999 resultados para LT MQWs


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We investigated procedural learning in 18 children with basal ganglia (BG) lesions or dysfunctions of various aetiologies, using a visuo-motor learning test, the Serial Reaction Time (SRT) task, and a cognitive learning test, the Probabilistic Classification Learning (PCL) task. We compared patients with early (<1 year old, n=9), later onset (>6 years old, n=7) or progressive disorder (idiopathic dystonia, n=2). All patients showed deficits in both visuo-motor and cognitive domains, except those with idiopathic dystonia, who displayed preserved classification learning skills. Impairments seem to be independent from the age of onset of pathology. As far as we know, this study is the first to investigate motor and cognitive procedural learning in children with BG damage. Procedural impairments were documented whatever the aetiology of the BG damage/dysfunction and time of pathology onset, thus supporting the claim of very early skill learning development and lack of plasticity in case of damage.

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Adiponectin has a variety of metabolic effects on obesity, insulin sensitivity, and atherosclerosis. To identify genes influencing variation in plasma adiponectin levels, we performed genome-wide linkage and association scans of adiponectin in two cohorts of subjects recruited in the Genetic Epidemiology of Metabolic Syndrome Study. The genome-wide linkage scan was conducted in families of Turkish and southern European (TSE, n = 789) and Northern and Western European (NWE, N = 2,280) origin. A whole genome association (WGA) analysis (500K Affymetrix platform) was carried out in a set of unrelated NWE subjects consisting of approximately 1,000 subjects with dyslipidemia and 1,000 overweight subjects with normal lipids. Peak evidence for linkage occurred at chromosome 8p23 in NWE subjects (lod = 3.10) and at chromosome 3q28 near ADIPOQ, the adiponectin structural gene, in TSE subjects (lod = 1.70). In the WGA analysis, the single-nucleotide polymorphisms (SNPs) most strongly associated with adiponectin were rs3774261 and rs6773957 (P < 10(-7)). These two SNPs were in high linkage disequilibrium (r(2) = 0.98) and located within ADIPOQ. Interestingly, our fourth strongest region of association (P < 2 x 10(-5)) was to an SNP within CDH13, whose protein product is a newly identified receptor for high-molecular-weight species of adiponectin. Through WGA analysis, we confirmed previous studies showing SNPs within ADIPOQ to be strongly associated with variation in adiponectin levels and further observed these to have the strongest effects on adiponectin levels throughout the genome. We additionally identified a second gene (CDH13) possibly influencing variation in adiponectin levels. The impact of these SNPs on health and disease has yet to be determined.

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Geochemical and petrographical studies of lavas and ignimbrites from the Quaternary Nisyros-Yali volcanic system in the easternmost part of the Hellenic arc (Greece) reveal insight into magma generating processes. A compositional gap between 61 and 68 wt.% SiO2 is recognized that coincides with the stratigraphic distinction between pre-caldera and postcaldera volcanic units. Trace element systematics support the subdivision of Nisyros and Yali volcanic units into two distinct suites of rocks. The variation of Nd and Hf present day isotope data and the fact that they are distinct from the isotope compositions of MORB rule out an origin by pure differentiation and require assimilation of a crustal component. Lead isotope ratios of Nisyros and Yali volcanic rocks support mixing of mantle material with a lower crust equivalent. However, Sr-87/Sr-86 ratios of 0.7036-0.7048 are incompatible with a simple binary mixing scenario and give low depleted mantle extraction ages (< 0.1 Ga), in contrast with Pb model ages of 0.3 Ga and Hf and Nd model ages of ca. 0.8 Ga. The budget of fluid-mobile elements Sr and Pb is likely to be dominated by abundant hydrous fluids characterised by mantle-like Sr isotope ratios. Late stage fluids probably were enriched in CO2, needed to explain the high Th concentrations. The occurrence of hydrated minerals (e.g., amphibole) in the first post-caldera unit with the lowermost Sr-87/Sr-86 ratio of 0.7036 +/- 2 can be interpreted as the result of the increased water activity in the source. The presence of two different plagioclase phenocryst generations in the first lava subsequent to the caldera-causing event is indicative for a longer storage time of this magma at a shallower level. A model capable of explaining these observations involves three evolutionary stages. First stage, assimilation of lower crustal material by a primitive magma of mantle origin (as modelled by Nd-Hf isotope systematics). This stage ended by an interruption in replenishment that led to an increase of crystallization and, hence, an increase in viscosity, suppressing eruption. During this time gap, differentiation by fractional crystallization led to enrichment of incompatible species, especially aqueous fluids, to silica depolymerisation and to a decrease in viscosity, finally enabling eruption again in the third stage. (c) 2005 Elsevier B.V. All rights reserved.

