964 resultados para Mécanisme enzymatique
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Les rcepteurs coupls aux protines G (RCPG) dmontrent de plus en plus de capacits activer des mécanismes jusqualors associs des facteurs de transcription ou des molcules dadhsion. En effet, de nouvelles preuves rapportent quils pourraient galement participer au guidage axonal qui est le mécanisme permettant aux axones de cellules nerveuses de rejoindre leur cible anatomique. Le guidage axonal se fait par linteraction entre les molcules de guidage et une structure particulire prsente lextrmit de laxone, le cne de croissance. Par exemple, les RCPGs participent au guidage des cellules ganglionnaires de la rtine (CGR), dont les axones stendent de la rtine jusquau noyaux crbraux associs la vision. Cet effet est observ avec des RCPGs tels que les rcepteurs aux cannabinodes (CB1 et CB2) et celui du lysophosphatidylinositol, le GPR55. Les RCPGs GPR91 et GPRG99, respectivement rcepteurs au succinate et l-ctoglutarate, se trouvent la surface de ces CGRs, ce qui en font des candidats potentiels pouvant participer au guidage axonal. Dans ce mmoire, leffet des ligands de ces rcepteurs sur la croissance et la navigation des axones des CGRs fut analys. Limpact produit par ces rcepteurs ainsi que leurs ligands sur la morphologie des cnes de croissance fut dtermin en mesurant leur taille et le nombre de filopodes prsents sur ces cnes. Pour valuer le rle du succinate et de la-ctoglutarate sur la croissance globale des axones de CGRs, la longueur totale des projections axonales dexplants rtiniens a t mesure. Leffet de ces ligands des rcepteurs GPR91 et GPR99 sur le guidage axonal a galement t valu en temps rel laide dun gradient cr par un micro injecteur plac 45 et 100m du cne de croissance. La distribution in vivo des rcepteurs GPR91 et GPR99 sur la rtine a t tudi laide dexpriences dimmunohistochimie. Les rsultats obtenus indiquent que lajout de 100M de succinate produit une augmentation de la taille des cnes de croissance et du nombre de filopodes prsents leur surface. Il augmente galement la croissance des axones. Ce type de rponse fut galement observ lorsque les cellules furent soumises 200M d-ctoglutarate. Fait noter, les deux rcepteurs nont pas dimpact sur le guidage axonal. Ces rsultats indiquent donc que les agonistes des rcepteurs GPR91 et GPR99 augmentent la croissance des cellules ganglionnaires lorsquils sont prsents lors du dveloppement. Par contre, ils nont pas dinfluence sur la direction prise par les cnes de croissance. Ces nouvelles donnes sont un pas de plus dans la comprhension des mécanismes qui grent et participent au dveloppement et la croissance des CGRs, ce qui pourrait donner de nouvelles cibles thrapeutique pouvant mener la rgnration de nerfs optiques endommags.
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La rserve gnrale interdite de partage entre les membres est un avoir obligatoire, impartageable tout au long de lexistence de la cooprative et sujet la dvolution dsintresse en cas de liquidation ou de dissolution. Cette rserve fonctionne comme un levier de soutien au dveloppement de la cooprative et du mouvement coopratif dans son ensemble. Le principe de limpartageabilit de la rserve est linterdiction faite toutes les coopratives du Qubec de partager la rserve gnrale entre tous les membres et linterdiction de la diminuer, notamment par lattribution dune ristourne tout au long de lexistence de la cooprative. En effet, limpartageabilit de la rserve se fonde sur lide que la cooprative na pas pour but laccumulation des capitaux afin de les rpartir entre les membres, mais il sagit de la cration dun capital collectif qui bnficie tous les adhrents prsents et futurs. Si le concept de limpartageabilit de la rserve interdit donc le partage de la rserve tout au long de lexistence de la cooprative, cette mme interdiction prend le nom de la dvolution dsintresse de lactif net au moment de la disparition de la cooprative. Cette dvolution dsintresse signifie linterdiction faite toutes les coopratives non financires de partager le solde de lactif lors de la disparition (dissolution ou liquidation) de la cooprative lexception des coopratives agricoles qui peuvent dcider dans ce cas, de distribuer le solde de lactif aux membres sans quon sache les raisons de cette exception. Par ailleurs, limpartageabilit de la rserve est considre comme un simple inconvnient juridique pour les membres et a connu quelques rcritures dans les lgislations sur les coopratives sans quon connaisse vraiment les raisons de ces modifications. Lobjectif de notre thse est dengager une discussion critique autour du questionnement central suivant : au regard du cadre juridique actuel sur les coopratives, le principe de limpartageabilit de la rserve doit tre maintenu comme tel dans la Loi sur les coopratives, ou tre tout simplement supprim, comme dans la socit par actions, o il est inexistant sans que cette suppression ne porte atteinte la notion juridique de la cooprative? Plus prcisment, quel est ce cadre juridique et quels sont les motifs qui peuvent plaider en faveur du maintien ou de la suppression du principe de limpartageabilit de la rserve? Pour rpondre cette question, cette thse se divise en deux parties. La premire partie explore le cadre juridique des coopratives non financires au Qubec en comparaison avec certains concepts juridiques issus dautres lgislations. Elle tudie les fondements juridiques sous-jacents limpartageabilit