabula rasa dans l'histoire de la pense, et l'oubli de l'historicit d'une pense est le meilleur moyen de la neutraliser en simple supplment culturel, tout en demeurant entirement captifs de ses prsupposs.Au dpart, la question qui motivait implicitement la rdaction de cette recherche se formulait ainsi : Dans quelle mesure la philosophie nonce-t-elle quelque chose d'important au sujet des beaux-arts ? Au fil du temps, la question s'est inverse pour devenir : Qu'est-ce que les crits sur les beaux- arts, tels qu'ils foisonnent au 18e sicle, nous enseignent propos de la philosophie et des limites inhrentes sa manire de questionner ? Et gardons-nous de penser qu'une telle inversion cantonne la question de l'esthtique, au sens trs large du terme, n'tre qu'une critique immanente l'histoire de la philosophie. Si la philosophie tait une discipline parmi d'autres, un objet d'tude possible dans la liste des matires universitaires choix, elle ne vaudrait pas, mon sens, une seule heure de peine. Mais c'est bien parce que la philosophie continue orienter la manire dont nous nous rapportons au rel , au monde ou l' art - je place les termes entre guillemets pour indiquer qu'il s'agit la fois de termes usuels et de concepts philosophiques - que les enjeux de la question de l'esthtique, qui est aussi et avant tout la question du sentir, excdent l'histoire de la philosophie.Pour introduire aux problmes soulevs par l'esthtique comme discipline philosophique, j'ai commenc par esquisser grands traits la question du statut de l'image, au sens le plus gnral du terme. Le fil conducteur a t celui de l'antique comparaison qui conoit la posie comme une peinture parlante et la peinture comme une posie muette . Dans le prolongement de cette comparaison, le fameux adage ut pictura poesis erit a t conu comme le vritable noeud de toute conception esthtique venir.Il s'est avr ncessaire d'insister sur la double origine de la question de l'esthtique, c'est--dire la rencontre entre la pense grecque et le christianisme. En effet, l'un des concepts fondamentaux de l'esthtique, le concept de cration et, plus spcifiquement la possibilit d'une cration ex nihiio, a t en premier lieu un dogme thologique. Si j'ai beaucoup insist sur ce point, ce n'est point pour tablir une stricte identit entre ce dogme thologique et le concept de cration esthtique qui, force est de l'admettre, est somme toute souvent assez flottant dans les crits du 18e sicle. L'essor majeur de la notion de cration, couple avec celle de gnie, sera davantage l'une des caractristiques majeures du romantisme au sicle suivant. La dmonstration vise plutt mettre en perspective l'ide selon laquelle, la suite des thoriciens de l'art de la Renaissance, les philosophes du Sicle des Lumires ont accord au faire artistique ou littraire une valeur parfaitement indite. Si l'inventeur du terme esthtique n'emploie pas explicitement le concept de cration, il n'en demeure pas moins qu'il attribue aux potes et aux artistes le pouvoir de faire surgir des mondes possibles et que ceux-ci, au mme titre que d'autres rgions de l'tant, font l'objet d'une saisie systmatique qui vise faire apparatre la vrit qui leur est propre. Par l'extension de l'horizon de la logique classique, Baumgarten inclut les beaux-arts, titre de partie constituante des arts libraux, comme objets de la logique au sens largi du terme, appele esthtico- logique . L'inclusion de ce domaine spcifique d'tants est justifie, selon les dires de son auteur, par le manque de concrtude de la logique formelle. Or, et cela n'est pas le moindre des paradoxes de l'esthtique, la subsomption des beaux-arts sous un concept unitaire d'Art et la porte notique qui leur est confre, s'opre la faveur du sacrifice de leur singularit et de leur spcificit. Cela explique le choix du titre : mtaphysique de l'Art et non pas mtaphysique de l'oeuvre d'art ou mtaphysique des beaux-arts . Et cette apore constitutive de la premire esthtique est indpassable partir des prmices que son auteur a tablies, faisant de la nouvelle discipline une science qui, ce titre, ne peut que prtendre l'universalit.Au 18e sicle, certaines thories du beau empruntent la voie alternative de la critique du got. J'ai souhait questionner ces alternatives pour voir si elles chappent aux problmes poss par la mtaphysique de l'Art. Ce point peut tre considr comme une rplique Kant qui, dans une note devenue clbre, soutient que les Allemands sont les seuls se servir du mot "esthtique" pour dsigner ce que d'autres appellent la critique du got . J'ai dmontr que ces deux termes ne sont pas synonymes bien que