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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.

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Résumé en français: Il est admis que l'inflation d'une manchette à pression au niveau du bras engendre une augmentation réactionnelle de la tension artérielle qui peut être le résultat d'une gêne lors de l'inflation et peut diminuer la précision de la mesure. Dans cette étude, nous comparons séquentiellement l'augmentation de la tension artérielle lorsque la manchette à pression est positionnée au niveau du bras et au niveau du poignet. Nous avons étudié un collectif de 34 participants normotendus et 34 patients hypertendus. Chacun d'eux était équipé de deux manchettes à pression, l'une au niveau du bras et l'autre au niveau du poignet. Nous avons randomisé l'ordre d'inflation des manchettes ainsi que la pression d'inflation maximale (180mmHg versus 240mmHg). Trois mesures étaient effectuées pour chaque pression d'inflation maximale, ceci au bras comme poignet, et leur séquence était également randomisée. En parallèle, un enregistrement continu de la tension artérielle avait lieu au niveau du majeur de la main opposée à l'aide d'un photoplethysmographe. Cette valeur était considérée comme la valeur de tension artérielle au repos. Pour les participants normotendus, aucune différence statistiquement significative n'a pu être mise en évidence en lien avec la position de la manchette à pression, ceci indépendamment de la pression d'inflation maximale. Variation de la pression systolique à 180 mmHg: 4.3+/-3.0 mmHg au bras et 3.7+/-2.9 mmHg au poignet (p=ns), à 240 mmHg: 5.5+/-3.9 au bras et 4.2+/-2.7 mmHg au poignet (p=0.052). En revanche, concernant les patients hypertendus, une augmentation significative de la tension artérielle a été mise en évidence entre le bras et le poignet. Ceci pour les valeurs de tension artérielle systolique et diastolique et quelle que soit la pression d'inflation maximale utilisée. Augmentation de la pression artérielle systolique 6.513.5 mmHg au bras et 3.812.1mmHg au poignet pour une pression d'inflation maximale de 180 mmHg (p<0.01) et respectivement 6.413.5 mmHg et 4.713.0 mmHg pour 240 mmHg (p=0.01). L'augmentation des valeurs de tension artérielle était indépendante de la valeur tensionnelle de base. Ces résultats montrent que les patients hypertendus réagissent significativement moins à l'inflation d'une manchette ä pression lorsque celle-ci est positionnée au niveau du poignet par rapport au bras, ceci indépendamment des valeurs de tension artérielle de base des patients. Nous pouvons donc suggérer que l'inflation d'une manchette à pression cause moins de désagrément lorsqu'elle est placée au niveau du poignet, notamment chez les patients hypertendus et qu'elle peut être une alternative à la mesure standard au niveau du bras.

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The brain regulates all metabolic processes within the organism, and therefore, its energy supply is preserved even during fasting. However, the underlying mechanism is unknown. Here, it is shown, using (31)P-magnetic resonance spectroscopy that during short periods of hypoglycemia and hyperglycemia, the brain can rapidly increase its high-energy phosphate content, whereas there is no change in skeletal muscle. We investigated the key metabolites of high-energy phosphate metabolism as rapidly available energy stores by (31)P MRS in brain and skeletal muscle of 17 healthy men. Measurements were performed at baseline and during dextrose or insulin-induced hyperglycemia and hypoglycemia. During hyperglycemia, phosphocreatine (PCr) concentrations increased significantly in the brain (P = 0.013), while there was a similar trend in the hypopglycemic condition (P = 0.055). Skeletal muscle content remained constant in both conditions (P > 0.1). ANOVA analyses comparing changes from baseline to the respective glycemic plateau in brain (up to +15%) vs. muscle (up to -4%) revealed clear divergent effects in both conditions (P < 0.05). These effects were reflected by PCr/Pi ratio (P < 0.05). Total ATP concentrations revealed the observed divergency only during hyperglycemia (P = 0.018). These data suggest that the brain, in contrast to peripheral organs, can activate some specific mechanisms to modulate its energy status during variations in glucose supply. A disturbance of these mechanisms may have far-reaching implications for metabolic dysregulation associated with obesity or diabetes mellitus.