de la rserve en droit qubcois des coopratives non financires. La deuxime partie ralise une discussion critique autour de lhistoire du principe de limpartageabilit de la rserve (ch. 3), des diffrents arguments juridiques disponibles (ch. 4) et dhypothses articules autour des effets concrets disponibles (ch. 5). Elle explore ces dimensions au soutien du maintien ou non de limpartageabilit de la rserve de la lgislation actuelle sur les coopratives non financires. Bien que la recherche effectue conduise une rponse nuance, l'ensemble des rsultats milite plutt en faveur du maintien du principe de l'impartageabilit de la rserve. Au pralable, lobservation des fondements juridiques des concepts sous-jacents limpartageabilit de la rserve en droit qubcois des coopratives non financires a permis de comprendre les concepts sous-jacents ce principe avant de rpondre la question autour de son maintien ou de sa suppression de la lgislation actuelle sur les coopratives. La discussion ralise a permis de souligner limportance dune ralit de base assez vidente : ce principe permet de prserver la rserve, utile au dveloppement de la cooprative et du mouvement coopratif dans son ensemble. De plus, ce principe de limpartageabilit de la rserve sinscrit dans le cadre de la vocation sociale de la cooprative, qui na pas pour but la maximisation du profit pcuniaire. Limpartageabilit de la rserve sinscrit galement dans le cadre de la cohrence du droit qubcois des coopratives avec la notion de cooprative telle que dfinie par le mouvement coopratif qubcois et lACI tout en rpondant aux finalits historiques dquit entre les gnrations et de solidarit. Enfin, mme si la discussion des arguments tirs des illustrations de donnes comptables et de quelques entretiens raliss avec certains membres actifs du mouvement coopratif ne permet pas de mener toute conclusion ferme, il ressort que limpartageabilit de la rserve ne freinerait pas la tendance la hausse des investissements et du chiffre daffaires des coopratives non financires. Cette interdiction constituerait mme un mécanisme dautofinancement de la cooprative et un symbole de solidarit.
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Cest en rponse aux plus rcentes crises financires que plusieurs processus rglementaires dont certains constituent les objets dtude de cette thse ont t dploys pour concevoir et implanter diverses rformes damlioration au sein de la pratique professionnelle des auditeurs financiers. Tant la crise du dbut des annes 2000 que celle de 2007-2008 auraient attir de vives critiques lgard du travail des auditeurs et de leur contribution (prtendument dfaillante) au sein du fonctionnement des marchs des capitaux. Considrant leur fonction de chien de garde qui est cense assurer, avant tout, la protection du public au sein de ces marchs, il semblait invitable que leur travail soit, dans une certaine mesure, remis en doute travers les processus de rvision rglementaire mis en place. Cest ainsi que chacun des trois articles qui composent cette thse offre une analyse de diffrents aspects tels que la mise en place, le droulement, la nature et la substance des discours et des rsultats lis ces processus de rvision rglementaire qui entourent la pratique professionnelle des auditeurs au lendemain des crises financires. En somme, en plus dindiquer comment ces processus ne sont point labri de controverses, les conclusions de cette thse inciteront ce quune attention srieuse soit porte leur gard afin de prserver le bienfond de la profession des comptables et des auditeurs. Alors que, dans le premier article, il sera question dillustrer linfiltration (critiquable) dun discours nolibral au sein des dbats qui entourent les processus de rvision rglementaire dont il est question, dans le deuxime article, il sera question dexposer, au sein de ces processus, un mécanisme de production de mythes prnant un certain statu quo. Par ailleurs, dans le dernier article, en plus de mettre en vidence le fait que les approches de gouvernance dployes travers ces processus de rvision rglementaire ne sont pas suffisamment englobantes, on pourra aussi prendre conscience de linfodation de lexpertise de laudit face son environnement (et plus prcisment, face aux expertises de la normalisation comptable et de la financiarisation de lconomie). Sous un regard critique, et travers des analyses qualitatives, chacun des articles de cette thse permettra de remettre en question certaines facettes des processus rglementaires et institutionnels qui entourent le champ de la comptabilit et de laudit.
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Le prsent texte porte sur les rgles rgissant limputation des paiements dans le Code civil du Qubec. Dans ltat actuel du droit, le droit de limputation des paiements est essentiellement trait lintrieur des ouvrages gnraux portant sur le droit des obligations. Quant la jurisprudence, celle-ci se prsente comme tant confuse et de peu daide pour qui voudrait comprendre lapplication de ces rgles. Lobjet de ce mmoire est donc de procder avant tout une analyse dtaille des articles 1569 1572 du Code civil du Qubec. Nous expliciterons et expliquerons les termes de chacun de ces articles, nous dmontrerons leur mécanisme propre et dcrirons leurs applications et leurs limites. Nous procderons galement une critique, parfois pousse, de ce qui a t crit sur le sujet par la doctrine et la jurisprudence et nous nous questionnerons loccasion sur la rdaction mme des dispositions actuelles.