ces deux positions philosophiques partagent et s'appuient sur des prsupposs analogues.La distinction entre ces deux manires de penser l'art peut tre restitue synthtiquement de la sorte : la saisie systmatique des arts du beau en leur diversit et leur subsomption en un concept d'Art unitaire, qui leur attribue des qualits objectives et une valeur de vrit indpendante de toute saisie subjective, relgue, de facto, la question du jugement de got l'arrire-plan. La valeur de vrit de l'Art, dfinie comme la totalit des qualits intrinsques des oeuvres est, par dfinition, non tributaire du jugement subjectif. Autrement dit, si les oeuvres d'art prsentent des qualits intrinsques, la question directrice inhrente la dmarche de Baumgarten ne peut donc nullement tre celle d'une critique du got, comme opration subjective {Le. relative au sujet, sans que cela soit forcment synonyme de relativisme ), mais bien la qute d'un fondement qui soit en mesure de confrer l'esthtique philosophique, en tant que mtaphysique spciale, sa lgitimit.Ce qui distingue sur le plan philosophique le projet d'une mtaphysique de l'Art de celui d'une esthtique du got rside en ceci que le premier est guid, a priori, par la ncessit de produire un discours valant universellement, indpendant des oeuvres d'art, tandis que le got, pour s'exercer, implique toujours une oeuvre singulire, concrte, sans laquelle celui-ci ne reste qu' l'tat de potentialit. Le got a trait au particulier et au contingent, sans tre pour autant quelque chose d'alatoire. En effet, il n'est pas un vritable philosophe s'interrogeant sur cette notion qui n'ait entrevu, d'une manire ou d'une autre, la ncessit de porter le got la hauteur d'un jugement, c'est--dire lui confrer au moins une rgle ou une norme qui puisse le lgitimer comme tel et le sauver du relativisme, pris en son sens le plus pjoratif. La dlicatesse du got va mme jusqu' tre tenue pour une forme de connaissance , par laquelle les choses sont apprhendes dans toute leur subtilit. Les diffrents auteurs voqus pour cette question (Francis Hutcheson, David Hume, Alexander Gerard, Louis de Jaucourt, Montesquieu, Voltaire, D'Alembert, Denis Diderot, Edmund Burke), soutiennent qu'il y a bien quelque chose comme des normes du got, que celles-ci soient infres des oeuvres de gnie ou qu'elles soient postules a priori, garanties par une transcendance divine ou par la bont de la Nature elle-mme, ce qui revient, en dernire instance au mme puisque le geste est similaire : rechercher dans le suprasensible, dans l'Ide, un fondement stable et identique soi en mesure de garantir la stabilit de l'exprience du monde phnomnal.La seconde partie de la recherche s'est articule autour de la question suivante : est-ce que les esthtiques du got qui mesurent la valeur de l'oeuvre d'art l'aune d'un jugement subjectif et par l'intensit du sentiment chappent aux apories constitutives de la mtaphysique de l'Art ?En un sens, une rponse partielle cette question est dj contenue dans l'expression esthtique du got . Cette expression ne doit pas tre prise au sens d'une discipline ou d'un corpus unifi : la diversit des positions prsentes dans cette recherche, bien que non exhaustive, suffit le dmontrer. Mais ce qui est suggr par cette expression, c'est que ces manires de questionner l'art sont plus proches du sens original du terme aisthsis que ne l'est la premire esthtique philosophique de l'histoire de la philosophie. L'exercice du got est une activit propre du sentir qui, en mme temps, est en rapport direct avec la capacit intellectuelle discerner les choses et un juger avec finesse et justesse.Avec le got esthtique s'invente une espce de sens sans organe dont la teneur ontologique est hybride, mais dont le nom est identique celui des cinq sens qui procurent la jouissance sensible la plus immdiate et la moins raisonnable qui soit. Par la reconnaissance de l'existence d'un got juste et vrai , ou dfaut, au moins de l'existence d'une norme indiscutable de celui-ci, c'est--dire de la possibilit de formuler un jugement de got une tentative indite de spritualisation de la sensibilit a lieu.Par consquent, il est loin d'tre vident que ce que j'ai appel les esthtiques du got chappent un autre aspect aportique de la mtaphysique de l'Art, savoir : passer ct du caractre singulier de telle ou telle oeuvre afin d'en dgager les traits universels qui permettent au discours de s'tayer. Dans une moindre mesure, cela est mme le cas dans les Salons de Diderot o, trop souvent, le tableau sert de prtexte l'laboration d'un discours brillant.Par contre, tout l'intrt de la question du