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Background: Inflammation is associated with heart failure (HF) risk factors and also directly affects myocardial function. However, the association between inflammation and HF risk in older adults has not been adequately evaluated. Methods: The association of baseline serum concentrations of interleukin-6 (IL-6), tumor necrosis factor alpha (TNF- ), and C-reactive protein (CRP) with incident HF was assessed with Cox proportional hazards models among 2610 older persons without prevalent HF enrolled in the Health, Aging, and Body Composition (Health ABC) Study (age, 73.6±2.9 years; 48.3% men; 59.6% white). Results: Median (interquartile range) baseline concentrations of IL-6, TNF- , and CRP were 1.80 (1.23, 2.76) pg/mL, 3.14 (2.41, 4.06) pg/mL, and 1.64 (0.99, 3.04) µg/mL, respectively. On follow-up (median, 9.4 years), 311 participants (11.9%) developed HF. In models controlling for clinical predictors of HF and incident coronary heart disease, doubling of IL-6, TNF- , and CRP concentrations was associated with 34% (95% CI, 18 -52%; P<.001), 33% (95% CI, 9 - 63%; P=.006), and 13% (95% CI, 3-24%; P=.01) increase in HF risk, respectively. In models including all 3 markers, IL-6 and TNF- , but not CRP, remained significant. Findings were similar across sex and race. Post-HF ejection fraction (EF) was available in 239 (76.8%) cases. When only cases with preserved EF were considered (n=105), IL-6 (HR per doubling, 1.57; 95% CI, 1.28 -1.94; P<.001), TNF- (HR per doubling, 1.59; 95% CI, 1.12-2.26; P=.01), and CRP (HR per doubling, 1.23; 95% CI, 1.05-1.44; P=.01) were all associated with HF risk in adjusted models. In contrast, when only cases with reduced EF (n=134) were considered, only IL-6 attained marginal significance in adjusted models (HR per doubling, 1.20; 95% CI, 0.99 -1.46; P=.06). Participants with 2 or 3 markers above median had pronounced HF risk in adjusted models (HR, 1.66; 95% CI, 1.12-2.46; P=.01; and HR, 1.76; 95% CI, 1.16 -2.65; P=.007, respectively). Addition of IL-6 to the clinical Health ABC HF model improved discrimination (C index from 0.717 to 0.734; P=.001) and fit (decreased Bayes information criterion by 17.8; P<.001). Conclusions: Inflammatory markers are associated with HF risk among older adults and may improve HF risk stratification.

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PURPOSE: To evaluate and validate mRNA expression markers capable of identifying patients with ErbB2-positive breast cancer associated with distant metastasis and reduced survival. PATIENTS AND METHODS: Expression of 60 genes involved in breast cancer biology was assessed by quantitative real-time PCR (qrt-PCR) in 317 primary breast cancer patients and correlated with clinical outcome data. Results were validated subsequently using two previously published and publicly available microarray data sets with different patient populations comprising 295 and 286 breast cancer samples, respectively. RESULTS: Of the 60 genes measured by qrt-PCR, urokinase-type plasminogen activator (uPA or PLAU) mRNA expression was the most significant marker associated with distant metastasis-free survival (MFS) by univariate Cox analysis in patients with ErbB2-positive tumors and an independent factor in multivariate analysis. Subsequent validation in two microarray data sets confirmed the prognostic value of uPA in ErbB2-positive tumors by both univariate and multivariate analysis. uPA mRNA expression was not significantly associated with MFS in ErbB2-negative tumors. Kaplan-Meier analysis showed in all three study populations that patients with ErbB2-positive/uPA-positive tumors exhibited significantly reduced MFS (hazard ratios [HR], 4.3; 95% CI, 1.6 to 11.8; HR, 2.7; 95% CI, 1.2 to 6.2; and, HR, 2.8; 95% CI, 1.1 to 7.1; all P < .02) as compared with the group with ErbB2-positive/uPA-negative tumors who exhibited similar outcome to those with ErbB2-negative tumors, irrespective of uPA status. CONCLUSION: After evaluation of 898 breast cancer patients, uPA mRNA expression emerged as a powerful prognostic indicator in ErbB2-positive tumors. These results were consistent among three independent study populations assayed by different techniques, including qrt-PCR and two microarray platforms.