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La greffe rnale est le meilleur traitement de linsuffisance rnale terminale. Par contre, la perte prmature du greffon est un problme majeur chez les greffs qui est due majoritairement au rejet. La classification de Banff reconnait 2 catgories de rejets : une raction mdie par les anticorps (ABMR) et/ou une raction cellulaire (TCMR). LABMR est caractris par le dveloppement de novo danticorps contre le donneur (DSA) en circulation et des dommages histologiques, comme la glomrulopathie du transplant. De novo, les DSA anti-HLA-II sont plus frquemment associs la glomrulopathie du transplant que les anti-HLA-I et sont associs un moins bon pronostic clinique. Toutefois, le mécanisme par lequel les anti-HLA-II sont plus dommageables demeure mal connu. Mon hypothse est que les anticorps anti-HLA sont suffisants pour perturber lhmostase de lendothlium glomrulaire. Plus particulirement, nous croyons que les anticorps anti-HLA-II, diminuent lexpression de la thrombomoduline (TBM), ce qui pourrait mener aux lsions endothliales glomrulaires associes la glomrulopathie du transplant. Pour valuer cette hypothse, jai utilis un modle in vitro dendothlium glomrulaire humain et du srum de patients transplants rnaux. Nous avons observ que lexpression membranaire de la TBM augmentait de manire dosedpendante en prsence danti-HLA-I, mais pas anti-HLA-II. Toutefois, lors de la mesure intracellulaire nous avons observ une accumulation cytosolique en rponse une stimulation par les anti-HLA-II. De plus, nous avons observ une association significative entre la prsence de DSA circulants anti-HLA-II dans les patients transplants rnaux et un faible taux de TBM srique. Ces rsultats indiquent que la liaison des anticorps anti-HLA-I et II produit des effets diffrents sur lexpression endothliale de la TBM. Les anticorps anti-HLA-II pourraient tre associs un tat prothrombotique qui pourrait expliquer loccurrence plus leve de lsions microangiopathiques dans lallogreffe et la moins bonne condition observe chez les patients ayant ces anticorps.
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ChuS est une protine provenant dune bactrie pathogne de lhumain qui a la capacit de lier et de dgrader lhme de lhte pour en librer le fer ncessaire la croissance bactrienne. Deux rsidus potentiellement importants du site actif, larginine 100 (R100) et lacide aspartique 191 (D191) ont t investigus afin de mieux comprendre leur rle dans la catalyse par ChuS. Nos rsultats rvlent que le rsidu D191 nest pas essentiel lactivit catalytique, mais quil est important pour la stabilit du complexe entre lenzyme et lun de ses substrats (hme) alors que le rsidu R100 est absolument essentiel lactivit catalytique. Nos tudes cintiques et spectroscopiques dtailles fournissent des informations qui permettent de mieux comprendre le mécanisme catalytique de ChuS. Elles aident ainsi obtenir une meilleure comprhension des voies dacquisition de lhme comme source de fer chez les bactries pathognes et dfinir de nouvelles cibles thrapeutiques.
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Rsum : Les transferts dlectrons photo-induits et dnergie jouent un rle primordial dans un grand nombre de processus photochimiques et photobiologiques, comme la respiration ou la photosynthse. Une trs grande quantit de systmes liaisons covalentes ont t conus pour copier ces processus de transferts. Cependant, les progrs sont, en grande partie, limits par les difficults rencontres dans la synthse de nouveaux couples de types donneurs-accepteurs. Rcemment, des espces utilisant des liaisons non-covalentes, comme les liaisons hydrognes, les interactions [pi]-[pi], les liaisons de coordination mtal-ligands ou encore les interactions lectrostatiques sont le centre dun nouvel intrt du fait quils soient plus faciles synthtiser et grer pour obtenir des comportements de transferts dlectrons ou dnergie plus flexibles et slectifs. Cest dans cette optique que le travail de cette thse a t men, i.e. de concevoir des composs auto-assembls avec des porphyrines et un cluster de palladium pour ltude des transferts dlectrons photo-induits et dnergie. Cette thse se divise en quatre parties principales. Dans la premire section, le chapitre 3, deux colorants porphyriniques, soit le 5-(4-carboxylphnyl)-10, 15, 20-tristolyl(porphyrinato)zinc(II) (MCP, avec Na+ comme contre-ion) et 5, 15-bis(4-carboxylphnyl)-15, 20-bistolyl(porphyrinato)zinc(II) (DCP, avec Na+ comme contre-ion) ont t utiliss comme donneurs dlectrons, et le [Pd3(dppm)3(CO)]2+ ([Pd32+], dppm = (Ph2P)2CH2, PF6 est le contre-ion) a t choisi comme accepteur dlectrons. La structure de lassemblage [Pd32+]porphyrine a t lucide par loptimisation des gomtries laide de calculs DFT. La spectroscopie dabsorption transitoire (TAS) montre la vitesse de transferts dlectrons la