got rside en ceci qu'elle prsente, de faon particulirement aigu, les limites proprement mtaphysiques dont l'esthtique, titre de discipline philosophique, se fait la lgataire et tente sa manire d'y remdier par une extension indite du concept de vrit et sa caractrisai ion en termes de vrit esthticologique au paragraphe 427 de Y Esthtique. Cela dit, le fait mme que dans l'empirisme la sensibilit s'oppose, une fois de plus, l'intellect comme source de la naissance des ides - mme si c'est dans la perspective d'une rhabilitation de la sensibilit -, indique que l'horizon mme de questionnement demeure inchang. Si le got a pu enfin acqurir ses lettres de noblesse philosophique, c'est parce qu'il a t ramen, plus ou moins explicitement, du ct de la raison. Le jugement portant sur les arts et, de manire plus gnrale, sur tout ce qui est affaire de got ne saurait se limiter au sentiment de plaisir immdiat. Le vcu personnel doit se transcender en vertu de critres qui non seulement permettent de dpasser le relativisme solipsiste, mais aussi de donner forme l'exprience vcue afin qu'elle manifeste chaque fois, et de faon singulire, une porte universelle.Le got, tel qu'il devient un topos des discours sur l'art au 18e sicle, peut, mon sens, tre interprt comme l'quivalent de la glande pinale dans la physiologie cartsienne : l'invention d'un je ne sais quoi situ on ne sait o, sorte d'Herms qui assure la communication entre l'me et le corps et sert l'intermdiaire entre l'intellect et la sensibilit. L'exprience dcrite dans l'exercice du got implique de facto une dimension par dfinition occulte par la mtaphysique de l'Art : le dsir. Pour goter, il faut dsirer et accepter d'tre rempli par l'objet de got. Dans l'exercice du got, le corps est en jeu autant que l'intellect, il s'agit d'une exprience totale dans laquelle aucune mise distance thortique n'est, en un premier temps, mme de nous prmunir de la violence des passions qui nous affectent. L'ambigut de cette notion rside prcisment dans son statut ontologiquement problmatique. Mais cette incertitude est fconde puisqu'elle met en exergue le caractre problmatique de la distinction entre corps et esprit. Dans la notion de got est contenue l'ide que le corps pense aussi et que, par voie de consquence, la sensibilit n'est pas dpourvue de dimension spirituelle. Reste que formuler les choses de la sorte revient rejouer, en quelque sorte, l'antique diaphor platonicienne et convoquer, une fois de plus, les grandes oppositions mtaphysiques telles que corps et me, sensible et intelligible, matire et forme.La troisime partie est entirement consacre Shaftesbury qui anticipe le statut ontologiquement fort de l'oeuvre d'art (tel qu'il sera thmatis par Baumgarten) et l'allie une critique du got. Cet auteur peut tre considr comme une forme d'exception qui confirme la rgle puisque sa mtaphysique de l'Art laisse une place prpondrante une critique du got. Mais le cumul de ces deux caractristiques opposes un peu schmatiquement pour les besoins de la dmonstration n'invalide pas l'hypothse de dpart qui consiste dire que la saisie philosophique de la question du got et l'invention conjointe de l'esthtique au 18e sicle sont deux tentatives de trouver une issue au problme du dualisme des substances.Cette recherche doit tre prise comme une forme de propdeutique la fois absolument ncessaire et parfaitement insuffisante. Aprs Baumgarten et le sicle du got philosophique, les propositions de dpassement des apories constitutives d'une tradition qui pense l'art partir de couples d'oppositions mtaphysiques tels qu'me et corps, forme et matire, ainsi que leurs traductions dans les arts visuels (dessin et couleur ou encore figuration et abstraction), n'ont pas manqu. Il aurait fallu in fine s'effacer pour laisser la place aux plasticiens eux-mmes, mais aussi aux potes, non plus dans l'horizon de Y ut pictura, mais lorsqu'ils expriment, sans verser dans l'analyse conceptuelle, leurs rencontres avec telle ou telle oeuvre (je pense Baudelaire lorsqu'il voque Constantin Guys, Charles Ferdinand Ramuz lorsqu'il rend hommage Czanne ou encore Pascal Quignard lorsqu'il raconte les fresques de la maison des Dioscures Pompi, pour ne citer que trois noms qui affleurent immdiatement ma mmoire tant leur souvenir est vivace et leur exemple un modle). Et puis il s'agit, malgr tout, de ne pas renoncer pour autant au discours esthtique, c'est- -dire la philosophie, mais de rinterroger les catgories dont nous sommes les lgataires et de penser avec et au-del des limites qu'elles nous assignent. Mais cela ferait l'objet d'un autre ouvrage.