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BACKGROUND: Knowledge of the number of recent HIV infections is important for epidemiologic surveillance. Over the past decade approaches have been developed to estimate this number by testing HIV-seropositive specimens with assays that discriminate the lower concentration and avidity of HIV antibodies in early infection. We have investigated whether this "recency" information can also be gained from an HIV confirmatory assay. METHODS AND FINDINGS: The ability of a line immunoassay (INNO-LIA HIV I/II Score, Innogenetics) to distinguish recent from older HIV-1 infection was evaluated in comparison with the Calypte HIV-1 BED Incidence enzyme immunoassay (BED-EIA). Both tests were conducted prospectively in all HIV infections newly diagnosed in Switzerland from July 2005 to June 2006. Clinical and laboratory information indicative of recent or older infection was obtained from physicians at the time of HIV diagnosis and used as the reference standard. BED-EIA and various recency algorithms utilizing the antibody reaction to INNO-LIA's five HIV-1 antigen bands were evaluated by logistic regression analysis. A total of 765 HIV-1 infections, 748 (97.8%) with complete test results, were newly diagnosed during the study. A negative or indeterminate HIV antibody assay at diagnosis, symptoms of primary HIV infection, or a negative HIV test during the past 12 mo classified 195 infections (26.1%) as recent (< or = 12 mo). Symptoms of CDC stages B or C classified 161 infections as older (21.5%), and 392 patients with no symptoms remained unclassified. BED-EIA ruled 65% of the 195 recent infections as recent and 80% of the 161 older infections as older. Two INNO-LIA algorithms showed 50% and 40% sensitivity combined with 95% and 99% specificity, respectively. Estimation of recent infection in the entire study population, based on actual results of the three tests and adjusted for a test's sensitivity and specificity, yielded 37% for BED-EIA compared to 35% and 33% for the two INNO-LIA algorithms. Window-based estimation with BED-EIA yielded 41% (95% confidence interval 36%-46%). CONCLUSIONS: Recency information can be extracted from INNO-LIA-based confirmatory testing at no additional costs. This method should improve epidemiologic surveillance in countries that routinely use INNO-LIA for HIV confirmation.

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This study examined the validity and reliability of a sequential "Run-Bike-Run" test (RBR) in age-group triathletes. Eight Olympic distance (OD) specialists (age 30.0 ± 2.0 years, mass 75.6 ± 1.6 kg, run VO2max 63.8 ± 1.9 ml· kg(-1)· min(-1), cycle VO2peak 56.7 ± 5.1 ml· kg(-1)· min(-1)) performed four trials over 10 days. Trial 1 (TRVO2max) was an incremental treadmill running test. Trials 2 and 3 (RBR1 and RBR2) involved: 1) a 7-min run at 15 km· h(-1) (R1) plus a 1-min transition to 2) cycling to fatigue (2 W· kg(-1) body mass then 30 W each 3 min); 3) 10-min cycling at 3 W· kg(-1) (Bsubmax); another 1-min transition and 4) a second 7-min run at 15 km· h(-1) (R2). Trial 4 (TT) was a 30-min cycle - 20-min run time trial. No significant differences in absolute oxygen uptake (VO2), heart rate (HR), or blood lactate concentration ([BLA]) were evidenced between RBR1 and RBR2. For all measured physiological variables, the limits of agreement were similar, and the mean differences were physiologically unimportant, between trials. Low levels of test-retest error (i.e. ICC <0.8, CV<10%) were observed for most (logged) measurements. However [BLA] post R1 (ICC 0.87, CV 25.1%), [BLA] post Bsubmax (ICC 0.99, CV 16.31) and [BLA] post R2 (ICC 0.51, CV 22.9%) were least reliable. These error ranges may help coaches detect real changes in training status over time. Moreover, RBR test variables can be used to predict discipline specific and overall TT performance. Cycle VO2peak, cycle peak power output, and the change between R1 and R2 (deltaR1R2) in [BLA] were most highly related to overall TT distance (r = 0.89, p < 0. 01; r = 0.94, p < 0.02; r = 0.86, p < 0.05, respectively). The percentage of TR VO2max at 15 km· h(-1), and deltaR1R2 HR, were also related to run TT distance (r = -0.83 and 0.86, both p < 0.05).