plus rapide (< 85 fs, temps infrieurs la limite de dtection) jamais enregistre pour ce type de systme (porphyrine-accepteur auto-assembls). Gnralement, ces processus sont de lordre de lchelle de la ps-ns. Cette vitesse est comparable aux plus rapides transferts dlectrons rapports dans le cas de systmes covalents de type porphyrine-accepteur rapide (< 85 fs, temps infrieurs la limite de dtection). Ce transfert dlectrons ultra-rapide (ket > 1.2 1013 s-1) se produit ltat nergtique S1 des colorants dans une structure lie directement par des interactions ioniques, ce qui indique quil nest pas ncessaire davoir de forts liens ou une gomtrie courbe entre le donneur et laccepteur. Dans une deuxime section, au chapitre 4, nous avons tudi en profondeur leffet de lutilisation de porphyrines systmes -tendus sur le comportement des transferts dlectrons. Le colorant 9, 18, 27, 36-ttrakis-meso-(4-carboxyphnyl)ttrabenzoporphyrinatozinc(II) (TCPBP, avec Na+ comme contre-ion) a t slectionn comme candidat, et le 5, 10, 15, 20-ttrakis-meso-(4-carboxyphnyl)porphyrineatozinc(II) (TCPP, avec Na+ comme contre-ion) a aussi t utilis des fins de comparaisons. TCPBP et TCPP ont, tous deux, t utiliss comme donneurs dlectrons pour fabriquer des assemblages supramolculaires avec le cluster [Pd32+] comme accepteur dlectrons. Les calculs DFT ont t raliss pour expliquer les structures de ces assemblages. Dans les conditions exprimentales, ces assemblages sont composs principalement dune porphyrine avec 4 quivalents de clusters. Ces systmes ont aussi t investigus par des mesures de quenching (perte de luminescence), par lectrochimie et par dautres techniques. Les transferts dlectrons (< 85 fs; temps infrieurs la limite de dtection) taient aussi observs, de faon similaire aux assemblages MCP[Pd32+] et [Pd32+]DCP[Pd32+]. Les rsultats nous indiquent que la modification de la structure de la porphyrine vers la ttrabenzoporphyrine ne semble pas influencer le comportement des cintiques de transferts dlectrons (aller ou retour). Dans la troisime section, le chapitre 5, nous avons synthtis la porphyrine hautement [pi]-conjugue: 9, 18, 27, 36-ttra-(4-carboxyphnylthynyl)ttrabenzoporphyrinatozinc(II) (TCPEBP, avec Na+ comme contre-ion) par des fonctionnalisations en positions meso- et , -, qui prsente un dplacement vers le rouge de la bande de Soret et des bandes Q. TCPEBP tait utilis comme donneur dlectrons pour fabriquer des motifs supramolculaires avec le [Pd32+] comme accepteur dlectrons. Des expriences en parallle ont t menes en utilisant la 5, 10, 15, 20-ttra-(4-carboxyphnyl)thynylporphyrinatozinc(II) (TCPEP, avec Na+ comme contre-ion). Des calculs DFT et TDDFT ont t raliss pour de nouveau dterminer de faon thorique les structures de ces systmes. Les constantes dassociation pour les assemblages TCPEBP[Pd32+]x sont les plus leves parmi tous les assemblages entre des porphyrines et le cluster de palladium rencontrs dans la littrature. La TAS a montr, encore une fois, des processus de transferts dlectrons dans des chelles de lordre de 75-110 fs. Cependant, les transferts de retour dlectrons sont aussi trs rapides (< 1 ps), ce qui est un obstacle potentiel pour des applications en cellules solaires pigment photosensible (DSSCs). Dans la quatrime section, le chapitre 6, les transferts dnergie triplets (TET) ont t tudis pour les assemblages MCP[Pd32+] et [Pd32+]DCP[Pd32+]. Les analyses spectrales des tats transitoires dans lchelle de temps de la ns-[mu]s dmontrent de faon vidente les TETs; ceux-ci prsentent des transferts dnergie lents et/ou des vitesses moyennes pour des transferts dnergie T1-T1 (3dye*[Pd32+] dye3[Pd32+]*) oprant travers exclusivement le mécanisme de Frster avec des valeurs de kET autour de ~ 1 105 s-1 selon les mesures dabsorption transitoires 298 K. Des forces motrices non-favorables rendent ces types de processus non-oprants ou trs lents dans les tats T1. Ltat T1 de [Pd32+] (~8190 cm-1) a t qualitativement dtermin par DFT et par la mise en vidence de lmission S0 Tn retarde 680-700 nm provenant de lannihilation T1-T1, ce qui fait que ce cluster peut potentiellement agir comme un donneur partir de ses tats Tn, et accepteur partir de T1 lintrieur de ces assemblages. Des pertes dintensits de types statiques pour la phosphorescence dans le proche-IR sont observes 785 nm. Ce travail dmontre une efficacit modre des colorants base de porphyrines pour tre implique dans des TETs avec des fragments organomtalliques, et ce, mme attaches grce des interactions ioniques. En conclusion, les assemblages ioniques base de porphyrines et de clusters de palladium prsentent des proprits de transferts dlectrons S1 ultra-rapides, et des transferts dnergie T1 de vitesses modres, ce qui est utile pour de possibles applications comme outils optolectroniques. Dautres tudes, plus en profondeur, sont prsentement en progrs.