Resumo:
La majoria de les lIenges han elaborat acords amb els generes gramaticals. El genere s un sistema de classificaci deis substantius que representen els ssers animats i inanimats. La qualificaci d'un nom com a mascul o femen t dues funcions diferents: entre els ssers vius, el genere es fonamenta en la propia naturalesa, el rol s semantic i ens porta directament a la descripci sexual del subjecte. En la naturalesa morta o els objectes, el genere de vegades es fonamenta en I'analogia, pero moltes ms s arbitrari, fruit de la tradici, sense cap logica i diferent en diferents llenges: la forquilla/el tenedor; l'analisi/el anlisis; la joguina/el juguete, etc. La classificaci deis elements per generes gramaticals s un fe nomen de la conceptualitzaci simbolica i de la comunicaci.
Resumo:
Benjamn de Tudela (en hebreo Biniamn ben rabb Yonah mi- Tudela) es, sin duda, un navarro universal. Judo de la aljama tudelana, se ignora la fecha de su nacimiento (acaso hacia 1130). Hijo de rabino y viajero infatigable, slo sabemos de este personaje lo poco que de l se menciona en su famoso Libro de Viajes o Sfer-masa`ot, fruto de sus vivas experiencias -las ms de las veces directas- exquisitamente plasmadas en su relacin de viaje, redactadas en hebreo. Conocedor del romance navarro vernculo de la poca, saba hebreo - su lengua de instruccin y cultivo literario- y rabe, entendiendo acaso el griego y el latn.
Resumo:
El coralligen ha estat definit com una bioconstrucci formada sobretot per algues calcries de la famlia de les corallincies, principalment dels gneres Lithophyllum, Lithothamnion, Mesophyllum,Neogoniolithon, Peyssonnelia i Halimeda, que es desenvolupen entre 20 i 120 m de fondria, on la poca disponibilitat de llum limita el creixement de les algues fotofilles (Ballesteros, 2006). En aquestescondicions, les espcies dalgues carbonatades passen a ser dominants i, juntament amb diferents espcies dinvertebrats, desenvolupen unes comunitats amb una forta complexitat estructural.Originalment, el coralligen es va descriure en el segle XIX a la zona de Marsella (Marion, 1833). El nom, coralligen, estava relacionat amb la producci de corall vermell Corallium rubrum per part deles bioconstruccions algals. De fet, a la zona de Marsella el corall vermell era un recurs pesquer molt important en aquella poca i daqu, probablement, que semprs el terme. Tanmateix, el terme englobael conjunt de comunitats dominades per diferents algues calcries i invertebrats que, independentment de la seva composici, estan caracterizades per desenvolupar importants bioconcrecions (fins a 2 m dalada) en diferents zones geogrfiques de la Mediterrnia.