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BACKGROUND: The prognostic value of D-dimer testing in patients with acute pulmonary embolism (PE) has not been thoroughly studied. METHODS: We used the RIETE Registry data to assess the 90-day prognostic value of increased IL Test D-dimer levels at baseline in patients with PE, according to the presence or absence of cancer. RESULTS: As of May 2013, 3,283 patients with acute PE underwent D-dimer testing using IL Test D-dimer. Among 2,588 patients without cancer, those with D-dimer levels in the highest quartile had a higher rate of fatal PE (2.6% vs. 0.9%; p=0.002), fatal bleeding (1.1% vs. 0.3%; p=0.017) and all-cause death (9.1% vs. 4.4%; p<0.001) at 90 days compared with those with levels in the lowest quartiles. Among 695 patients with cancer, those with levels in the highest quartile had a similar rate of fatal PE or fatal bleeding but higher mortality (35% vs. 24%; p<0.01). On multivariate analysis, non-cancer patients with D-dimer levels in the highest quartile had an increased risk for fatal PE (odds ratio [OR]: 3.3; 95% CI: 1.6-6.6), fatal bleeding (OR: 4.3; 95% CI: 1.4-13.7) and all-cause death (OR: 2.1; 95% CI: 1.4-3.1) compared with patients with levels in the lowest quartiles. CONCLUSIONS: Non-cancer patients with acute PE and IL Test D-dimer levels in the highest quartile had an independently higher risk for fatal PE, fatal bleeding and all-cause death at 90 days than those with levels in the lowest quartiles. In patients with cancer, D-dimer levels failed to predict fatal PE or fatal bleeding.

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Background: Chest pain (CP) represents about 5% of admissions to emergency departments (ED), even in young people. Acute coronary syndrome (ACS) and myocarditis are among the most important diagnoses to rule out. Clinical and ECG findings are not specific for either condition and separating both diagnoses is a challenge. Aim of the study: To evaluate the prevalence of ACS and myocarditis in young patients presenting with CP and elevated cardiac biomarkers to the ED and to determinate the differences in their clinical presentation. Methods: Retrospective study of all consecutive patients < 40 years old admitted to our ED from January 2009 to June 2011 for CP with elevated serum troponin concentration. All clinical, angiographic and cardiac magnetic resonance (CMR) data from the local database was reviewed. Clinical follow-up was obtained to assess all cause mortality, myocardial infarction and re-hospitalisation for CP. Results: 1588 patients < 40 years old were admitted to the ED with chest pain. 49 (3%) patients presenting with an elevated troponin I (> 0.09ug/l) were included in the study. 32.7% (16/49) were diagnosed with ACS (11 STEMI and 5 NSTEMI) and 59.2% (29/49) with myocarditis. Among the 29 patients with myocarditis, 17 presented with typical subepicardial late enhancement on CMR and 12 were diagnosed based on clinical presentation (6 had no complementary workup, 3 normal coronary angiogram and 3 inconclusive CMR). 8.1% (4/49) of patients had other diagnoses. Compared to patients with myocarditis, ACS patients were older (34.1±3.9 vs 26.9±6.4, p=0.0002) with significantly more cardiovascular risk factors (mean 2.06 vs 0.69, p<0.0001). Diabetes (18.8% vs 0%, p=0.004), dyslipidemia (56.3% vs 3.4%, p=0.0001) and family history of coronary artery disease (CAD) (37.5% vs 10.3%, p=0.050) were significantly associated with ACS. No significant association was found for smoking, hypertension and obesity. Fever (>38°C) or recent viral illness were present in 75.9% (22/29) of patients with myocarditis, and in 0% of ACS patients. During follow-up (mean 19.9 months ± 8.6), only 2 patients with myocarditis were re-admitted for chest pain. Conclusions: In this study, 32.7% of patients < 40 year old admitted to an ED with CP and elevated troponin had an ACS. Key clinical factors include diabetes, dyslipidemia, family history of CAD, fever or recent viral illness, and may help to differentiate ACS from myocarditis.

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PURPOSE: All kinds of blood manipulations aim to increase the total hemoglobin mass (tHb-mass). To establish tHb-mass as an effective screening parameter for detecting blood doping, the knowledge of its normal variation over time is necessary. The aim of the present study, therefore, was to determine the intraindividual variance of tHb-mass in elite athletes during a training year emphasizing off, training, and race seasons at sea level. METHODS: tHb-mass and hemoglobin concentration ([Hb]) were determined in 24 endurance athletes five times during a year and were compared with a control group (n = 6). An analysis of covariance was used to test the effects of training phases, age, gender, competition level, body mass, and training volume. Three error models, based on 1) a total percentage error of measurement, 2) the combination of a typical percentage error (TE) of analytical origin with an absolute SD of biological origin, and 3) between-subject and within-subject variance components as obtained by an analysis of variance, were tested. RESULTS: In addition to the expected influence of performance status, the main results were that the effects of training volume (P = 0.20) and training phases (P = 0.81) on tHb-mass were not significant. We found that within-subject variations mainly have an analytical origin (TE approximately 1.4%) and a very small SD (7.5 g) of biological origin. CONCLUSION: tHb-mass shows very low individual oscillations during a training year (<6%), and these oscillations are below the expected changes in tHb-mass due to Herythropoetin (EPO) application or blood infusion (approximately 10%). The high stability of tHb-mass over a period of 1 year suggests that it should be included in an athlete's biological passport and analyzed by recently developed probabilistic inference techniques that define subject-based reference ranges.