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La prsence des contaminants organiques dans lenvironnement est une problmatique aux enjeux aussi bien scientifiques que politiques. Le caractre diffus et continu (diffrentes et multiples sources) de cette contamination ne permet pas ces molcules biologiquement actives dtre soumises une lgislation. Ces molcules, pouvant tre trs rcalcitrantes, ne sont pas systmatiquement limines par les systmes de traitement des eaux conventionnels. Actuellement, de nouveaux procds biotechnologiques bass sur des enzymes extracellulaires (e.g. Laccase) ou des champignons lignivores permettent llimination des composs les plus rcalcitrants. Notre comprhension des mécanismes impliqus dans cette limination reste incomplte. En effet, la biosorption et lactivit des enzymes extracellulaire sont les mécanismes les plus souvent mis en avant pour expliquer lefficacit des procds dlimination fongique, mais ne sont pas capables dexpliquer les performances obtenues pour certains composs pharmaceutiques. Ces lacunes dans nos connaissances sur les mécanismes responsables de llimination fongique des contaminants organiques sont un frein la pleine exploitation de ces procds de traitement. De plus, il est forc dadmettre quun grand nombre de travaux portant sur llimination fongique de contaminants organiques ont t raliss dans des conditions de hautes concentrations, qui peuvent tre peu reprsentatives des matrices environnementales. Ainsi, les effets observs plus forte concentration peuvent etre le rsultat d au stress de lorganisme au contact des contaminants (toxicits). Cette thse adresse deux questions; ainsi quelle est linfluence des concentrations traces sur de tels procds? Et comment expliquer llimination de certains contaminants organiques lors des traitements fongiques? Afin dapporter des lments de rponse sur les mécanismes mis en jeux lors de llimination fongique, les travaux prsents ici ont t raliss sur un modle de champignon lignivore connu pour ses proprits en bioremediation. Dans un premier temps, un dveloppement analytique permettant la quantification dune slection de contaminants organiques ltat de traces a t ralis. Cette mthode a permis deffectuer des analyses de ces molcules partir dun seul chantillon environnemental de faible biomasse et partir dune seule injection instrumentale. Les rsultats de cette thse dmontrent que llimination fongique de contaminants organiques rsulte de mécanismes plus complexes que prcdemment dcrits. Notamment, la dgradation est fortement dpendante dune tape initiale dinternalisation du contaminant par lorganisme cibl et de la dgradation intracellulaire. Les mécanismes impliqus peuvent ainsi donns lieux des ractions de conjugaison intracellulaire des molecules (glucuronide, glutathione). Les rsultats dmontrent galement que ces procds dlimination fongique sont efficaces sur une large gamme de concentration en contaminants organiques. Cependant, les faibles concentrations modifient les proprits physico-chimiques et biologiques de lorganisme test (i.e. un changement de la morphologie et du profil de la production enzymatique). La rponse biologique ntant pas directement proportionnelle a lexposition en contaminant. Cette tude a permis daccroitre notre comprhension des mécanismes impliqus dans la dgradation fongique de contaminants organiques. Ceci ouvre la voie de nouvelles tudes portant sur les interactions entre processus intra et extracellulaires. Cette thse contribue galement lamlioration des connaissances en offrant des outils de comprhension ncessaire loptimisation et au dveloppement du potentiel de ces procds biotechnologiques (ciblage et role des enzymes reellement impliques dans les ractions de biocatalyse).
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Rsum : La phase haplode de la spermatogense (spermiogense) est caractrise par une modification importante de la structure de la chromatine et un changement de la topologie de lADN du spermatide. Les mécanismes par lesquels ce changement se produit ainsi que les protines impliques ne sont pas encore compltement lucids. Mes travaux ont permis dtablir la prsence de cassures bicatnaires transitoires pendant ce remodelage par lessai des comtes et llectrophorse en champ puls. En procdant des immunofluorescences sur coupes de tissus et en utilisant un extrait nuclaire hautement actif, la prsence de topoisomrases ainsi que de marqueurs de systmes de rparation a t confirme. Les protines de rparation identifies font partie de systmes sujets lerreur, donc cette refonte structurale de la chromatine pourrait tre gntiquement instable et expliquer le biais paternel observ pour les mutations de novo dans de rcentes tudes impliquant des criblages haut dbit. Une technique permettant limmunocapture spcifique des cassures bicatnaires a t dveloppe et applique sur des spermatides murins reprsentant diffrentes tapes de diffrenciation. Les rsultats de squenage haut dbit ont montr que les cassures bicatnaires (hotspots) de la spermiogense se produisent en majorit dans lADN intergnique, notamment dans les squences LINE1, lADN satellite et les rptions simples. Les hotspots contiennent aussi des motifs de liaisons des protines des familles FOX et PRDM, dont les fonctions sont entre autres de lier et remodeler localement la chromatine condense. Aussi, le motif de liaison de la protine BRCA1 se trouve enrichi dans les hotspots de cassures bicatnaires. Celle-ci agit entre autres dans la rparation de lADN par jonction terminale non-homologue (NHEJ) et dans la rparation des adduits ADN-topoisomrase. De faon remarquable, le motif de reconnaissance de la protine SPO11, implique dans la formation des cassures miotiques, a t enrichi dans les hotspots, ce qui suggre que la machinerie miotique serait aussi utilise pendant la spermiogense pour la formation des cassures. Enfin, bien que les hotspots se localisent plutt dans les squences intergniques, les gnes cibls sont impliqus dans le dveloppement du cerveau et des neurones. Ces rsultats sont en accord avec lorigine majoritairement paternelle observe des mutations de novo associes aux troubles du spectre de lautisme et de la schizophrnie et leur augmentation avec lge du pre. Puisque les processus du remodelage de la chromatine des spermatides sont conservs dans lvolution, ces rsultats suggrent que le remodelage de la chromatine de la spermiogense reprsente un mécanisme additionnel contribuant la formation de mutations de novo, expliquant le biais paternel observ pour certains types de mutations.