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La investigaci se centra en l's discriminatori del dret d'admissi en els bars de nit del centre de Barcelona. En concret, el terreny de camp el conformen quatre bars situats en el Raval, un barri que est experimentant un procs d'ennobliment. El treball de camp ha tingut una durada de deu mesos i sha basat fonamentalment en l'observaci etnogrfica. L'objectiu principal ha estat constatar sobre el terreny la prctica efectiva de la discriminaci, i com es du a terme, quines sn les formes que adopta i les argumentacions en qu es basa. La qesti fonamental que cal respondre s com es duen a terme els protocols d'acceptaci o rebuig daquells qu pretenen ingressar als bars de nit, a partir de criteris de detecci de persones pertanyents a determinats grups socials considerats indesitjables, moralment contaminants o perillosos. Aquest s el cas dels i les immigrants, especialment els que provenen del Marroc o d'Algria, als quals molt sovint se'ls impedeix l'entrada perqu sn considerats com una font permanent d'ansietat. Aix s bsicament per un prejudici construt envers el que sentn popularment com la figura del moro. Molt sovint, els immigrants rabs sn relacionats amb la delinqncia, i aix serveix com a pretext perqu es puguin justificar les prctiques d'exclusi que s'executen envers aquest grup social en nom del dret d'admissi. En definitiva, aquestes prctiques discriminatries funcionarien com un mecanisme la missi del qual seria reafirmar la inferioritat moral atribuda a aquest collectiu i garantir que en els espais d'oci nocturn del Raval els i les joves de classe mitjana no estiguin en contacte amb els i les immigrants rabs. En conseqncia, podem afirmar que l'exercici discriminat del dret d'admissi sembla tenir relaci amb el procs d'ennobliment que est experimentant el barri.
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Contient : 1 Les Croniques ou gestes advenues au royaulme de France du temps de... Charles, roy de France, VIe de ce nom [par JEAN JUVENAL DES URSINS] ; 2 Les Croniques et gestes advenues au royaulme de France du temps de Charles, tres crestien roy de France, VIIe de ce nom [par JEAN CHARTIER]
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Aquest projecte deriva d'alguns dels resultats del conjunt de tallers de participaci que, amb el nom de Cartografies de La Mina vrem desenvolupar entre el 2002 i el 2005 amb diversos grups de vens i venes del barri i que queden sintetitzats en el Pla daccions de barri en Espai Pblic, que vrem lliurar al Consorci del Barri de La Mina l'abril del 2006.
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Totes les universitats de l'Estat Espanyol es troben immerses en el procs d'implantaci dels nous estudis de grau i postgrau adaptats a l'Espai Europeu d'Educaci Superior (EEES). Aquest procs conegut popularment amb el nom de Pla Bolonya ha suscitat un amplssim debat, centrat fonamentalment en el paper que ha derepresentar la universitat en la societat tecnolgica i globalitzada del segle XXI. Nombroses veus d'experts en mbits molt diversos han posat de relleu les dificultats que comporta definir i tirar endavant el Pla Bolonya i han alertat dels perills que comporta la seva aplicaci, sobretot per la supeditaci als dictats del mercat (mercantilitzaci) i pel que alguns han anomenat la "prdua de les humanitats". Serveixin com a exempled'aquests posicionaments les paraules de N. Lpez Calera en una publicaci recent sobre la innovaci a la universitat: "El Plan Bolonia ha evitado que se hiciera una filosofa de las universidades y, en ltimainstancia, de la educacin y de la cultura. Ha limitado las perspectivas a lo que la universidad "tiene que ser" de acuerdo con las exigencias del desarrollo econmico y el progreso tecnolgico de las sociedades de nuestro tiempo. La universidad no debe ser una cuestin de estrategias de productividad y rentabilidad" ...
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La manca de normalitzaci dels noms dels investigadors i de la mateixa Universitat de Barcelona en les publicacions cientfiques i en les principals bases de dades bibliogrfiques s un fet conegut que disminueix la visibilitat dels autors i de la UB a nivell nacional i internacional. El fet que els mateixos autors varin la forma de la seva signatura o la de la instituci on treballen, utilitzant de vegades distintes formes de nom al llarg de la seva producci cientfica, juntament amb la possibilitat de cometre errors en la transcripci de la informaci del document original a lelectrnic perjudica als investigadors i a les institucions dificultant la recuperaci de les seves publicacions en les revistes i bases de dades i de les citacions per elles rebudes.La signatura normalitzada, tamb anomenada Nom Bibliogrfic nic (NBU) afavoreix la recuperaci de la producci cientfica i proporciona fiabilitat dindicadors bibliomtrics sobre productivitat, impacte, i rnquing entre daltres. La Universitat de Barcelona, seguint les recomanacions de la Fundacin Espaola para la Ciencia y la Tecnologa (FECYT) en el seu document: "Propuesta de manual de ayuda a los investigadores espaoles para la normalizacin del nombre de autores e instituciones en las publicaciones cientficas", aconsella als autors membres de la UB tenir en compte les segents pautes a lhora delaborar la forma de signatura normalitzada del seu nom personal i per citar correctament el lloc de treball en les publicacions cientfiques.