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Background: Specific physical loading leads to enhanced bone development during childhood. A general physical activity program mimicking a real-life situation was successful at increasing general physical health in children. Yet, it is not clear whether it can equally increase bone mineral mass. We performed a cluster-randomized controlled trial in children of both gender and different pubertal stages to determine whether a school-based physical activity (PA) program during one school-year influences bone mineral content (BMC) and density (BMD), irrespective of gender.Methods: Twenty-eight 1st and 5th grade (6-7 and 11-12 year-old) classes were cluster randomized to an intervention (INT, 16 classes, n = 297) and control (CON; 12 classes, n = 205) group. The intervention consisted of a multi-component PA intervention including daily physical education with at least 10 min of jumping or strength training exercises of various intensities. Measurements included anthropometry, and BMC and BMD of total body, femoral neck, total hip and lumbar spine using dual-energy X-ray absorptiometry (DXA). PA was assessed by accelerometers and Tanner stages by questionnaires. Analyses were performed by a regression model adjusted for gender, baseline height and weight, baseline PA, post-intervention pubertal stage, baseline BMC, and cluster.Results: 275 (72%) of 380 children who initially agreed to have DXA measurements had also post-intervention DXA and PA data. Mean age of prepubertal and pubertal children at baseline was 8.7 +/- 2.1 and 11.1 +/- 0.6 years, respectively. Compared to CON, children in INT showed statistically significant increases in BMC of total body, femoral neck, and lumbar spine by 5.5%, 5.4% and 4.7% (all p < 0.05), respectively, and BMD of total body and lumbar spine by 8.4% and 7.3% (both p < 0.01), respectively. There was no gender*group, but a pubertal stage*group interaction consistently favoring prepubertal children.Conclusion: A general school-based PA intervention can increase bone health in elementary school children of both genders, particularly before puberty. (C) 2010 Elsevier Inc. All rights reserved.

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Objectif : Etudier les résultats cliniques du traitement de patients atteints pai- une épilepsie mésiale du lobe temporal (MTLE) réfractaire, par stimulation cérébrale profonde (DBS) de l'hippocampe, en fonction de l'emplacement de l'électrode. Méthodes : Huit patients atteints de MTLE implantés dans l'hippocampe et stimulés par DBS à haute fréquence ont été inclus dans cette étude. Cinq ont subi des enregistrements invasifs avec des électrodes profondes dans le but d'estimer la localisation du foyer ictal avant de procéder à une DBS chronique. La position des contacts actifs de l'électrode a été mesurée en utilisant une imagerie post-opératoire. Les distances par rapport au foyer ictal ont été calculées, et les structures hippocampiques influencées par la stimulation ont été identifiées au moyen d'un atlas neuro-anatomique. Ces deux paramètres ont été corrélés avec la réduction de la fréquence d'apparition des crises. Résultats : Les distances entre la localisation estimée des contacts actifs de l'électrode et le foyer ictal étaient respectivement 11.0 +/- 4.3 ou 9.1 +/- 2.3 mm pour les patients présentant une réduction de > 50% ou < 50% de la fréquence des crises. Chez les patients (N = 6) montrant une réduction de > 50% de la fréquence des crises, 100% avaient des contacts actifs situés à < 3 mm du subiculum (p < 0,05). Les 2 patients ne répondant pas au traitement étaient stimulés par des contacts situés à > 3mm du subiculum. Conclusion : La diminution de l'activité épileptogène induite par DBS sur l'hippocampe dans les cas de MTLE réfractaires : 1) ne semble pas directement liée à la proximité des contacts actifs de l'électrode au foyer ictal déterminé par les enregistrements invasifs ; 2) pourrait être obtenue par une neuro-modulation du subiculum.