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L'objectif principal de ce projet tait de comprendre et d'identifier les paramtres et conditions influenant la pntration de microparticules dans la peau afin d'amliorer l'efficacit de l'injecteur sans-aiguille. De toute vidence, les modles prsents dans la littrature ne conviennent pas pour dcrire, de faon analytique, les phnomnes qui se produisent lorsque les microparticules pntrent dans la peau ni mme lorsqu'un projectile sphrique est projet dans un gel. Pour atteindre l'objectif du projet, il a d'abord t ncessaire d'avoir une vue d'ensemble de ce qu'est l'injection sans aiguille et de son fonctionnement ainsi que de connatre les particularits de la peau. Ensuite, l'tude des diffrents modles prsents dans la littrature, pour l'injection sans aiguille, mais aussi dans le domaine de la balistique a apport des pistes de rflexion afin de dvelopper le modle analytique. Face aux imprcisions des paramtres relis aux microparticules ainsi qu' la peau et face l'absence d'outils pour raffiner les paramtres, le modle a t dvelopp avec un systme macroscopique. Ainsi, des projectiles macroscopiques ont t tirs dans des gels transparents afin de visualiser les phnomnes qui se produisent et de suivre la position du projectile dans le gel en temps rel. Ces donnes ont ensuite t utilises afin d'tablir un systme de forces pouvant dcrire correctement les forces appliques sur le projectile et prdire la profondeur maximale atteinte par celui-ci. Des tests d'indentation quasi-statiques et dynamiques ont aussi t effectus sur les gels afin de caractriser leurs proprits mcaniques et viscolastiques et d'approfondir la comprhension de leur mécanisme de rupture. Les trois contributions significatives de cette thse sont le dveloppement d'un modle analytique de pntration de projectiles dans des gels, une mthode de caractrisation de la viscosit et de la contrainte ultime la rupture de hauts taux de dformation ainsi que l'estimation de la vitesse limite pour qu'un projectile pntre le gel en fonction des paramtres intrinsques du projectile et du gel. En ce qui a trait la peau, le modle prdit correctement la profondeur finale atteinte par les microparticules ayant un diamtre plus grand ou gal celui des cellules (pntration extracellulaire), mais n'est pas valide pour les microparticules ayant un diamtre plus petit que la cellule, car le mécanisme de pntration est diffrent (pntration intracellulaire).
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Le stress lectrophile et oxydant est un souci grandissant pour la sant avec l'volution de nos modes de vie. L'exposition aux ultraviolets, la pollution, aux substances carcinognes, la fume de cigarette et la pratique intensive d'activits sportives sont autant de causes de stress oxydant pour l'organisme. Ces dommages sont associs plusieurs maladies et conditions pathologiques telles que cancers, diabtes, infections pulmonaires et maladies neurodgnratives. L'lment de rponse antioxydant (ARE) est un des composants principaux des dfenses de la cellule contre ce phnomne. Ce promoteur agit sous le contrle de Nrf2 (Nuclear factor erythroid 2-related factor 2). Une stratgie populaire pour l'activation de ce mécanisme est l'utilisation d'inducteurs covalents. Ces molcules agissent par la formation de liens covalents avec les nombreux rsidus cystine de Keap1 (Kelch-like ECH-associated protein 1), une protine chaperonne qui contrle l'activit de Nrf2. Cette thse prsente la synthse, les proprits biologiques et l'tude des relations structure-activit d'une librairie d'lectrophiles capables d'induire la transcription des gnes cibles de la voie de signalisation Keap1/Nrf2/ARE. Le premier volet fait tat de la comparaison d'une varit d'lectrophiles simples pour tudier les prfrences de la cible. Le deuxime volet montre que la prsence d'une seconde fonction capable de piger un rsidu cystine fournit des analogues trs puissants.
Resumo:
La synthse dun ARNm eucaryotique dpend dune suite dtapes qui inclut notamment lajout dune queue poly(A) son extrmit 3. Au noyau, la queue poly(A) des ARNms est lie par PABPN1 (poly(A)-binding protein nuclear 1). PABPN1 fut notamment caractrise, daprs des tudes in vitro, pour stimuler la raction de polyadnylation en plus de contrler la taille ultime des queues poly(A). Cela dit, la ou les fonction(s) biologique(s) de PABPN1 est/sont cependant largement mconnue(s). Chez Schizosaccharomyces pombe (S. pombe), Pab2 est lorthologue prsum de PABPN1. Or, mes travaux indiquent que Pab2 est fonctionnellement diffrente de PABPN1 lgard de son rle sur le processus gnral de polyadnylation. Ainsi, in vivo, labsence de Pab2 entrane lexpression et laccumulation dun groupe limit dARNs hyperadnyls parmi lesquels se trouvent de nombreux petits ARNs nuclolaires non-codants (snoRNAs) lesquels constituent normalement un groupe abondant dARN poly(A)-. Mes rsultats supportent ainsi un mécanisme par lequel des snoRNAs immatures poly(A)+, sont convertis en une forme mature poly(A)- par le biais de Pab2 et de lactivit 3-->5 exoribonuclase de lexosome ARN. Ces observations sont inusites dans la mesure o elles associent une fonction pour une PABP dans la maturation d'ARNs non-codants, contrairement la notion que les PABPs travaillent exclusivement au niveau des ARNms, en plus de procurer une nouvelle perspective face au mécanisme de recrutement de l'exosome ARN des substrats poly(A)+. La formation de lextrmit 3 dun ARN est un processus troitement li la terminaison de sa transcription. Pour les gnes codants, la terminaison transcriptionnelle est initie par le clivage endonuclolytique du pr-ARNm. Ce clivage gnre une extrmit dARN 5 libre laquelle sera cible par une exoribonuclase 5'-->3 afin de mener bien lviction de lARNPII de la matrice dADN (terminaison transcriptionnelle de type torpedo). Au contraire, chez Saccharomyces cerevisiae (S. cerevisiae), la majorit des gnes non-codants, incluant les snoRNAs, dpendent plutt du complexe NNS (Nrd1/Nab3/Sen1) pour la terminaison de leur transcription. Cela dit, il est incertain si le complexe NNS est conserv chez dautres espces. cet gard, mes travaux indiquent que S. pombe est dpourvu dun mécanisme de terminaison de la transcription de type NNS. Seb1, lorthologue prsum de Nrd1 chez S. pombe, sassocie plutt la machinerie de clivage et de polyadnylation et influence la slection de site de polyadnylation lchelle du gnome. Mes rsultats supportent ainsi lutilisation de la machinerie de maturation 3 des ARNms comme principal vecteur de terminaison transcriptionnelle chez S. pombe et identifient Seb1 comme un facteur cl de ce processus. Lvnement transcriptionnel tant hautement complexe, des erreurs peuvent arriver de manire stochastique menant laccumulation dARNs aberrants potentiellement nfastes pour la cellule. Or, mes travaux ont mis en lumire un mécanisme de surveillance co-transcriptionnel des ARNs impliquant lexosome ARN et li la terminaison de la transcription. Pour ce faire, lexosome ARN promeut la terminaison transcriptionnelle via la dgradation dune extrmit 3 libre dARN devenue mergente suite au recul de lARNPII le long de la matrice dADN (phnomne de backtracking). Mes rsultats supportent ainsi une terminaison de la transcription de type torpedo invers (3'-->5) rvaluant par la mme occasion le concept voulant que la terminaison de la transcription seffectue uniquement selon une orientation 5-->3. Somme toute, mes travaux de doctorat auront permis didentifier et de caractriser plus en dtail les facteurs et mécanismes impliqus dans la maturation 3 et la terminaison de la transcription des gnes codants et non-codants chez lorganisme modle S. pombe.
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Chez la vache laitire haut rendement, la priode de transition entourant la parturition est gnralement accompagne dun dficit nergtique, dun mtabolisme des lipides perturb et dune augmentation de linflammation et du stress oxydatif. Afin damliorer la balance nergtique et de diminuer certains effets ngatifs associs la priode de transition, il est frquent que les producteurs administrent des dites riches en lipides (ex. Mgalac, riche en acide palmitique) aux vaches laitires haut rendement. Par exemple, lajout de lipides saturs la ration amliore la balance nergtique et diminue laccumulation des triglycrides dans le foie. Cependant, plusieurs troubles mtaboliques demeurent, tels que linflammation et le stress oxydatif, pouvant tre observs entre autres au niveau du foie. Comme alternative aux lipides saturs, lajout dacides gras polyinsaturs (AGPIs) pourrait contribuer amliorer la balance nergtique tout en diminuant certains effets ngatifs associs la priode de transition. Toutefois, les AGPIs sont sujets aux phnomnes de peroxydation ce qui pourrait augmenter le stress oxydatif chez lanimal. Pour limiter ces dommages oxydatifs, lutilisation de la graine de lin entire, riche en acides gras omga-3 (n-3) et en lignans (antioxydants), en supplment alimentaire apparat comme une avenue prometteuse. Des travaux antrieurs rapportent quune supplmentation en diffrents drivs de la graine de lin (ex. AGPIs, lignans) module lexpression de certains gnes impliqus dans la rponse au stress oxydatif et le mtabolisme des lipides dans la glande mammaire de la vache laitire. Cependant, il nexiste aucune tude rapportant leffet de divers composs de la graine de lin sur le mtabolisme lipidique et certains marqueurs de stress oxydatif dans le foie de la vache laitire. Ce projet de recherche a t ralis afin de dterminer les effets de diffrents ratios dacides linolique (LA)/acide alpha-linolnique (ALA) (n-6/n-3, AGPI) en prsence ou non dentrolactone (ENL, lignan mammalien) sur (1) lexpression hpatique de gnes lis au mtabolisme des lipides, au processus inflammatoire et au stress oxydatif, (2) les dommages aux lipides et aux protines et (3) lactivit de lenzyme superoxyde dismutase (SOD) dans le foie de la vache laitire en dbut de lactation. Un modle in vitro de culture de tissu hpatique en tranches minces a t utilis puisquil permet de prserver les interactions cellules-matrice et entre les cellules. Les gnes slectionns ont t choisis en se rfrant diverses tudes antrieures et incluent certains gnes diffrentiellement exprims dans le foie et la glande mammaire de la vache laitire en priode de transition. Des rgulateurs de la transcription (ex. MLXIPL et SREBF1), de mme que leurs gnes cibles ont t prioriss. Les tissus issus de biopsies hpatiques de vaches Holstein en dbut de lactation ont t mis en culture et soumis huit traitements composs de diffrents ratios dAGPIs n-6/n-3, dENL et dune combinaison des deux. Suite ces traitements, les niveaux dARNm des gnes slectionns ont t mesurs par PCR quantitatif (RT-qPCR). Les dommages aux lipides ont t mesurs par lessai des thiobarbituric acid reactive substances (TBARS) et les dommages aux protines par une analyse des protines carbonyles. Finalement, un essai enzymatique a t effectu pour mesurer lactivit de la SOD, une enzyme jouant un rle dans le systme de dfense contre les radicaux libres. Les rsultats de cette tude dmontrent que lajout dAGPIs (LA et ALA) dans le milieu de culture augmente lexpression de certains gnes lis au stress oxydatif (NQO1, PRDX3, PTGS2 et SOD1) et diminue lexpression de plusieurs gnes lis lactivit lipognique (ACACA, FASN, SCD et SREBF1). Laddition dENL dans le milieu de culture augmente labondance de lARNm des gnes cibles de MLXIPL, soit FASN et SCD, deux gnes impliqus dans lactivit lipognique. Cette rgulation la hausse suggre quune supplmentation en tourteau ou en farine de lin (riche an lignans) en dbut de lactation pourrait avoir des effets non dsirs et augmenter le risque de statose hpatique. Les analyses de peroxydation des lipides ont rvls une augmentation des dommages aux lipides en prsence des AGPIs et un retour aux valeurs du traitement contrle lorsque lENL est ajout aux AGPIs. Une augmentation similaire est observe pour lactivit de la SOD avec lajout des AGPIs au milieu de culture, ainsi quun retour aux valeurs contrle lorsque lENL est ajout aux AGPIs. Ces rsultats suggrent quune supplmentation en graines de lin entires serait bnfique en dbut de lactation puisque les AGPIs pourraient diminuer lactivit lipognique au niveau du foie, alors que les lignans prsents naturellement dans lcorce de la graine de lin, pourraient rduire le stress oxydatif et les dommages aux lipides provoqus par des niveaux levs en AGPIs.
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Abstract : The chymase-dependant pathway responsible for converting Big ET-1 to ET-1 was established in vitro. It has only been recently, in 2009, that our group demonstrated that the conversion of Big ET-1 to ET-1 (1-31) can occur in vivo in mice (Simard et al., 2009), knowing that ET-1 (1-31) is converted to ET-1 via NEP in vivo (Fecteau et al., 2005). In addition, our laboratory demonstrated in 2013 that mMCP-4, the murine analogue of human chymase, produces ET-1 (1-31) from the Big ET-1 precursor (Houde et al. 2013). Thus far, in the literature, there are no specific characterizations of recombinant chymases (human or murine). In fact, the group of Murakami published in 1995 a study characterizing the CMA1 (human chymase) in a chymostatin-dependent fashion, using Angiotensin I as a substrate (Murakami et al., 1995). However, chymostatin is a non-specific inhibitor of chymase. It has been shown that chymostatin can inhibit elastase, an enzyme that can convert Angiotensin I to Angiotensin II (Becari et al., 2005). Based on these observations, the proposed hypothesis in the present study suggests that recombinant as well as extracted CMA1 from LUVA (human mast cell line), in addition to soluble fractions of human aortas, convert Big ET-1 into ET-1 (1-31 ) in a TY-51469 (a chymase-specific inhibitor) sensitive manner. In a second component, we studied the enzyme kinetics of CMA1 with regard to the Big ET-1 and Ang I substrate. The affinity of CMA1 against Big ET-1 was greater compared to Ang I (KM Big ET- 1: 12.55 M and Ang I: 37.53 M). However, CMA1 was more effective in cleaving Ang I compared to Big ET-1 (Kcat / KM Big ET-1: 6.57 x 10-5 M-1.s-1 and Ang I: 1.8 x 10-4 M-1.s- 1). In a third component involving in vivo experiments, the pressor effects of Big ET-1, ET-1 and Ang I were tested in conscious mMCP-4 KO mice compared to wild-type mice. The increase in mean arterial pressure after administration of Big ET-1 was greater in wild-type mice compared to mMCP- 4 KO mice. This effect was not observed after administration of ET-1 and / or Ang I.
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Les mdicaments de type opiode reprsentent la classe de mdicaments la plus utilise pour les douleurs modres svres. Cest pour cette raison que les opiodes et leurs rcepteurs sont trs tudis et quil y a beaucoup de publications sur ces rcepteurs. En revanche, peu dtudes ont cherch identifier les partenaires dinteractions de ces rcepteurs puis comprendre les mécanismes dadressage la membrane. Mme si le rcepteur opiode delta (DOPr) nest pas encore cibl en clinique, beaucoup dquipes sintressent son rle et leffet dagonistes DOPr dans le but de trouver une nouvelle avenue thrapeutique contre la douleur. Cependant, en condition normale, les agonistes DOPr ont un faible potentiel analgsique, expliqu par le faible niveau de DOPr la surface cellulaire des neurones. Cest pourquoi il est important de comprendre son adressage la membrane afin de combiner les traitements aux agonistes DOPr une thrapie qui augmenterait lexpression de surface du rcepteur. De plus, on sait quil existe un mécanisme de rgulation de ladressage de DOPr la surface mais il reste peu compris. Nous avons donc analys par spectromtrie de masse le complexe protique rsultant de limmunoprcipitation de FlagDOPr, surexprim dans des cellules HEK293, afin didentifier de nouveaux partenaires dinteraction. Dans cette analyse, plusieurs protines appartenant au complexe vsiculaire COPI ont t identifies. Nous avons montr dans larticle que DOPr interagit avec COPI via les domaines intracellulaires 2 et 3 et que ces sites dinteraction sont responsables de la rtention de DOPr. De plus, mes travaux se sont penchs sur la rgulation de DOPr la surface cellulaire, telle que linteraction DOPr avec les protines cdk5 et pin1, deux protines pouvant faire partie dun mécanisme impliqu dans la rgulation du transport de DOPr la surface cellulaire. Comprendre lexport de DOPr est important pour le dveloppement de nouvelles thrapies contre la douleur et plusieurs thories ont t abordes dans le cadre de mes travaux de matrise.